Aperçu général des notes d'étude

Une théorie qui définit les rôles distincts et complémentaires des hommes et des femmes dans la société, l'homme étant associé à la sphère publique et la femme à la sphère privée.

Un courant de pensée défendant l'inclusion des femmes dans le processus électoral pendant la Révolution française.

Une période de gouvernance dirigée par une femme, souvent considérée comme une période de tension et de danger.

Une loi médiévale interdisant aux femmes de succéder au trône.

Une figure emblématique du féminisme, défendant les droits des femmes pendant la Révolution française.

Des femmes s'organisant en groupes pour défendre leurs droits pendant la Révolution française, souvent associées aux mouvements politiques radicaux.

La limitation de l'accès des femmes à la pleine citoyenneté, en particulier en France, malgré l'absence d'exclusions explicites.

L'idée que l'histoire a une fin préétablie et que les événements sont déterminés par un destin prédestiné.

L'éducation secondaire en France avant 1933 coûtait de l'argent, rendant l'accès difficile, même avec des bourses. Le baccalauréat était le diplôme obtenu à la fin de ces études.

L'enseignement primaire supérieur était gratuit et offrait des options techniques (CAP), des concours administratifs ou la formation d'instituteur à l'École Normale.

Beaucoup de femmes, surtout des milieux populaires et moyens, quittaient l'école primaire supérieure pour des concours de la fonction publique ou pour devenir institutrices.

Le décret Bérard de 1924 a permis aux femmes des milieux plus aisés d'avoir accès au même baccalauréat que les hommes, ouvrant la voie à l'université.

Les femmes se sont distinguées dans les études littéraires, mais leur présence dans les domaines scientifiques et médicaux était bien moins importante.

Après les études, beaucoup de femmes ont travaillé, mais bon nombre d'entre elles ont quitté leur emploi après le mariage.

Les femmes ont accédé à de nouveaux métiers, mais la part des domestiques a diminué, tandis que celle des employés dans le tertiaire et l'administration a augmenté : banque, commerce, services publics.

Malgré la présence accrue dans certains domaines, les femmes étaient souvent cantonnées aux postes les moins bien rémunérés et moins avantageux.

En 1897, les femmes françaises obtiennent le droit de témoigner dans les actes juridiques. Cette avancée symbolise un début de reconnaissance de leur parole et de leur capacité à participer pleinement au système juridique.

En 1905, les femmes françaises acquièrent le droit d'intenter un procès en justice sans l'autorisation de leur mari. Cette liberté juridique importante leur permet de défendre leurs intérêts et de se battre pour leurs droits.

En 1907, les femmes en France obtiennent le droit de disposer de leur salaire, mais uniquement si elles ne travaillent pas avec leur époux.

En 1938, les femmes françaises obtiennent le droit d'ouvrir un compte en banque, de demander un passeport ou de passer un examen sans l'autorisation de leur mari. Ces libertés augmentent leur autonomie et leur indépendance.

En 1965, les femmes françaises obtiennent enfin le droit de travailler sans l'autorisation de leur mari. Cette avancée majeure leur permet de participer pleinement à l'économie et à la société.

Avant la Première Guerre mondiale, le féminisme en France était souvent associé à la "maternité" et les demandes se concentraient sur le statut de mère.

Après la Première Guerre mondiale, des mouvements pour le "birth control" (le contrôle des naissances) émergent, témoignant d'une évolution des revendications féministes vers une plus grande autonomie reproductive.

En 1920, la première clinique de "birth control" ouvre à Londres, marquant le début du planning familial et d'une nouvelle ère pour les droits et la santé reproductive des femmes.

Ensemble des identités masculines qui évoluent dans le temps et selon les individus, en constante redéfinition.

Un idéal masculin figé et stéréotypé, associé à la force physique, l'agressivité et l'autorité.

Forme dominante de masculinité qui garantit la supériorité des hommes qui s'y conforment sur les femmes et les autres hommes.

Modèle de virilité valorisant l'harmonie entre le corps et l'esprit, la puissance et la maîtrise de soi.

Modèle de virilité inspiré de l'époque médiévale, mettant en avant le courage, l'honneur et la loyauté.

L'ensemble des facteurs qui se complètent et s'influencent mutuellement, comme le sexe, le genre, la race et la classe.

Mouvement féministe qui met en avant la dénonciation des violences et du harcèlement sexuel.

Violence à caractère sexuel commise en temps de guerre.

Manifestation de 343 femmes affirmant avoir avorté en 1971, marquant le début d'un combat pour la légalisation de l'avortement en France.

Procès en 1972 d'une jeune fille de 16 ans accusée d'avortement après un viol, défendu par Gisèle Halimi, qui met en lumière la question de la légalisation.

Loi légalisant l'avortement en France en 1975, autorisée jusqu'à 10 semaines de grossesse.

Définition limitée du viol dans le code pénal, excluant les formes de violence sexuelle autres que la pénétration vaginale par un pénis.

Procès marquant à Aix-en-Provence en 1974-1978, où les crimes sexuels ont été minimisés, puis réévalués avec l'intervention de Gisèle Halimi, qui a mis en lumière la culture du viol.

Nouvelle définition du viol en 1980, incluant tout acte de pénétration sexuelle commis par violence, contrainte ou surprise, et prenant en compte le viol conjugal et le viol sur les hommes.

Loi de 1992 remplaçant le terme 'attentat à la pudeur' par 'agression sexuelle', et ouvrant la voie à la criminalisation du harcèlement sexuel.

Créé en 2018, ce délit vise à sanctionner les paroles ou les gestes à connotation sexuelle non désirés et visant à humilier ou à dégrader une personne.

Au XIXe siècle, la grandeur et la musculature étaient considérées comme des attributs masculins significatifs, reflétant une position supérieure dans la hiérarchie sociale.

D'après John Carl Flugel, la « grande renonciation masculine » du XIXe siècle se traduit par l'abandon des couleurs vives, des bijoux et des décorations ostentatoires chez les hommes.

Le port du pantalon, symbole de la révolution et de la liberté, est devenu un enjeu social et genré au XIXe siècle.

La capacité à se battre et à commander était un marqueur important de la masculinité au XIXe siècle, souvent associée au duel.

La moustache, soumise à des règles strictes souvent liées à la profession, était un symbole de virilité au XIXe siècle.

Le fait de fumer était associé à la masculinité au XIXe siècle, les femmes fumeuses étant souvent perçues négativement.

La barbe, associée à la sagesse, était un attribut important de la masculinité au XIXe siècle, comme en témoigne la République des Jules.

La masculinité au XIXe siècle se caractérisait par des attributs physiques, sociaux et comportementaux spécifiques, reflétant les normes et les valeurs de l'époque.