UE 1 - Diabète en odontologie

Maladie métabolique caractérisée par une hyperglycémie chronique due à un déficit en insuline ou à une résistance à l'insuline.

Destruction des cellules bêta du pancréas, entraînant un déficit absolu en insuline.

Diabète acquis caractérisé par une résistance périphérique à l'insuline et une diminution de sa sécrétion.

Diabète survenant pendant la grossesse, disparaissant généralement après l'accouchement.

Le diabète peut entraîner des complications cardiovasculaires en raison de la formation d'athérome.

Le diabète peut endommager les petits vaisseaux sanguins, menant à des complications comme l'insuffisance rénale et la cécité.

Le diabète peut entraîner des lésions nerveuses périphériques, causant des troubles de la sensibilité.

Le diabète affaiblit le système immunitaire, augmentant le risque d'infections bactériennes, virales et fongiques.

Le diabète augmente le risque de développer des maladies parodontales.

La sécheresse buccale est une complication fréquente du diabète.

Le diabète augmente le risque de caries dentaires en raison de la xérostomie et des modifications de la flore bactérienne.

La xérostomie induit une modification du pH de la bouche, favorisant la prolifération des bactéries.

HbA1c est une mesure de la glycémie moyenne sur les 2-3 derniers mois, utilisée pour évaluer l'équilibre du diabète.

Une HbA1c inférieure à 7,5% indique un diabète de type 1 bien équilibré.

Un patient diabétique avec une HbA1c normale est considéré comme un patient de la population générale, sans risque particulier lié au diabète.

Une glycémie à jeun supérieure à 8% indique un diabète déséquilibré.

Le stress peut entraîner des fluctuations de la glycémie, impactant l'équilibre du diabète.

Environ 60% des personnes atteintes de diabète souffrent également de maladie parodontale.

La maladie parodontale est considérée comme étant la 6ème complication la plus fréquente du diabète. Elle est plus fréquente et plus sévère chez les personnes atteintes de diabète que dans la population générale.

La sévérité de la maladie parodontale chez les diabétiques est liée au niveau de l'HbA1c, un indicateur du contrôle glycémique à long terme.

Le traitement parodontal peut aider à améliorer le contrôle glycémique chez les personnes atteintes de diabète.

Si un patient ne répond pas au traitement parodontal initial, cela peut suggérer un diabète non diagnostiqué.

Le diabète favorise l'inflammation et la destruction des tissus parodontaux en raison de l'hyperglycémie chronique.

L'hygiène bucco-dentaire est un élément crucial de la prise en charge des personnes atteintes de diabète pour prévenir et contrôler la maladie parodontale.

Les facteurs de risque généraux comme le tabagisme et un mauvais contrôle du diabète doivent être gérés pour améliorer la santé bucco-dentaire.

Avant une procédure invasive chez un diabétique non équilibré, une antibioprophylaxie est nécessaire, souvent avec 2g d'amoxicilline 1h avant l'intervention.

En cas d'infection aiguë chez un diabétique, il faut traiter la cause de l'infection et administrer une antibiothérapie.

Il est important de prendre en compte l'état rénal du diabétique lors de la prescription d'antibiotiques, car certains médicaments s'éliminent par les reins. Il faut utiliser des antibiotiques non-rénals en cas d'insuffisance rénale chronique.

Les précautions bucco-dentaires sont cruciales avant une intervention chez un diabétique. Elles comprennent un assainissement oral, une anesthésie efficace, un geste atraumatique, un rinçage alvéolaire antiseptique et des sutures si nécessaire.

En cas d'avulsions multiples ou de chirurgie invasive chez un diabétique, une antibioprophylaxie prolongée est nécessaire pour prévenir les infections pendant la cicatrisation.

L'amoxicilline doit être utilisée avec prudence chez les diabétiques atteints de néphropathie, car elle s'élimine par les reins.

Les corticoïdes doivent être utilisés en cure courte chez les diabétiques, car ils peuvent provoquer une hyperglycémie.

Les AINS doivent être évités autant que possible chez les diabétiques, en particulier ceux atteints d'hypertension, car ils peuvent augmenter le risque d'insuffisance cardiaque.