Questions-tests - Psychologie Sociale PDF

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This document contains questions and answers on obedience, authority, attitudes, and persuasion in social psychology.

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Questions-tests 1. Quel est l'intérêt des recherches sur l'obéissance? Des recherches sur l'obéissance se concentre principalement sur comment obéir pourrait conduire à produire des comportement dangereux, voire immoraux tandis que dans le nombre de cas l'acte d'obéir est en lui-même une comportemen...

Questions-tests 1. Quel est l'intérêt des recherches sur l'obéissance? Des recherches sur l'obéissance se concentre principalement sur comment obéir pourrait conduire à produire des comportement dangereux, voire immoraux tandis que dans le nombre de cas l'acte d'obéir est en lui-même une comportement adaptée. L'obéissance a lieu lorsqu'un individu modifie son comportement afin de se soumettre à l'ordre direct d'une autorité légitime. L'expérience de Hofling et al. (1966) : Le Dr Smith 2. Comment explique que les individus se soumettent à l'autorité? L'expérience de Milgram a pu relever comment l'obéissance pourrait conduire l'individu à produire des actes, immoraux. Selon Milgram, le phénomène de soumission s'explique par la dynamique socioculturelle et l'état agentique. La dynamique socioculturelle envoie au fait qu'on apprend tous à obéir à une autorité et qu'on s'attend à rencontrer des autorités légitimes et dignes de confiance dans d'innombrables contextes. En outre, dans la grande majorité des histoire individuelles, l'obéissance à l'autorité a toujours été renforcée de façon positive et fait partie intégrante de la culture individuelle et sociale. Par rapport à l'état agentique: Milgram explique que plus la responsabilité personnelle du sujet est engagée, moins il obéit. Autrement dit, la mesure dans laquelle le sujet se sent personnellement responsable des souffrances inflingées à une victime influence fortement son obéissance aux ordres données par une autorité. 3. Qu'est-ce qu'une attitude? Une attitude est un état mental et nerveux organisée à partir de l'expérience du sujet qui exerce une influence dynamique sur l'individu le disposant et le préparant à réagir d'une certaine manière aux objets et aux situations auxquels il est confronté. Plus simplement, on peut dire que l'attitude se construit historiquement et participe à déterminer l'avenir, qu'elle a une direction et une signification affective ainsi qu'une polarisation variable en intensité à la seule évocation de l'objet. 4. Qu'est-ce que le modèle tri-dimensionnel de l'attitude? Le modèle tri-dimensionnel de l'attitude de Rosenberg (1960) porte également le nom de modèle A-B-C. Outre le sentiment ou l'émotion que suscite l'objet d'attitude (A pour Affect), les connaissances ou cognitions (C pour Cognition, y inclut des connaissances objectives - des faits, et des connaissances subjectives - des croyances), et les comportements (B pour Behavior). 5. Qu'apporte la théorie de l'action raisonnée sur l'étude du lien attitude-comportement? La théorie de l'action raisonne (Ajzen et Fishben, 1975) concerne la motivation, normes et attitude. Elle peut être résumé par le schéma suivant : EN ECRIRE : L'attutide de l'individu (influencée par croyances quant aux conséquences associées à l'adoption du comportement et l'évaluation de la valeur des conséquences) et les normes liées à l'objet (=croyances concernant ce que pensent l'entourage quant au comportement à adopter + motivation à agir dans le sens exprimé par chacune des personnes influentes) prédiraient l'intention co93mportemental qui prédirait le comportement. Quels sont les principaux résultats obtenus concernant la persuasion et la source? Des recherches menés sur des facteurs liés à la source de la persuasion se sont centrées sur la crédibilité de la source, assoupissement et l'attractitvité de la source. Hovland & Weiss (1951), les gens dissocient avec le temps le message de celui qui l'émet : "L'oublie de la source serait plus rapide que l'oublie du message". C'est cet oublie de la source que les auteurs ont appelé effet d'assoupissement. Ainsi, dans une nouvelle expérience, Hovland & Weiss (1953) ont retrouvé éventuellement les effets de la crédibilité : la source crédible a plus d'influence que la source non-crédible. Mills & Aronson (1965) : La source persuade beaucoup plus lorsqu'elle se présente sous une apparence attirante plutôt que sous une apparence non attirante. Horai et al. (1974) : La source qui a le plus d'impact sur le changement d'attitude est celle qui est crédible (ie compétente) ou attirante. En revanche, il n'y a pas de gain à être à la fois crédible et attirant. L'individu met en harmonie le sentiment éprouvé pour une personne et son opinion. Autrement dit, une personne attractive suscite une sentiment positif. Ce sentiment positif va en quelque sorte contaminer la valeur que l'on attribue à son discours. Quels sont les facteurs liés à la forme du message susceptibles de moduler l'effet d'un message persuasif? Les facteurs liés au message étudiées : La forme du message (unilatérale ou bilatérale) - Hovland & Mandel (1952) n'ont pas pu montrer une différence significative dans l'influence de la forme du message sur le changement d'attitude. Cependant, on obtient une effet d'interaction entre le forme du message avec le niveau d'étude du sujet et sa position initiale concernant un objet. Plus précisément, les personnes qui ont un faible niveau d'étude sont plus sensibles à une argumentation unilatérale