Économie du Bien-Être - Marché et Pareto

Le marché est l'endroit, réel ou virtuel, où l'offre et la demande se rencontrent. Il permet l'échange de biens et services en fixant un prix d'équilibre.

Le marché optimum vise à déterminer les prix justes des biens et services ainsi qu'à établir des règles pour assurer un fonctionnement équitable et ordonné du marché.

Le marchandage est une négociation entre un vendeur et un acheteur pour arriver à un prix qui satisfait les deux parties. C'est un processus qui peut mener à un point d'équilibre, mais il est souvent indéterminé.

Le point de Pareto représente la situation où il est impossible d'améliorer la satisfaction d'une personne sans diminuer celle d'une autre. C'est le point d'équilibre optimal dans un marché.

Le commissaire-priseur est un tiers indépendant qui organise les échanges en fixant des prix et en assurant que les règles du marché sont respectées. Il permet d'atteindre le point de Pareto.

L'équilibre économique est un état où l'offre et la demande sont parfaitement alignées sur tous les marchés. Il est théorique et difficile à atteindre en réalité.

Walras et Pareto sont des économistes qui ont contribué à la théorie de l'équilibre économique. Ils ont développé des modèles mathématiques pour comprendre les interactions entre offre et demande.

Le théorème d'impossibilité d'Arrow affirme qu'il n'est pas toujours possible de combiner les préférences individuelles pour obtenir un classement collectif des options, sans violer certains principes de rationalité.

Gérard Debreu a démontré mathématiquement qu'il existe, sous certaines conditions, un seul système de prix qui équilibre l'offre et la demande dans un marché de concurrence pure et parfaite. Cet équilibre est optimal au sens de Pareto: personne ne peut s'améliorer sans nuire à au moins une autre personne.

Les externalités sont des effets secondaires d'une activité économique qui affectent le bien-être d'autres agents économiques sans qu'il y ait compensation financière. Il y a deux conditions: l'effet secondaire et l'absence de contrepartie marchande.

Le concept d'équilibre économique vise à décrire une situation où l'offre et la demande sont parfaitement alignées sur tous les marchés. Cet état est théorique et difficilement observable dans la réalité.

Le paradoxe de Condorcet illustre l'impossibilité d'obtenir un classement collectif des options cohérent et stable, même si les préférences individuelles sont cohérentes. Les préférences peuvent cycliques, ce qui rend impossible la détermination d'une meilleure option.

L'économie, comme système qui organise la production, la répartition et la consommation des richesses, tend naturellement vers un état d'équilibre, un peu comme la nature. Les classiques mettent en avant le rôle du prix comme mécanisme d'ajustement, agissant comme un signal pour les agents économiques qui adaptent leur comportement en fonction des fluctuations des prix.

Pour atteindre l'équilibre économique, le prix doit jouer un rôle crucial en égalisant l'offre et la demande. C'est un signal qui guide les agents économiques vers un comportement prévisible et cohérent. L'équilibre est atteint lorsque les actions des agents économiques sont compatibles et prévisibles.

L'économiste Vilfredo Pareto, bien qu'il reconnaisse l'importance de l'équilibre économique, met en lumière la complexité des comportements humains. Il souligne que les motivations des agents économiques, et notamment des chômeurs, ne sont pas toujours rationnelles et prévisibles. La psychologie humaine, avec ses motivations et ses aspirations, joue un rôle majeur dans les décisions économiques. Pareto critique ainsi la vision simpliste de l'équilibre économique qui ne tient pas compte de ces nuances psychologiques.

Keynes, un économiste influent, reprend la critique de Pareto en s'intéressant particulièrement à la théorie du travail. Il souligne que la simple recherche d'un emploi ne suffit pas à comprendre le fonctionnement du marché du travail. La psychologie des individus, leurs motivations et leurs aspirations, sont des facteurs qui influencent le comportement des travailleurs et le marché du travail dans son ensemble.

L'équilibre économique selon Pareto est un concept important, car il offre une vision stable du marché, mais il présente des limites. La psychologie des individus et les motivations complexes des agents économiques sont ignorées, ce qui conduit à une vision trop simpliste. De plus, il existe un écart entre la théorie et la réalité, car les commissaires économiques, qui sont censés réguler le marché, n'existent pas dans la pratique.

Un marché parfait est une situation théorique caractérisée par cinq conditions essentielles. La première condition est l'atomicité du marché, c'est-à-dire la présence d'une forte concurrence, avec un grand nombre d'offres et de demandes. Un marché monopole ne répond pas à cette condition.

La transparence est une condition essentielle pour un marché parfait. Elle implique que tous les agents économiques, acheteurs et vendeurs, ont accès à la même information sur le marché. Cette information commune permet une prise de décision éclairée et contribue à l'équilibre du marché.

La libre entrée et sortie du marché est une condition clé pour un marché parfait. Les entreprises peuvent entrer et sortir du marché librement, en fonction de la rentabilité des activités. Cette liberté permet une adaptation constante du marché aux conditions économiques changeantes et contribue à l'équilibre.

L'homogénéité des produits est une condition importante pour un marché parfait. Tous les produits doivent être identiques aux yeux des consommateurs, sans aucune distinction. Cette homogénéité garantit une concurrence équitable entre les entreprises et contribue à l'équilibre du marché.

Le bien-être individuel ne garantit pas toujours le bien-être collectif. Il peut y avoir des conflits d'intérêts.

Un état où l'on ne peut pas améliorer le bien-être d'une personne sans détériorer celui d'une autre.

Un critère qui priorise le bien-être collectif sur le bien-être individuel, sans abaisser le bien-être d'un individu en dessous d'un seuil acceptable.

Une décision collective n'est pas toujours rationnelle, car elle est souvent basée sur un ensemble divergent de préférences individuelles.

Il est connu pour ses contributions à la théorie du choix social, notamment le théorème d'impossibilité d'Arrow.

Il est possible d'augmenter le bien-être de certains sans réduire celui des autres.

L'augmentation du bien-être de certains implique la réduction du bien-être d'au moins un autre.

L'état optimal d'une société est un état qui correspond à l'optimum de Pareto.

Le prix sert à mesurer l'efficacité d'un marché.

Branche de l'économie qui cherche à identifier et quantifier le bien-être social des individus, et à en déduire des optima sociaux, selon la répartition et la redistribution de la richesse.

Concept économique qui décrit la situation où l'État intervient pour corriger les défaillances du marché qui empêchent une économie de marché d'atteindre l'optimum de Pareto.

Premier des deux théorèmes fondamentaux de l'économie du bien-être, il stipule que tout équilibre général est optimal si et seulement s'il n'existe pas de défaillances du marché.

Deuxième des deux théorèmes fondamentaux de l'économie du bien-être, il stipule que même s'il existe des défaillances du marché, il est possible de trouver des mécanismes régulateurs pour atteindre l'optimalité.

L'objectif de l'économie du bien-être est de trouver les moyens d'atteindre des situations considérées comme les meilleures possibles.

L'économie du bien-être vise à résoudre deux problèmes liés au bien-être : la répartition et la mesure.

Arthur Cecil Pigou a été considéré comme le fondateur de l'économie du bien-être en 1901.

Il est difficile de mesurer directement le bien-être, souvent associé au bonheur, car il est subjectif et complexe.

Les économistes utilisent la satisfaction des besoins comme indicateur indirect du bien-être.

Pareto a tenté de définir le bien-être comme un concept collectif et individuel.