Fonctions Cognitives et Exécutives

Ensemble des fonctions mentales supérieures qui permettent de percevoir et de comprendre notre environnement afin d'en extraire des connaissances.

Représente l'ensemble des processus utilisés pour percevoir et comprendre les informations du monde extérieur.

Permet de stocker et de récupérer des informations apprises, qu'elles soient factuelles ou procédurales.

Capacités qui permettent d'organiser, planifier, d'initier, et de réaliser des tâches.

Permet de sélectionner et de maintenir l'attention sur une information spécifique.

C'est la capacité à passer d'une catégorie d'information à une autre en fonction des exigences de l'environnement.

Changements spontanés d'informations, initiés par la personne elle-même.

Changements d'informations déclenchés par des indications externes.

La capacité de planifier et d'organiser une série d'actions pour atteindre un but, en tenant compte des contraintes et des priorités.

La capacité à organiser une série d'actions dans une séquence optimale, en tenant compte des priorités et des contraintes.

Un test d'évaluation des fonctions exécutives, notamment la planification, qui utilise un scénario imaginé de déplacement dans un zoo.

Un sous-test du WAIS (Wechsler Adult Intelligence Scale) qui évalue la compréhension des relations entre les concepts et les mots.

C'est la capacité à comprendre et interagir avec les autres.

C'est l'évaluation des fonctions cognitives.

Elle vise à améliorer les fonctions cognitives.

Elle vise à améliorer la cognition sociale et les interactions sociales.

Elle vise à améliorer la cognition sociale et les interactions sociales.

C'est l'ensemble des facteurs qui peuvent influencer les performances cognitives.

La trace mnésique représente la trace physique d'un souvenir dans le cerveau

L'intégration est le processus qui permet d'enregistrer un événement dans la mémoire à long terme, en le reliant aux connaissances déjà acquises

Les images mentales permettent de se projeter dans le passé ou le futur en les recréant à partir de nos souvenirs

L'émotion peut amplifier l'intégration d'un souvenir en fonction de sa source. Exemple : une émotivité liée directement à l'événement ou au contexte.

La mémoire immédiate permet de retenir une petite quantité d'information pendant une courte durée, généralement moins de 30 secondes. Exemple : retenir un numéro de téléphone.

La mémoire à court terme est la capacité à stocker et à manipuler une petite quantité d'information pendant une période limitée. Exemple : effectuer un calcul mental.

La mémoire de travail est la capacité à manipuler et à traiter des informations pendant la réalisation de tâches cognitives. Exemple : résoudre un problème.

L'empan de chiffres est un test qui évalue la mémoire immédiate. Il consiste à répéter une séquence de chiffres dans l'ordre présenté.

L'empan de lettres est un test qui évalue la mémoire immédiate. Il consiste à répéter une séquence de lettres dans l'ordre présenté.

La mémoire épisodique est la capacité à se rappeler d'événements spécifiques et de leurs contextes spatiotemporels. Exemple : se souvenir d'un voyage.

L'encodage est la première étape de la mémorisation. Il consiste à transformer les informations perçues en un format que le cerveau peut stocker.

Le stockage est la deuxième étape de la mémorisation. Il consiste à maintenir les informations encodées dans la mémoire à long terme.

Le rappel est la troisième étape de la mémorisation. Il consiste à retrouver les informations stockées dans la mémoire.

Fonctions instrumentales : ce sont les fonctions cognitives automatisées et apprises comme le langage, les fonctions visuo-spatiales, ou les fonctions praxiques.

Un bilan cognitif vise à évaluer les capacités cognitives d'une personne. Il permet de déceler des difficultés et/ou des forces dans différents domaines comme la mémoire, l'attention ou la planification.

La tâche du bilan cognitif est d'évaluer les ressources et les difficultés cognitives d'une personne.

Le bilan cognitif peut impliquer l'utilisation d'échelles cliniques, des tests neuropsychologiques et du recueil de données.

L'anamnèse permet de recueillir des informations sur l'histoire personnelle, les antécédents médicaux, le quotidien, la famille et les activités d'une personne.

