quiz image

Dermohypodermite aigüe bactérienne - Licence Sciences du Soin S3

WonderfulBliss avatar
WonderfulBliss
·
·
Download

Start Quiz

Study Flashcards

32 Questions

Quel est l'agent causal principal de l'érysipèle (DHB non nécrosante) ?

Streptocoque β-hémolytique du groupe A

Quel est l'âge des adultes les plus touchés par l'érysipèle ?

> 40 ans

Quels sont les facteurs favorisants de l'érysipèle ?

Lymphœdème et insuffisance veineuse

Quels sont les localisations préférentielles de l'érysipèle ?

MI (85 %), visage (10 %), MS (2-12 %)

Quel est le symptôme initial de l'érysipèle dans 85 % des cas ?

Apparition brutale de fièvre

Quel est le traitement curatif de l'érysipèle ?

Antibiothérapie par amoxicilline ou pristinamycine pour 7 jours

Quel est le traitement anticoagulant préventif indicaé pour l'érysipèle ?

Traitement préventif si facteurs de risque thromboembolique

Quel est le risque de l'érysipèle pour l'insuffisance veineuse ?

Risque de récidive et d'insuffisance veineuse

Quel est l'agent causal principal de la DHB nécrosante?

Streptocoque β-hémolytique du groupe A (S.pyogenes)

Quels sont les facteurs favorisants de la DHB nécrosante?

Obésité, diabète, immunodépression, alcoolisme, toxicomanie, AINS

Quelle est la mortalité de la DHB nécrosante?

30 %

Quel est le traitement d'urgence pour la DHB nécrosante?

Traitement médico-chirurgical en REA

Quels sont les éléments clés du traitement chirurgical de la DHB nécrosante?

Excision totale des tissus nécrosés, pansements biquotidiens, surveillance et excision quotidienne nécessaire

Quels sont les médicaments utilisés dans l'antibiothérapie adjuvante de la DHB nécrosante?

Pipéracilline-Tazobactam IV et clindamycine IV

Quel est le rôle de l'IRM dans le diagnostic de la DHB nécrosante?

Évaluation de l'extension et recherche d'une médiastinite en cas de localisation cervicale

Quel est le traitement de prévention des récidives de la DHB nécrosante?

Correction des facteurs favorisants et antibioprophylaxie par Pénicilline V PO ou Extencilline*

Quel est le traitement local de la porte d'entrée en cas d'intertrigo ou d'ulcère de jambe?

Traitement par Econazole 2 fois/jour pendant 14 jours

Quel est le pourcentage de cas de DHB nécrosante où les hémocultures sont positives?

10 %

Quel est le médicament utilisé dans l'antibiothérapie adjuvante pour son action anti-toxique?

Clindamycine

Quel est le pourcentage de cas de DHB nécrosante où la polymicrobienne est observée?

50 %

Quel est le délai nécessaire pour l'antibiothérapie adjuvante dans le traitement de la DHB nécrosante?

21 jours

Quel est le rôle de la chirurgie réparatrice dans le traitement de la DHB nécrosante?

Nécessité fréquente dans un deuxième temps

Quelle est la principale complication à long terme de l'érysipèle ?

Insuffisance veineuse

Quel est le médicament utilisé en cas d'échec du traitement et de récidives ≥ 2 épisodes/an?

Pénicilline V

Quel est le taux de positivité des hémocultures dans l'érysipèle ?

3 %

Quel est le rôle de la réanimation symptomatique dans le traitement de la DHB nécrosante?

Rééquilibration hématologique

Quel est le médicament alternative à l'amoxicilline dans l'antibiothérapie de l'érysipèle ?

Pristinamycine

Quel est le but du traitement anticoagulant préventif dans l'érysipèle ?

Prévenir la thrombose

Quel est le signe clinique qui apparaît souvent dans 46 % des cas d'érysipèle ?

Bourrelet périphérique au visage

Quel est le critère de hospitalisation pour l'érysipèle ?

Signes généraux marqués

Quel est le délai de traitement antibiotique pour l'érysipèle ?

7 jours

Quel est le but du lever précoce avec des bandes de contention dans l'érysipèle ?

