Synthèse de Psychologie Général PDF

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Ce document présente une synthèse de psychologie générale, abordant les méthodes de recherche en psychologie, les quatre objectifs de cette discipline (description, explication, prédiction et intervention) et la distinction entre psychologues et autres professionnels de la santé mentale en Belgique. Il détaille différents types de psychothérapies et les dispositions légales qui les régissent.

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Synthèse de psychologie général Chapitre 1 : la psychologie et ses méthodes de recherches. 1.1 Qu’est-ce que la psychologie : introduction But de la psychologie : Comprendre et expliquer les comportements et les processus mentaux ! Application thérapeutique...

Synthèse de psychologie général Chapitre 1 : la psychologie et ses méthodes de recherches. 1.1 Qu’est-ce que la psychologie : introduction But de la psychologie : Comprendre et expliquer les comportements et les processus mentaux ! Application thérapeutique : améliorer le bien-être ! Distinction Sciences-Pseudosciences : des faits mesurés et observés avant d’être confirmés Comment tente-t-elle d’atteindre ce but ? Recours à la démarche scientifique Une croyance répandue : « En l’absence de modèles parentaux appropriés, on deviendrait nécessairement de mauvais parents » Quelques cas d’enfants victimes de mauvais traitements qui, une fois adultes, commettent à leur tour des actes de violence v La psychologie scientifique : Les données recueillies permettent de tirer les observations suivantes : o Le fait d’avoir été victime de mauvais traitements constitue bien un facteur de risque de devenir un parent qui maltraite ses enfants o Cependant, la majorité des parents ayant subi de mauvais traitements durant leur enfance ne maltraitent pas leurs propres enfants o Kaufman et Zigler, 1987 ; Widom, 1989 Paul Valéry : « L’objet de la psychologie est de nous donner une idée tout autre des choses que nous connaissons le mieux » v Pseudo-psychologie : Confirme les croyances et les préjugés du moment Formulations simplistes v Psychologie scientifique : Met en doute les croyances et préjugés Envisage la complexité du comportement humain Pensée critique o Interroge la valeur de toute affirmation o Porte des jugements objectifs sur base d’arguments fondés 1 Bis : Qu’est-ce que la psychologie : v Psychologie Étude scientifique des comportements et des processus mentaux v Scientifique : Preuves empiriques, mesures recourant aux méthodes scientifiques, pensée critique v Comportements : Agissements visibles d’un organisme vivant v Processus mentaux : Ensemble des fonctions intellectuelles, motivationnelles et émotives èProvient du grec psyché (âme ou esprit humain) et logos (discours ou étude). 1.1.1. Les quatre objectifs de la psychologie a. La description : Quoi, quand, où ? b. L’explication/ Pourquoi ? - Recherche fondamentale : vise à établir des connaissances théoriques c. La prédiction : Tel comportement devrait se produire dans telles circonstances d. L’intervention / Comment ? - Recherche appliquée : vise à développer et à tester les retombées concrètes de modèles théoriques - Recherche clinique : vise à développer et à tester des applications de modèles théoriques servant à améliorer le bien-être ou à réduire la détresse psychologique 1.1.2. La distinction entre les psychologues et les autres psys Ø Psychologue Titre professionnel protégé par la loi La commission des psychologues belges Formation universitaire Code de déontologie Ø Psychothérapeute « Professionnel de la santé mentale autorisé à exercer la psychothérapie » -!a proposition de loi pas encore d’application Exerce la psychothérapie Associations professionnelles avec (ou sans !) code d’éthique Ø Psychanalyse Clinicien qui applique les principes de la psychanalyse Psychiatre Médecin spécialisé dans le traitement des troubles en santé mentale Seul autorisé à prescrire des médicaments Ø Psychoéducateur Intervenant de terrain Spécialisé dans l’amélioration du comportement des personnes présentant des difficultés d’adaptation Ø Psychologie clinique Psychothérapie en bureau privé ou en institution Rencontre individuelle / en couple / en groupe pour fournir des traitements psychologiques selon l’approche théorique du psychologue et les besoins de ses clients Ø Psychologie du travail et des organisations Sélection / formation / évaluation du personnel Programme d’aide aux employés Ø Médiation familiale Médiation entre les parents dans les cas de séparation Élaboration d’ententes pour la garde des enfants, la séparation des biens, etc. Ø Psychologie scolaire Aide aux enfants qui ont des difficultés d’apprentissage ou de comportement Évaluation du retard mental d’enfants qu’on pense inscrire dans des programmes particuliers Ø Psychologie du sport Gestion du stress et de la motivation d’athlètes Amélioration de la performance Ø Psychologie communautaire Interactions entre les individus et leur environnement Élaboration et évaluation de programmes Ø Neuropsychologie Évaluation des déficits neurologiques associés au vieillissement, à un accident, à un handicap ou à un trouble comme l’hyperactivité Élaborations de plans d’intervention Ø Pratique psycholégale Évaluation de l’état mental d’un accusé qu’on croit inapte à subir un procès Évaluation de familles dans le cadre de décisions de garde d’enfants èDispositions légales belges La Loi du 8 novembre 1993 protégeant le titre de psychologue (MB 31-05-1994) ü Pour porter le titre de psychologue, il faut non seulement un diplôme universitaire (master) donnant accès à ce titre mais aussi un agrément (une reconnaissance officielle) par la Commission des psychologues. La Commission des psychologues (organisme public fédéral indépendant compétent pour tous les psychologues) est instituée à ce moment pour tenir la liste officielle des psychologues agréés en Belgique. Promeut la confiance envers les psychologues Arrêté royal du 2 avril 2014 fixant les règles de déontologie du psychologue (MB 16- 05-2014) ü Quel est l'objectif de ce code de déontologie ? o La protection du public : grâce aux règles de conduite, les clients des psychologues agréés sont mieux protégés contre les pratiques qui n’ont pas leur place dans une relation psychologue- client. o La professionnalisation du métier de psychologue : la déontologie d’un psychologue constitue le système de valeurs et de normes qui encadre ses activités professionnelles. En garantissant la qualité de ses services, le code contribue à la dignité et à l’intégrité de la profession des psychologues. Loi du 4 avril 2014 réglementant les professions des soins de santé mentale (MB 20-05-2014) ü Pas encore d’application ü Prévoit quatre « cadres de référence » psychothérapeutiques dans lesquels doit s’inscrire toute intervention psychothérapeutique accomplie par un psychothérapeute « habilité ». o La Psychothérapie à orientation psychanalytique et psychodynamique § Ces psychothérapies se réfèrent à la théorie de la psychanalyse. Grâce à l’association libre (dire ce qui vient) et la neutralité bienveillante du psychothérapeute, le processus vise à éclairer progressivement l’origine des symptômes et répétitions en considérant que leurs racines sont inconscientes. § Des souvenirs oubliés reviennent à la mémoire, des liens se font entre les événements, le patient comprend sous de nouveaux éclairage, des choix prennent la place de ces répétitions ou retours « obligés » sur les lieux des événements qui ont blessé. Dans ce cadre de référence, le psychothérapeute attire l’attention sur ce qui se passe entre lui et son patient. Cela ressemble-t-il à d’autres événements ? » o La psychothérapie à orientation comportementale et cognitive § « Les psychothérapeutes considèrent que les difficultés rencontrées sont liées à des pensées ou à des comportements inadéquats. L’objectif vise à la modification observable de façons de pensée, des réactions émotionnelles et des modes d’action, il s’agit donc d’analyser ces comportements et pensées, ainsi que le milieu de vie de la personne et d’apprendre de nouveaux comportements, de remplacer ces pensées ou émotions non désirées par d’autres qui sont davantage adaptées ou encore de changer l’attitude des individus par rapport à leur problème. § Dans cette perspective, l’accent sera mis sur une action préventive et sur la régulation des émotions. Ces psychothérapeutes qualifient leur style d’interaction comparable à une « pédagogie démocratique » o La psychothérapie à orientation systémique et familiale § « Cette approche va privilégier le fait que la personne en souffrance est insérée dans un système au fonctionnement problématique, dont elle n’est que le signe le plus évident du malaise. Il y a donc lieu d’envisager comment, avec l’aide de chacun de ses membres, modifier l’ensemble du système. § Le couple ou la famille est un système vivant, organisé et adaptable, c’est pourquoi, il est fréquent que le psychothérapeute rencontre plusieurs personnes lors d’une thérapie de couple, de famille. » o La psychothérapie d’orientation humaniste centrée sur la personne et expérientielle § « Ce courant est basé sur la reconnaissance de la vocation naturelle de l’être humain à diriger son existence et à trouver en soi les ressources créatives pour se réaliser pleinement. L’accent est mis sur le moment présent, sur la capacité de la personne à prendre conscience de ses difficultés actuelles, de les comprendre et de modifier, en conséquence, sa façon d’être ou d’agir. § Cette orientation regroupe différentes approches : psychothérapie centrée sur le client, gestalt-thérapie, la psychothérapie existentielle, analyse transactionnelle… § L’alliance thérapeutique à connotation égalitaire se base sur l’empathie et une forte présence