Développement du comportement humain

La capacité de l'organisme à recevoir et à traiter les stimuli sensorielles provenant de l'environnement physique et social.

La capacité du système nerveux à se modifier en fonction de l'expérience.

Le processus par lequel les connexions synaptiques se renforcent ou s'affaiblissent en fonction de leur utilisation.

Le processus par lequel les neurones se spécialisent pour répondre à différents stimuli.

La capacité du système nerveux à répondre à des stimuli provenant de différents sens.

La capacité à distinguer entre des stimuli différents.

La capacité à identifier un stimulus.

La préférence d'un stimulus par rapport à un autre.

L'ontogenèse est l'ensemble des processus de développement de l'organisme, couvrant les aspects morphologiques, anatomiques et physiologiques. Elle étudie la manière dont l'organisme change et se développe tout au long de sa vie.

L'étude du développement comportemental humain est divisée en quatre axes, dont l'ontogenèse, la fonction, la causalité et l'évolution du comportement. L'ontogenèse se concentre spécifiquement sur la façon dont les comportements se développent et évoluent au cours de la vie d'un individu.

L'éthologie humaine utilise des méthodes d'observation pour étudier les comportements. Ces méthodes peuvent être naturalistes (observation dans un environnement naturel) ou contrôlées en laboratoire, permettant d'étudier les comportements de manière systématique.

L'éthologie animale a fourni des bases à la compréhension du comportement humain. De nombreux processus de développement sont partagés entre les humains et les animaux, étant donné qu'ils ont des fonctions adaptatives essentielles et des origines évolutives communes.

L'éthologie humaine est une discipline à part entière qui observe et analyse les comportements, fournissant des informations précieuses, en particulier pour étudier les individus non-verbaux tels que les jeunes enfants, les personnes âgées ou les personnes autistes.

Il existe des études qui utilisent des questionnaires et des tests cognitifs pour étudier le développement comportemental humain. Ces méthodes permettent d'évaluer les processus cognitifs et émotionnels.

L'étude du développement comportemental chez l'homme se trouve à la croisée de la psychologie et de l'éthologie. La psychologie utilise souvent les connaissances de l'éthologie pour comprendre les comportements humains

L'éthologie humaine utilise l'observation et l'analyse des comportements pour comprendre le développement des individus. Cette approche est particulièrement utile pour étudier les personnes qui ont du mal à communiquer verbalement.

La capacité d'une personne à exprimer une large gamme d'émotions à travers les expressions faciales. Cette capacité se développe avec l'âge, passant d'expressions simples à des expressions plus raffinées et socialement appropriées.

Le développement du sourire chez un bébé, passant d'une réaction à des stimuli internes comme le sommeil à une réponse à des stimuli externes, principalement tactile, puis auditive et visuelle.

La notion de tempérament se réfère aux différences individuelles en termes de comportement et de physiologie émotionnelle. Ces différences peuvent être observées dès le plus jeune âge et se maintiennent généralement dans le temps.

La stabilité des réactions comportementales d'une personne à travers différentes situations. Cela signifie que les individus ont tendance à réagir de manière cohérente à des stimuli émotionnels similaires.

Les traits de personnalité influencés par des facteurs génétiques, tels que l'inhibition, la réactivité, la sociabilité et la persistance.

L'influence de l'environnement prénatal et postnatal sur le tempérament. Des facteurs comme le stress maternel peuvent affecter le développement émotionnel d'un enfant.

L'interaction entre la génétique et l'environnement dans le développement du tempérament. Par exemple, la forme du gène pour les récepteurs à la dopamine et la qualité des soins parentaux peuvent influer sur l'impulsivité d'un enfant.

Des variations dans le tempérament qui sont attribuables à des différences culturelles et sociétales. Par exemple, l'inhibition face à la nouveauté pourrait être plus prononcée chez les enfants chinois que chez les enfants américains.

Une pratique où un bébé est placé nu sur le torse nu d'un parent, enveloppé d'une couverture.