Les résultats et interprétations du bilan cognitif sont partagés avec la personne et/ou son équipe.

Le bilan cognitif peut aider à identifier des besoins et proposer des solutions, ainsi que des aménagements pour les difficultés cognitives.

La CogMobile est un outil psychoéducatif qui vise à soutenir et à accompagner les personnes avec des difficultés cognitives.

La Trousse d’information et d’accompagnement est un outil psychoéducatif qui vise à aider les personnes avec des difficultés cognitives.

Phase caractérisée par un fonctionnement normal, mais où l'on peut observer des signes avant-coureurs de la psychose, comme un changement de personnalité, un repli sur soi, ou une diminution des performances scolaires ou professionnelles.

Phase caractérisée par l'apparition des premiers symptômes de la psychose, qui peuvent être non spécifiques et varier d'une personne à l'autre. Ces symptômes peuvent inclure des troubles de la pensée, des hallucinations, des idées délirantes, des problèmes de concentration ou des changements d'humeur.

Phase caractérisée par la manifestation de symptômes psychotiques prononcés, tels que des hallucinations, des idées délirantes, une pensée incohérente et des troubles du comportement. Ces symptômes peuvent être très invalidants et nécessitent souvent une hospitalisation.

Phase qui suit un épisode psychotique aigu et est caractérisée par une diminution de l'intensité des symptômes psychotiques. Cependant, des déficits cognitifs et fonctionnels peuvent persister, et la personne peut avoir besoin d'un suivi régulier pour éviter une rechute.

Phase qui se caractérise par une amélioration partielle des symptômes psychotiques. La personne peut retrouver un certain niveau de fonctionnement social et professionnel, mais certaines limitations persistent.

Phase qui se caractérise par une évolution chronique des symptômes psychotiques. La personne peut être incapable de fonctionner socialement et professionnellement et avoir besoin d'un soutien continu.

Phase qui se caractérise par un retour à un niveau de fonctionnement normal ou presque normal. La personne peut avoir besoin d'un traitement à long terme pour prévenir les rechutes, mais elle est capable de vivre une vie sociale et professionnelle épanouissante.

Une période spécifique qui marque l'évolution des symptômes psychotiques, caractérisée par une progression rapide de l'altération du fonctionnement et une aggravation des troubles cognitifs.

Les performances cognitives des personnes à haut risque de psychose (UHR) semblent plus faibles que celles des personnes contrôles, mais moins sévères que celles des personnes en phase psychotique aiguë.

Les personnes à haut risque de psychose qui ne développent pas de psychose (UHR-NT) présentent des difficultés de flexibilité, de planification et d'inhibition similaires aux personnes à haut risque qui développent une psychose (UHR-T).

Les personnes en phase UHR (à haut risque) présentent un profil cognitif hétérogène, ce qui signifie qu'il existe une grande variabilité dans les fonctions cognitives affectées.

Une altération de l'attention sélective peut être un marqueur de vulnérabilité à la psychose, mais elle n'est pas directement liée au début de la pathologie.

Des difficultés de mémoire de travail, de mémoire épisodique et de fluence verbale pourraient être des indicateurs d'une transition vers la psychose.

L'évaluation précoce des fonctions cognitives est importante pour le diagnostic et la prise en charge des personnes à risque de développer une psychose.

La mémoire à long terme stocke les informations pendant une période plus longue. Elle se divise en deux catégories : la mémoire déclarative (faits et événements) et la mémoire procédurale (compétences et habitudes).

L'hippocampe joue un rôle crucial dans le stockage et le rappel des souvenirs, en particulier pour la mémoire épisodique, qui enregistre les événements et leurs contextes.

Des déficits cognitifs touchant tous les domaines de la cognition sont observés, avec une altération particulièrement marquée de la vitesse de traitement et de la mémoire épisodique.

L'identification des stades de la maladie permet d'ajuster la prise en charge au cours de l'évolution.

Les personnes à haut risque de psychose qui ne développent pas de psychose (UHR-NT) présentent des difficultés de flexibilité, de planification et d'inhibition similaires aux personnes à haut risque qui développent une psychose (UHR-T).