personnelle dans la rencontre thérapeutique » Loi du 1ier septembre 2016 reconnaissant la psychologie clinique en tant que profession des soins de santé ü L’exercice de la psychothérapie est considéré comme une spécialisation, exclusivement réservée aux psychologues cliniciens, aux orthopédagogues cliniciens et aux médecins. o + : Clarification des critères pour exercer la profession et assurance pour les patients d’avoir affaire à des professionnels qui auront suivi une réelle formation o Restriction aux personnes détentrices d’un diplôme en soins de santé 1.1.3 : Des méthodes et des pratiques diversifiées « Tout comme il n’existe pas une psychologie mais des psychologies en fonction des domaines étudiés, il n’y a pas une et une seule pratique de la psychologie ! Ainsi la psychologie se caractérise également par la diversité des méthodes utilisées, des lieux d’exercice (en libéral ou au sein d’institutions comme les services hospitaliers, les services de gériatrie, les centres de rééducation et réadaptation) et des pratiques de métier (notamment au niveau des techniques d’intervention ou de prise en charge). La formation universitaire ainsi que le référentiel théorique déterminent dans ses grandes lignes la pratique professionnelle d’un psychologue (un psychologue clinicien comportementaliste et un psychanalyste ne réagiront pas forcément de la même manière face aux difficultés de langage d’un enfant, par exemple) » èDes psychologies ? Ses niveaux d’analyse/ Ses théories/ Ses domaines d’applications/ Ses lieux d’exercices/ Ses pratiques èQu’est ce qui rend la psychologie multiple ? Ses visées et ses techniques èUne psychologie ? Un champ disciplinaire unique dans les sciences humaines et sociales par son unité d’analyse èQu’est ce qui rend la psychologie unique ? L’individu, son comportement, ses processus mentaux, son bien-être… 1.2 L’application de la démarche scientifique à la psychologie 1.2.1. Les étapes de la démarche scientifique a. Première étape : la revue de la littérature et la question de recherche. Elle consiste à regrouper les connaissances existantes sur un sujet donné. La théorie est constituée d’un ensemble de savoir disponible. Les recherches publiées sont analysées avec un œil critique. En effet, les chercheurs s’interrogent sur les limites ou les lacunes de la théorie. Le chercheur doit collecter le maximum d’information scientifique sur les facteurs apportant l’apprentissage, la mémorisation et la compréhension. Suite à l’analyse critique, il y aura la formulation d’une question de recherche. Il va aussi s’interroger sur les limites ou les nouvelles applications la théorie. b. Deuxième étape : l’hypothèse ou l’objectif Consiste à apporter une hypothèse qui est une prédiction d’une relation entre des évènements ou des comportements, et qui permet de tester une théorie. Pour qu’une hypothèse soit scientifique, elle doit être mesurable, c’est-à-dire qu’elle doit pouvoir être confirmée ou infirmée par des faits. Dans le cas contraire, quand les connaissances ne suffisent pas à émettre une hypothèse, un énoncé précisant les aspects et l’échantillon étudiés, sans prédiction de relation, notamment appeler objectif est alors déterminé. L’objectif est donc un programme de collecte d’informations. c. Troisième étape : le choix d’une méthode de recherche Dans cette étape, on choisit une méthode de recherche qui permet de collecter des données. Le choix de cette méthode découle de 3 critères qui sont reliés, c’est-à dire que plus on a de connaissances sur un sujet, plus on peut isoler ou contrôler : - L’avancement des connaissances - Le degré de contrôle qu’on peut exercer sur les variables - Les considérations pratiques et éthiques d. Quatrième étape : la collecte, l’analyse et l’interprétation des données La collecte des données permet l’accumulation des données. Les résultats qui en découlent sont des chiffres ou des catégories. L’ensemble des résultats obtenus se nomme données. Les chercheurs les rassemblent pour en déduire un sens. Grâce à des analyses statistiques, ils déterminent si les résultats confirment ou infirment l’hypothèse. L’interprétation des données permet d’établir des liens avec la littérature scientifique et précise la portée des résultats. e. Cinquième étape : la diffusion des résultats Cette dernière étape est un processus transparent où le travail des chercheurs va être soumis au regard critique de la communauté scientifique. Ils vont partager leurs résultats ainsi que la méthodologie utilisée. Cela permet aux futurs chercheurs de reproduire une étude à partir de ces paramètres pour valider le résultat ou corriger les erreurs. Ainsi que de poursuivre la recherche. 1.2.2 : les méthodes de recherche en psychologie Dans notre cours de psychologie générale, nous avons pu constater qu’il existe 6 méthodes de recherche en psychologie. Dans ce document nous allons tenter de vous expliquer celles-ci. L’étude de cas : ü Analyse en profondeur un individu ou un petit groupe d’individus afin d’en découvrir de nouveaux aspects. ü Plusieurs facteurs peuvent biaiser les données : o La faible représentativité de l’échantillon o La désirabilité sociale : tendance des participants à fournir des réponses qui donnent d’eux une image favorable plutôt que de rapporter la vérité. L’observation naturelle : ü Le chercheur enregistre un maximum de comportements de personnes ou d’animaux, le plus souvent dans leur milieu de vie naturel. ü Observation participante ou non participante L’observation systémique : ü À l’aide d’une grille préétablie, le chercheur observe les comportements des personnes ou des animaux en laboratoire ou en milieu naturel. ü On cherche à déterminer la fréquence et la durée de certains comportements. L’enquête : ü Vise à recueillir les réponses à des questions prédéterminées posées à un échantillon représentatif de la population. ü Informations standardisées qui permettent d’établir un portrait exhaustif d’un phénomène précis. La méthode corrélationnelle : ü Calcul statistique permettant d’établir la force et la direction d’un lien entre des variables, sans pouvoir les manipuler. ü Ne permet pas d’établir de lien de causalité. La méthode expérimentale : ü Permet d’établir une relation de causalité entre les variables étudiées. ü Le chercheur manipule la variable indépendante et en observe l’effet sur la variable dépendante. o Variable indépendante : cause présumée du comportement étudié o Variable dépendante : l’effet de la variable indépendante ü On doit former plusieurs groupes : o Un groupe contrôle (groupe témoin) : ne reçoit aucun traitement o Un groupe auquel on administre un placébo, soit un faux traitement ; o Un groupe soumis au traitement (groupe expérimental). 1.3 Les approches théoriques en psychologie. 1.3.1. Les origines des approches théoriques Plusieurs théories apportent des explications complémentaires : ce sont les approches théoriques - Méthodes différentes et explications qui forment des écoles de pensées - Aucune de ces approches ne permet à elle seule d’expliquer l’ensemble des comportements et des processus mentaux humains a. Les penseurs de l’Antiquité Platon : L’être humain naît avec des idées supérieures (innéisme des idées) Aristote : La psyché est inscrite dans le corps (page blanche sur laquelle s’inscrit l’expérience) b. La naissance de la psychologie moderne Wilhelm Wundt : o Créé le premier laboratoire de psychologie en Allemagne en 1879 o Veut expliquer les méthodes d’observation systématique des sciences naturelles à l’étude des comportements et des processus mentaux 1.3.2. Les approches théoriques actuelles a. La psychanalyse L’approche psychanalytique tente de décrypter le comportement inconscient d’une personne lorsque le patient en ressent le besoin dans un cadre thérapeutique. Le conscient n’est pas le seul décideur de nos actions et de nos pensées, l’inconscient joue un rôle dans celles-ci ainsi que le déterministe interne (qui est la tendance naturelle et inconsciente à être déterminé dans tous nos actes quotidiens). Sigmund Freud est le principal représentant de la psychanalyse. Il a approfondi le sujet et en a créé les concepts majeurs. L’objet d’étude de la théorie psychanalytique : L’inconscient o Les pulsions (des forces psychiques internes, innées) § Pulsion de vie ou de mort o Les traumatismes infantiles refoulés § Le psychisme § Les conflits intrapsychiques Deux pulsions fondamentales : ü Pulsion de vie : (eros) o Sexuelle au sens large o Tous les plaisirs de « sensuels » o Nous pousse à aller de l’avant, à nous adapter au monde ü Pulsion de mort : (Thanatos) o « Agressive » présente chez tous les êtres vivants o Tous les plaisirs résultant de l’« agressivité » o Nous pousse à retourner à l’inanimé, au repos, au calme Déterminant (comment est expliqué le comportement) Pulsions : Comportement : o Internes/ innées o Les troubles o Trauma9smes o Les lapsus o Les rêves Conflits intrapsychiques Les représentants : Ø Freud, « le père » : 1856 (près de Vienne) - 1939 (Londres) Ø Médecin neurologue et psychiatre o Sa vie et sa personnalité ont été marquées par sa condition sociale : juif et pauvre/ Brillant élève/ Neurologue o « S’intéresse aux patients dont les affections physiques ne semblent avoir aucune cause physiologique et ne peuvent être soignés à l’aide des traitement médicaux habituels » o « Présume que les causes doivent être d’ordre psychologique » o « Il passe ses journées à les écouter lui raconter les expériences de leur enfance, revivant souvent avec eux des souvenirs d’agression sexuelle et de désillusion » o « Il acquit ainsi la certitude que les problèmes de ses patients résultaient de conflit entre ce qu’ils croyaient être un comportement acceptable et leurs motifs inavouables, principalement rattachés à la sexualité et à l’agressivité » o Trois