alors que les personnes qui ont un niveau d'étude élevé sont plus sensible à une argumentation bilatérale. En plus, tandis que les personnes qui sont en accord avec la position défendue sont plus sensibles à une argumentation unilatérale, les personnes opposées à la position défendue sont, quant à elles, plus sensibles à une argumentation bilatérale. Conclusion implicite et explicite : Hovland et Mandel (1952) ont trouvé que lorsqu'on donne la conclusion (conclusion est donc explicite), le message est plus efficace. Mais on obtient encore un effet d'interaction : les sujets instruits et/ou motivés se laissent davantage persuader avec une conclusion implicite. Plus généralement, si le sujet a pu lui-même tirer la conclusion, la persuasion sera plus forte. L'effet du groupe Lewin (1943) seconde guerre mondiale. Il semble plus facile de modifier les habitudes d'un groupe que celles d'un individu pris isolément. Une des explications avancée est que le fait d'être en situation groupale permet de changer la norme du groupe, alors qu'en situation individuelle le changement de norme est impossible. Comment l'individu traite-t-il un message qui fait appel à la peur? Selon Janis (1968) et le modèle de la réduction du "Drive" repose sur la théorie de l'apprentissage : le danger présenté dans un message déclenche une réaction émotionnelle de peur. Cette réaction va provoquer une tension motivationnelle (ou drive) qui va pousser l'individu à adopter un comportement. Si ce comportement réduit sa peur, alors ce dernier sera intégré dans con répertoire de réponses. Si ce comportement ne réussit pas à réduire sa peur, le comportement sera abandonnée au profit d'un autre comportement Selon Witte (1994) et le modèle de réponse étendues, il postule que l'impact d'un message suscitant de la peur est dépendant de quatre facteurs : la vulnérabilité perçue, l'efficacité des recommandations, l'auto-efficacité, et la gravité perçue. Ces 4 facteurs vont engendre la mise en place d'un comportement particulier. SI l'individu considère que les conséquence sont peu graves et/ou il ne se sent pas personnellement concerné, la menace n'est donc pas perçue, aucune réponse comportementale visant à réduire le risque n'est donc adoptée. En revanche, si la vulnérabilité et la gravité perçues sont élevées, alors l'individu va se lancer dans une évaluation de l'efficacité des recommandations et de l'auto-efficacité quant au comportement. Pourquoi une défense par inoculation fonctionne-t-elle mieux qu'une défense par soutien? McGuire (1962) ont adopté une analogie issue du domaine de la santé afin d'expliquer la différence entre une défense par inoculation (où on prépare l'individu en lui présentant, sous une forme atténuée, des arguments contre-attitudinaux et qu'il est susceptible de rencontrer) et une défense par soutient (où on donne les arguments à l'individu pour mieux résister aux tentatives de persuasion) : pour résister à un virus, on peut soit prescrire un régime permettant de maintenir un corps sain (vitamines, nourriture saine...), soit prescrire un vaccin : inoculer une faible dose de virus afin que le corps élabore des défenses immunitaires. Cependant, les travaux sur l'inoculation soulignent l'importance de la motivation du sujet pour traiter l'information d'une communication persuasive. En quoi le modèle ELM permet-il de relativiser l'impact des facteurs liés à la source ou à la forme du message? Le modèle ELM postule l'exisitance de différences individuelles dans la probabilité de l'enganger à traiter attentivement l'information contenue dans les messages persuasifs. Selon ce modèle, le traitement de l'information doit être vu comme un continuum dont les extrémités seraient le traitement périphérique et le traitement central. Lorsque l'individu effectue un traitement central, l'impact persuasif est principalement déterminé par le contenu du message et la force des arguments présentés. Ainsi, les facteurs liés à la source ou à la forme du message ont un impact relativement limité, car l'individu évalue le message de manière délibérée et critique. Présentez la théorie de la dissonance cognitive (Festinger, 1957) Pour Festinger, il existe 3 types de relation qui unissent deux cognitions entre elles : de neutralité, où les deux cognitions n'ont aucun lien entre elles; de consistance, lien harmonique entre deux cognitions; et d'inconsistence (=de dissonance) : lien contradictoire entre deux cognitions. L'existence de cognition inconsistantes crée chez l'individu un état de tension qui l'incite à retrouver un état de consonance. La notion de 'cognition' est utilisé dans un sens large. Un comportement constitue une cognition tout comme l'idée à l'égard d'un objet. La théorie de la dissonance cognitive propose que cette réduction de la dissonance peut se faire de différentes manières, telles que la rationalisation des choix ou des comportements, l'ajustement des attitudes ou la recherche de nouvelles informations pour justifier les décisions prises. Festinger a formulé une équation mathématique pour calculer le taux de dissonance, qui compare la somme des éléments dissonants avec la somme des éléments consonants. Cette équation permet de comprendre comment varie la dissonance chez un individu et les stratégies qu'il adopte pour la réduire. Quels sont les éléments ajoutés dans la versions radicale de la dissonance cognitive par rapport à la théorie proposé par Festinger (1957)? La version radicale de la théorie dissonance cognitive de Festinger est proposée par Beauvois et Joule, appelée 'la soumission librement consentie'. Cette