Ethologie : comportement animal et humain

L'étude scientifique du comportement animal, y compris l'être humain.

L'ensemble des processus mentaux impliqués dans la perception, l'apprentissage, la mémoire et la prise de décision.

L'étude des comportements animaux et humains à travers des observations dans leur milieu naturel.

L'étude des comportements animaux et humains à travers des expériences contrôlées en laboratoire.

Le fait que le comportement peut être un meilleur indicateur des états mentaux que les rapports verbaux.

Le fait que les individus ne sont pas toujours conscients des processus mentaux qui sous-tendent leurs actions.

La capacité à mesurer objectivement les comportements et à les utiliser comme reflet de l'activité mentale, consciente ou inconsciente.

L'utilisation de modèles animaux pour étudier le comportement humain, permettant de comprendre les origines évolutives du comportement.

L'idée que les animaux et les humains partagent un passé évolutif commun, suggérant que les différences comportementales entre les espèces sont principalement quantitatives, plutôt que qualitatives.

Un ensemble de comportements instinctifs, prédéterminés génétiquement, déclenchés par des stimuli spécifiques de l'environnement.

Un stimulus qui active un comportement instinctif en particulier.

Un stimulus artificiel qui provoque une réponse plus forte que le stimulus naturel correspondant.

L'étude du comportement animal dans son milieu naturel, mettant l'accent sur les comportements instinctifs et les adaptations comportementales.

Le comportement d'attaque entre les mâles de la même espèce, souvent déclenché par des stimuli visuels spécifiques comme la couleur rouge.

L'idée que certains traits physiques, comme les gros yeux et les joues rondes, déclenchent automatiquement des comportements de soin parental chez les animaux et les humains.

L'accent mis sur le rôle de l'apprentissage dans la formation des comportements.

Un phénomène où un poussin, exposé à un stimulus pendant plus de 21 heures après sa naissance, aura tendance à éviter ce stimulus lors d'une prochaine rencontre.

La capacité innée d'un animal à s'attacher fortement à un stimulus particulier, généralement observé dans les premières heures de vie.

La tendance naturelle d'un animal à préférer certains stimuli par rapport à d'autres, dès sa naissance.

L'étude scientifique des capacités cognitives des animaux, y compris leur capacité d'apprentissage, de mémoire, de planification et d'interactions sociales.

La capacité des animaux à représenter mentalement leurs relations avec le monde et les autres, suggérant une forme de conscience.

Attribuer des intentions ou des capacités humaines aux animaux, ce qui peut biaiser l'observation et l'interprétation de leurs comportements.

Le principe selon lequel un comportement animal ne doit pas être expliqué par un processus mental complexe si une explication plus simple est possible.

Un stimulus qui déclenche automatiquement un comportement spécifique chez un animal.

La compétition spermatique survient quand plusieurs mâles s'accouplent avec la même femelle, chaque mâle cherchant à maximiser ses chances de fécondation.

Un mâle a tendance à produire des spermatophores plus volumineux en présence d'un compétiteur, augmentant ainsi ses chances de fécondation.

Un mâle est capable d'apprendre à produire des spermatophores plus volumineux lorsqu'il est exposé à un compétiteur.

Le conditionnement opérant décrit l'apprentissage par association d'un comportement avec une conséquence.

La loi de l'effet stipule que les actions ayant des conséquences positives sont plus susceptibles de se répéter.

La boîte opérante est utilisée pour étudier l'apprentissage par le conditionnement opérant.

Le façonnage est une technique d'apprentissage par étapes successives, encourageant des comportements de plus en plus proches du comportement souhaité.

L'adaptation comportementale permet aux individus d'ajuster leur comportement en fonction de leur environnement et de maximiser leur aptitude à se reproduire.

Les espèces de corvidés qui dépendent fortement du stockage de nourriture pour survivre en hiver ont développé des capacités de mémoire spatiale exceptionnelles.

Une étude scientifique qui compare les capacités cognitives de différentes espèces de corvidés en fonction de leur dépendance au stockage de nourriture.

Une technique utilisée pour étudier la mémoire spatiale des corvidés en leur présentant une série de stimuli et en mesurant leur capacité à se souvenir de leur emplacement.

Une technique utilisée pour étudier la mémoire non spatiale des corvidés en leur présentant une série de couleurs et en mesurant leur capacité à se souvenir de la couleur apprise.

Les corvidés qui vivent en couple et ont besoin de se rappeler plus précisément de l'emplacement de leur nourriture cachée, ont des performances supérieures dans les tâches de mémoire spatiale.

Les caractéristiques anatomiques ou physiologiques ne sont pas toujours le résultat direct de la sélection naturelle. Il existe d'autres facteurs qui peuvent influencer l'évolution des capacités cognitives.

Le Clark's nutcracker dépend entièrement des réserves qu'il stocke pour passer l'hiver. Il peut se souvenir de l'emplacement de des milliers de graines.

Le Pinyon jay stocke également une bonne quantité de nourriture, mais il n'est pas aussi dépendant de ses réserves que le Clark's nutcracker.

La longueur de la nageoire caudale chez les mâles du platyfish n'est pas importante pour leur reproduction. Pourtant, les femelles affichent une préférence pour les mâles aux nageoires caudales plus longues, même si ce trait n'existe pas chez leur espèce.

Les causes proximales correspondent aux mécanismes immédiats qui sous-tendent la perception et le comportement. Les causes ultimes, quant à elles, correspondent aux raisons évolutives qui expliquent pourquoi ces préférences existent et comment elles ont évolué.

Le sex-ratio opérationnel (SRO) se réfère au ratio comparé de mâles et de femelles disponibles pour la reproduction, qui est généralement biaisé en faveur des mâles. Il joue un rôle dans l'attribution des rôles sexuels, compétitifs pour les mâles et sélectifs pour les femelles.

Dans certaines espèces, les mâles prennent soin des petits et/ou des œufs. Cela inverse le SRO, le biaisant en faveur des femelles, surtout à la fin de la saison de reproduction.

Le modèle traditionnel de la sélection sexuelle implique que les mâles recherchent des femelles affichant des caractéristiques indiquant leur fertilité.

Les chercheurs ont voulu savoir si le choix des mâles était réellement basé sur la fertilité des femelles. Ils ont étudié le comportement reproducteur du gobie nageur, où les rôles sexuels sont traditionnels (mâles compétitifs et femelles sélectives).

Dans l'étude du gobie nageur, les mâles sont plus sélectifs et choisissent les femelles en fonction de leur couleur ventrale. Les femelles, quant à elles, sont plus compétitives et se paraissent pour attirer les mâles.

L'étude du gobie nageur a montré que les mâles ne choisissent pas les femelles en fonction de leur fertilité, mais plutôt en fonction de leur couleur ventrale, qui est un indicateur de leur capacité d'attraction.