attitudes à l’égard de Freud et de ses idées § Un homme de génie, un intellectuel révolutionnaire § Un grand penseur et un homme de littérature § Un imposteur, un piètre scientifique et un thérapeute à l’éthique douteuse Théories et concepts : Ø Topique : o Etude de la structure mentale o Différenciation des parties de l ’appareil psychique en systèmes (à partir de différentes caractéristiques et fonctions) Ø 1ère topique : « les niveaux de conscience » o Conscient / Préconscient / Inconscient o Le conscient § Conscience active (« pensées, sentiments, actions dont nous prenons instantanément conscience ») o Le préconscient § Nos souvenirs ordinaires (« activités mentales qui ne font pas partie de nos pensées courantes mais auxquelles on a aisément accès en cas de besoin ») o L’inconscient § Tout ce qui est trop troublant ou dérangeant pour rester dans la conscience active provenant de nos pensées, désirs, idées, souvenirs, conflits, etc. (« motifs primitifs et instinctifs, de même que les souvenirs empreints d’angoisse et émotions auxquels un individu ne permet pas d’accéder à sa conscience ») Ø 2ème topique : « les structures de la personnalité » o Ça / Moi / Surmoi o Le ça : § Partie fondamentale de l’individu § Existe à la naissance § Confond les fantasmes avec la réalité § Fonctionne selon le principe du plaisir et cherche à Diminuer la tension Éviter la douleur Procurer du plaisir § C’est dans le ça que résident les pulsions antagonistes de vie et de mort § Lorsque la quantité d’énergie pulsionnelle augmente dans le ça, il en résulte un état de tension désagréable § Le ça décharge cette tension sous formes d’actions réflexes et de symptômes physiques § Pousse l’individu à agir impulsivement recherche la satisfaction immédiate § Métaphore de la cocotte-minute § Augmentation de la quantité d’énergie pulsionnelle èTension désagréable. èActions réflexes, symptômes physiques, images mentales non censurées, pensées spontanées o Le moi o Vient en deuxième lieu – 1ère instance à se développer o Capable de pensée rationnelle et réaliste § Il distingue les fantasmes du monde réel o Fonctionne selon le principe de réalité § Met un frein aux pulsions du ça § Joue un rôle d’arbitre entre les demandes des pulsions et les exigences du monde réel ou du surmoi o « Une personne mature et en bonne santé psychique devrait posséder un moi assez solide pour maîtriser ses pulsions, trouver des moyens réalistes de les satisfaire et renoncer aux illusions qui lui font prendre ses désirs pour des réalités » o « Le moi doit déloger le ça » o Le surmoi o Dernier système de la personnalité à se former : n’est pas inné mais acquis o Il représente la voix de la moralité, des règles émises par les parents et la société ainsi que le pouvoir de l’autorité. o Fonctionne selon le principe de morale ou de perfection § Se forme par l’intériorisation par l’enfant des règles et des principes moraux que lui inculquent ses parents et, par leur intermédiaire, la société. § S’il transgresse ces règles, il se sentira probablement coupable et honteux. § Le surmoi le punit, jouant ainsi envers son moi, le rôle des parents lorsqu’il était jeune. Les deux instances du surmoi : ü La conscience morale : La voix intérieure qui avertit que nous avons fait quelque chose de répréhensible. Notre conception de ce qui est mal. ü L’idéal du moi : Normes morales et sociales que l’individu finit par faire siennes. Notre conception de ce qui est bien ü Le surmoi juge les activités du moi o Suscite des sentiments agréables (fierté, satisfaction) lorsqu’elle a bien agi. o Suscite des sentiments désagréables (culpabilité, honte) lorsqu’elle a enfreint les règles L’équilibre entre les instances : ü Ça : « je veux cela tout de suite » ü Surmoi : « Tu ne peux pas l’avoir parce que c’est mauvais pour toi » ü Moi : « Tu pourras l’avoir en partie mais plus tard » ü Une personnalité normale : Equilibre relatif entre les trois instances, les conflits qui les opposent sont d’une intensité modérée ü Une personnalité perturbée : Déséquilibres marqués ou conflits particulièrement aigus Déséquilibre entre les instances ü Ça trop fort o Personne impulsive et gouvernée par ses désirs égoïstes ü Surmoi prédominant o Personne rigide, moralisatrice et tyrannique ü Moi trop faible o Personne incapable de faire la juste part entre, d’un côté, ses besoins personnels et ses désirs et, de l’autre, les exigences sociales et les limites imposées par la réalité. o Incapable de concilier les tendances opposées le tiraillant, du fait de l’intensité particulière des conflits intrapsychiques, des actes manqués, symptômes névrotiques, angoisse, etc. Ø Les mécanismes de défense pour éviter l’angoisse o Comment appréhender les mécanismes de défense ? èUn évitement de l’anxiété ou de l’angoisse o « Réactions inconscientes du moi ayant pour but d’éviter l’anxiété et de résoudre des conflits. » o « Tout le monde recourt à des mécanismes de défense. Ces mécanismes ne deviennent problématiques que s’ils sont utilisés de manière excessive. » o « Le refoulement : mécanisme de défense le plus important par lequel le moi empêche les pulsions inacceptables de parvenir à la conscience L’angoisse selon la théorie freudienne : ü Joue un rôle essentiel ü Force-le-moi à recourir à ses mécanismes de défense o Angoisse devant un danger réel § Cause réelle dans le monde extérieur § Réactions : fuite ou combat § Expérience traumatisante o Angoisse névrotique § Cause à l’intérieur de la personne § Perte de la maîtrise des pulsions du ça § La personne croit que l’angoisse provient d’un danger extérieur (1) alors qu’en réalité sa peur (2) est disproportionnée par rapport à la menace réelle. o Angoisse morale § Cause à l’intérieur de la personne § Exigences du surmoi, de la conscience sociale ou des règles sociales § Généralement perçue comme un sentiment de culpabilité ou de honte Les mécanismes de défenses : ü Ensemble des manifestations de protection du Moi contre les agressions intérieures (pulsions) et extérieures ü Susceptibles de constituer des sources d’excitation c’est-à-dire d’être des vecteurs de plaisir › Le déni › Le déplacement › La formation réactionnelle L’intellectualisation › La projection › La rationalisation › Le refoulement › La régression › La sublimation Méthodes et outils d’observation o Méthodes : (Observation de la subjectivité individualiser) o Les études de cas o L’introspection § L’introspection : observation de soi- même par un sujet conscient § Introspection dirigée ou expérimentale : le psychologue ne retient dans sa relation à l’autre que la description de l’expérience vécue par le sujet. o Outils o L’association libre o Test projectif o Observation o Test o Questionnaire o Entrevue è « L’inconscient d’une personne gouverne sa vie psychique » ü La majorité des troubles psychologiques ont leur origine dans des souvenirs et des instincts (sexuels ou agressifs) refoulés (ou cachés) emmagasinés dans l’inconscient » ü « Pour traiter les troubles, Freud a élaboré la psychanalyse qui met à jour les motifs cachés ou inconscients èLa cure verbale ou « cure par la parole » ü L’examen approfondi du passé et du psychisme provoque une « prise de conscience » des pulsions et sentiments refoulés. ü Le patient découvre la cause de ses symptômes et de son angoisse. ü La compréhension et le déblocage émotionnel qui en résulte éliminent alors les symptômes. ü En psychanalyse traditionnelle, le client allongé sur un divan est invité à dire tout ce qui lui vient à l’esprit en faisant appel à l’association libre è Comment appréhender les niveaux de conscience ? è Un lapsus… L’interprétation des rêves ü Ça a été un véritable martyre de vous servir… Je veux dire un véritable plaisir! ü Ce fourchement de langue pourrait refléter les sentiments véritables quoique inconscients de l’agente en question Le rêve : Quelques termes : Symptôme : o Terme d’origine médicale o Un comportement visible ou un sentiment conscient que le patient décrit comme pénible o Manifestation en surface d’un processus non directement visible, c’est- à-dire d’un conflit psychique inconscient Association libre o Méthode d’exploration psychanalytique qui vise à faire resurgir les conflits inconscients et qui consiste pour le patient à dire spontanément ce qui lui vient à l’esprit Interprétation o Hypothèse que fait le psychanalyste à propos de la signification inconsciente des paroles et des gestes du patient, et qu’il peut communiquer à ce dernier au moment jugé opportun Résistance o Réaction d’évitement qu’a la patient quand la thérapie met à jour certaines idées inconscientes fortement refoulées. Transfert o Phase critique de la thérapie durant laquelle le patient transfère sur le thérapeute des émotions et des réactions inconscientes, comme ses réactions émotionnelles à l’égard de ses parents. L’agressivité : o Réaction à des frustrations causées par des obstacles au plaisir, tels que l’autorité injuste o Voit l’agressivité d’un adulte comme un déplacement de l’hostilité qu’il ressentait enfant pour ses parents Évaluation : Difficulté de vérifier expérimentalement certains concepts Importance exagérée de déterminants biologiques et inconscients o Risque de réductionnisme Insuffisance des faits o Généralisations hâtives ou excessives o Recours abusif au concept de résistance Le sexisme L’absence ou l’insuffisance de données interculturelles Apports de la perspective psychodynamique : Sa conception de l’inconscient et l’influence de celui-ci sur le comportement Sa notion de conflit entre le ça, le moi et le surmoi et les mécanismes de défense qui en découlent L’importance des expériences infantiles dans le développement de la personne o « Influence considérable sur l’évolution intellectuelle de l’occident. Freud a tenté d’expliquer les rêves, la religion, les regroupements