Chirurgie de la Base du Crâne

Une inflammation granulomateuse de l'orbite, souvent causée par la sarcoïdose, caractérisée par une infiltration des paupières, de la graisse intraorbitaire et une augmentation de la taille des glandes lacrymales.

Une affection qui se caractérise par une hypertrophie du masséter, du temporal et du ptérygoïdien, souvent rencontrée chez les hommes et bilatérale.

Une prolifération vasculaire bénigne, rarement observée dans les muscles, caractérisée par une hypertrophie inhomogène avec des zones hyperT2 et des trabéculations.

Une tumeur bénigne des glandes salivaires accessoires, se caractérisant par une petite tuméfaction ferme et indolore en région génienne.

Une infection bactérienne qui complique une péricoronarite, se manifestant par une tuméfaction génienne rougeâtre et douloureuse.

Une tumeur maligne infiltrative et spiculée qui peut toucher le muscle supinateur et la graisse adjacente, accompagnée d'un nodule ganglionnaire suspect.

Une tuméfaction molle et non douloureuse située à l'angle mandibulaire, généralement hyperT1 et hyperT2, et qui peut évoquer un lipome.

Une malformation veineuse caractérisée par la présence de phlébolithes et un signal T2 FS intense.

Une anomalie vasculaire caractérisée par une masse polylobée sans phlébolithe, souvent associée à des poussées inflammatoires et des saignements.

Une affection caractérisée par une tumefaction douloureuse et récente en région jugale, souvent hypoT1 et hypoT2, avec un ADC mixte et un PDC périphérique.

La chirurgie de la base du crâne est une spécialité récente qui s'est développée au cours des années 1980 et a connu des progrès importants dans les dernières années. Les techniques mini-invasives ont pris de l'ampleur, permettant d'être moins agressif envers les structures nerveuses et vasculaires. L'anesthésie neurologique, les instruments chirurgicaux et les techniques d'endoscopie se sont également améliorés pour une meilleure compréhension de l'anatomie chirurgicale.

Les adénomes hypophysaires sont les tumeurs les plus couramment opérées par voie endoscopique endonasale.

Les tumeurs de la base du crâne peuvent être classées en trois catégories principales : primaires, secondaires et de voisinage.

La clinique des tumeurs de la base du crâne est souvent discrète par rapport au volume tumoral, en particulier dans les lésions centrales. Elle est également peu spécifique, par exemple pour les tumeurs du clivus.

L'imagerie des tumeurs de la base du crâne est essentielle pour évaluer l'extension de la lésion par rapport aux nerfs, vaisseaux et méninges. Cette information est cruciale pour la planification de l'approche chirurgicale.

Tumeur bénigne se développant à partir des cellules arachnoïdiennes, localisée au foramen jugulaire. Elle peut causer des troubles auditifs.

Type de méningiome au foramen jugulaire, caractérisé par une petite taille et une extension le long des nerfs.

Extension du méningiome du foramen jugulaire vers le haut et le bas, en suivant les nerfs crâniens.

Anomalie du signal en IRM, révélant un aspect caractéristique du méningiome.

Diagnostic différentiel du méningiome, impliquant une inflammation de l'os à la base du crâne.

Diagnostic différentiel du méningiome, pouvant simuler une tumeur bénigne.

Aspect en IRM associé à l'ostéomyélite de la base du crâne, révélant un signal hyperintense caractéristique.

Paramètre en IRM permettant de distinguer l'ostéomyélite des métastases osseuses.

Le pied de cloison est une partie de la cloison nasale qui peut être volumineuse et entraver le passage des instruments pendant les interventions chirurgicales.

Une déviation septale est une déformation de la cloison nasale qui peut influencer le choix du côté d'approche chirurgical et nécessiter une septoplastie.

La concha bullosa est une variation de la conque nasale qui peut être confondue avec une cavité sinusienne et induire une erreur de direction lors de l'intervention, risquant d'endommager l'artère carotide interne ou le nerf optique.

La pneumatisation du cornet supérieur est une variante anatomique qui consiste en une extension de l'air dans le cornet supérieur.

Le rostrum sphénoïdal, le vomer et la crête nasale sont des repères importants pour l'orientation lors de la navigation dans la région sphénoïdale.