version enrichit la théorie initial de Festinger en intégrant des concepts tels que la cognition génératrice, le taux de dissonance par rapport à cette cognition, la rationalisation, l'engagement et la soumission librement consentie. Ces éléments permettent une compréhension plus approfondie des mécanismes de la dissonance cognitive et de ses implications dans le comportement humain Pour chacune des expériences présentées, montrez en quoi le protocole expérimental et les résultats obtenus illustrent la version radicale de la théorie de la dissonance cognitive? Noms Pro. Rés. Festinger et Les participants sont invités à effectuer une tâche Les participants payés 1 dollars ont ressenti une Carlsmith ennuyeuse puis à convaincre un autre participant dissonance plus forte que ceux payé 20$, car la (1959) (complice de l'expérience) que la tâche était rémunération plus faible rendait leur comportement intéressante. Ils sont rémunérés soit 1$, soit 20 $. contre-attitudinal moins justifiable. Cela s'aligne La cognition génératrice de la dissonance est le fait avec la théorie radicale où l'engagement et la de dire que la tâche était intéressante alors qu'elle rationalisation sont des facteurs clés pour réduire la était ennuyeuse. dissonance. Valins Les participants masculins regardent des photos de Les participants ont montré une préférence pour les (1966) femmes à moitié dénudées tout en croyant entendre photos pour lesquelles ils croyaient avoir eu une leur rythme cardiaque. Certains pensent que leur augmentation de leur rythme cardiaque, même fréquence cardiaque augmente (même si ce n'est après avoir été informé que le feedback était faux. pas le cas) Cela illustre la rationalisation, où les participants modifient leurs cognition pour justifier leur comportement Lewin Les femmes sont invitées à essayer de cuisiner des Les femmes du groupe d'engagement fort sont plus abats. Dans un groupe, la décision est prise enclines à modifier leurs attitudes et leurs collectivement (fort engagement), dans l'autre, elles comportements que celle du groupe d'engagement reçoivent simplement des conseils culinaires (faible faible. Cela correspond à l'engagement comme un engagement) élément clé pour l'éveil de la dissonance cognitive. Quelles sont les conditions nécessaires à l'éveil de la dissonance? Selon la version radicale de la théorie de la dissonance cognitive, plusieurs conditions sont nécessaires pour l'éveil de la dissonance chez un individu : des conditions concernant la cognition génératrice, l'engagement et la liberté de choix perçue. Cognition génératrice : il doit y avoir au moins une cognition (pensée, croyance, attitude) qui entre en conflit avec un comportement antérieur ou actuel de l'individu. Cette cognition génératrice est à l'origine de l'éveil de la dissonance. Engagement : L'individu doit se sentir engagé par rapport à son comportement. Cet engagement peut être défini par 4 circonstances : L'acte doit être public, réalisé en présence d'autrui L'acte doit être irrévocable, sans possibilité de retour en arrière L'acte doit être grave, avec des conséquences significatives L'acte doit être décidé librement, avec le sentiment que la décision a été prise volontairement. Libre choix perçu : L'individu doit percevoir son comportement comme résultant d'un libre choix personnel. Le sentiment de liberté dans la prise de décision est crucial pour l'éveil de la dissonance. Si l'individu se sent contraint ou forcé, la dissonance peut ne pas se manifester. Ces conditions, combinées, favorisent l'éveil de la dissonance cognitive, conduisant l'individu à ressentir un état de tension interne qu'il cherchera à réduire par divers moyens, tels que la rationalisation ou la modification des cognitions. Pourquoi doit-on préserver le sentiment de liberté du sujet pour que le sujet se trouve en dissonance? Préserver le sentiment de liberté du sujet est essentiel pour que celui-ci se trouve en dissonance cognitive, car cela renforce son engagement, sa responsabilité personnelle et favorise l'attribution causale interne de ses actions, contribuant ainsi à l'éveil de la dissonance. (Responsabilité personnelle): Lorsque l'individu se sent libre de ses choix, il assume une responsabilité personnelle pour ses actions. Ce sentiment de responsabilité renforce le lien entre ses cognitions (croyances, attitudes) et ses comportements. Ainsi, lorsque ses actions entrent en conflit avec ses convictions, cela crée une tension interne. (Attribution causale interne) : Lorsque l'individu perçoit son comportement comme résultant d'un choix libre et personnel, il est plus enclin à attribuer ce comportement à des causes internes, telles que ses propres attitudes ou convictions. Cette attribution causale interne accroît le sentiment de responsabilité et contribue à l'éveil de la dissonance. (Engagement et consistance): Le sentiment de liberté renforce l'engagement de l'individu envers ses actions. Lorsqu'il agit en tout liberté, ses actions reflètent ses convictions personnelles, ce qui rend l'incohérence entre ses cognitions et ses comportements plus difficile à tolérer. Ce fort engagement favorise la consistance interne, ce qui rend l'écart entre les cognitions et les actions plus saillant et perturbant. Qu'est-ce que la rationalisation? Plus la dissonance ressentie sera forte, plus le sujet sera motivé pour la réduire. Pour diminuer l'état de tension induit par la cognition génératrice, le sujet pourra soit diminuer l'importance du numérateur, soit augmenter la valeur du dénominateur en ajoutant de nouvelles cognitions. Autrement dit, la