sociaux, la dynamique familiale, la névrose, la psychose, l’humeur, les arts et la littérature. L’héritage de Freud est encore manifeste dans la pensée et la création artistique actuelle » ü - b. La psychologie humaniste L’objet d’étude : comment est décrit le comportement étudié ? L’expérience humaine : subjective/ unique/ inobservable/ mentale/ accessible seulement à l’individu/ accessible par sa conscience Le libre arbitre Les émotions La conscience de soi La réalisation de soi Déterminant : comment est expliqué le comportement étudié ? Le comportement auto-actualisation L’humanisme : Postulat : o « L’être humain est la valeur ultime et suprême de toute chose » Concept : o « La liberté de disposer de sa propre vie et de se réaliser pleinement » o Opposée au principe de déterminisme des behavioristes et des psychanalystes But o Plus thérapeutique que scientifique o Favoriser l’auto-actualisation, c’est-à-dire l’estime de soi et la réalisation de soi Idées La possibilité d’agir en toute liberté et de faire des choix o Le libre arbitre opposé au déterminisme o Principe de responsabilité morale La propension naturelle à réaliser pleinement leur potentiel : l’auto-actualisation o Un environnement social inadéquat inhibe l’harmonie de la croissance psychologique Principaux représentants : - Maslow Abraham (1908-1970) - Rogers Carl (1902-1987) Théories et concepts : Actualisation de soi : Maslow o Tendance innée de l’être humain à s’épanouir, tendance qui oriente son comportement et se traduit par une pleine réalisation de tout son potentiel o Seules quelques rares personnes y parviennent La motivation : Nait d’un besoin Processus qui pousse l’individu à agir, à trouver l’être, l’objet ou l’activité susceptible de satisfaire son besoin Combler nos besoins nous procure plaisir et satisfaction La privation engendre frustration et maladie La satisfaction même totale des besoins de type D n’est cependant pas un gage de santé; seule la satisfaction des besoins de type E (la croissance) procure bonheur et santé, mais très peu d’individus parviennent à vraiment satisfaire l’ensemble de leur besoins de croissance L’auto-actualisation : Rogers o La motivation fondamentale qui pousse les individus à se maintenir, se développer et, surtout, à se réaliser pleinement ne se manifeste chez l’individu qu’à la condition qu’il perçoive clairement ses choix en accord avec la réalité o « Il attribue généralement ces problèmes aux rapports que les personnes ont eus, étant enfants, avec des parents et d’autres adultes qui les ont aimés de manière conditionnelle » À l’origine : un besoin de considération positive : o Besoin de chaleur, de sympathie, de respect et d’acceptation o Besoin comblé par les individus importants à nos yeux (personnes- critères) o Considération positive inconditionnelle § Fournie sans conditions restrictives par les personnes-critères o Considération positive conditionnelle § Accordée à la personne qui satisfait d’abord à certaines conditions o Considération de soi § Fait de s’aimer, de s’accepter soi-même, nait du besoin de considération positive, l’individu doit entrer en relation avec les autres afin d’obtenir d’eux de la considération positive inconditionnelle La structure de la personnalité : o Organisme § Lieu de toute expérience o Soi (soi réel, concept de soi) § Structure mentale qui regroupe toutes les perceptions qu’une personne a d’elle-même o Formé de trois composantes § La perception des caractéristiques personnelles § La perception de ses relations avec les autres § Les valeurs que la personne attache à ses perceptions o Soi idéal § Se développe à partir des jugements du soi et représente tout ce que la personne voudrait être La congruence : o L’individu est en accord avec lui-même o Trois types de congruences § Accord soi-organisme (les perceptions que l’individu a de lui- même correspondent à ses expériences) § Accord soi-soi idéal (l’idéal de la personne correspond globalement à ce qu’elle est réellement) § Accord réalité subjective-réalité objective (lorsque nos perceptions du monde correspondent à ce qui s’y passe réellement L’incongruence : o L’individu est en désaccord avec lui-même Méthodes et outils d’observation (observation de la subjectivité individualiser) Les études de cas (méthodes) L’empathie/ non-directivité (objets) Évaluations : Des hypothèses naïves Testabilité restreinte et preuves insuffisantes Portée restreinte c. La psychologie cognitivo-comportementale Objet d’étude : le comportement observable o Béhaviorisme= behavior= comportement o Le cognitivisme Déterminant : (déterminisme externe) Comportement : S"mulus environnemental : Récompenses, puni/ons ou Réduc9on de la vitesse ou modèles (Amendes) pas Théories et concepts : L’apprentissage : o L’apprentissage par conditionnement : § Conditionnement : Forme d’apprentissage caractérisée par des associations entre les stimuli de l’environnement et les comportements d’un organisme o L’apprentissage social/ la théorie sociale cognitive : o Nous apprenons bon nombre de nos comportements en observant les autres. Même en l’absence de renforcement. o L’apprentissage par observation/ Apprentissage par modèle ou apprentissage vicariant o L’être humain peut apprendre des comportements en regardant les autres agir § Pas une simple imitation § Deux temps : Observation Reproduction dans des circonstances similaires § Peut demeurer latent § Apprentissage des règles du comportement social § Modèle : objet, être humain ou animal observé § Expérimentation : la poupée Bobo o Apprentissage § Tout changement de comportement relativement permanent qui découle de l’expérience. o Comportement § Tout mouvement, toute activité, toute manifestation observable ou potentiellement observable d’un organisme. o Personnalité § Ensemble des comportements observables d’une personne. La personnalité est acquise par le conditionnement répondant, opérant et par l’imitation. Déterminant : expliqué le comportement (déterminisme réciproque) Le degré d’attente d’efficacité : Degré de confiance d’un individu en sa capacité d’atteindre un but Des attentes liées au succès ou à l’échec résultent de l’expérience de toute une vie et exercent une profonde influence sur les décisions et comportements o L’individu apprend avec le temps que certains de ses comportements sont renforcés et que d’autres sont punis o Il nourrit des attentes généralisées quant aux situations et aux conduites qui lui procureront un renforcement o Les attentes de succès n’augmentent pas chez certaines personnes même si celles-ci réussissent dans les tâches assignées La psychologie cognitive : Etude des processus psychiques de haut niveau et des structures des cognitions o Perception, mémoire, langage, résolution des problèmes et prise de décision Théorie du traitement de l’information : o Recueil, traitement, stockage en mémoire, structuration et utilisation de l’information dans et par notre cerveau pour gérer nos comportements « Si vous criez quelque chose à une pierre lancée, sa trajectoire n’en sera pas modifiée. Si vous criez quelque chose à un humain qui court, vous pouvez changer son comportement. Ça, c’est le résultat de la cognition. » ABERKANE Les représentants : Piaget, Bandura, Tolman, Rotter, Beck, Ellis, … Méthodes et outils d’observation : Observation du comportement de sujets lorsqu’ils réalisent une tâche spécifique Expérimentations rigoureuses à différents niveaux o Circulation du sang dans le cerveau pendant différentes tâches cognitives o Le souvenir d’un événement de la petite enfance o Les modifications des capacités mémorielles tout au long de la vie Neuropsychologie cognitive Evaluation : Influence réciproque environnement-individu Respect des normes de recherche scientifique o Hypothèses objectives et vérifiables o Termes définis de manière opérationnelle o Données empiriques Manque d’envergure (?) Non prise en compte des données inconscientes et émotionnelles (?) Non prise en compte des données biologiques (?) èNeuropsychologie cognitive d. L’approche systémique interactionnelle Objet d’étude : les systèmes/ la communication Déterminant : Système de communication è comportement (troubles) Dans l’approche systémique, le comportement est décrit comme un élément du système dont l’individu fait partie. Celui-ci influence le système et réciproquement. Pour les systémiciens, les problèmes vécus par une personne, ou un comportement problématique est le signe du dysfonctionnement du système dont il fait partie. Il peut également être décrit comme un moyen de communication qui sert à transmettre des informations quant à nos émotions, nos pensées (non-verbal, verbal). Autrement dit, le comportement des individus résulte de leurs interactions avec autrui et de leur place dans un réseau relationnel complexe Dans cette approche, le fonctionnement humain ne peut être correctement appréhendé que : - dans son contexte (dans la perspective de ses relations avec son entourage), - dans une dynamique temporelle (dans la durée), - en tenant compte de l’ensemble des variables qui le définit : sa globalité (ses émotions, ses croyances, ses groupes d’appartenance, son histoire…), - Comme un élément d’un système dont l’individu fait partie et dont les interactions réciproques créent un équilibre, Le tout est plus que la somme des parties, mais est déterminé par chacune d'elles. Il y a un changement du système, lorsque les parents se séparent, en modifie plusieurs éléments. Etude des mécanismes des systèmes (organisation structurelle et fonctionnelle, homéostasie et évolution dans le temp L’humain et son comportement sont influencés par plusieurs ensembles/systèmes dont il fait partie. (déterminant externe) Principaux représentants : - Paul WATZLAWICK : Psychologue, psychothérapeute et sociologue d’origine autrichienne. Ses travaux