Cours de Licence Eco-gestion – Économie et États

La capacité à mettre de côté des ressources pour une utilisation future. Cela peut être de l’argent, des biens ou des services.

L'étude de la façon dont les sociétés humaines organisent leurs ressources pour la production, l'échange et la consommation.

Ensemble des règles, structures et systèmes de justification qui soutiennent la collaboration économique d'une société.

Les règles, normes et valeurs qui guident le comportement économique d'une société.

La famille, les systèmes de parenté, etc., influençant les relations économiques au sein d'une société.

Les églises, associations, entreprises, etc., qui facilitent l'activité économique.

Les mythes, les religions, les valeurs morales qui justifient et expliquent les activités économiques.

Un terme pouvant inclure ou exclure les organisations et les structures sociales, selon les auteurs.

Les États sont apparus pour la première fois en Asie, lorsque des groupes humains organisés ont développé des institutions de gouvernance permanentes qui dépassent la durée de vie des dirigeants et des gouvernés.

Les premiers États connus sont nés en Mésopotamie il y a environ 6 000 ans, puis se sont répandus en Inde, en Chine, en Égypte, en Nubie et dans les îles de la Méditerranée.

L'État prend progressivement forme en Afrique et en Europe, se propageant à travers les continents.

Un foyer indépendant de naissance des États est apparu en Amérique centrale il y a environ 3 000 ans.

L'Australie, bien que peuplée depuis longtemps, n'a pas connu de système d'État avant l'arrivée des Européens, likely due to environmental constraints.

La présence d'une hiérarchie sociale et d'une division du travail est essentielle pour la formation d'un État.

Les premiers États se basaient sur une distinction claire entre sédentaires et nomades, sacré et laïque, et élites et gouvernés.

La formalisation de l'autorité est essentielle à la création d'un État. Un individu ou un groupe de personnes exerce le pouvoir sur le reste de la société.

Le pouvoir de l'État est souvent associé à une dimension sacrée. Le dirigeant est investi d'une aura divine ou l'État devient lui-même un objet de vénération.

Le roi de France, à partir de Clovis, est consacré par une cérémonie religieuse qui lui confère son autorité.

L'empereur de Chine est considéré comme le lien entre les hommes et le divin, contrôlant le temps et les cycles.

Certains souverains, comme les pharaons égyptiens et les empereurs romains, sont considérés non seulement comme sacrés, mais aussi comme divins. Leur culte est organisé par l'État.

Une attaque contre le souverain est perçue comme un blasphème, un sacrilège contre la puissance divine.

La formation d'un État est un processus complexe et permanent, marqué par des compromis et des négociations incessantes.

Les guerres de religion européennes du XVIe et XVIIe siècles illustrent la difficulté de concilier la religion et l'État.

Le principe « Cujus regio, ejus religio » signifie que la religion des sujets est déterminée par celle du prince. Refuser la religion du prince est considéré comme une trahison.

Le principe selon lequel le souverain d'un territoire détermine la religion de ses sujets.

Le principe selon lequel l'État détient le pouvoir absolu et est responsable du maintien de l'ordre public.

Les questions concernant les conditions d'exercice de l'autorité et les principes fondamentaux sur lesquels elle doit être établie.

La situation de la coexistence de différentes religions au sein d'un même territoire.

La situation où une seule religion est reconnue et imposée dans un territoire.

Une institution ou un groupe d'institutions qui délimite les frontières d'une société, protège son identité, gère les risques externes et internes et organise les collaborations entre les membres.

Un groupe d'individus partageant une identité commune (langue, culture, territoire...).

La capacité d'un individu ou d'un groupe à influencer, diriger ou commander d'autres individus ou groupes.

La reconnaissance par un groupe d'un individu ou d'une institution comme étant légitime pour gouverner.

La combinaison de l'autorité et de la légitimité dans l'exercice du pouvoir.

La difficulté à mettre en place un système politique stable et accepté par tous.

L'exercice du pouvoir s'appuie sur une hiérarchie verticale (autorité) mais doit être accepté par la population de manière horizontale (légitimité).

L'exercice du pouvoir exige à la fois l'autorité pour prendre des décisions et la légitimité pour être accepté.

La souveraineté est exclusive et définie par l'État qui détermine qui a le droit de participer, excluant souvent certains groupes.

La justice sans la force est inefficace, et la force sans la justice est tyrannique.

Le concept selon lequel un État laïque ne dépend pas de la religion pour exercer son autorité.

Idée selon laquelle les êtres humains possèdent des droits intrinsèques en tant qu'êtres humains, indépendamment de leur statut social ou religieux.

Le principe d'une économie libre où les individus sont autorisés à exercer leurs activités commerciales et leurs professions sans restrictions excessives.

L’autorité de l’État est limitée par les besoins de la communauté qu’il représente et par les droits des individus.

Le droit des individus à vivre, à être libres et à être traités équitablement. Ces droits sont fondamentaux et universels.

La capacité de l'État moderne à exercer une autorité absolue est limitée par les droits naturels, la liberté économique et le respect de la communauté.

Un État qui se préoccupe uniquement de ses propres intérêts et n’agit pas au service de la communauté ne peut pas réussir.

Un État qui respecte les droits des individus, la liberté économique et les traités est plus stable et prospère.