Comptabilité Nationale - 2022 et 2023

Le taux de marge est un indicateur qui mesure la rentabilité d'une entreprise en rapportant le résultat d'exploitation (EBE) au chiffre d'affaires. Il correspond à la marge brute générée par les ventes avant les charges fixes.

La productivité horaire correspond au volume de production réalisé par heure travaillée. Une hausse de la productivité horaire peut augmenter le taux de marge.

La part du salariat correspond au pourcentage des salariés dans l'effectif total de l'entreprise. Une baisse de la part du salariat peut augmenter le taux de marge.

Le salaire réel horaire correspond au pouvoir d'achat du salaire horaire, c'est-à-dire le salaire horaire corrigé de l'inflation. Une baisse du salaire réel horaire peut augmenter le taux de marge.

Le prix relatif correspond au rapport entre le prix de la valeur ajoutée et le prix de la consommation. Une hausse du prix relatif peut augmenter le taux de marge.

Le taux de cotisation et impôts nets de subventions correspond au taux des cotisations sociales et des impôts prélevés sur l'entreprise, corrigé des subventions reçues. Un taux de cotisation et impôts nets de subventions plus faible peut augmenter le taux de marge.

Le taux de marge est un indicateur qui mesure la rentabilité d'une entreprise mais ne reflète pas nécessairement la situation des actionnaires car il est calculé avant les dépenses d'investissement, qui peuvent varier fortement d'un secteur à l'autre.

L'augmentation des prix de l'énergie a un impact négatif sur les taux de marge des entreprises car elle augmente le coût des matières premières, mais elle peut aussi entraîner une augmentation des prix de vente des produits, ce qui peut compenser en partie l'impact négatif.

Le prix relatif joue un rôle complexe dans l'évolution du taux de marge de l'économie française. Pour l'ensemble de l'économie, il n'explique pas l'évolution du taux de marge, mais il peut avoir un impact positif ou négatif par secteur.

Le contexte économique lié à la crise COVID et à la guerre en Ukraine a entraîné une augmentation des prix de l'énergie, ce qui a impacté les taux de marge des entreprises.

Le pourcentage de revenu disponible que les ménages choisissent de mettre de côté plutôt que de dépenser.

Le pourcentage du PIB investi par les ménages, incluant notamment l'achat de biens immobiliers.

La manière dont les ménages dépensent leur revenu disponible, répartie entre différents types de biens et services.

Le taux d'épargne des ménages a augmenté en 2021, atteignant 19% du PIB, en raison de la crise COVID-19 qui a incité les ménages à épargner davantage.

L'investissement des ménages a augmenté fortement en 2021, reflétant la confiance économique et le désir d'acheter des biens immobiliers.

L'augmentation des taux d'intérêt décidée par la BCE pour lutter contre l'inflation a rendu le crédits plus chers, réduisant ainsi l'investissement des ménages dans l'immobilier.

Les prix de l'énergie et des produits alimentaires ont augmenté en 2022 et 2023, impactant la consommation des ménages. Cet impact est aussi lié à la guerre en Ukraine.

L'incertitude économique liée à la guerre en Ukraine et à l'inflation incite les ménages à maintenir un taux d'épargne élevé, en attendant des jours meilleurs.

L'accès au crédit coûte plus cher en raison de la hausse des taux d'intérêt, ce qui rend l'investissement moins attractif.