portent essentiellement sur la thérapie familiale et la psychothérapie générale. - Gregory BATESON : Anthropologue et psychologue américain. Il s'intéresse à la communication et au fondement de la connaissance des phénomènes humains. - Bertalanffy, Satir,…. Théories et concepts : (pensée systémique) Approche structurale et fonctionnelle de la famille/ L’évolution de la famille dans le temps/ La résistance de la famille/ La compétence de la famille/ La communication Méthodes et outils d’observation : (les données empiriques) Avantage : - Élargit la vision des problèmes en se concentrant sur les interactions et le contexte de survenue des troubles en favorisant une participation active des gens concernés et en remettant en question leur fonctionnement ensemble. Inconvénients : - L’approche systémique est souvent ressentie comme pénible, car le patient est bousculé dans ses certitudes. - L’importance de la famille dans l’approche systémique interactionnelle est trop mise en avant et ne prend pas suffisamment en compte les autres systèmes agissant sur l’individu (conditions socio-économiques, politiques...) e. L’approche psychobiologique Objet : les processus biologiques et génétiques se déroulant dans le cerveau. Déterminant ; (déterminisme biologique) Structures du cerveau, neurotransmetteurs et gènes è comportement (lecture) L’approche psychobiologique décrit tout comportement et toute cognition (ensemble des processus mentaux) prenant sa source dans le système nerveux via le biais de la biologie en étudiant les structures du cerveau, les neurotransmetteurs et les gènes. Remarque : les neurotransmetteurs sont des composés chimiques libérés par les neurones agissant sur d’autres neurones. On peut observer l’activité mental dans certaines parties du cerveau grâce à différentes techniques : l’imagerie mental. - technique électroencéphalographique (EEG) - l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle permettent d’observer des zones précises du cerveau impliqué dans certaines activités mentale. Représentants : Brenda Milner et Donald Hebb sont deux des grands chercheurs ayant insisté sur l’importance des bases biologiques de la psychobiologie. Autres : Müller, Broca, Galvani, Helmoltz, Darwin, Zuckerman… Théories et concepts : Identification des régions du cerveau qui sont activées quand on produit un comportement enregistré dans une situation bien définie et contrôlée Cartographie cérébrale des systèmes sensori-moteurs Méthodes et outils d’observation : Données empiriques : portant sur les jumeaux, familles, enfants adoptifs Imagerie cérébrale : EEG, IRMF Évaluation : - Il faut être cependant prudent dans l’interprétation des données obtenue car il est compliqué de distinguer la part génétique à la part acquise. Il est donc dangereux de s’appuie sur des déterminants génétiques. Chapitre 3 : la sensation et la perception 1. Comment définir la sensation ? Processus physiologique de saisie et de transmission au cerveau de stimulations provenant de l’environnement. o 1ère étape de la perception (« matière première des perceptions ») o = Stimulation des récepteurs sensoriels (yeux, oreilles, etc) o Les données brutes sont traitées par les récepteurs sensoriels 2. Comment définir la perception ? Processus psychologique de sélection, d’organisation et d’interprétation des sensations. o Sélection, organisation, interprétation (=identification et reconnaissance) constituent les trois étapes complémentaires de la perception o Processus d’ensemble o = processus de sélection, d’organisation et d’interprétation de données sensorielles en représentations mentales utilisables o La perception agit indépendamment de la volonté, d’où l’illusion qu’elle « est » la réalité. 3. Les tâches de la sensation et de la perception ? Traitement ascendant : (captation/ transduction) o Traitement de l’information sensorielle depuis l’environnement jusqu’au cerveau Traitement descendant : o Ensemble des attentes, apprentissages et autres facteurs psychologiques qui influencent le traitement de l’information sensorielle La sensation Les trois sens Les sens cognitifs o La vision et l’audition sont deux sens qui alimentent la pensée o Le cerveau humain permet d’alimenter les fonctions cognitives à partir d’autres sens o La vision : § Colorée et tridimensionnelle § Varie selon l’intensité lumineuse § La rétine est frappée par la lumière § Les cônes : Rouge, vert, bleu Le thalamus filtre les couleurs § Les bâtonnets : o Moins de lumière o Plus nombreux o Plus efficaces dans la nuit § L’aire visuelle primaire, située tout à l’arrière du cerveau dans le lobe occipital, est la zone du cortex où les images se forment. o L’audition : § La perception des sons Les sens chimiques o L’odorat § Muqueuse olfactive § Mucus § Bulbe olfactif § Système limbique o Le goût § Papilles gustatives § Bourgeons gustatifs Le toucher o Les sens cutanés § Sensations externes : § La pression : Les capteurs de pression sont très sensibles au niveau de la peau des mains et des lèvres. § La température : Les capteurs de température sont, en revanche, moins sensibles au niveau des mains car ils y sont moins nombreux. § La douleur : Les capteurs de douleur sont, quant à eux, très sensibles sur la cornée de l’œil. Face à des températures extrêmes, les capteurs de température vont cesser de réagir et vont laisser place aux capteurs de la douleur. o L’équilibre et la kinesthésie o Sensation interne : o Organes internes o Oreille interne o Muscles, articulations et tendons èL’histoire d’Helen Keller (Sourde, muette, aveugle) La perception Processus très actif d’enregistrement (de traitement) de l’information Les 3 étapes : Sélectionner, Organiser, Interpréter 1) La sélection 5 mécanismes attentionnels pour éviter la surcharge d’informations pour le cerveau dont : 2 mécanismes pour réduire la quantité d’informations à traiter o L’adaptation : § Mécanisme physiologique § Dépend des organes sensoriels § Varie selon les organes sensoriels (+parfum, vision et douleur) § Les sensations ne sont plus disponibles o L’habituation § Réalisée par le cerveau § Concernent les sensations visuelles et auditives § Les sensations demeurent disponibles 3 mécanismes pour réduire l’effort nécessaire pour traiter l’information o L’automatisation § Elle est apprise § Elle économise des ressources limitées de l’attention § Elle est inconsciente § Elle est incontrôlable § Exemple : écrit jaune en couleur vert,… o L’attention sélective § Sélection et traitement volontaires de l’information § Se concentrer sur une partie de l’information § Eliminer l’information inutile § Exemple : Avec l’EFFET COCKTAIL PARTY : c’est la capacité à changer volontairement de cible d’attention et choisir sa cible d’attention. Une expérience qui se nomme « l’écoute dichotique ». Les facteurs psychologiques influent sur les mécanismes attentionnels : Humeurs et motivations, l’état de santé physique ou psychologique et les attentes et les croyances o La cécité d’attention § Non perception d’une stimulation sensorielle évidente causée par la distraction ou par les attentes. § Elle explique pourquoi nous ne percevons pas toujours les stimulations pourtant évidentes. § Distraction ou aveuglement. § Les 3 types de distractions : Manuelle, Visuelle, Cognitive § Nous ne voyons pas les stimulations évidentes si on ne s’attend pas à les voir, quand on s’attend à voir quelque chose nous développons des automatismes perceptifs. Ça devient automatique. § Autrement dit : on fait attention à ce à quoi on s’attend et on ne fait pas attention à ce à quoi on ne s’attend pas. 2) L’organisation perspective Une fois que l’information a été sélectionnée, le cerveau doit l’organiser et l’interpréter. Quels sont les principes de l’organisation perceptive ? o La forme o La constance o La profondeur o Du mouvement La perception d’un monde organisé en formes : les lois de la gestalt (voir image) Loi du contraste figure fond Loi de la fermeture Loi de la proximité Loi de la similitude Loi de la continuité La perception d’un monde stable : les constances perceptives Notre monde serait totalement chaotique. Les objets nous sembleraient grossir lorsque nous nous en approchons, se déformer lorsque notre angle de vision se modifie et changer de couleur lorsque l’intensité lumineuse varie. « Percevoir les caractéristiques constantes et stables des objets de notre environnement parmi les énormes variations de stimuli est en effet une question de survie » Notre perception consiste donc à détecter les propriétés invariantes de notre environnement malgré les variations que perçoivent nos rétines : o Constance de taille o Constance de forme o Constance de couleur La perception d’un monde en trois dimensions : les indices de profondeur La perception de la profondeur et de la distance de l’objet sont nécessaires pour la perception tridimensionnelle o Soulève le débat de l’inné et de l’acquis… o Certains cas montrent que cela relève d’un apprentissage o L’expérience de la falaise virtuelle, avec la modification du rythme cardiaque chez des bébé de deux mois, tend au contraire à démontrer que la perception de la profondeur est innée Les êtres humains ainsi que les espèces prédatrices ont les yeux à l’avant de la tête, ce qui leur permet une vision en trois dimensions. Pour créer cette vision en trois dimensions, deux indices sont nécessaires : o Les indices binoculaires o Les indices monoculaires La perception du mouvement : Les images fixes qui se forment sur la rétine durent quelques fractions de secondes plus longtemps que la stimulation qui les a formées. Cela est possible grâce au cerveau qui assemble les images fixes pour créer une perception de mouvement. C’est le principe qui est utilisé par le cinéma mais aussi par le folioscope. 