rationalisation est un processus cognitif qui intervient en vue de réduire la dissonance ressentie liées à l'adoption du comportement contre-attitudinal. Ce processus conduit à un réajustement voire une modification des cognitions de l'individu. (Par exemple; les révisions sont pire but i am fucking here arent i??) Quelles sont les conditions qui favorisent l'engagement? L'engagament : le lien qui unit le sujet à son acte ou 'l'engagement correspond, dans une situation donnée, aux conditions dans lesquelles la réalisation d'un acte ne peut être imputable qu'à celui qui l'a réalisé. La condition d'avoir le sentiment de libre choix est la plus importante. Elle engage et met l'individu dans un état de dissonance, il ne peut attribuer son comportement de soumission qu'à lui-même. En revanche, si l'individu ne se sent pas libre de ses choix, la dissonance ne sera pas éveillée. PARTIE 1 1. Qu'est-ce qui caractérise le paradigme général s'incrivent les recherches sur l'influence sociale? - Le dispositif expérimental est organisé toujours autour 3 étapes - On demande au sujet son avis à propos d'un objet ou d'une situation : R1 (réponse initial) ou R0 (pas de réponse) - On lui communique la réponse d'une autre personne ou d'un groupe, cette réponse étant différente de la sienne : RA (réponse d'autrui) - On lui demande à nouveau son avis (R2) afin de voir dans quelle mesure la connaissance de la réponse d'autrui a modifié ou non sa réponse initiale. 2. Dans une situation de communication et d'influence sociale, quand peut-on dire qu'il y a un effet de normalisation? Il y a normalisation chaque fois qu'un groupe est confronté à un problème auquel personne, de par son expérience, sa compétence ou son statut, ne peut apporter de solution toute faite. L'intéraction entre les membres du groupe débouche alors sur l'élaboration d'un compromis acceptable par tous et obtenu par une convergence des opinions de sujets vers une position "central" ou "moyenne" et ce compromis devient alors la norme du groupe - la genèse d'une norme de groupe. 3. Dans l'expérience de Asch, dans quelles conditions se produit l'effet de conformisme et qu'est-ce qui le caractérise? Conditions d'apparition : l'existence d'une "norme d'objectivité" qui stipule qu'il existe une seule réponse correcte à la question considérée le groupe soit "nomique" : il possède une position fortement intériorisée et qu'il cherche activement à affirmer cette position l'individu (ou la minorité) soit "anomique" : dépourvu de position fortement intériorisée Expérience d'ASCH (1952) : tâche expérimentale - comparer des lignes de longueurs égales ou inégales. Composition des groupes expérimentaux : une majorité des compères (groupe nomique) et un seul sujet 'naïf' (individu anomique) qui est confronté aux réponses (norme d'objectivité) manifestement erronées que donne avec une unanimité désarmante la majorité des compères. 4. Qu'est-ce qui est le moteur de la conformité? Quelle fonction sociale remplit l'influence majoritaire? La conformité est aussi appelée 'l'influence majoritaire' dans la mesure où elle représente l'influence qu'une majorité exerce sur un individu ou un minoritaire pour le (ou la) conduire à se rallier à la norme dominante (moteur) dont cette majorité est porteuse. Fonction sociale (La différence entre la normalisation et la conformité) : Là ou la normalisation vise l'évitement du conflit, la conformité vise la réduction du conflit interpersonnel en éliminant la déviance. 5. Pourquoi la conformité n'est elle pas forcément fonctionnelle pour le groupe? Illustrez les dangers de certaines formes de cohésion et ceux de la "pensée groupale" Comme la conformité sert à la réduction du conflit interpersonnel en principalement éliminant la déviance, elle n'est pas toujours fonctionnel pour le groupe parce que la pression sociale et des normes peuvent être erronées. L'expérience d'Asch pouvait montrer comment cette phénomène a pu amener les individus à adopter des normes ou des croyances incorrectes, ce qui peut être préjudiciable pour le group dans sa capacité à prendre des décisions correctes ou à résoudre des problèmes de manière efficace. En plus, la pensée de groupe, qui se produit lorsque les membres d'un groupe cherchent à maintenir l'harmonie et la cohésion du groupe en adoptant un consensus rapide et en évitant des conflits pourrait conduire à une prise de décision déficiente. Le groupe peut effectivement ignorer des informations importantes ou prendre des décisions risquées. Les membres d'un groupe peuvent être réticents à remettre en question les idées diffues dans un groupe ou à examiner les alternatives de manière critiques, de peur de créer des tensions dans le groupe. 6. Essayez de montrer, sur un exemple précis (le féministes, les écologistes...), comment une minorité active peut faire évoluer les choses, selon quels processus et à quels niveaux? L'exemple de la légalisation du mariage homosexuel peut illustre comment une minorité active peut influencer plusieurs aspects sociales par le processus d'innovation. En étudiant les conditions d'apparition de l'innovation, on pourrait conclure que ce processus, au contraire aux autres processus d'influence, est l'un où la minoritaire exerce une influence sur la majorité. Les conditions liée au comportement de la source, étant la communauté LGBTG+, fait preuve d'une consistance que l'on appelle la résilience contre des obstacles, une résilience forte chez chacun et chacune des individus, et une résilience indéniable de l'intégrité de la communauté entière. Par rapport aux conditions liées au comportement