Éviter les séquelles

Study Notes

Classification anatomopathologique des dermohypodermites aiguës bactériennes (DHAB)

  • Les DHAB sont classifiées en fonction de la nécrose tissulaire et de l'étendue de l'infection.

Érysipèle (DHB non nécrosante)

  • Agent causal : Streptocoque β-hémolytique du groupe A principalement (mais streptocoques B, C et G possibles) et Staphylococcus aureus plus rarement.
  • Épidémiologie : Rare chez l’enfant mais fréquente chez l’adulte > 40 ans, avec une incidence de 10-100 cas / 100 000 habitants.
  • Facteurs favorisants : lymphœdème, insuffisance veineuse.
  • Clinique :
    • Localisations préférentielles : MI (85 %), visage (10 %), MS (2-12 %).
    • Porte d’entrée dans 75 % des cas (intertrigo inter-orteil, ulcère de jambe).
    • Apparition brutale de fièvre (85 %) / frissons.
    • Placard inflammatoire érythémateux et douloureux, parfois bulleux et/ou purpurique avec bourrelet périphérique au visage et ADP satellite au MI (46 % des cas).
  • Diagnostic : clinique, syndrome inflammatoire marqué (hyperleucocytose à PNN, CRP élevée), hémocultures rarement positives (3 %).
  • Traitement curatif :
    • Hospitalisation en cas de signes généraux marqués, complications locales, comorbidité, contexte social défavorable, absence d’amélioration après 72 heures de traitement.
    • Repos au lit, contention élastique précoce, antalgiques.
    • Antibiothérapie par amoxicilline (50 mg/kg/24h per os en 3 prises, maximum 6g/j) parfois IV puis rapidement PO ou pristinamycine si allergie aux β-lactamines pour une durée totale de 7 jours.
    • Contre-indication des anti-inflammatoires non stéroïdiens +++.

DHB nécrosante

  • Agent causal : Streptocoque β-hémolytique du groupe A principalement (S.pyogenes), parfois streptocoques C ou G (Streptococcus dysgalactiae) et polymicrobien dans 50 % des cas.
  • Épidémiologie : Rare (< 1 cas / 100 000 habitants / an), avec un âge moyen > 50 ans, facteurs favorisants : obésité, diabète (25 %), immunodépression, alcoolisme, toxicomanie, AINS.
  • Clinique :
    • Localisations préférentielles : MI > cervico-faciale > thoraco-abdominale, périnéale.
    • Porte d’entrée (70 %) : plaie, brûlure, ulcère de jambe, chirurgie.
    • Fièvre (85 %) / frissons, nécrose cutanée d’abord limitée à des taches cyaniques hypoesthésiques qui évoluent vers des placards nécrotiques en carte de géographie, avec crépitation neigeuse à la palpation en cas d’anaérobies.
    • Risque d’évolution rapide vers le sepsis puis le choc septique.
  • Diagnostic : clinique, syndrome inflammatoire marqué (hyperleucocytose à PNN, CRP élevée), prélèvements bactériologiques locaux +, polymicrobiens dans 50 % des cas, hémocultures rarement positives (10 %).
  • Traitement : URGENCE MÉDICO-CHIRURGICALE en REA
    • Réanimation symptomatique : remplissage vasculaire +/- amines, rééquilibration HE, alimentation entérale ou parentérale, traitement anticoagulant efficace.
    • Traitement chirurgical précoce : excision totale des tissus nécrosés en règle large, pansements biquotidiens, surveillance et excision parfois quotidienne nécessaire.
    • Antibiothérapie « adjuvante » : pipéracilline-tazobactam IV 4g x 4/j + clindamycine IV 600 mg x 3/j (action anti-toxinique), à adapter secondairement aux résultats bactériologiques, pour une durée totale de 21 jours.

Classification anatomopathologique des dermohypodermites aiguës bactériennes (DHAB)

  • Les DHAB sont classifiées en fonction de la nécrose tissulaire et de l'étendue de l'infection.