3) L’interprétation Il faut savoir que le cerveau traduit nos sensations de façon subjective. Cette traduction est influencée par plusieurs facteurs : L’expérience, L’apprentissage, L’humeur, Les normes culturelles et les besoins. Nos attentes influent nos perceptions =Le fait d’être préparé à percevoir d’une certaine manière selon nos attentes. Le contexte influe sur notre perception des gens, des objets ou des situations L’ambiguïté : Une même image au niveau sensoriel peut générer de multiples interprétations au niveau perceptuel et de l’identification. L’exactitude de l’interprétation du stimulus dépend du contexte. Les illusions d’optique : images qui comportent des indices ambigus ou faussés qui induisent une interprétation erronée. Cela prouve que le cerveau se laisse facilement leurrer en perception visuelle La perception sociale : o C’est l’interprétation des perceptions qui portent sur des personnes, dont soi-même. o Identiques aux perceptions d’objets : § On part d’indices perceptifs partiels pour en faire une perception d’ensemble o Décode les intentions des autres et découvre les causes de leur comportement via des indices non-verbaux comme l’expression faciale ou le ton de la voix. Le schéma : Modèle utilisé en perception sociale pour déterminer les attentes et les comportements ➔ Les schémas déterminent les comportements des individus. L’activation de ces schémas se fait de manière automatique et inconsciente = La perception subliminale L’effet de Halo : Biais qui consiste à évaluer l’ensemble d’une personne à partir d’une seule caractéristique. Si nous avons une mauvaise impression d’une personne, nous risquons d’interpréter de manière négative son comportement. èCes caractéristiques sont déterminées par le trait central Les préjugés et les biais perceptifs : Ce sont des jugements portés à la suite d’une expérience négative. Ils proviennent du groupe social auquel on appartient. Ce sont des généralisations personnelles. Ils se transmettent d’une personne à l’autre ou sont construits par nous-mêmes sur bases de croyances et de suppositions. èLes préjugés sont des biais perceptifs = La perception que nous avons de ce qui nous entoure va influencer nos croyances. Effet Pygmalion (ou prophétie auto-réalisatrice) : Tendance à créer des situations sociales conformes aux attentes è Pour conclure : « La réponse à un stimulus environnemental est la réponse d’un individu dans son intégralité ». La réponse dépend non seulement des informations qui stimulent les récepteurs sensoriels, mais également de notre personnalité, des gens qui nous entourent, de nos attentes, nos volontés, nos valeurs. L’équilibre entre l’expérience la réalité terre à terre (processus ascendant) et de nos fantasmes sur le monde (processus descendant) est l’objectif fondamental de la perception : o « Vivre l’environnement de façon à satisfaire du mieux possible nos besoins en tant qu’être biologiques et sociaux, nous permettre d’évoluer et de nous adapter à notre environnement physique et social » Chapitre 4 : les états de la conscience 1. Qu’est-ce que la conscience ? 1er topique : les niveaux de conscience Le conscient Conscience active (« pensées, sentiments, actions dont nous prenons instantanément conscience ») Le préconscient Nos souvenirs ordinaires (« activités mentales qui ne font pas partie de nos pensées courantes mais auxquelles on a aisément accès en cas de besoin ») L’inconscient Tout ce qui est trop troublant ou dérangeant pour rester dans la conscience active provenant de nos pensées, désirs, idées, souvenirs, conflits, etc. (« motifs primitifs et instinctifs, de même que les souvenirs empreints d’angoisse et émotions auxquels un individu ne permet pas d’accéder à sa conscience ») a. Comment définir la conscience ? Connaissance des perceptions qu’on a de soi-même et de son environnement S’appuie sur plusieurs fonctions : La vigilance (niveau d’éveil) L’attention sélective (capacité de négliger les informations non pertinentes) La concentration (traitement actif de l’information) A la base des comportements et des processus mentaux Un courant continu b. Le continuum de la conscience 4 niveaux de conscience influencés par des : (voir image) Facteurs internes : intérêt, fatigue… Facteurs externes : stimuli sensoriels et drogues Etats de conscience « altérés » peuvent être associés à différents niveaux de conscience o Etats mentaux autres que l’état de veille normal o Sommeil, rêve, drogues, hypnose, méditation Traitement de l’information : Volontaire Contrôlé Etat de conscience élevée Haut niveau de concentration Ex : Apprendre Grande dépense d’énergie et efforts soutenus Automatique : Faible niveau de vigilance Faible niveau de conscience Automatismes perceptifs et moteurs Faible niveau d’attention Résulte de la répétition et de l’entraînement Libère l’attention contrôlée pour d’autres tâches Ex : Décodage de l’écriture, faire ses lacets 2. Le sommeil et les rêves a. Rythme circadien et horloge biologique « Changements biologiques et psychologiques suivant une période d’environ 24 heures » Alternance des états de veille et de sommeil au fil des 24 heures d’une journée o Sommet de vigilance durant le jour = espèce diurne o Différents degrés de conscience durant le sommeil Influence d’autres fonctions o Physiologiques (digestion, pression sanguine, libération d’hormones, température du corps) o Psychologiques (humeur, mémoire, capacité d’apprentissage) Horloge biologique = Système interne indiquant la mesure du temps à l’organisme èLa lumière inhibe la production de la mélatonine Les éléments perturbateurs Les conséquences Favoriser le sommeil L’âge Perte de concentration S’accorder un temps de relaxation où on met de côté les inquiétudes Le manque de lumière Mauvaise coordination Éviter les stimulations du motrice café, de la nicotine, du chocolat, l’activité physique Le décalage horaire Diminution du jugement Éviter de manger une grande quantité de nourriture Le travail de nuit Augmentation de l’instabilité Éviter l’alcool, il nuit au émotive sommeil durant la 2e moitié de la nuit Le cancer Des troubles Favoriser l’obscurité : plus la psychologiques : chambre est sombre, plus le sommeil sera profond Les troubles cardiaques Dépression Les désordres du système Anxiété Éviter les sources immunitaire lumineuses (tel, tablette, Tv…) L’obésité Diminue la maitrise de soi Le vieillissement prématuré b. Les stades du sommeil Stade 1 : l’amplitude des ondes et les fonctions corporelles ralentissent, les muscles se détendent. Etat hypnagogique où la réalité se mêle à des sensations étranges= endormissement, état hypnagogique, sommeil lent très léger Stade 2 : apparition de quelques ondes thêta entrecoupé par des stimulations internes ou externes = Sommeil lent léger Stade 3 : phase de transition, sommeil un peu plus profond = Sommeil lent profond Stade 4 : sommeil profond dont il est presque impossible de se réveiller, cerveau non réceptif aux stimuli externes = Sommeil lent très profond Stade 5 : sommeil paradoxal avec accélération des fonctions cérébrales et corporelles. Paralysie motrice, rêves intenses et complexes. Nécessaire à la rétention et la consolidation des connaissances= Sommeil paradoxal è 1 cycle = +/- 90 minutes, il y a +/- 5 cycles par nuit Le sommeil profond est surtout présent aux 2 premiers cycles. c. Les fonctions du sommeil La théorie de la restauration o Réparation des tissus corporels et le réapprovisionnement des énergies o Sommeil lent ! La théorie liée au développement o Composition des stades du sommeil varie selon les âges de vie o Sommeil paradoxal ! Chez les enfants La théorie liée à l’apprentissage et à la mémoire o L’apprentissage entraine une augmentation du sommeil paradoxal d. Les rêves Etat de conscience altérée spectaculaire Hallucinations élaborées : c’est-à-dire des expériences perceptives non causées par des stimulations sensorielles 3 théories explicatives : o L’explication psychanalytique § Le souvenir de nos rêves (contenu manifeste) reflète des pulsions de vie et de mort et des traumatismes infantiles refoulés (contenu latent). Les associations libres (Freud) o L’explication neurobiologique § Activation synthèse de l’activité du cerveau durant le sommeil paradoxal du cerveau. § Le surplus de neurotransmetteurs est libéré, active au hasard certaines zones du cerveau et crée des perceptions, émotions, idées en fonction de la personnalité, des motivations et des expériences vécues o L’explication cognitive § Traitement de l’information § Trie, classe et entrepose les éléments dans la mémoire à long terme § Augmentation du sommeil paradoxal durant les périodes d’apprentissage e. Catégories de troubles du sommeil Parasomnies : Troubles du sommeil liés à des activités inhabituelles lors du sommeil o Somnambulisme o Somniloquie o Terreurs nocturnes o Cauchemars o Paralysie du sommeil o Syndrome des jambes sans repos Dyssomnies : Troubles du sommeil affectant la quantité et la qualité du sommeil o Insomnie o Narcolepsie o Apnée du sommeil 3. Les psychotropes Altération volontaire de notre état de conscience Naturelles/synthétiquesè effet sur les neurotransmetteurs Modifie notre humeur, notre sommeil et notre attention Augmentation / diminution de nos perceptions Hallucination Consommation récréativeè la relaxation, les liens sociaux, la sexualité, la vigilance, la créativité ou la spiritualité Depuis le 20eme siècle augmentation des quantités psychotropes Risque dû à la consommation diminue grâce à la connaissance de ces molécules Comportement universel o Avant : autochtones d’Amérique du Nord feuille de coca et cannabis o Aujourd’hui en Occident alcool et café a. Les types de consommation L’usage récréatif : o Recherche de plaisir, souvent dans des occasions spéciales o Pas de problème pour la personne ou son entourage o Quelques chiffres... § Europe plus grosse consommatrice d'alcool