Génétique et comportement des fumeurs

Un état caractérisé par la recherche compulsive et la consommation répétée d'une substance malgré des conséquences négatives pour l'individu.

La sensation de plaisir et de satisfaction ressentie lors de la prise de drogue, conduisant à la répétition du comportement.

La nécessité d'augmenter la dose de drogue pour obtenir le même effet initial.

Les symptômes désagréables ressentis lors de l'arrêt ou de la réduction de la consommation de drogue.

Un système dans le cerveau qui contrôle les comportements de récompense et de motivation.

Les structures et mécanismes neuronaux qui sont affectés par les drogues lors de leur consommation.

Des études menées en laboratoire pour comprendre les mécanismes de la dépendance aux drogues.

Des facteurs individuels qui influencent la vulnérabilité à la dépendance, tels que la génétique et la personnalité.

L'activation de la lumière (CS) est associée à la drogue (US) pour créer un apprentissage associatif. La drogue agit comme un renfort positif, augmentant la probabilité du comportement de recherche de drogue.

L'animal continue à chercher la drogue, même après que le renfort a été retiré (la drogue n'est plus disponible).

L'animal cesse de chercher la drogue lorsqu'il ne reçoit plus de renfort (drogue).

L'animal recommence à chercher la drogue après une période d'extinction.

Le ratio progressif est utilisé pour mesurer la motivation pour la drogue en augmentant progressivement le nombre de pressions requises pour obtenir une dose de drogue.

Le breakpoint correspond au nombre maximum de pressions que l'animal est prêt à faire pour obtenir une dose de drogue.

Le DSM-IV est un manuel utilisé pour diagnostiquer les troubles mentaux, y compris la dépendance. Il utilise des critères pour déterminer si une personne est dépendante à une substance.

L’auto-administration de drogue malgré des conséquences néfastes est un critère crucial de la dépendance.

L'évitement d'un effet désagréable.

La recherche du plaisir.

Un état de plaisir ou de bien-être associé à un comportement.

Un état de manque de plaisir ou de bien-être.

Le faisceau médian du télencéphale, une voie importante dans le cerveau qui relie les régions impliquées dans la récompense, la motivation et le mouvement.

Une région du cerveau qui joue un rôle important dans la récompense, la motivation et le mouvement.

Une région du cerveau qui est impliquée dans le traitement des émotions, en particulier la peur et la récompense.

Une région du cerveau qui est impliquée dans le mouvement, l'apprentissage et la mémoire.

La différence entre le résultat reçu et le résultat attendu.

Un comportement qui est répété de manière excessive et incontrôlable, malgré ses conséquences négatives.

L'augmentation de la motivation à effectuer un comportement lorsqu'il est associé à une expérience de récompense.

La diminution de la motivation à effectuer un comportement lorsqu'il est associé à une expérience négative.

Un processus psychologique qui implique l'apprentissage par association entre un comportement et ses conséquences.

Chez les individus ayant moins de D2R dans le striatum, la consommation de cocaïne est plus importante que chez les individus ayant plus de D2R dans le striatum. Cela suggère que la quantité de D2R dans le striatum pourrait influencer la vulnérabilité à la dépendance à la cocaïne.

Le stress peut augmenter la motivation à consommer de la nicotine. Cette augmentation est mesurable à l'aide de tests de comportement tels que le rapport fixe (FR) et le rapport progressif (PR).

Génétique, impulsivité, prise de risques, environnement, capacité à répondre au stress sont des facteurs importants qui influencent la probabilité de développer une dépendance.

Le gène codant pour le transporteur vésiculaire du glutamate VGLUT3 présente un polymorphisme génétique plus important chez les individus dépendants à la cocaïne. Cela suggère que ce gène pourrait jouer un rôle dans la dépendance à la cocaïne.

L'inactivation du transporteur vésiculaire du glutamate VGLUT3 dans le noyau accumbens (Nac) renforce les effets addictifs de la cocaïne chez la souris. Cela suggère que le VGLUT3 pourrait être une cible thérapeutique potentielle pour le traitement de la dépendance à la cocaïne.

Le polymorphisme D398N du gène codant pour la sous-unité α5 des récepteurs nicotiniques est lié à un risque accru de dépendance à la nicotine et au tabagisme.

Les souris génétiquement modifiées sans le gène codant pour la sous-unité α5 (A5KO) ou portant la version humaine A5-397N consomment davantage de nicotine que les souris contrôles.

Les souris A5KO consomment plus de nicotine que les souris contrôles malgré l'absence de récepteurs α5.

La fréquence de l'allèle α5-398N est plus élevée chez les fumeurs de cigarettes que chez les non-fumeurs.

Un polymorphisme (variation) du gène de la sous-unité α5 des récepteurs nicotiniques, appelé A5-397N, est présent en plus grande quantité chez les fumeurs importants et les personnes atteintes de cancer du poumon.

Les récepteurs nicotiniques sont des protéines qui transmettent des signaux à travers les membranes cellulaires. Ils sont responsables de la transmission des signaux nerveux dans le cerveau et le corps.

Les récepteurs acétylcholine (ACh) sont une famille de récepteurs nicotiniques situés dans le système nerveux central et périphérique. Ils sont responsables de la transduction du signal nerveux et sont impliqués dans une grande variété de fonctions physiologiques.

Les récepteurs nicotiniques sont classés en deux grandes catégories: les homopentamères et les hétéropentamères.

• Homopentamères : constitués de cinq sous-unités identiques (ex: 5x α7)
• Hétéropentamères : constitués de cinq sous-unités différentes (ex: α4, α5, β2)

La combinaison spécifique des sous-unités détermine les propriétés pharmacologiques du récepteur.

Le récepteur nicotinique α7 est un homopentamère composé de cinq sous-unités α7. Il est situé dans le cerveau, le cœur et d'autres tissus, et joue un rôle dans l'apprentissage, la mémoire et la régulation de l'humeur.

Les régions du cerveau qui sont riches en récepteurs nicotiniques α7 sont le cortex, l'hippocampe, la moelle épinière et le bulbe olfactif. Ces régions sont cruciales pour des fonctions cognitives, émotionnelles et motrices.

Le récepteur nicotinique α4β2 est un hétéropentamère constitué de quatre sous-unités α4 et deux sous-unités β2. Il est le type de récepteur nicotinique le plus abondant dans le cerveau et joue un rôle majeur dans la dépendance à la nicotine.

Le récepteur nicotinique α4β2 est situé dans le cortex, l'hippocampe, le striatum, l'amygdale et le cervelet. Il contribue à la libération de dopamine, une neurotransmetteur associé au plaisir et à la dépendance.

Les récepteurs nicotiniques sont importants car ils jouent un rôle dans la transmission des signaux nerveux et sont impliqués dans une grande variété de fonctions physiologiques, y compris la cognition, l'apprentissage, la mémoire, l'humeur et la dépendance à la nicotine.