Ethologie animale et humaine

Concept qui réfute la notion d'animal-machine en reconnaissant l'existence d'un ancêtre commun et en s'appuyant sur la théorie de l'évolution.

Approche scientifique visant à étudier le comportement animal de manière objective et observable.

Tendance comportementale innée, propre à une espèce, qui se manifeste de manière constante et prévisible.

Séquence comportementale instinctive qui se déroule de manière indivisible jusqu'à son terme.

Stimuli naturel déclenchant une réponse comportementale non-apprise et automatique chez les animaux.

Mécanisme inné qui détecte les stimuli signes et déclenche les SAS.

Comportement spécifique d'une espèce utilisé pour attirer un partenaire sexuel.

C'est une forme d'apprentissage où un organisme apprend à associer un stimulus neutre à un stimulus qui provoque une réponse naturelle conduisant à une réponse conditionnée.

L'apprentissage associatif consiste à apprendre à associer des stimuli et des réponses. Un stimulus est un événement qui éveille une réponse chez un organisme.

L'apprentissage associatif est un type d'apprentissage où un organisme apprend à associer un comportement à ses conséquences.

Le conditionnement opérant est une forme d'apprentissage où un organisme apprend à associer un comportement à ses conséquences.

La boîte de Skinner est un outil utilisé pour observer et étudier le conditionnement opérant.

La sélection sexuelle est un processus évolutif qui favorise les traits qui augmentent le succès de la reproduction d'un individu.

La sélection intrasexuelle est une forme de sélection sexuelle dans laquelle les individus du même sexe rivalisent pour l'accès aux partenaires sexuels.

La sélection intersexuelle est une forme de sélection sexuelle dans laquelle les individus d'un sexe évoluent en développant des traits qui attirent l'attention des individus de l'autre sexe.

Les caractères sexuels secondaires sont des traits qui se développent chez un individu à la puberté et se distinguent des organes génitaux. Ces traits peuvent se manifester sous forme de couleurs, de plumes vives, de cornes ou d'autres structures.

Le dimorphisme sexuel est la différence physique entre les mâles et les femelles d'une même espèce.

La polygynie est un système d'accouplement dans lequel un mâle s'accouple avec plusieurs femelles.

Les femelles sont généralement plus sélectives dans le choix de leurs partenaires sexuels, alors que les mâles sont généralement plus agressifs et moins sélectifs.

Chez les espèces sexuées, les femelles produisent des œufs (gamètes femelles) et les mâles produisent du sperme (gamètes mâles).

L'hypothèse d'Hamilton et Zuk suggère que les femelles choisissent les mâles avec des ornements élaborés, car ceux-ci signalent une bonne santé et une résistance aux parasites.

Plus le risque de parasitisme est élevé chez une espèce, plus les plumages sont éclatants. Cela permet aux femelles de choisir des mâles résistants aux parasites.

La présence des parasites affecte la brillance du plumage, ce qui permet aux femelles de choisir des mâles en meilleure santé.

Les espèces moins exposées aux parasites ont tendance à avoir des plumages plus ternes, car la pression pour éviter les prédateurs est plus importante.

Chez les hirondelles, la taille des rectrices, les longues plumes de la queue, est un indicateur de la résistance aux parasites.

Les femelles d'hirondelle préfèrent les mâles avec des rectrices plus longues, car cela indique leur bonne santé et leur capacité à résister aux parasites.

Les mâles aux rectrices plus longues se reproduisent plus tôt et ont plus de poussins car ils sont préférés des femelles, ce qui valide la taille des rectrices comme caractère sexuel secondaire.

Les longues rectrices des hirondelles sont un avantage en termes de résistance aux parasites, montrant un lien entre la sélection naturelle et les caractères sexuels secondaires.

L'étude des hirondelles a démontré que la taille des rectrices est liée au nombre de mites sur les petits, ce qui confirme le rôle des rectrices dans la résistance aux parasites.

Une corrélation négative est observée entre la longueur des rectrices du mâle et la quantité de parasites sur la tête de ses petits.

La taille des rectrices du mâle est un signal honnête de sa qualité génétique. Plus les rectrices sont longues, plus le mâle est résistante aux parasites. Ceci attire les femelles qui recherchent des partenaires de qualité.

Les mâles avec des rectrices plus longues meurent plus jeunes car ils supportent un coût énergétique élevé pour maintenir ces rectrices.

La théorie du bon gène suggère que les traits sexuels secondaires mâles (comme les rectrices longues) reflètent la qualité génétique du mâle. Mais avec les rectrices longues, le mâle a moins de chances de survie, ce qui contredit cette théorie.

La préférence des femelles pour les rectrices longues pourrait exister avant l'évolution de ces traits chez les mâles. La préférence des femelles est donc un facteur clé dans l'évolution des caractères sexuels secondaires mâles.

Les femelles guppies ont une préférence naturelle pour les couleurs vives, notamment l'orange. Cette préférence peut expliquer l'évolution des couleurs vives chez les mâles guppies.

Le fait que les femelles et les mâles partagent une préférence pour un même caractère suggère l'existence d'un biais sensoriel.

Pour déterminer si un biais sensoriel explique l'évolution d'un trait, il faut identifier ce qui a évolué en premier: la préférence des femelles ou le trait chez les mâles.

Les traits sexuels secondaires mâles, comme les rectrices longues, peuvent être coûteux pour le mâle en termes de survie, mais ils augmentent leur attractivité auprès des femelles.

Les préférences des femelles pour les traits sexuels secondaires des mâles jouent un rôle primordial dans l'évolution de ces traits.