Économie des ressources environnementales

L'expansion des zones urbaines comme les villes, banlieues et zones industrielles.

Une terre mal gérée perd sa fertilité et est abandonnée au profit d'autres terres plus productives.

Une approche de l'agriculture qui prend en compte l'environnement et la biodiversité.

Une technique agricole qui intègre des arbres dans les systèmes de production.

L'Algérie se distingue par sa riche biodiversité, offrant des paysages et des milieux naturels uniques, notamment des écosystèmes marins, côtiers, montagneux, forestiers, steppiques et sahariens.

La principale menace à la biodiversité est l'augmentation de la consommation des ressources naturelles, entraînant la dégradation des sols, la fragmentation des écosystèmes et la dégradation des habitats.

L'urbanisation, l'agriculture intensive et la surexploitation des ressources naturelles sont les principaux facteurs de la dégradation de la biodiversité en Algérie.

Les zones humides, les écosystèmes forestiers et les écosystèmes montagneux sont particulièrement menacés en Algérie.

Le réchauffement climatique est un phénomène d'augmentation de la température moyenne de l'atmosphère terrestre et des océans causé par l'augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

L'effet de serre est un phénomène naturel qui permet à la Terre de maintenir une température habitable. Cependant, l'augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère amplifie cet effet, entraînant un réchauffement climatique.

Les gaz à effet de serre sont des composés gazeux présents dans l'atmosphère qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre, contribuant ainsi au réchauffement climatique. Les principaux gaz à effet de serre d'origine anthropique sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d'azote (N2O).

La fonte des glaciers et des calottes glaciaires est l'un des effets les plus visibles du réchauffement climatique. Cela provoque une élévation du niveau de la mer et des risques d'inondations dans les zones côtières.

Les événements climatiques extrêmes, comme les tempêtes, les sécheresses et les vagues de chaleur, se multiplient et s'intensifient en raison du réchauffement climatique.

La pollution atmosphérique est la contamination de l'air par des substances nocives, telles que les gaz à effet de serre, les particules fines et les polluants atmosphériques. Elle a des effets néfastes sur la santé humaine et l'environnement.

L'appauvrissement de la couche d'ozone est une diminution progressive de la concentration d'ozone dans la stratosphère terrestre. Il est principalement causé par la libération de substances chimiques, telles que les chlorofluorocarbures (CFC).

L'érosion des sols est le processus de dégradation et de perte des sols par l'eau, le vent ou d'autres facteurs, tels que la déforestation et l'agriculture intensive.

Les polluants provenant de l'environnement, tels que les métaux lourds, les pesticides et les dioxines, s'accumulent dans les êtres vivants à travers la chaîne alimentaire. Ils finissent par atteindre l'organisme humain par la consommation d'aliments contaminés, comme le bétail, le gibier et les gros poissons.

Les polluants présents dans l'environnement peuvent contaminer les eaux de surface et les eaux souterraines, rendant l'eau potable dangereuse pour la santé humaine.

Les résidus d'engrais agricoles, souvent riches en nitrates et en phosphates, peuvent perturber l'équilibre naturel des écosystèmes aquatiques. Cela peut entraîner une prolifération d'algues, l'appauvrissement en oxygène et la mort de poissons.

Le réchauffement climatique provoque des changements importants dans les précipitations, entraînant des événements météorologiques extrêmes comme des inondations et des sécheresses. Ces événements peuvent avoir des effets négatifs sur les sols, les cultures et les écosystèmes.

La fonte du pergélisol, un sol gelé en permanence, provoque des mouvements de terrain instables, conduisant à des glissements de terrain, des éboulements et des coulées de boue. Ces événements peuvent endommager les infrastructures, les bâtiments et les forêts.

L'évaluation économique est un processus qui consiste à attribuer une valeur à un bien ou à un service, en tenant compte de ses coûts et de ses avantages. Elle est utilisée pour prendre des décisions concernant l'utilisation des ressources naturelles.

L'analyse coût-avantages (ACA) compare les coûts et les avantages de différentes options pour choisir la meilleure solution. Elle est utilisée pour aider à prendre des décisions éclairées concernant l'utilisation des ressources naturelles.

Le ratio coûts-avantages est un outil utilisé pour comparer la rentabilité de différents projets ou programmes. Il permet de déterminer la valeur relative des ressources investies dans chaque option.

Méthode d'évaluation économique qui utilise des questionnaires pour déterminer la valeur qu'une personne accorde à un bien ou service environnemental.

Somme qu'une personne est prête à payer pour obtenir un avantage environnemental.

Somme qu'une personne accepte de recevoir pour tolérer un dommage environnemental.

Méthodes d'évaluation économique basées sur l'observation des choix et comportements des individus dans des situations de marché.

Analyse des dépenses engagées par les individus pour compenser ou atténuer les impacts environnementaux.

Les usages directs d'un écosystème impliquent une interaction avec celui-ci, par exemple, la récolte de ressources ou la pratique de loisirs.

Les services écosystémiques indirects sont les avantages que l'on tire des fonctions d'un écosystème sans nécessairement interagir directement avec lui, comme la régulation du climat ou la purification de l'eau.

La valeur d'usage directe correspond à la valeur que l'on accorde à la consommation directe des produits d'un écosystème ou à son utilisation pour des activités récréatives ou éducatives.

Les usages productifs consistent à exploiter les ressources d'un écosystème pour des activités industrielles, comme la production de médicaments ou de matériaux de construction.

Les usages non-consommateurs des écosystèmes incluent les activités récréatives, touristiques, scientifiques et éducatives qui n'impliquent pas la consommation directe des ressources.

La valeur d'usage indirect correspond à la valeur que l'on accorde aux services écosystémiques qui ne nécessitent pas une interaction directe, comme la régulation climatique ou la purification de l'eau.

La valeur d'option est la valeur que l'on accorde à la possibilité de profiter d'un écosystème dans le futur.

La valeur d'existence correspond à la valeur que l'on accorde à la simple existence d'un écosystème, même sans jamais l'utiliser.

Une méthode qui évalue l'impact d'une pollution sur l'environnement en quantifiant les changements biophysiques et en leur attribuant une valeur monétaire.

La relation entre la quantité d'un polluant et l'effet qu'il a sur l'environnement. Par exemple, la relation entre la concentration de particules fines dans l'air et le nombre de décès liés à des problèmes respiratoires.

La relation entre la pollution et l'effet observé sur l'environnement, généralement exprimée sous la forme d'une équation mathématique.

On utilise la fonction de dommage physique pour prédire les effets de différents niveaux de pollution sur l'environnement.

La valeur monétaire attribuée à l'impact de la pollution sur l'environnement.

Une méthode indirecte d'évaluation économique de la pollution qui mesure l'impact physique de la pollution et lui attribue une valeur monétaire.

Pour utiliser la fonction de dommage, il faut pouvoir attribuer la pollution à une source identifiable.

Les techniques directes d'évaluation économique nécessitent que les individus soient conscients des effets de la pollution et de leurs préférences.