Une faible pneumatisation du sinus sphénoïdal chez l'enfant rend les voies endoscopiques plus difficiles.

La configuration complexe du sinus sphénoïdal est définie par la présence de plus de deux septations asymétriques ou de plus de trois septations ou d'une septation horizontale.

Un angle sellaire plat peut entraîner des erreurs de direction lors de la navigation dans le sinus sphénoïdal.

Les déhiscences osseuses dans le sinus sphénoïdal sont des espaces sans os, présentant un risque de lésion du nerf optique ou de l'artère carotide interne.

La dure-mère est une membrane entourant le cerveau et elle présente deux feuillets dans certains endroits du sinus caverneux, protégeant les structures nerveuses.

L'échographie est la technique la plus courante pour les biopsies guidées, car elle permet de visualiser les structures vasculaires en temps réel sans irradiation. Elle est particulièrement utile pour les lésions de la parotide, de la thyroïde et des glandes salivaires accessoires.

Le scanner offre une meilleure résolution spatiale et en contraste que l'échographie, ce qui le rend idéal pour biopsier les lésions cervicales profondes, où les structures osseuses et aériques peuvent gêner l'échographie.

La radiographie est idéale pour les biopsies osseuses et les prélèvements au niveau du rachis cervical. Elle est également utilisée pour le guidage des vertébroplasties cervicales.

L'IRM offre une résolution exceptionnelle en contraste pour les tissus mous, permettant de visualiser les vaisseaux sans contraste. Cependant, son coût élevé, sa durée et la nécessité d'un matériel compatible limitent son utilisation.

L'aiguille Tru-cut est un outil de prélèvement utilisé pour les biopsies histologiques. Elle est constituée de deux parties : un stylet avec une chambre et une canule tranchante qui permet de prélever un échantillon de tissus sans ensemencer le trajet.

Une biopsie osseuse implique l'utilisation de matériel spécialisé, tels qu'un trocart et une canule dentée, pour prélever une carotte osseuse. Cette technique est généralement utilisée pour le diagnostic des pathologies osseuses.

La préparation à une biopsie guidée par l'imagerie nécessite des examens pré-procéduraux, comme l'IRM et/ou le scanner, pour déterminer la localisation, la taille et la nature de la lésion. Il est important de déterminer le point d'entrée et la trajectoire de l'aiguille.

Les biopsies cervicales sont des procédures médicales qui impliquent le prélèvement d'un échantillon de tissu du cou pour un examen microscopique. Ces biopsies sont souvent guidées par l'imagerie pour assurer la précision et la sécurité de la procédure.

Syndrome d'épistaxis récurrente de l'aire de Kiesselbach, également appelé épistaxis idiopathique ou essentielle, est un saignement fréquent du nez qui survient sans cause identifiable.

L'aire de Kiesselbach est un plexus vasculaire richement anastomosé dans le nez, formé par 4 artères : l'artère sphéno-palatine, l'artère palatine, la branche septale de l'artère labiale supérieure et l'artère éthmoïdale antérieure. Ce point vasculaire fragile est souvent impliqué dans les épistaxis.

Les traumatismes digitaux, la déshydratation de la muqueuse nasale en hiver et les infections respiratoires hautes sont les causes les plus fréquentes des REKAS chez les enfants.

Le traitement des REKAS consiste en une compression bidigitale, qui permet d'arrêter le saignement. Dans certains cas, une cautérisation de la zone saignante peut être nécessaire.

Les épistaxis secondaires sont des saignements du nez qui résultent d'une autre affection, comme un traumatisme, une chirurgie ou un cancer.

La maladie de Rendu-Osler-Weber est une maladie génétique rare caractérisée par des télangiectasies cutanéo-muqueuses et des shunts artério-veineux. Elle est souvent associée à des épistaxis fréquentes.

Les critères de Curçao sont utilisés pour diagnostiquer la maladie de Rendu-Osler-Weber. Ils incluent des épistaxis, des télangiectasies, des lésions viscérales et une histoire familiale de la maladie.

Le traitement des épistaxis chez les patients atteints de la maladie de Rendu-Osler-Weber implique une ponction directe des télangiectasies avec injection de colle ou d'un agent sclérosant. L'embolisation est parfois utilisée si le traitement ORL est résistant.