de la cible, ici le système juridique, ont démontré des formes différentes de compromis jusqu'à une défection totale entre eux et des individus queers : en passant de la criminalisation des individus homosexuels, en traitant l'homosexualité comme une maladie, ils sont passé à ne plus rient faire de tout cela, heureusement, mais ils ont choisi de ne pas officialiser tout mariage homosexuel, et au final, aujourd'hui, ils l'ont légalisé. En considérant les conditions liées au contenu de l'attitude préconisée par la minorité et le contexte : le média, la littérature et l'art, des moyennes réflectives et expressives de la publique ont montré une source de support important vers la légalisation du mariage homosexuel, ce qui a fait évoluer et ce qui a fait justice aux images des individus LGBTQ+, ce qui a fait briser des stéréotypes concernant cette communauté. Des avancements technologiques, médicales ont été des indispensables fondations pour ces changements aussi. Cet exemple est un cas méritant d'être étudié, étant un où une minorité où les individus avaient été déshumanisé, montréalisé, a pu évoluer la loi. 7. Comment peut-on expliquer les résistances à l'influence minoritaire? Les résistances à l'influence minoritaire pourraient être dues à la conformité ou l'influence majoritaire. A considérer que le point de vue majoritaire représente "la vérité", qu'il est synonyme d'objectivité, à considérer que la majorité contrôle les moyens répressifs qui lui permettent d'obtenir l'adhésion des individus et d'éliminer toute forme de déviance, on ne voit pas ce qui pourrait remettre en question et faire évoluer un fonctionnement social aussi 'cristallisé'. La centration sur les processus de conformité qui caractérise le modèle fonctionnaliste de l'influence sociale ne permet pas de penser autre chose que le statu quo : elle laisse dans l'ombre la question et la dynamique du changement sociale. On parle aussi de la différence quantitative entre l'influence minoritaire et l'influence majoritaire. 8. Comparez les effets d'une influence minoritaires et ceux d'une influence minoritaire. En quoi sont-ils différents? Les effets de l'influence minoritaires et de l'influence majoritaire peuvent être considérées au niveau qualitative ou quantitative. D'abord, au niveau des différences quantitatives, l'influence majoritaire aurait un impact plus important que l'influence minoritaire. En outre, les différences quantitative renvoient à des effets que l'on appelle 'influence publique' - des effets manifestes, qui peut n'être que de surface. Cependant, les effets de l'influence minoritaire, quant à eux, relèveraient d'une influence dite "privée" et seraient des effets "latents", "en profondeur". En général, on a pu démontrer la différence entre les changements manifestes de comportements et le changement latent de représentation. Si l'influence de type majoritaire agit davantage au niveau des comportements, l'influence de type minoritaire s'exercerait plutôt au niveau des représentations. 9. Dans son expériences sur les diapositives de couleurs, comment Moscovici met-il à jour les effets latents de l'infmuence minoritaire? Dans l'expérience sur l'identification des couleurs des diapositives, le sujet-cible (majoritaire) maintient sa réponse verbale initial 'la diapositive est bleue', alors qu'à son insu, sans qu'il en ait conscience, son seuil perceptif a été modifié et qu'il voit "vert"). Le dispositif expérimental qui utilise l'effet consécutif (after-effect) permet de mettre ce phénomène en évidence. L'effet consécutif renvoie à un processus physiologique: une illusion d'optique qui fait qu'après avoir fixé pendant quelque temps une couleur quelconque, si on fixe immédiatement après une surface blanche on perçoit sur celle-ci une tache de la couleur complémentaire de cell que l'on a fixée auparavant. Cette effet permet de mettre à jour l'influence latente, lorsque les sujets majoritaires maintient leur réponse initial (ils déclarent que la diapositive est bleue), mais, dans le même temps (à propos de la même diapositive) désigne la couleur complémentaire du vert (rouge) dans l'épreuve de l'effet consécutif. Ils continuent à dire "bleue", mais leur seuil perceptif a néanmoins été modifiée puisqu'ils ne voient pas ensuite la couleur complémentaire du bleu (l'orangé), mais celle du vert. 10. Selon la théorie de l'élaboration du conflit de Perez et Mugny, à quelle condition peut-on favoriser le changement ou l'innovation? Du fait que l'influence découle de la perception d'une divergence avec autrui, on parle d'élaboration du conflit pour signifier la manière dont le sujet traite cette divergence et lui donne une signification. On considère donc que tout divergence avec autrui n'est pas forcément porteuse de conflit et que lorsque conflit il y a, celui-ci peut être signifié de manières très différentes par le sujet cible, notamment en fonction de la tâche (ou du problème) qui en est l'objet. Les auteurs ont distingué deux types de conflits, qui sont conflit relationnel (la craint que l'expression et/ou le maintien de sa position -différente de celle d'autrui - le couvrent de ridicule ou le désignent comme "déviant") et conflit cognitive (ou "epistémique" - plus ses implications aux plans de la connaissance et de la recherche de la "vérité"). La théorie de l'élaboration du conflit prédit qu'un conflit cognitif ne peut pas être élaboré tant qu'un conflit social, interpersonnel n'est pas résolu ou qu'il reste très saillant. Donc, on favorise le changement et l'innovation dès lors que l'on s'attache à faciliter le dépassement du