Créances Douteuses et Irrécouvrables en Comptabilité

Une créance douteuse est une créance dont le recouvrement est incertain. Elle représente un risque pour l'entreprise, car elle pourrait ne pas être payée.

La constatation d'une créance douteuse se fait lorsqu'il y a un élément objectif qui laisse à penser que la créance ne sera pas recouvrée. Il s'agit d'une dégradation de la situation financière du client.

La dépréciation d'une créance douteuse est une opération qui consiste à réduire la valeur de la créance dans les comptes de l'entreprise. Elle reflète la diminution de la valeur de la créance due à la probabilité de non-recouvrement.

Le montant de la dépréciation doit correspondre à la perte probable sur la créance. Cette perte est estimée en fonction de la probabilité de non-recouvrement et du montant de la créance.

La dépréciation de la créance doit être faite sur le montant HT (hors taxe) et non sur le TTC (toutes taxes comprises) car la TVA est une taxe sur la valeur ajoutée et ne disparaît pas en cas de non-recouvrement.

Les écritures d'inventaire sont des écritures comptables qui permettent de refléter la dépréciation des créances douteuses. Ces écritures permettent de réduire la valeur des créances dans les comptes de l'entreprise.

Une créance irrécouvrable est une créance dont le recouvrement est impossible. Elle est considérée comme une perte pour l'entreprise.

La constatation d'une créance irrécouvrable se fait lorsqu'il est certain que la créance ne sera jamais recouvrée. Des actions de recouvrement ont été menées sans succès.

Un client qui n'a jamais été classé en "douteux" mais qui ne pourra plus payer.

Il n'y a pas de dépréciation à effectuer car la perte est certaine.

Une perte définitive est constatée pour le montant dû par le client.

Le client douteux nouveau est enregistré sur le compte 411 "Client" et non sur le compte 416 "Client douteux".

On enregistre une dépréciation du compte du client pour le montant HT que l'on pense perdre.

Le client est enregistré comme "douteux" et une dépréciation est effectuée pour la perte anticipée.

Un client douteux est considéré comme insolvable, ce qui signifie qu'il ne paiera plus rien. Cela nécessite de constater la perte définitive de la créance et de la comptabiliser.

La comptabilisation d'un client douteux insolvable implique de déduire la créance du compte client et de comptabiliser la perte dans un compte spécifique.

L'écriture comptable pour un client douteux insolvable comprend le débit du compte de perte sur créances irrécouvrables, le crédit de la TVA collectée (ou TVA compte d'attente), et le crédit du compte client.

Lorsque le client douteux a déjà payé une partie de sa dette, et qu'il ne paiera plus rien, il est considéré comme ayant réglé « pour solde ».

Les écritures comptables pour un client ayant réglé "pour solde" sont les mêmes que pour un client douteux insolvable.

Si l'énoncé fournit des informations sur le montant récupérable ou la perte attendue en N+1, il faut ajuster la dépréciation du client douteux.

La dépréciation d'un client douteux doit être ajustée en fonction du montant estimé perdu en N+1. Cet ajustement peut soit augmenter la dépréciation existante, soit la diminuer.

Lorsqu'un client douteux nécessite un ajustement de dépréciation, une dotation supplémentaire ou une reprise de dépréciation est effectuée.

Le principe de l'enregistrement des créances irrécouvrables est de les comptabiliser au moment où elles deviennent irrécouvrables.

Lorsqu'une créance devient irrécouvrable, elle est enregistrée en comptabilité par une écriture de régularisation qui débite le compte de pertes sur créances irrécouvrables (un compte de charges) et qui crédite le compte de créances clients (un compte d'actifs).

Les clients douteux sont des clients dont il est probable que la créance ne sera pas payée à l'échéance. Il convient de les comptabiliser différemment.

La comptabilisation des clients douteux dépend de leur ancienneté : on traite d'abord les anciens, puis les nouveaux.

Le principe de la comptabilité des clients douteux anciens est de les comptabiliser au moment où il devient clair qu'ils ne vont pas payer.

Si l'énoncé précise qu'un client douteux est insolvable, la créance correspondante doit être enregistrée comme irrécouvrable et comptabilisée en perte.

Si l'énoncé précise « pour solde », il faut comptabiliser la créance entière comme irrécouvrable, même si celle-ci n'est pas due en totalité.

Si l'énoncé précise le montant récupérable ou la perte attendue en N+1, il faut comptabiliser la perte (ou la récupération) au prorata de la valeur indiquée.

Le montant de la créance que l'on pense ne pas pouvoir recouvrer.

Réduire la valeur de la dépréciation déjà enregistrée pour une créance douteuse.

Le montant total des dépréciations enregistrées pour toutes les créances douteuses.

Le taux de TVA applicable à toutes les créances clients dans l'exemple.

Les créances qui sont considérées comme plus susceptibles de ne pas être payées.

Le recouvrement d'une créance douteuse n'est pas certain. L'entreprise prend un risque financier car elle pourrait ne pas être payée.

On constate une créance douteuse lorsqu'il y a un élément objectif qui laisse à penser que la créance ne sera pas recouvrable.

La dépréciation d'une créance douteuse consiste à réduire sa valeur dans les comptes de l'entreprise.

Le montant de la dépréciation doit correspondre à la perte probable sur la créance.

La dépréciation d'une créance se fait sur le montant HT (hors taxe) et non sur le TTC (toutes taxes comprises).

L'écriture d'inventaire permet de refléter la dépréciation des créances douteuses dans les comptes de l'entreprise.

Une créance irrécouvrable est une créance qu'il est impossible de recouvrir.

On constate une créance irrécouvrable lorsqu'il est certain que la créance ne sera jamais recouvrée.