DPBEP

Le secteur secondaire de l'économie, qui comprend les industries manufacturières, les mines et l'énergie, a connu une croissance plus lente en 2023 que les années précédentes.

Le secteur tertiaire, qui comprend les services, a connu un ralentissement en 2023, principalement en raison de difficultés dans les services de transport, d'hébergement et de restauration, ainsi que dans les services financiers et d'assurance.

Le secteur tertiaire a contribué à la croissance économique à hauteur de 2,3 points de pourcentage en 2023.

La consommation finale, la part de l'économie consacrée aux achats des ménages, a augmenté de 6,1% en 2023, principalement en raison de la détente des prix intérieurs.

L'investissement, mesuré par la Formation brute de capital fixe (FBCF), a augmenté de 12,8% en 2023, soutenu par l'investissement privé et public.

Les importations et les exportations de biens et services ont augmenté respectivement de 4,6% et 6,6% en 2023.

L'inflation, mesurée par l'indice national harmonisé des prix à la consommation (INHPC), a été de 5,9% en 2023.

La gestion budgétaire devrait s’améliorer grâce à une économie en plein essor, une meilleure production pétrolière et gazière et à d'autres facteurs positifs.

L'objectif principal est de réduire le déficit budgétaire en augmentant les recettes, en contrôlant les dépenses courantes et en soutenant les investissements rentables.

L'objectif est de ramener et maintenir le déficit budgétaire à 3% dès 2027.

Le déficit du compte courant devrait diminuer en moyenne de 8,0% du PIB entre 2025 et 2027.

L'amélioration du compte courant est attribuée à une baisse progressive des importations de pétrole et à une augmentation des exportations de pétrole, d'acide phosphorique et de produits miniers.

L'augmentation de la masse monétaire est attribuée à une croissance des avoirs extérieurs nets, des créances nettes sur l'administration centrale et des créances sur l'économie.

La crise russo-ukrainienne et l'insécurité dans la région ont eu un impact sur l'exécution du budget 2023.

La bonne campagne agricole 2023/2024 et les mesures de soutien à l'économie nationale ont contribué à la bonne vitalité de l'économie.

Le taux brut de scolarisation (TBS) indique le pourcentage d'enfants scolarisés dans un niveau d'enseignement par rapport à la population d'âge scolaire correspondant. Un TBS de 80% signifie que 80% des enfants de l'âge scolaire sont scolarisés.

Le TBS a légèrement baissé dans le cycle élémentaire, passant de 83,5% en 2022 à 81,9% en 2023.

La région de Kaffrine affiche le TBS le plus faible avec 44,0%, tandis que Ziguinchor affiche le taux le plus élevé.

L'indice de parité du TBS mesure la proportion de filles scolarisées par rapport aux garçons. Un indice supérieur à 1 indique que la proportion de filles scolarisées est plus élevée que celle des garçons.

Le taux d'achèvement (TA) indique le pourcentage d'élèves qui terminent un niveau d'enseignement. Un TA de 60% signifie que 60% des élèves inscrits finissent le niveau d'enseignement.

Le TA à l'élémentaire est de 62,1% en 2023, avec une légère baisse par rapport à 2022. La région de Kaffrine affiche le TA le plus faible avec 30,4%, tandis que Ziguinchor enregistre le taux le plus élevé avec 89,1%.

Au niveau du moyen, le TBS a légèrement baissé, passant de 52,1% en 2022 à 51,2% en 2023. Ziguinchor enregistre le taux le plus élevé avec 94,2%, tandis que Sédhiou affiche le taux le plus faible.

Sur les 119 373 élèves nouvellement inscrits en Seconde générale, 27,5% sont orientés en Seconde scientifique, avec une légère majorité de garçons.

Les charges financières de la dette au cours du deuxième trimestre 2024 se sont élevées à 210,32 milliards FCFA, soit environ 36,37% des prévisions de la LFI 2024.

Comparées à la même période de l'année précédente, les charges financières ont diminué de 25,09% (-70,43 milliards FCFA).