au monde § La France 6ème § Etude sur 40 000 jeunes Français (44% abus 8,4% régulièrement (au min 10 fois/ par mois) § Prix de vente minimal L’abus : o Plus de maitrise sur son comportement et sur les quantités consommées o Conséquences négatives pour le consommateur et son entourage § Conduite en état d'ébriété § Méchanceté § Irresponsabilité è14-25 ans plus touché La dépendance o Type de consommation qui pose le plus de problème. o 2 formes de dépendances : § Dépendance physique (La tolérance) § Dépendance psychologique o -> Symptômes de sevrage § Psychologique § Physique o -> Tolérance § Indice de dépendance physique o La toxicité : effets nocifs d'une substance sur le corps (cerveau, foie, système digestif, cancer…) o Facteurs biologiques, psychologiques et sociologique (système de récompense impliquant la dopamine o Activité compulsive b. Les catégories Les dépresseurs o Ralentissent le système nerveux central o Dépendance physique et psychologique o Les effets : § Insensibilité à la douleur § Favorise la détente § Provoque le sommeil ou une perte de conscience. § Euphorie § Décontraction musculaire § Levée des inhibitions o Les différents types : § L’alcool Anxiolytique § GHB § Kétamine § Rohypno Les stimulants o Augmentent l'activité système nerveux central o Effets : § Euphorie § Diminution de l'appétit § Accroissement de la vigilance § Détente § Sociabilité o Les stimulants consommés § La caféine § La nicotine § La cocaine § Les amphétamines Les analgésiques : o Appelés aussi Opiacés o Dérivés de l'opium o Drogues dures o Toxicité importante o Effets § Diminue la douleur § Etat de bien-être § Euphorie § Dépendance psychologique et physique o Les types : § Morphine § Codéine § Héroïne § Oxycodone Les hallucinogènes o Les plus courants : Cannabis-LSD-Ecstasy o Effets en général § Somnolence/ réduction fatigue § Faim / satiété § Augmentation du bien être § Rire / Agitation § Hallucination § Pulsions sexuelles § Paranoïa/ Délire 4. La méditation et l’hypnose a. La méditation : Etat altéré de conscience Volontaire Bénéfique pour la santé physique et psychologique Centration de l’attention sur la respiration, sur une image ou sur le vide Effort de concentration et abandon : on laisse couler les distractions sans s’y arrêter « La méditation nous permet de vivre le moment présent plutôt que de ressasser le passé ou bien de s’inquiéter de l’avenir afin de calmer le corps et l’esprit. » Les bienfaits de la médiation de pleine conscience o Dans la méditation de pleine conscience on ne va pas rechercher à éviter de ressentir des émotions douloureuses mais au contraire à constater leur existence et à les accepter, sans amplifier. On va donc essayer de se défaire du pilote automatique pour devenir davantage témoins de sois. o Les différents bienfaits : § Augmentation de la matière grise (programme de 8 semaines) § Active le cortex préfrontal intervenant dans la prise de décision b. L’hypnose : Etat altéré de conscience Volontaire Utilisé en thérapie et parfois en spectacle o Focalisation de l’attention o Attitude détendue, passive et réceptive o Augmentation de la suggestibilité ou une plus grande volonté à répondre aux altérations de perceptions o Diminution de la sensibilité à la douleur o Propension à l’imagination et aux hallucinations L’hypnothérapie permet de soulager chez une personne les souffrances psychologiques et physiques Chapitre 5 : l’apprentissage 1. Qu’est-ce que l’apprentissage ? a. L’apprentissage Acquisition relativement durable de comportements et d’habiletés mentales au contact de l’environnement o Physique § Obtention de nourriture auprès d’un distributeur en testant tous les boutons o Social § Un moniteur montre comment nager o Interne (la vie mentale) § Le fait de réfléchir au moteur de la chaloupe peut mener à comprendre comment on l’enclenche b. Les dimensions du comportement Différentes dimensions Volontaires o Possibilité d’exercer un contrôle conscient o Prennent naissance dans le cortex o Acquis, requiert un apprentissage o Ex : pêcher, marcher Involontaires ou réflexe o Absence de contrôle conscient o Contrôle par le système nerveux autonome o Inné, inscrit dans les gènes o Ex : saliver, digérer c. La réponse Tout comportement, action ou réaction, potentiellement observable d’un organisme On distingue : Les réponses innées : o Réponse innée ≠ réflexe involontaire simple o Instinct = séquences comportementales complexes déterminées par les gènes o Exemple : saliver, comportement de séduction des oiseaux, Paon Les réponses acquises : o Comportement appris ≠ séquences o Comportementales complexes o Des réponses involontaires simples peuvent être apprises o Exemple : manger avec des couverts, phobie de l’avion èCapacité d’adaptation : Plus les espèces disposent d’un système nerveux complexe, plus elles acquièrent leurs comportements par apprentissage et plus elles sont capables de s’adapter aux changements qui surviennent dans l’environnement è Le potentiel inné des êtres humains dépend des apprentissages pour se réaliser Déterminant : expliqué le comportement (déterminisme externe) S9mulus environnemental Comportement Récompense, puni9ons ou Réduc9on de la vitesse ou pas modèles (amendes) Approches théoriques Behavioristes Théorie de l’apprentissage social et cognitif 2. Le conditionnement Conditionnement : Forme d’apprentissage associatif Stimulus : Evènement susceptible de stimuler une réponse chez un organisme o Ex. Rayon de lumière, bruit d’une cloche Réponse : Les actions ou réactions de l’organisme qui s’adapte à l’environnement a. Le conditionnement classique Conditionnement classique (ou répondant) o Processus par lequel un organisme associe un stimulus neutre à un stimulus inconditionnel ; au terme de l’apprentissage, le stimulus neutre, devenu stimulus conditionnel, déclenchera désormais une réponse semblable à celle déclenchée par le stimulus inconditionnel. La découverte du réflexe conditionnel L’aversion gustative conditionné : o Processus identique o Explication des goûts § Aimer ou détester un certain nombre d’aliments § Réactions physiologiques : nausées ou allergies Le condi9onnement des émo9ons Le contre conditionnement- Wolpe et Lazarus SI Agréables o Massages, images apaisantes, exercices de relaxation RI Détente Association progressive au stimulus redouté o Avion, ascenseur, chiens etc La publicité SI Attirant o Mannequin RI Attrait Association progressive au produite o Voiture Les applications du conditionnement répondant : Dans la vie de tous les jours Explication des goûts o Aimer ou détester un certain nombre d’aliments o Réactions physiologiques : nausées ou allergies Apprentissage de la peur o La plupart des peurs sont des RC à des stimuli initialement neutres o Le souvenir de l’incident qui a causé le conditionnement n’est pas essentiel à la persistance de la peur o Définition de la phobie o Contre-conditionnement et désensibilisation systématique Thérapie comportementale : traitement des phobies Evaluation de techniques comportementales thérapeutiques o Désensibilisation systématique o Relaxation musculaire et visionnement d’un film o Modelage avec participation guidée èEfficacité accrue du « modelage avec participation guidée b. Le conditionnement opérant La loi de l’effet - Thorndike Les comportements dont l’effet est désirable pour l’organisme ont tendance à réapparaître ; Au contraire, ceux dont l’effet est indésirable ont tendance à disparaître. Conditionnement opérant (ou instrumental) Processus par lequel la probabilité d’émission d’un comportement de l’organisme est modifiée par les conséquences que ce comportement entraine. = Forme d’apprentissage dans laquelle les réponses volontaires sont contrôlées par leurs conséquences èLe comportement est régi par ses conséquences. Certains vont augmenter l’apparition du comportement. D’autres vont diminuer l’apparition du comportement. La probabilité qu’un comportement se produise dépend des conséquences qui y sont associées. Les effets du renforcement- Skinner Applique la loi de l’effet aux formes complexes du comportement Pour « analyser » un comportement, il faut exclusivement examiner les stimuli et réponses observables, extérieurs ou environnementaux Stimulus agréable (ou appétif) o Stimulus que recherche l’organisme o Ex. Nourriture, caresses Stimulus désagréable (ou aversif) o Stimulus que l’organisme veut éviter o Ex : Décharges électriques, réprimandes Renforçateur primaire o Stimulus qui satisfait un besoin biologique de l’organisme o Ex : Se nourrir, éviter la douleur Renforçateur secondaire o Stimulus dont la valeur agréable dépend d’un apprentissage préalable o Ex : L’argent, l’attention Les quatre types de conditionnement opérant : Renforcement : o Evénement qui augmente la probabilité de répétition d’une réponse (=comportement). o Accroissement de la fréquence d'apparition d'un comportement. Punition : o Evénement qui diminue la probabilité d’émission de la réponse (=comportement). o Diminution de la fréquence d'apparition d'un comportement. Renforcement positif : o Un comportement suivi par la présentation d’un stimulus appétant. o Exemple : la souris appuie sur le levier et obtient une boulette de nourriture (ajout d'un stimulus (appétant)) Renforcement négatif : o Un comportement suivi par le retrait d’un stimulus aversif. o Exemple : la souris appuie sur le levier et interrompt la décharge électrique. Il y a un retrait d'un stimulus (aversif). Punition Positive : o Un comportement suivi par la présentation d’un stimulus aversif o Exemple : La souris pousse sur le levier et obtient une décharge électrique. Il y a ajout d'un stimulus (aversif) Punition négative : o Un comportement suivi par le retrait d’un stimulus appétant o Exemple : La souris pousse sur le levier et n’obtient pas de nourriture. Il y a retrait d'un