conflit relationnel (qui provoque suivisme ou réactiance) pour permettre l'élaboration du conflit cognitive qui favorise l'exploration des solutions au problème. Terms : Les phénomènes d'influence : le constat observable de changement chez le sujet-cible de l'influence sous l'action de la source d'influence Processus d'influence : ce qui produisent un résultat comportemental et qui résident dans les activités inobservables du sujet. Changement manifest (réponse publique) : changement de comportement (ce que un fait ou ce que un déclare faire) Changement latent (réponse privée) : le changement de représentation (ce que le sujet pense à props de l'objet) Un système de réponses catégorielles, non quantifiées et discontinues, on demande au sujet une réponse en OUI/NON; soit R1=R2 (réponse indépendante) soit R2=RA (réponse conformiste). Un système de réponse quantifiées, échelle d'opinion; combien le sujet a changé ou non sa réponse réponse anti-conformiste : R2 s'éloigne à la fois de R1 et RA réponse indépendante (pas de changement de réponse) réponse conformiste : R2 = RA réponse compromis : R2 se situe entre R1 et RA Un norme peut être définie comme un règle explicite ou implicite, qui impose de façon plus ou moins prégnante un mode organisé de conduite sociale : elle se présente comment un ensemble de valeurs largement dominant et suivi dans une société donnée, elle sollicite une adhésion et implique des sanctions dans un champe d'interactions complexes. Conditions d'apparition existence d'une pluralité de normes considérés comme équivalents et émanent d'individus dont les opinions ont un poids théoriquement égal aux yeux de tous, qui ne se sentent pas vraiment engagés pour refuser des concessions Négociation tacite : les individus parviennent à une convergences de jugements ou d'opinions, avec la disparition et le nivellement des différence qui en découlent, visant à diminuer le risque de conflit. Sherif (1935) La conformité et la cohésion de groupe peuvent parfois être contre-productive, car elles peuvent conduire à des décision erronées ou à des comportements risqués. Il est donc essentiel pour les groupes de favoriser un environnement où la diversité des opinions est encouragée et où les membres se sentent à l'aise pour remettre en question le statu quo. Trois formes de conformité distinguées par Kelman : L'intériorisation, l'identification, le suivisme. Le conflit socio-cognitif En définitive, lorsqu'un groupe minoritaire ose affronter la majorité, lorsqu'il suscite un conflit social en affirmant son point de vue "déviant" en intervenant de manière consistente, il devient ce faisant le centre d'attention de la population L'influence latente des minorités répondrait à la loi suivant : plus on résiste, plus on change. 4 circonstances sont relatives à l'engagement du sujet L'acte doit être public, càd effectué en présence d'autrui. L'acte doit être irrévocable : la personne ne doit pas disposer de la possibilité de revenir en arrière. L'acte doit être grave (non gratuit), donc avoir des conséquences importantes et non négligeables. L'acte doit être décidé librement : la personne doit avoir le sentiment de liberté de la décision de le réaliser. La cognition génératrice de la dissonance : au lieu de considérer simplement deux cognitions contradictoires, cette version met l'accent sur la cognition qui est à l'origine de l'éveil de la dissonance, appelée cognition génératrice. Cette cognition correspond à un comportement problématique adopté par le sujet. Le taux de dissonance par rapport à la cognition génératrice : Contrairement à Festinger, qui calculait le taux de dissonance en comparant la somme des éléments dissonats avec la somme des éléments consonants, Beauvois et Joule calculent le taux de dissonance en se basant uniquement sur la cognition génératrice. La rationalisation : Cette version souligne le rôle de la rationalisation comme processus cognitif utilisé pour réduire la dissonance. La rationalisation implique soit de diminuer l'importance des éléments dissonants, soit d'augmenter la valeur des éléments consonants. L'engagement : Beauvois et Joule intègrent le concept d'engagement, qui stipule que l'acte problématique doit être publique, irrévocable, grave et décidé librement par le sujet. L'engagement joue un rôle clé dans l'éveil de la dissonance cognitive. La soumission librement consentie : Cette version introduit le concept de soumission librement consentie, qui comprend deux paradigmes : la soumission forcée et la soumission sans pressions. Ces paradigmes explorent comment obtenir un comportement problématique tout en préservant le sentiment de liberté du sujet. Le paradigme de l'hypocrisie ou l'hypocrisie induite : le pied dans la mémoire : consiste à engager un individu dans un comportement normatif puis lui faire réaliser qu'il a lui-même parfois transgressé ce comportement normatif. Dickinson et al. (1992) - l'expérience sur l'économie d'eau : le fait de dire que l'on est pour les économies d'eau (engagement public) et que l'on rappelle des comportements de transgression place le participant en dissonance cognitive qui l'amène à adopter un comportement vertueux afin de diminuer la dissonance. Joule (1994) La soumission librement consentie : le changement des attitudes et des comportements sociaux Questions 1- Quelles sont les procédures d’influence présentées ? Sur quelle base théorique reposent elles ? L'influence sur le changement de l'attitude ou du comportement pourrait être achevé par l'autorité ou par la persuasion. Cependant, Joule (1994) fut présenté des limitations de ces procédures respectivement : l'autorité ne peut que déboucher les modifications des idées susceptibles de les garantir, et la persuasion pourrait servir au changement des idées, elle est moins d'amener l'individu à changer ses comportements. Les procédures de l'influence que Joule s'intéresse est donc celle qui repose sur la psychologie de l'engangement. Effectivement, elles montrent qu'il est possible de changer le comportement d'un individu sans exercer sur lui la pression et sans avoir à le convaincre en obtenant de lui qu'il émette des actes 'engageantes' qui vont lui conduire à penser et à se comporter par la suite différemment. Joule présente ensuite la paradigme de la soumission librement consentie. 