La baisse des charges financières est due à la diminution des charges de la dette extérieure (-34,57%, -83,66 milliards FCFA).

Les charges de la dette intérieure ont augmenté de 34,13% (+13,23 milliards FCFA).

Les dépenses de personnel exécutées au 30 juin 2024 se chiffrent à 701,19 milliards FCFA, soit un taux d'exécution de 48,61% des crédits ouverts (1 442,465 milliards FCFA).

En glissement annuel, les dépenses de personnel ont augmenté de 63,04 milliards en valeur absolue et 9,9% en valeur relative.

L'augmentation des dépenses de personnel est due à la prise en charge des échéances relatives aux accords signés avec les syndicats de l'éducation et de la santé en 2022.

Les dépenses d'acquisitions de biens et services ont été ordonnancées à hauteur de 37% au 30 juin 2024, soit 156,98 milliards FCFA des crédits ouverts.

Les dépenses totales de l'État ont augmenté en 2023 par rapport à 2022, principalement en raison de la hausse des intérêts sur la dette publique et des salaires des fonctionnaires.

Les intérêts sur la dette publique ont augmenté de 48,9 % en 2023, atteignant 567,9 milliards de FCFA. Cette augmentation est due à l'appréciation du dollar et à la hausse des taux d'intérêt sur les marchés financiers.

Les salaires des fonctionnaires ont augmenté de 15,2 % en 2023, atteignant 1 303,5 milliards de FCFA. Cette augmentation est due aux revalorisation salariales, aux mises en solde et à l'évolution de la carrière.

Les transferts courants, qui incluent les paiements aux autres entités publiques, ont diminué en 2023, passant de 1 362,48 milliards de FCFA en 2022 à 1 147,67 milliards de FCFA. Cette diminution est due aux efforts de rationalisation des charges de l'État.

Les investissements de l'État ont diminué de 28,7 % en 2023, passant de 171,3 milliards de FCFA à 122,2 milliards de FCFA.

Les autres dépenses de fonctionnement de l'État, qui correspondent aux achats de biens et de services, ont légèrement augmenté en 2023, passant de 388,7 milliards de FCFA à 426,7 milliards de FCFA, soit une augmentation de 9,8 %.

Les dépenses de l'État ont augmenté en 2023 en raison de la hausse des intérêts sur la dette publique et des salaires des fonctionnaires, tandis que les transferts courants et les investissements ont diminué.

Les dépenses budgétaires pour l'année 2023 se sont élevées à 5 048,011 milliards de FCFA, soit une hausse de 0,6 % par rapport à l'année précédente.

Au deuxième trimestre 2024, les ressources mobilisées du budget général atteignent 1 913,94 milliards FCFA, ce qui représente 40,78 % de l'objectif annuel fixé par la loi de finances initiale (LFI 2024).

Le total des ressources mobilisées au deuxième trimestre 2024 a augmenté de 4,31 % par rapport à la même période en 2023. On observe une hausse de 79,14 milliards FCFA en valeur absolue.

Les recettes fiscales représentent la majeure partie des ressources mobilisées au deuxième trimestre 2024, avec 96,91 % du total.

Les recettes fiscales ont augmenté de 7,3 % au deuxième trimestre 2024 par rapport à la même période en 2023. Cette croissance est compensée par une baisse des recettes non fiscales de -25,1 %.

Les dons reçus au deuxième trimestre 2024 représentent 19,45 % de l'objectif annuel défini dans la LFI 2024.

Les ressources internes représentent 96,91 % des ressources mobilisées au deuxième trimestre 2024, tandis que les ressources externes, principalement les dons, représentent 3,09 %.

Les recettes fiscales ont contribué à hauteur de 121,60 milliards FCFA à la hausse des ressources mobilisées au deuxième trimestre 2024.

Les recettes non fiscales ont connu une baisse de -21,77 milliards FCFA au deuxième trimestre 2024, ce qui a eu un impact négatif sur l'évolution des ressources.