Contraception hormonale et ses effets

La "Loi Neuwirth" fut promulguée par le président de la République le 28 décembre 1967 sous le nom de "loi relative à la régulation des naissances".

La prévention de la grossesse. Elle peut être hormonale ou non hormonale.

Méthodes de contraception qui utilisent des hormones (estrogènes et/ou progestatifs) pour empêcher la grossesse.

L'effet des hormones contraceptives sur l'hypothalamus et l'hypophyse. Il inhibe la production des hormones FSH et LH, stoppant ainsi l'ovulation.

L'effet des hormones contraceptives sur l'utérus. Il provoque l'atrophie de l'endomètre, le rendant moins propice à la nidation, et rend la glaire cervicale imperméable aux spermatozoïdes.

L'hormone qui stimule la croissance des follicules ovariens.

L'hormone qui déclenche l'ovulation et stimule la production de progestérone par le corps jaune.

Un indice qui mesure l'efficacité d'une méthode contraceptive. Il indique le nombre de grossesses pour 100 femmes utilisant la méthode pendant un an.

Pour les femmes fumeuses ou ayant des migraines avec ou sans aura, les estroprogestatifs sont déconseillés après 35 ans.

Les contraceptifs hormonaux augmentent le risque de thrombose artérielle chez les fumeuses.

Le risque d'accidents thromboemboliques augmente avec l'âge.

L'association cigarette et pilule contraceptive multiplie par 8 à 9 le risque de thrombose veineuse par rapport aux femmes non fumeuses et non sous contraception.

L'arrêt du tabac est indispensable si la pilule est continuée après 35 ans.

Les contraceptifs hormonaux sont contre-indiqués chez les femmes ayant des antécédents de maladies thromboemboliques, d'AVC, de migraines avec signes neurologiques, de troubles héréditaires ou acquis de thrombose, de maladies à risque de thrombose (hypertension artérielle sévère, diabète), de cancer du sein ou de l'endomètre ou d'affection hépatique sévère.

Le tabagisme, les troubles métaboliques (lipides, diabète), les troubles vasculaires (embolie, valvulopathie) et l'hyperprolactinémie sont des facteurs de risque à prendre en compte lors de la prescription de contraceptifs hormonaux.

Les contraceptifs hormonaux augmentent le risque de cancer du sein et du col utérin, mais réduisent le risque de cancer de l'endomètre, de l'ovaire et du cancer colorectal.

Les contraceptifs oraux combinés (COC) sont des pilules qui contiennent à la fois un œstrogène et un progestatif. L'estrogène le plus souvent utilisé est l'éthinylestradiol. La génération de la pilule est définie par le type de progestatif utilisé.

Le dosage d'estrogène dans les pilules est mesuré en microgrammes (µg). Une pilule est dite "mini-dosée" si elle contient entre 15 et 40 µg d'éthinylestradiol et "normodosée" si elle contient 50 µg.

Contraceptifs oraux combinés (COC) offrent une forte efficacité, car ils empêchent l'ovulation (action centrale) et rendent l'endomètre moins propice à la nidation (action périphérique).

L'indice de Pearl mesure l'efficacité d'une méthode contraceptive. Il correspond au nombre de grossesses pour 100 femmes qui utilisent la méthode pendant un an. Plus l'indice est bas, plus la méthode est efficace.

Les contraceptifs oraux combinés (COC) ont l'un des indices de Pearl les plus bas, ce qui signifie qu'ils sont très efficaces lorsqu'ils sont utilisés correctement et régulièrement.

Les contraceptifs oraux combinés (COC) ne sont pas adaptés à toutes les femmes. Ils sont contre-indiqués en cas de problèmes de coagulation sanguine, de cancer du sein, etc.

L'utilisation de spermicides, de diaphragme et de préservatifs masculins, bien que moins efficaces que les COC, reste une alternative importante à l'hormonal.

La prise de décision concernant la méthode contraceptive doit se faire avec un professionnel de santé, qui prendra en compte vos antécédents médicaux, votre style de vie et vos besoins individuels.

Les risques de grossesse avec la contraception hormonale sont liés à des facteurs comme les interactions médicamenteuses avec des inducteurs enzymatiques, réduisant l'efficacité des hormones contraceptives, et les oublis de prise de la pilule.

En cas d'oubli d'une pilule microprogestative, il est important de la prendre dès que possible, même si cela signifie prendre deux pilules le même jour. Pour les pilules combinées, la prise en retard est acceptable si l'oubli est inférieur à 12 heures. Des mesures de contraception locales doivent être envisagées pendant 7 jours après l'oubli.

L'aménorrhée post-pilule est un effet secondaire possible de la contraception hormonale, qui peut entraîner l'absence de règles pendant plusieurs mois après l'arrêt de la prise de la pilule.

La contraception post-coïtale, également appelée contraception d'urgence, est une méthode utilisée après un rapport sexuel non protégé pour prévenir une grossesse. Son efficacité est maximale lorsqu'elle est prise rapidement après le rapport.

Les infections génitales basses et urinaires, ainsi que les infections génitales hautes (salpingite), sont des risques infectieux associés à l'utilisation de la contraception hormonale.