Décrochage Scolaire et Influences Sociales

Les facteurs externes sont des éléments qui influencent le décrochage scolaire mais qui proviennent de l'environnement de l'élève, comme la situation économique de la famille ou le contexte social.

Les facteurs internes sont des caractéristiques propres à l'élève qui peuvent contribuer au décrochage scolaire, comme ses difficultés d'apprentissage, sa motivation ou ses relations avec les enseignants.

Le programme BEST (Behaviour and Education Support Teams) est un programme hollandais qui vise à prévenir le décrochage scolaire en mettant en place des équipes de soutien éducatif comportemental pour les élèves à risque.

Le LYCAM est un outil de prévention du décrochage scolaire qui permet d'identifier les élèves à risque rapidement et d'intervenir auprès d'eux.

Les Programmes de Réussite Éducative (PRE) sont des programmes français qui s'inspirent des programmes étrangers de prévention du décrochage et qui visent à accompagner les élèves en difficulté dans leur parcours scolaire.

L'absentéisme scolaire désigne le fait pour un élève d'être absent de l'école sans justification valable.

Le système interministériel d'échange d'informations (SIEI) est un système permettant de partager des données entre les différents ministères impliqués dans la lutte contre le décrochage scolaire, afin d'améliorer la coordination et l'efficacité des actions menées.

Le LATI (Lieu d'Accueil Temporaire Individualisé) est un dispositif qui permet aux élèves en décrochage scolaire de bénéficier d'un accompagnement personnalisé et individualisé dans un environnement plus adapté à leurs besoins.

Des conditions économiques difficiles peuvent avoir un impact négatif sur la motivation et la réussite scolaire des élèves, car elles peuvent limiter les ressources et le temps consacré aux études.

Certains groupes, comme les familles immigrées récentes, peuvent accorder moins d'importance à la scolarisation et à la réussite scolaire de leurs enfants, en raison de priorités différentes.

Les contraintes familiales, comme la garde des plus jeunes, peuvent amener certaines jeunes filles à abandonner l'école prématurément.

Des conditions de vie précaires, comme le manque d'espace ou de ressources financières, peuvent entraver la réussite scolaire d'un élève.

Les petits boulots peuvent entraîner de la fatigue et du manque de temps pour les études, ce qui peut contribuer au décrochage scolaire.

Le fait de vivre dans une famille monoparentale n'est pas nécessairement un facteur déterminant du décrochage scolaire.

Des événements familiaux difficiles, comme des ruptures ou des licenciements, peuvent contribuer au décrochage scolaire d'un élève.

Le manque d'infrastructures et de ressources éducatives dans certaines régions, comme les départements d'outre-mer, peut constituer un obstacle à la réussite scolaire.

La pratique d'organiser l'école et les filières éducatives en fonction de trier les élèves selon leurs capacités, ce qui peut mener au décrochage scolaire.

L'évaluation scolaire, souvent perçue comme restrictive et démoralisante, peut mettre en avant une vision étroite des compétences et limiter les opportunités d'apprentissage.

Les examens et évaluations, malgré les intentions de réforme, restent dominants dans le système éducatif français, influençant les parcours scolaires et professionnels des élèves.

Les dispositifs de réorientation scolaire (passerelles) entre les filières, malgré leur existence, ne sont pas toujours utilisés de manière optimale, limitant les possibilités de choisir un parcours personnalisé et flexible.

Les longs trajets entre le domicile et l'établissement scolaire peuvent causer des difficultés pour les élèves, menant à des abandons scolaires, surtout dans les zones rurales éloignées ou dans les grandes villes où les lycées professionnels sont dispersés.

Les problèmes de déplacement peuvent aussi être un facteur de décrochage dans les grandes villes, car les élèves peuvent perdre du temps et se sentir stressés par les longs trajets.

Il est important de prendre en compte tous les facteurs qui peuvent influencer le décrochage scolaire, y compris les facteurs scolaires internes à l'institution.

Les absences pour raisons de santé sont la cause la plus fréquente de décrochage scolaire. Il est important de comprendre que les absences affectent l'assiduité des élèves.

Les plaintes fréquentes chez les adolescents ne sont pas toujours pathologiques, mais elles peuvent avoir un impact réel sur leur vie et ne doivent pas être ignorées par les enseignants.

L'enquête internationale Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) a révélé qu'un tiers des élèves au collège souffrent de plaintes multiples et récurrentes.

Les infirmières d'établissement confirment qu'un nombre important d'élèves expriment un mal-être.

La France se situe en dixième position parmi trente-neuf pays pour la fréquence élevée du syndrome de plainte chez les élèves.

L'approche des nombres en mathématiques à l'école primaire cible l'abstraction et l'apprentissage des concepts plutôt que les situations de la vie courante.

L'école primaire met l'accent sur la précocité dans certains domaines tels que la lecture, ce qui peut créer des inégalités entre les élèves et engendrer un sentiment de mésestime chez ceux qui sont moins matures.

Les manuels et les programmes scolaires peuvent être trop exigeants, ce qui met la pression sur les élèves et les incite à une course contre le temps.

L'absentéisme, les incivilités et la violence à l'école provoquent souvent des réactions de protection et d'exclusion.

Les procédures disciplinaires appliquées à l'école sont parfois utilisées de manière excessive pour exclure les élèves, même si l'objectif était initialement de réduire les expulsions définitives.

L'école s'adapte aux situations difficiles en mettant en place des mesures de protection pour le personnel et les élèves.

Le système scolaire et les personnes qui y travaillent ont une tendance à se protéger et à réagir de manière défensive face aux problèmes.

Face à des problèmes croissants, l'école s'efforce de trouver des solutions, mais elle peut aussi se protéger davantage en utilisant des mesures disciplinaires.

Le nombre de conseils de discipline, qui étaient à leur plus haut en 2009-2010, a diminué les années suivantes.

Les conseils de discipline sont de plus en plus utilisés pour prononcer des exclusions définitives, soit 81,38% en 2009-2010, 76,64% en 2010-2011 et 85,01% en 2011-2012.

Outre les exclusions définitives, des exclusions temporaires de moins de huit jours n'ont pas fait l'objet d'un recensement exhaustif.

L'augmentation des exclusions de cours est source de préoccupation, car elle conduit à l'absentéisme et au décrochage scolaire.

Le harcèlement et la violence entre les élèves sont des facteurs qui contribuent au décrochage scolaire.

Le climat scolaire déstabilisant, marqué par le harcèlement et la violence, peut conduire les élèves victimes à fuir l'école.

Le Québec a abordé la prévention du décrochage scolaire en s'attaquant aux causes externes et internes, ce qui lui a permis de réduire le taux d'abandon scolaire de 24% en 1996 à 12% aujourd'hui.

La prévention du décrochage au Québec implique une approche globale qui dépasse les limites de l'école, en impliquant l'ensemble de la société.