Érysipèle (DHB non nécrosante)

  • Agent causal : Streptocoque β-hémolytique du groupe A principalement (mais streptocoques B, C et G possibles) et Staphylococcus aureus plus rarement.
  • Épidémiologie : Rare chez l’enfant mais fréquente chez l’adulte > 40 ans, avec une incidence de 10-100 cas / 100 000 habitants.
  • Facteurs favorisants : lymphœdème, insuffisance veineuse.
  • Clinique :
    • Localisations préférentielles : MI (85 %), visage (10 %), MS (2-12 %).
    • Porte d’entrée dans 75 % des cas (intertrigo inter-orteil, ulcère de jambe).
    • Apparition brutale de fièvre (85 %) / frissons.
    • Placard inflammatoire érythémateux et douloureux, parfois bulleux et/ou purpurique avec bourrelet périphérique au visage et ADP satellite au MI (46 % des cas).
  • Diagnostic : clinique, syndrome inflammatoire marqué (hyperleucocytose à PNN, CRP élevée), hémocultures rarement positives (3 %).
  • Traitement curatif :
    • Hospitalisation en cas de signes généraux marqués, complications locales, comorbidité, contexte social défavorable, absence d’amélioration après 72 heures de traitement.
    • Repos au lit, contention élastique précoce, antalgiques.
    • Antibiothérapie par amoxicilline (50 mg/kg/24h per os en 3 prises, maximum 6g/j) parfois IV puis rapidement PO ou pristinamycine si allergie aux β-lactamines pour une durée totale de 7 jours.
    • Contre-indication des anti-inflammatoires non stéroïdiens +++.

DHB nécrosante

  • Agent causal : Streptocoque β-hémolytique du groupe A principalement (S.pyogenes), parfois streptocoques C ou G (Streptococcus dysgalactiae) et polymicrobien dans 50 % des cas.
  • Épidémiologie : Rare (< 1 cas / 100 000 habitants / an), avec un âge moyen > 50 ans, facteurs favorisants : obésité, diabète (25 %), immunodépression, alcoolisme, toxicomanie, AINS.
  • Clinique :
    • Localisations préférentielles : MI > cervico-faciale > thoraco-abdominale, périnéale.
    • Porte d’entrée (70 %) : plaie, brûlure, ulcère de jambe, chirurgie.
    • Fièvre (85 %) / frissons, nécrose cutanée d’abord limitée à des taches cyaniques hypoesthésiques qui évoluent vers des placards nécrotiques en carte de géographie, avec crépitation neigeuse à la palpation en cas d’anaérobies.
    • Risque d’évolution rapide vers le sepsis puis le choc septique.
  • Diagnostic : clinique, syndrome inflammatoire marqué (hyperleucocytose à PNN, CRP élevée), prélèvements bactériologiques locaux +, polymicrobiens dans 50 % des cas, hémocultures rarement positives (10 %).
  • Traitement : URGENCE MÉDICO-CHIRURGICALE en REA
    • Réanimation symptomatique : remplissage vasculaire +/- amines, rééquilibration HE, alimentation entérale ou parentérale, traitement anticoagulant efficace.
    • Traitement chirurgical précoce : excision totale des tissus nécrosés en règle large, pansements biquotidiens, surveillance et excision parfois quotidienne nécessaire.
    • Antibiothérapie « adjuvante » : pipéracilline-tazobactam IV 4g x 4/j + clindamycine IV 600 mg x 3/j (action anti-toxinique), à adapter secondairement aux résultats bactériologiques, pour une durée totale de 21 jours.

Ce quiz aborde les dermohypodermite aigües bactériennes, une infection de la peau et du tissu sous-cutané, ainsi que leur classification anatomopathologique. Vous apprendrez sur les agents causaux, les symptômes et les traitements de ces infections.

Make Your Own Quizzes and Flashcards

Convert your notes into interactive study material.

Get started for free

More Quizzes Like This

Bacterial Skin Infections Quiz
3 questions

Bacterial Skin Infections Quiz

WellIntentionedCognition avatar
WellIntentionedCognition
Impetigo: Bacterial Skin Infection Quiz
11 questions
Impetigo Skin Infection
5 questions
Use Quizgecko on...
Browser
Browser