Un bilan neuropsychologique permet de déterminer les forces et les faiblesses d'un patient en termes de cognition. C'est un outil précieux pour identifier les difficultés et proposer des solutions.

Une anamnèse est un entretien qui vise à recueillir des informations sur l'histoire personnelle, les antécédents médicaux, la vie quotidienne, la famille et les activités d'un patient. Elle est une étape cruciale dans un bilan neuropsychologique.

Les résultats et les interprétations d'un bilan neuropsychologique sont partagés avec le patient et son équipe. Cette communication permet de clarifier les résultats, de répondre aux questions et d'élaborer ensemble un plan d'action.

Une PEC (prise en charge) peut inclure des propositions d'aménagements ou des recommandations pour aider le patient à surmonter ses difficultés cognitives. Elle est élaborée en fonction des résultats du bilan.

La CogMobile est un outil psychoéducatif qui vise à soutenir et à accompagner les personnes ayant des difficultés cognitives. Elle propose des ressources, des conseils et des outils pour mieux comprendre et gérer les difficultés cognitives.

La Trousse d’information et d’accompagnement est un outil psychoéducatif qui vise à aider les personnes ayant des difficultés cognitives. Elle offre des informations, des conseils pratiques et des ressources pour mieux comprendre et gérer les difficultés.

Les outils psychoéducatifs autour des fonctions cognitives visent à aider les personnes à mieux comprendre leurs difficultés et à développer des stratégies pour les surmonter. Ils offrent des informations, des conseils pratiques et des exercices.

Un bilan cognitif est un processus qui permet d'évaluer les capacités cognitives d'une personne. Il permet de déterminer ses forces et ses faiblesses dans différents domaines comme la mémoire, l'attention ou la planification.

Difficultés à interagir socialement, pouvant mener à un sentiment de traumatisme et de souffrance psychologique, impactant négativement la qualité de vie et la capacité à s'intégrer dans un groupe.

Capacité à détecter les émotions à travers les expressions faciales, les intonations de la voix ou les gestes.

Capacité à attribuer un état mental (pensées, croyances, émotions) à une autre personne et à comprendre que cette personne a des pensées différentes de soi.

Manière dont une personne explique les causes des événements de sa vie, pouvant influer sur sa perception du monde et sa réaction aux situations.

Capacité à se mettre à la place de l'autre et à comprendre ses émotions et ses pensées, pouvant être un élément important pour la communication et les relations interpersonnelles.

Troubles de la cognition sociale pouvant contribuer à l'apparition et au maintien des symptômes liés à la schizophrénie.

Sentiment d'insécurité conduisant à des idées délirantes de persécution, qui peuvent se manifester par des symptômes positifs liés à la schizophrénie.

Diminution de l'intérêt social, appauvrissement des relations et désintérêt pour les autres, pouvant être associés à des symptômes négatifs liés à la schizophrénie.

Retrait social actif pour éviter des persécuteurs imaginaires, pouvant contribuer à l'aggravation de l'isolement et des symptômes négatifs secondaires liés à la schizophrénie.

Une étude regroupant les résultats de plusieurs études sur l'impact des troubles neurocognitifs et de la cognition sociale sur le fonctionnement des personnes atteintes de schizophrénie.

Les programmes de réadaptation cognitive (RC) se concentrent souvent soit sur les troubles neurocognitifs, soit sur les troubles de la cognition sociale, mais pas nécessairement sur les deux ensemble.

Intérêt pour l'impact des troubles neurocognitifs et de cognition sociale sur le fonctionnement dans la schizophrénie.

Les troubles de la cognition sociale peuvent contribuer à la genèse et au maintien de certains symptômes de la schizophrénie.

Les performances cognitives des personnes à haut risque de psychose semblent plus faibles que celles des personnes contrôles, mais moins sévères que celles des personnes en phase psychotique aiguë.

L'évaluation des fonctions cognitives précocement est importante pour la prise en charge des personnes à risque de développer une psychose.