2- Quelles sont les deux situations de soumission librement consentie analysées dans ce texte ? Comment peut-on les distinguer et qu’est-ce que chacune étudie principalement ? Elles ne sont que deux situations d'influence classiques dans la psychologie sociale expérimentale : celle de soumission forcée et soumission sans pression. Comme les noms de ces situations proposent, les conditions d'influence se diffèrent par la présence ou l'absence de la pression. Tandis que la première situation citée se concentre aux modifications des idées engendrées par l'émission d'une acte 'engageante', l'autre s'intéresse aux modifications comportementales qui s'ensuivent. 3- Analyser l’expérience de Festinger et Carlsmith (1959). Quel est le protocole expérimental utilisé ? Quelles sont les variables en jeu ? Quels sont les principaux résultats obtenus ? Festinger & Carlsmith (1959) : la situation de soumission forcée. Protocole expérimental : L'expérience est divisée en deux temps dont chacun dure une demi-heure. La première tâche s'agit de placer 12 bobines sur un plateau, de vider le plateau, de le remplir à nouveau et ainsi de suite en utilisant une seule main. Après avoir réussir la tâche, l'expérimentateur remplacerait le plateau et des bobines par une planche et 48 chevilles carrées. Pendant la seconde demi-heure, les participants doivent utiliser encore une seule main afin de pivoter des aiguilles d'un quart de tour l'une après l'autre. Lorsque les participants auraient terminée cette partie de l'expérience, l'expérimentateur lui demandera de mentir à la personne suivante. A la fin, les participants reçoivent soit un dollar soit 20 dollars et puis ils sont invités à remplir des questionnaires. Variable indépendante : Les tâches présentées aux participants, le service après (tâche désagréable : dire qu'une expérience est intéressante) et le don (des récompenses) qu'ils reçoivent à la fin de l'expérience. Variable dépendante : Le score de l'attitude des participants appréciation de la tâche Résultats : Les sujets les moins rémunérés présentaient les attitudes les plus favorables à l'égard de la tâche expérimentale. 4- Quel est l’apport complémentaire des expériences de Aronson et Carlsmith (1963) et de Brehm et Crocker (1962) dans l’analyse des effets de la soumission forcée ? L'expérince d'Aronson et Carlsmith (1963) : le degré de pression négative (puni). Classement des jouets, interdiction de jouer avec lequel au 2e classement avec menace faible ou forte. Résultat : la faible menace conduit à une dépréciation du jouet interdit mais pas la forte menace. L'expérience de Brehm et Crocker (1962) : le degré de pression positive (récompense). Les participants doivent se priver de nourriture durant une journée. La récompense (VI) est soit faible (+ points de recherche) ou forte (+ points de recherche; 5 dollars). Résultat : les sujets en condition récompense faible avaient moins faim (VD) que les autres. Autre étude sur la concentration en acides gras (VD) ont obtenu des résultats qui affirmaient que des sujets non rémunérés avaient effectivement moins faim que les autres. L'apport de cette deuxième expérience est d'une part qu'on reproduit des résultats similaires dans des contextes différents et d'autre part que l'on pouvait remettre en cause les résultats de Festinger par le fait que la mesure d'attitude était déclarative (potentiel problème de désirabilité sociale ou autre biais) alors que dans l'expérience de Brehm on a une mesure déclarative mais également un indicateur physiologique pour lequel les biais ne sont pas présents (on ne peut pas tricher) 5- Quel processus est invoqué pour expliquer les résultats de ces 4 expériences ? Quelles théories rendent compte de ces processus ? Quelles sont les bases de ces explications ? La stratégie : l'obtention d'un Acte de soumission forcée : acte que les sujets n'auraient pas réalisé d'eux-mêmes, soit parce qu'il est contraire à leurs idées, soit parce qu'il est contraire à leurs intérêts ou motivations. Les sujets qui lui conféraient une certaine valeur en adoptant après coup des idées, des intérêts ou des motivations plus conformes à ce qu'ils avaient fait. Le processus psychologique est appelé rationalisation par lequel s'opère ce réajustement des idées ou du ressenti. Théorie : la dissonance cognitive de Festinger 6- Quelles sont les différentes techniques de soumission sans pression exposées dans ce texte. Décrivez chacune d’entre elles en précisant leur apport respectif Le pied-dans-la-port : une vielle stratégie de démarchage qui consiste à demander peu avant de demander beaucoup. L'efficacité de la technique du pied-dans-la-porte passe par l'obtention d'un premier acte peu coûteux. La recherche de Uranowitz (1975): Dans un premier temps, l'expérience se déroule en 3 conditions : Condition contrôle : sans actes préparatoire, Condition expérimentale avec