Fibromes nasopharyngiens et méningiomes

Une variation anatomique nasale où le cornet moyen se divise en deux parties.

L'espace entre les deux artères carotides internes est le plus étroit au niveau du tuberculum sellae, situé juste en dessous de la selle turcique.

Un type de sinus sphénoïdal qui est presque entièrement calcifié et a une faible pneumatisation.

L'angle sellaire est l'angle formé entre le plancher du sinus sphénoïdal et la selle turcique. Un angle sellaire plat (> 150°) peut poser des problèmes lors de la navigation dans le sinus sphénoïdal.

L'extension d'un adénome hypophysaire dans le sinus caverneux est classifiée selon Knosp. Un envahissement dans le sinus caverneux peut entraîner une compression des structures nerveuses et vasculaires importantes.

La pneumatisation du sinus sphénoïdal peut varier chez les enfants. Une faible pneumatisation peut rendre les voies endoscopiques plus difficiles.

Le chiasma optique peut être situé devant, au-dessus ou derrière la tige pituitaire. La position du chiasma influence le trajet des fibres nerveuses.

Un adénome hypophysaire peut être ferme (hyposignal T2) et nécessiter une exérèse extra-capsulaire plutôt qu'un curetage classique.

La consistance d'un adénome hypophysaire peut être évaluée par la comparaison de son signal T2 avec celui de la protubérance. Un faible rapport signal T2 (< 1,6) indique une consistance dure et peut nécessiter des techniques chirurgicales plus invasives.

Les adénomes hypophysaires envahissent souvent le sinus caverneux par sa partie médiale en raison de la présence d'une seule couche de dure-mère.

Un méningiome est une tumeur bénigne du système nerveux central. Les méningiomes sont souvent caractérisés par une hyperostose au niveau de leur insertion sur la base du crâne, ce qui peut entraîner des complications.

L'hyperostose est un épaississement de l'os. Dans le cas des méningiomes, elle peut se produire au niveau de l'insertion de la tumeur sur la base du crâne. L'hyperostose est souvent appelée ostéome d'insertion dans ce contexte.

La pneumatisation est un processus qui permet à l'air de pénétrer dans l'os. Dans le cas de l'apophyse clinoïde antérieure, cette pneumatisation peut créer un risque de fuite de liquide céphalo-rachidien (LCR) lors d'une clinoïdectomie antérieure.

Lors d'une clinoïdectomie, il est important de faire attention à la présence de l'apophyse clinoïde moyenne et du foramen carotidien. En effet, une lésion de la carotide peut survenir pendant l'intervention.

La taille du sinus frontal peut varier d'une personne à l'autre. Il est important de prendre en compte cette variation lors de la chirurgie.

Les ostéophytes sont des excroissances osseuses qui peuvent se développer près des nerfs crâniens. Ces ostéophytes peuvent comprimer les nerfs et causer des symptômes.

Les méningiomes peuvent être surveillés si leur taille est petite. Cependant, les tumeurs calcifiées sont moins susceptibles d'évoluer.

Un méningiome mou est plus facile à retirer qu'un méningiome ferme. La consistance d'un méningiome peut être prédite en utilisant les images IRM.

Tumeur de l'hypophyse, souvent bénigne, caractérisée par une hypertrophie de l'hypophyse. Pas de paralysie du III excepté en cas d'apoplexie ou de chirurgie. On observe un hypersignal T2 important et un rehaussement important à l'injection de Gadolinium (PDC). L'épicentre est situé au niveau du clivus, une structure osseuse située au niveau de la base du crâne. La présence d'une prolactinémie de déconnexion peut également être observée.

Tumeur rare de la base du crâne, souvent localisée au niveau du clivus. Il affiche une hyperintensité en T2 et un faible rehaussement au Gadolinium (PDC). Cette lésion chapeaute souvent l'hypophyse.

Tumeur de l'hypophyse qui sécrète de la prolactine. Le signal est isointense en T1 et hyperintense en T2, avec rehaussement au Gadolinium (PDC+).