stimulus (appétant) Les dangers de la punition : La punition, telle qu’envisagée par Skinner, n’est pas synonyme des « habituelles » mesures disciplinaires Un manque d’attention au bon résultat d’un enfant peut être une punition La punition est nécessaire et joue un rôle significatif dans notre univers social Pour être efficace, elle doit être immédiate, constante et permettre d’acquérir le comportement attendu Attention aux punitions inappropriées, administrées sous la colère ou de façon inappropriée. Elles peuvent engendrer : o Intensification de l’agressivité, o Agressivité passive o Comportement d’évitement, o Modelage o Suppression temporaire o Impuissance acquise Renforçateur primaire : o =Agents de renforcement primaires o Satisfont les besoins physiologiques ÷ § Eau, nourriture, sexe, température ambiante agréable o Influent sur le comportement en l’absence de tout apprentissage antérieur o Nécessitent un état de privation de l’organisme pour agir Renforçateur secondaire : o =Agents de renforcement secondaires o Résultent de l’apprentissage de l’organisme o Argent, compliments, salutations, applaudissements, bons résultats scolaires ou trophées o Acquièrent leur capacité à influer sur le comportement par leur association avec des agents de renforcement primaires o Associés à plusieurs types de renforcements primaires, il devient un agent de renforcement généralisé Les différences entre le conditionnement classique et opérant c. Les concepts avancés du conditionnement L’extinction : Le recouvrement spontané : o Après l’extinction d’une réponse, elle tend à réapparaitre spontanément dès que l’organisme est réintroduit dans l’environnement dans lequel il a été conditionné. La généralisation : o Un stimulus semblable au stimulus conditionnel est susceptible de déclencher la réponse conditionnelle La discrimination : o Des stimuli semblables au stimulus conditionnel ne sont pas associés au stimulus inconditionnel Le stimulus discriminatif : o Stimulus qui informe le sujet que son comportement sera ou non suivi d’une conséquence. Le conditionnement d’ordre supérieur (de second degré) 3. L’apprentissage cognitif et social Déterminant : expliqué le comportement (déterminisme réciproque) Importance des processus cognitifs pour expliquer le comportement ! Habiletés mentales : Capacité, connaissance ou compréhension qui peuvent se manifester par des comportements Attitude : Disposition à agir basée sur un jugement ou une croyance a. L’apprentissage latent Tolman - L’apprentissage latent ou « caché » o Les rats, une fois placés dans le labyrinthe, semblaient s’arrêter à certaines intersections, comme s’ils réfléchissaient au chemin à prendre o Les rats semblent développer une carte cognitive ou une représentation mentale. Conclusion : Les rats ont donc acquis une représentation mentale de l’agencement du labyrinthe, une carte cognitive, qui guide les comportements vers un but. Les rats ont fait la démonstration de l’apprentissage latent, apprentissage qui : o Ne s’exprime pas directement sous forme de comportement o Consiste en un savoir à propos des comportements et de leurs conséquences o Se produit en l’absence apparente d’agent de renforcement Les perceptions et interprétations de l’individu modifient son apprentissage o Les individus abordent un même événement avec des attentes et des savoirs différents, ils ne remarquent pas les mêmes aspects de la situation b. L’apprentissage par déclic mental ou par intuition (insight) Le chimpanzé n’a pas résolu le problème par tâtonnements. Il s’est assis et il a paru réfléchir quelques instants à la situation. Puis, soudainement, il a saisi le bâton et a décroché la banane. Manifestement quelque chose s’était passé dans la tête du chimpanzé entre le moment où il avait vu la banane et celui où il l’avait atteinte à l’aide d’un bâton. c. L’apprentissage par concepts ou par catégorisation Bruner, Goodnow et Austin (1967) Roudder et Ratcliff (2006) L’apprentissage par concepts exige un cortex assez développé pour permettre une capacité d’abstraction ainsi que la fonction symbolique Pour définir une catégorie, nous sommes sensibles o Aux similitudes des caractéristiques o À la cohérence (« théories naïves du monde » d. L’apprentissage par observation et l’apprentissage social Bandura - « Apprentissage par modèle ou apprentissage vicariant » L’être humain peut apprendre des comportements en regardant les autres agir o Pas une simple imitation o Deux temps : o Observation / Reproduction dans des circonstances similaires o Peut demeurer latent o Apprentissage des règles du comportement social o Modèle : objet, être humain ou animal observé Quatre temps des processus cognitifs inférés L’apprentissage par observation commence très tôt o Les jeunes enfants peuvent imiter avant même d’être capables de parler o Expérience sur des enfants d’un an qui imitent des adultes mais aussi d’autres enfants (« expert ») La compréhension de l’apprentissage par observation implique la prise en compte des processus cognitifs de l’apprenant… o Pas seulement le conditionnement opérant Application o L’observation de la violence à la Tv Apprentissage social : Forme d’apprentissage cognitif basé sur la transmission d’attitudes ou de valeurs par observation et conditionnement Mécanisme qui amène à penser que tel métier n’est adéquat que pour les personnes d’un autre milieu social que le sien Intégration des rôle sociaux Cognitions défaitistes et mauvaise estime personnelle Idées suicidaires et mauvaises habitudes de consommation Cfr les neurones miroirs qui permettent l’empathie et facilite la reproduction des mouvements du modèle Chapitre 6 : la mémoire I. Le fonctionnement de la mémoire Introduction : la mémoire ses failles, les structures impliquées et ses immenses capacités. C’est une capacité cognitive qui permet le traitement et la conservation de l’information ou des habiletés à plus ou moins long terme. L’objet d’étude (comment est décrit le comportement étudié ?) Le behaviorisme (behavior= comportement) Le cognitivisme Les 3 processus fondamentaux de la mémoire L’encodage : o L’ordinateur (métaphore) : § Saisir l’information via le clavier, l’enregistrement, la photographie) § Transformer les mots, sons, images en format numérique o Le cerveau : § Saisir l’information via les organes sensoriels (yeux, oreilles, nez) § Transformer la lumière, les sons, les odeurs en influx nerveux organisés en perceptions stables (= en représentation, en format psychologique) Le stockage o L’ordinateur : § Sauvegarde du contenu sur le disque ou sur le cloud § Instantané § Copies conformes o Le cerveau : § Enregistrement graduel de l’information en la traitant § Analyse et interprétation en fonction des connaissances, des expériences antérieures et des attentes § Copies altérées en fonction de l’interprétation La récupération de l’information o L’ordinateur : § Ouverture d’un fichier § Information semblable à celle sauvegardée o Le cerveau : § Rappel d’un souvenir § Souvenirs humains transformés et reconstruits à chaque récupération Les deux niveaux de traitement de l’information : Ces traitements de l’information influent sur le stockage o Superficiel o Profond Craik & Lockart (1972) o Il existe une hiérarchie des niveaux de traitements o Les représentations qui résultent des différents traitements durent plus ou moins longtemps = principe de profondeur Répétition= traitement de l’information De maintien D’intégration Superficiel En profondeur Code acoustique et visuel (boucle Interprétation en code sémantique phonologique) Apprentissage par cœur Lien à de l’information déjà en mémoire Maintien dans la MCT Augmentation de la probabilité de MLT Les deux types de liens entre les éléments d’information Lorsqu’on traite l’information en profondeur, on établit deux types de liens o Hiérarchiques o Parallèles Les trois paliers de la mémoire : La mémoire sensorielle/ perceptive o Condition de rappel complet § Rappel des 33% des lettres § Les participants déclaraient avoir perçu plus de lettres o Condition de rappel partiel § La mémoire iconique capte plus de lettres o Sperling 1960 La mémoire à court terme = Mémoire de travail o Stocke l’information pour une durée plutôt brève (20- 30 secondes) o Capacité limitée : 5 à 9 éléments d’informations (Miller, 1956) o Tronçonnage : regroupement d’éléments significatifs pour augmenter la capacité de la MCT o Empan mnésique/ Calepin visuo-spatial/ Boucle phonologique/ L’administrateur central La mémoire à long terme o Grand réservoir de souvenirs o Capacités illimitées Les trois types de mémoire en interaction o Selon le temps de traitement de l’information o Trois types de mémoire – Cyril Maitre II. Le cerveau et la mémoire Deux troubles de mémoire du cerveau blessé L’amnésie o « Une perte de la mémoire » o Causes § Un choc au cerveau § Un choc émotionnel § Une dégradation physique du cerveau. o L’amnésie rétrograde = perte de souvenirs déjà stockés o L’amnésie antérograde = difficulté à créer de nouveaux souvenirs Ø Le cas de Henry Molaison o À la suite d’une opération chirurgicale, il a eu une dégradation du cerveau. o Découvertes décisives sur le cerveau et la mémoire èrecherche expérimentale o Opération sur plusieurs structures du lobe temporal médian, sur l’amygdale, l’hippocampe et le cortex adjacent. o But : stopper les crises d'épilepsies mais sa mémoire à long terme a cessé de fonctionner. Sa mémoire à court terme est restée fonctionnelle La maladie d’Alzheimer o Public : les personnes âgées o Où : § Sur l’hippocampe (souvenirs) § Sur le cortex (amnésie rétrograde) o Conséquences § Difficultés à retenir de nouvelles informations § Pertes de mémoire Exemple : Oubli du passé, de son identité, … Le stockage des souvenirs L’imagerie cérébrale permet d?

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