Expertise technique de bâtiment

• Ces notes résument l'expertise technique de bâtiment, couvrant les catégories d'examen, la profession d'inspecteur, les associations, les types d'inspection, les vices cachés, les étapes d'inspection, les matériaux anciens, la durée de vie des composantes et les outils linguistiques pour un bon rapport.

Catégories d’examen de bâtiment

• L'inspection de bâtiment est un examen visuel non destructif pour détecter les défauts apparents.
• L'expertise de bâtiment est une analyse approfondie avec outils spécialisés et interventions destructives pour identifier les causes des problèmes et proposer des solutions.

La profession et le titre d’inspecteur

• L'inspecteur vérifie l’entretien, la construction et la conformité des bâtiments, routes et ponts.
• Les secteurs d'emploi incluent l'immobilier, la construction, les municipalités, l'ingénierie et les services publics.
• Les formations requises sont un DEC en technologie de l’architecture, mécanique du bâtiment, génie civil, ou un AEC en estimation en construction, inspection en bâtiment.
• Les compétences essentielles sont la connaissance des normes, matériaux et systèmes du bâtiment, le sens de l’observation, l'esprit critique, l'autonomie, la rigueur et l'honnêteté.
• Seules l’Alberta, la Colombie-Britannique et l’Ontario réglementent le métier; au Québec, la certification RBQ est en vigueur depuis 2024.

Associations d’inspecteur en bâtiment

• L'AIBQ (Association des inspecteurs en bâtiments du Québec) offre un encadrement strict, une assurance responsabilité et une formation continue.
• InterNACHI-Québec (AIIICQ) offre une formation rigoureuse, un mentorat et une certification après examens et inspections supervisées.
• Autres associations professionnelles incluent l'APCHQ, l'ACIBI et l'ATIB.
• Les avantages de l'adhésion sont la crédibilité, la visibilité, le réseautage, la formation continue et le soutien juridique.

Types d’inspection de bâtiment

• L'inspection préachat/prévente informe sur l’état général avant l’achat ou la vente.
• L'inspection annuelle/périodique permet l’entretien préventif des immeubles.
• L'inspection de préréception vérifie la conformité des travaux avant l’occupation.
• L'inspection de conformité vérifie l’adhérence aux normes et codes du bâtiment.
• L'inspection après-sinistre évalue les dommages suite à un incident.
• L'inspection spécifique se concentre sur un problème particulier comme une infiltration d’eau.

Vices cachés

• Un vice caché est un défaut grave, non apparent, inconnu de l’acheteur, existant avant la vente.
• Exemples incluent des fissures dans la fondation, des infiltrations d’eau ou des moisissures cachées.
• Le recours possible implique une lettre de dénonciation au vendeur, une mise en demeure si refus de coopérer, et une poursuite judiciaire aux petites créances si le coût des réparations est inférieur à 15 000 $.

Étapes d’une inspection

• L'inspection débute par un entretien initial et la collecte d’informations.
• Ensuite, il y a l'examen des documents, comme les plans, permis et l'historique.
• L'inspection visuelle se fait de l’extérieur vers l’intérieur, du bas vers le haut.
• L'inspection évalue les systèmes de plomberie, d'électricité, de ventilation et la structure.
• Suit la prise de notes et la documentation.
• Puis l'analyse des résultats et l'interprétation des indices.
• Finalement, la rédaction du rapport et la communication des résultats.

Matériaux & techniques de construction antérieurs

• Entre 1930 et 1990, il y avait la présence d’amiante dans les plafonds, isolants et planchers.
• Avant 1950, la plomberie était en acier galvanisé, sujet à la corrosion et à un faible débit.
• Avant 1960, la peinture au plomb présentait un risque d’empoisonnement.
• Entre 1950 et 1980, l'isolant en vermiculite pouvait être contaminé à l’amiante.
• Entre 1960 et 1980, le filage électrique en aluminium présentait un risque d’incendie.
• Entre 1970 et 1980, la mousse isolante d’urée-formaldéhyde (MIUF) était toxique.
• Entre 1980 et 1990, la plomberie en polybutylène (Poly-B) était sujette aux fuites causées par le chlore.
• En 1995, la plomberie Kitec avait des raccords en laiton corrodables.

Durée de vie des composantes d’un bâtiment

• La toiture en bardeaux dure de 15 à 25 ans, tandis qu'en cuivre ou en ardoise, elle dure 100 ans.
• La plomberie en alimentation en cuivre dure plus de 40 ans, et le chauffe-eau dure 10 ans.
• Les portes et fenêtres avec vitrages scellés durent 10 ans, et en PVC, elles durent 25 à 30 ans.
• Les revêtements extérieurs en brique durent 100 ans, et en vinyle, ils durent 40 ans.
• Le chauffage et la ventilation avec une fournaise électrique durent de 20 à 30 ans, et une thermopompe dure de 10 à 15 ans.
• L'électricité avec des plinthes dure 40 ans, et les thermostats durent 35 ans.

Outils linguistiques d’un bon rapport d’inspection

• Un bon rapport doit être clair et concis, avec des phrases simples et sans jargon inutile.
• L'objectivité est cruciale, décrivant les faits sans émettre d’opinions personnelles.
• Une structure logique doit suivre l’ordre de l’inspection, de l’extérieur vers l’intérieur.
• La précision technique exige de nommer correctement les composantes et systèmes.
• Les photos et annotations doivent illustrer les observations avec des preuves visuelles.