Histoire de la pensée politique grecque

La situation de Cicéron se détériore rapidement lorsqu'il fait exécuter les conjurés sans jugement public, ce qui estillégal. Il est accusé d'avoir rejoint les praticiens et condamné à l'exil en 58.

Cicéron prend parti pour Pompée pendant la guerre civile, mais sans grande conviction. Il le fait par défaut, car Pompée représente la République et le Sénat, et Cicéron est contre la monarchie.

Cicéron dénonce violemment Marc-Antoine dans une série de discours appelés les Philippiques. Ces discours visent à discréditer Antoine et à rallier le peuple romain à sa cause.

Cicéron soutient Octave, le neveu de César, car il le voit comme l'héritier potentiel et pense pouvoir l'influencer.

Cicéron, malgré ses succès politiques, est finalement assassiné par les partisans de Marc-Antoine. Cet événement marque la fin tragique d'une figure emblématique de la République romaine.

La démocratie athénienne était caractérisée par une participation citoyenne limitée, avec environ 40 000 citoyens actifs sur une population totale de 400 000 habitants.

Pour éviter la concentration du pouvoir, la rotation des charges publiques était une pratique courante à Athènes, avec des mandats courts de 2 à 3 ans.

La réédition des comptes était une pratique démocratique essentielle, obligeant les responsables politiques à rendre des comptes pour leur gestion des affaires publiques.

Platon critique la démocratie athénienne en soulignant que confier le pouvoir à la foule est dangereux car elle est « soumise au hasard » et peut facilement être manipulée.

Selon Platon, la véritable liberté en démocratie ne réside pas dans l'absence de contraintes, mais dans l'obéissance à une autorité légitime.

Les sophistes étaient parmi les premiers philosophes à critiquer ouvertement les croyances traditionnelles. Ils étaient connus pour leurs arguments logiques et rhétoriques, et leur influence a conduit à une période de scepticisme et de doute dans la Grèce antique.

Socrate était un philosophe grec qui a révolutionné la pensée occidentale en utilisant la dialectique, une méthode de questionnement et de débat, pour explorer les concepts éthiques et philosophiques.

Platon, un étudiant de Socrate, a développé la théorie de la Kallipolis, une cité idéale où le pouvoir est détenu par les philosophes-rois, des citoyens sages et justes.

Platon soutenait que la justice est un concept fondamental pour une société prospère. Il considérait que la justice individuelle et la justice dans la cité étaient liées, et que l'harmonie sociale dépendait de la vertu des citoyens.

Dans sa théorie de la genèse de la cité, Platon argumentait que la collaboration est essentielle pour la survie humaine. Il imaginait une cité composée de quatre métiers essentiels : la nourriture, le logement, les chaussures et les vêtements.

Les sophistes étaient des professeurs de métier qui enseignaient la rhétorique, l'art de la parole, à Athènes. Ils étaient critiqués par Platon pour leur approche pragmatique et leur utilisation de la rhétorique pour manipuler le peuple.

Platon considérait que les sophistes étaient des manipulateurs qui utilisaient la rhétorique pour flatter les passions du peuple et promouvoir des idées immorales. Il les accusait d'inverser les valeurs et de saper la morale d'Athènes.

Protagoras, Gorgias et Thrasymaque sont des sophistes notables de l'époque. Ils étaient considérés comme les premiers professeurs de métier, enseignant les connaissances et les compétences pratiques.

La méthode des controverses, utilisée par Protagoras, consiste à présenter des arguments contradictoires pour la thèse et l'antithèse. Elle enseigne à débattre efficacement en défendant des points de vue opposés.

La pratique des discours opposés permettait aux sophistes d'enseigner l'art de la persuasion et de la défense. Ils préparaient leurs élèves à argumenter efficacement, qu'il s'agisse d'accuser ou de se défendre.

Platon croit qu'il suffisait de convaincre un seul homme, le tyran, pour améliorer la société. En changeant la façon de penser du dirigeant, on changerait sa manière de gouverner.

Platon utilise la métaphore du navire pour illustrer son idée : le tyran est la "tête de navire", et le philosophe est le "médecin" capable de le soigner et de lui permettre de naviguer correctement.

Platon, désillusionné par la réalité politique, comprend qu'il ne peut pas simplement s'appuyer sur un seul homme pour changer le fonctionnement de la cité. Le pouvoir ne se résume pas à une personne, mais à des rapports de force complexes.

Platon admet l'importance de la loi pour le bon fonctionnement de la cité, même si elle ne peut pas être dirigée par un philosophe. Il met l'accent sur la raison et le rejet de la violence.

Platon refuse l'invitation de Dion à retourner en Sicile lorsqu'il prend le pouvoir par la force. Il reste fidèle aux idées de Socrate, en rejetant la violence et en considérant que souffrir d'un crime est préférable que de le commettre.

Platon, à travers l'écriture de la République, propose une conception de la cité idéale qui impliquerait une rupture radicale avec les mœurs existantes dans la société actuelle. Cette idée est présentée comme la seule solution pour parvenir à une cité véritablement juste.

Platon, au fil de son expérience, comprend que l'application concrète de sa philosophie politique, incarnée par le concept de roi-philosophe, est d'une difficulté extrême. Ce constat le conduit à prendre en compte le contexte politique réel et à envisager une approche plus pragmatique.

L'échec répété des tentatives de Platon de mettre en œuvre sa philosophie en Sicile l'amène à un pessimisme profond quant à la possibilité d'améliorer les régimes politiques existants. Ce pessimisme est le fruit de ses voyages en Sicile où il a cherché à convaincre les dirigeants de l'importance d'un gouvernement par les philosophes.

Dans ses voyages en Sicile, Platon s'est retrouvé confronté à la complexité intrinsèque des régimes politiques. Il en est venu à la conclusion que tous les États sont atteints d'une maladie incurable. Cette constatation amène Platon à abandonner ses ambitions politiques et à se concentrer sur la recherche philosophique.

Platon, à la cour de Syracuse, a tenté de convaincre le tyran de l'importance des philosophes au gouvernement. Cette tentative s'est soldée par un échec cinglant, renforçant le pessimisme de Platon quant à la faisabilité de son idéal politique.