AN - 9

L'exposition universelle de 1967 à Montréal a offert un pavillon dédié aux Autochtones, leur permettant d'affirmer leur identité distincte et moderne au Canada.

Un artiste qui a tenté de mettre en lumière l'impact de la spiritualité autochtone sur le gouvernement canadien.

Un chef autochtone qui a dénoncé le colonialisme, mais qui croyait en un avenir prometteur pour les Autochtones.

Un document gouvernemental proposant l'abolition du ministère des Affaires indiennes, l'élimination de la loi sur les Indiens, l'annulation des traités et la transférance des services sociaux aux provinces.

Un livre écrit par Harold Cardinal en réponse au Livre Blanc, qui réclamait l'autodétermination, l'abolition de la tutelle et le contrôle des réserves par les Autochtones.

Un mouvement autochtone, inspiré par les mouvements Black Power et la Révolution tranquille, qui aspirait à la justice sociale et à la libération.

Une manifestation autochtone où les Autochtones ont occupé l'île d'Alcatraz, revendiquant leurs droits sur cette terre historique.

Une manifestation qui a marqué un renouveau du militantisme autochtone, où des Autochtones ont occupé le village de Wounded Knee pour exprimer leur mécontentement.

Un groupe qui a défendu les droits des Mohawks et a mené des actions pour protéger leurs terres et leur culture.

À partir de 1970, les relations entre les Autochtones et le gouvernement fédéral étaient marquées par une impasse et une incapacité à trouver des solutions communes.

Un procès en Cour suprême qui a établi que toutes les terres du Canada appartiennent aux Autochtones à moins d'un traité signé.

Une période où le développement économique a conduit à des projets comme Hydro-Québec, affectant les terres autochtones.

Un traité entre les Cris et les Inuits de la région de la Baie-James et le gouvernement canadien, accordant des compensations financières en échange de terres.

Un système de classification des terres autochtones en trois catégories: gouvernance autochtone totale, territoire de chasse et pêche autochtone, et terres cédées au gouvernement.

Cet article reconnaît les droits autochtones, ouvrant la voie à des revendications territoriales.

Des protestations ont eu lieu contre cette loi considérée comme préjudiciable aux femmes autochtones et menant à l'implication des Nations Unies.

Une loi permettant à plus de 114 000 femmes et enfants autochtones de revenir sur leur réserve, mais qui a aussi divisé la communauté autochtone.

Un conflit violent au Québec concernant les droits de pêche et de chasse autochtones, invoquant l'Article 35 de la Constitution.

Un mouvement autochtone visant l'autonomie et la souveraineté, souvent en opposition aux provinces.

Un mouvement autochtone pour revendiquer leurs droits à l'ouest du Canada.

Un conflit entre le gouvernement provincial et les Mi'kmaqs au sujet des droits de chasse dans la région du Restigouche. Les Mi'kmaqs considéraient ces terres comme leur territoire ancestral, tandis que le gouvernement provincial voulait appliquer les règles provinciales.

Un homme autochtone, Sparrow, conteste son arrestation pour pêche illégale en argumentant qu'il exerçait un droit ancestral. Cette affaire contribue à définir le concept de « droits ancestraux ».

Un conflit violent entre les Mohawks et le gouvernement québécois à propos de la construction d'un terrain de golf sur des terres ancestrales mohawk. La crise a duré 78 jours.

Une commission indépendante nommée pour enquêter sur les relations entre les peuples autochtones et le gouvernement canadien. Elle a réuni plus de 5000 témoignages et commandé plus de 300 rapports d'experts.

Une déclaration du gouvernement fédéral reconnaissant les torts causés aux peuples autochtones et proposant la création d'un parlement autochtone. Cependant, elle n'offre pas de plan d'action précis.

Un exemple de racisme ordinaire, où le meurtre d'une femme autochtone a été considéré comme un événement banal par une partie de la société et le meurtrier a reçu une sanction minimale.

Une enquête policière révèle que les policiers ont négligé rapidement des plaintes de disparitions de femmes autochtones, ce qui suggère une discrimination basée sur l'identité.

Plus de 1200 cas de femmes autochtones disparues ou assassinées ont été recensés par la GRC, mais les peuples autochtones estiment que le nombre réel est bien plus élevé (environ 4000).

Plus de 230 plaintes ont été déposées contre des policiers de Val-D'Or pour abus sexuels envers des femmes autochtones. Cette affaire souligne le problème systémique de violence policière envers les femmes autochtones.