Kyste de l'apex du rocher caractérisé par une hypointensité en T1, une hyperintensité en T2, une faible PDC (pas de rehaussement au Gadolinium) et une hyperintensité en diffusion. Il peut causer une atteinte du nerf VI.

Tumeur maligne des cellules plasmatiques. Elle peut affecter l'os et se manifester avec un signal isointense en T1, isointense en T2 et un rehaussement important au Gadolinium (PDC). L'emplacement typique est au niveau du clivus.

Tumeur bénigne et rare du nasopharynx, la plus fréquente chez les adolescents, caractérisée par sa croissance localement agressive et sa forte vascularisation.

Tumeur bénigne du nasopharynx. Elle est caractérisée par un signal isointense en T1, hyperintense en T2 et un rehaussement important au Gadolinium (PDC+++).

Le FNP se développe derrière le cornet moyen, bloque l'orifice choanal et pousse les structures adjacentes. Il est souvent associé à une érosion des os en raison de son invasion.

L'obstruction nasale unilatérale, les saignements de nez répétés, les maux de tête, les problèmes d'oreille et les troubles visuels sont les principaux symptômes du FNP.

Maladie inflammatoire chronique qui peut affecter les loges caverneuses qui enserrent la carotide. L'IRM peut montrer une infiltration bilatérale des loges caverneuses, une discrète hyperprolactinémie et des atteintes du III et du VI.

L'imagerie est essentielle pour diagnostiquer le FNP. Le scanner et l'IRM permettent de visualiser la tumeur et son extension.

Tumeur maligne des lymphocytes. Elle peut affecter le sinus sphénoïdal et le clivus. L'examen IRM montre une lésion isointense en T1, hyperintense en T2, avec une PDC (rehaussement au Gadolinium) importante. Une destruction osseuse peut également être observée.

L'embolisation préopératoire du FNP vise à réduire le risque de saignement pendant l'opération en bloquant l'apport sanguin à la tumeur.

Un symptôme fréquent qui touche 1 personne sur 7 au moins une fois dans leur vie.

Une gamme large de possibilités incluant des causes neurologiques centrales, périphériques, idiopathiques et psychogènes.

Les plus courantes sont la VPPB, la maladie de Ménière, la névrite vestibulaire, le neurinome acoustique et la fistule labyrinthique.

L'examen IRM traditionnel visant à éliminer un diagnostic différentiel, comme un neurinome.

Des progrès techniques récents ont permis de développer des séquences d'IRM dédiées à l'étude du labyrinthe.

L'objectif initial de l'imagerie labyrinthique optimisée est de détecter l'hydrops endolymphatique.

Une méthode d'IRM sans injection utilisant une séquence 3D T2 EG pour une visualisation morphologique.

Une méthode d'IRM utilisant une séquence 3D FLAIR gadolinium 4h post-injection pour visualiser l'endolymphe.

Une tumeur maligne qui se développe dans les muscles squelettiques, en particulier chez les enfants. Elle se caractérise par une exophtalmie, des troubles oculomoteurs et une croissance rapide.

Une dilatation des veines dans l'orbite. Elle provoque une exophtalmie positionnelle, aggravée en position couchée.

Une malformation veino-lymphatique de l'orbite. Elle se caractérise par un hypersignal T2 important et une diffusion dans d'autres espaces.

Une lésion osseuse bénigne du sphénoïde. Elle présente une corticale respectée et un aspect en verre dépoli.

Une tumeur bénigne des méninges. Elle se caractérise par un aspect chevelu de l'os sphénoïdal et une infiltration des structures musculaires.

Une accumulation de mucus dans les sinus. Elle se caractérise par un hypersignal T1 et T2 et un aspect soufflant du sinus.

Une lésion osseuse maligne du crâne. Elle peut être primitive (ostéosarcome, sarcome d'Ewing, chondrosarcome) ou secondaire (métastases).

Une tumeur bénigne graisseuse de la queue du sourcil.