Un massage pratiqué sur les bébés, particulièrement les prématurés, pour favoriser leur croissance et réduire le stress.

Les mouvements d'un bébé qui lui permettent de se calmer et de se réconforter en se touchant lui-même.

Le contact physique entre un parent et un enfant, qui varie selon la culture et l'âge de l'enfant.

Une technique de soin qui entrave les mouvements d'auto-contacts et peut augmenter l'inconfort chez les bébés.

L'hormone du bien-être, libérée par le toucher et le contact physique, et qui joue un rôle important dans l'attachement.

L'acceptation par un enfant du lait maternel, pouvant être influencée par le contact peau à peau.

L'idée que les capacités cognitives de l'être humain sont basées sur un nombre limité de systèmes de représentation innés, spécifiques à des domaines comme les objets, les actions, les nombres, l'espace et les relations sociales.

Un modèle de développement qui suppose que l'individu est un système hiérarchique et interactif, où les gènes, les structures, les comportements et l'environnement sont interdépendants et influencent mutuellement son développement.

Un concept qui décrit les influences multiples et bidirectionnelles qui façonnent le développement d'un organisme. Il implique des interactions entre les gènes, les structures qu'ils codent, les comportements et l'environnement.

L'émergence de nouvelles propriétés et compétences complexes à différents niveaux d'organisation, résultant des interactions entre les éléments d'un système.

Des interactions entre des éléments du même niveau hiérarchique, par exemple, entre deux gènes ou deux cellules.

Des interactions entre des éléments de niveaux hiérarchiques différents, par exemple, entre une cellule et un tissu ou entre le système nerveux et le comportement.

Les différentes phases de développement dans lesquelles l'individu est confronté à de nouveaux défis et stimuli, lui permettant de s'adapter et d'apprendre. Exemple: le ventre de la mère pour les mammifères.

Le développement précoce est crucial pour la formation des systèmes sensoriels et des premiers apprentissages. L'expérience joue un rôle important dans la maturation de l'individu.

L'hormone mâle, la testostérone, pourrait être liée à l'agressivité chez l'homme. Des études ont montré que les vainqueurs d'une compétition athlétique ont des niveaux de testostérone plus élevés que les perdants. Cependant, la relation entre la testostérone et l'agressivité est complexe et nécessite plus de recherche.

L'exposition prénatale à la testostérone peut influencer le développement social à long terme d'un enfant. Des études ont montré une corrélation négative entre les niveaux de testostérone fœtale et le contact visuel, le vocabulaire et les interactions sociales plus tard dans l'enfance.

La nutrition de la mère pendant la grossesse joue un rôle crucial dans le développement comportemental de l'enfant. Une alimentation pauvre en protéines peut entraîner des comportements alimentaires anormaux chez les jeunes et une préférence pour les aliments gras et riches en protéines.

La quantité de nourriture pendant la grossesse est également importante pour le développement de l'enfant. Des mères sous-alimentées peuvent avoir des problèmes de comportement, des défauts de croissance et des comportements maternels réduits.

Des études sur des chattes ont montré que les mères sous-alimentées pendant la gestation et les premiers mois après la naissance affichent moins de comportements maternels et plus d'agressivité envers leurs petits.

Le sexe de l'enfant peut affecter l'impact de la testostérone prénatale. Des études ont montré que les garçons avec des niveaux de testostérone fœtale plus élevés avaient moins de contact visuel à 12 mois. Chez les filles, les niveaux de testostérone fœtale étaient liés à un vocabulaire plus petit à 18-24 mois.

Une alimentation pauvre en protéines peut influencer le comportement alimentaire des jeunes. Les jeunes rattes exposées à un régime alimentaire pauvre en protéines préfèrent les aliments riches en graisse et en protéines.

L'exposition prénatale à la testostérone a une corrélation négative avec le développement social. Les enfants avec des niveaux de testostérone fœtale plus élevés ont des relations sociales plus faibles à 4 ans et un degré d'empathie plus faible à 6-8 ans.