Biologie moléculaire : PCR et sérologie

Techniques de diagnostic

• La PCR (Réaction en Chaîne par Polymérase) est utilisée pour un diagnostic précis et sensible du paludisme.
• Les tests sérologiques détectant les anticorps anti-plasmodiums sont utiles pour le suivi.

Traitement et prévention

• Le traitement du paludisme repose sur l'utilisation d'antipaludiques tels que la chloroquine, l'artémisinine ou la méfloquine.
• Les mesures préventives incluent l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide, la lutte anti-vectorielle et la chimioprophylaxiechez les populations à risque.
• Les programmes de santé publique visent à réduire l'incidence du paludisme à l'échelle mondiale.

Modes de transmission

• La voie de transmission principale est la piqûre d'un moustique femelle du genre Anopheles.
• Les plasmodiums peuvent également être transmis par le biais de transfusions de sang contaminé.
• Il est possible que les plasmodiums soient transmis de la mère à l'enfant pendant la grossesse ou l'accouchement.

Symptômes et pathologies

• Les symptômes classiques du paludisme sont la fièvre élevée, les frissons et les sueurs, survenant de manière cyclique.
• Les plasmodiums détruisent les globules rouges, entraînant une anémie sévère et une grande fatigue chez les patients.
• Certaines espèces de plasmodiums peuvent provoquer des formes graves de paludisme, menaçant le pronostic vital.
• Le paludisme peut engendrer des complications graves telles que le paludisme cérébral, l'insuffisance rénale ou le choc septique.

Diagnostic

• L'examen microscopique est la méthode de référence pour identifier les différentes espèces de plasmodiums.
• Les tests de diagnostic rapide basés sur la détection d'antigènes spécifiques permettent un diagnostic plus précoce et plus accessible.

Cycle de vie des plasmodiums

• Les sporozoïtes sont injectés dans l'hôte vertébré, où ils initient la phase asexuée du cycle.
• Les sporozoïtes se multiplient dans le foie pour donner des mérozoïtes, qui envahissent ensuite les globules rouges et continuent à se diviser.

Habitat et distribution

• Les plasmodiums se rencontrent principalement dans les régions chaudes et humides, où les conditions sont favorables au développement des moustiques vecteurs.
• L'Afrique subsaharienne est la région la plus touchée par le paludisme à plasmodiums, avec des millions de cas chaque année.
• Les plasmodiums peuvent se développer aussi bien dans les zones urbaines que rurales, en fonction de la présence de gîtes larvaires pour les moustiques vecteurs.
• Le déplacement des populations humaines peut favoriser la propagation des plasmodiums à travers le monde, notamment dans les zones non endémiques.

Espèces de plasmodiums

• Plasmodium falciparum : espèce la plus répandue et la plus dangereuse, responsable de la forme grave du paludisme.
• Plasmodium vivax : espèce pouvant provoquer des rechutes et présenter des formes de paludisme chronique.
• Plasmodium malariae : espèce causant une forme de paludisme chronique avec des symptômes.
• Plasmodium ovale : espèce rare mais pouvant également entraîner des infections graves et des rechutes.