justification faible : où les sujets ont été demandés à garder un sac à provision pendant qu'il allait chercher un dollar qu'il venait de perdre. Condition expérimentale avec justification forte : demande de garder son sac à provision avec la perte du portefeuille avec beaucoup d'argent. Et puis, un paquet tombait du sac à provision d'un autre expérimentateur. Sujets condition contrôle : 35% ont alerté le deuxième expérimentateur; Condition justification faible : 80% et condition justification forte : 45%. La différence pas dans la présence d'acte préparatoire mais dans le degré de justification. Explication : La théorie de l'autoperception de Bem : le sujets ayant amenés à accepter une première requêtes plus coûteuses de tous ordres, puisque se trouvent modifiées, par-delà les attitudes reliées à un type particulier d'action ou de coopération, les attitudes reliées à l'action et à la coopération en général. Explication de recherche de Uranowitz (1975) : Le contexte de la condition expérimentale avec justification faible (qui est équivalent à une pression faible) se trouvent des sujets qui ont l'impression que leur comportement d'aide reflète leur attitudes personnelles (processus de l'autoperception), puisque les circonstances ne suffisent plus à l'expliquer. Ayant inféré, dans cette condition, les sujets sont plus serviables que les autres. Discussion : il importe que les actes préparatoires aux changements comportementaux escomptés soient émis dans un contexte de liberté ou, à tout le moins, dans un contexte de faible pression. La porte-au-nez: demander beaucoup pour obtenir moins. L'inverse du pied dans la porte. Plus précisément, il s'agit de demander d'abord beaucoup plus qu'on ne peut nous accorder, avant de formuler notre véritable demande. Expérience de Cialdini et al. : Condition contrôle : les étudiants ont été demandé à accompagner durant 2 heures des jeunes délinquants du zoo. Condition expérimentale : accompagner un jeune délinquant pour 2 heures par semaine pendant au moins 2 ans et puis requête zoo. Taux d'acceptation CC 16,7% et CE 50%. Explication : norme de réciprocité (Cialdini et al.) : les rapports sociaux seraient sous-tendus par cette norme de réciprocité, norme qui orienterait, notamment dans les situations d'échange, les conduites de négociation et de concession OU le contraste perceptif (Miller, Seligman, Clarck et Bush, 1976) : l'acceptation de la requête final s'explique non pas par le sentiment que peut avoir le sujet que son interlocuteur a subi une perte, mais par le sentiment que la seconde requête est plus avantageuse pour lui-même (plus raisonnable). L'amorçage : l'amorçage consiste à amener un sujet à prendre une décision, soit en lui cachant certains de ses inconvénients (première forme d'amorçage), soit en mettant en avant des avantages fictifs (deuxième forme d'amorçage), la vérité n'étant dévoilée qu'ultérieurement. Il s'agit donc de l'appâter en lui faisant une proposition initiale intéressante, avant de revenir sur cette proposition. La technique d'amorçage perd son efficacité dans les situations dans lesquelles les sujets sont forcés dans leur décision initial - l'importance du sentiment de liberté. L'expérience 1 de Cialdini et al. : inciter des étudiants à prendre part à une recherche programmée très tôt à 7 heures du matin en échange d'un point de recherche. Condition contrôle : un téléphone avec les deux pièces d'info (heure et point). Condition expérimental : prendre part à une expérience en se gardant de préciser l'heure à laquelle elle était programmée. une acceptation de pure forme. L'expérience 2 de Cialdini et al., : implication d'un mensonge caractérisé. Les sujets doivent choisir entre test A (moins attractif) et test B (plus attractif) en étant donnés l'information 'faux' que le test A vaut pour deux points de recherche. Les trois quarts des sujets restent sur leur premier décision, 61% des sujets de la condition d'amorçage choisissant en connaissance de cause de passer le test le moins attractifs, soit deux fois plus que dans la condition contrôle (31%) dans laquelle les sujets avaient été informée d'entrée de jeu que chacun des deux test ne valait qu'un seul point de recherche. Explication : la théorie d'engagement - correspondait simplement au lien qui relie un individu à ses actes seuls les actes nous engagent on peut être plus ou moins engagé par ses actes, le degré d'engagement dépendant du contexte dans lesquels les actes ont été réalisés. En particulier, un acte engage d'autant plus celui qui l'émet que ce dernier a le sentiment qu'il en a lui- même librement décidé. L'engagement dans un acte ayant pour principalement conséquence de rendre cet acte plus résistant au changement. Joule : l'attitude n'a donc pas en psychologie sociale le sens que lui donne le langage courant. Elle correspond à la façon dont un individu se situe par rapport à des objets divers vis-à-vis desquels on peut être pour ou contre, d'accord ou pas d'accord, que l'on peut trouver de grande continuum, position qui traduit finalement la valeur que quelqu'un accord à un objet. Contenu diaporama sur le texte de JOULE Comment est obtenu la dissonance? en obtenir un acte de soumission forcée - tâche non désirée : dire à la personne suivante que la tâche de l'expérience est intéressante. Quels sont les résultats? Résultat de Festinger : les sujets moins rémunérés avaient tendance à avoir une attitude plus positive vers des tâches qu'ils ont dû effectuer. Quel est l'apport de l'expérience de Brehm et Crocker par rapport à celle de Festinger? Des résultats obtenus dans l'expérience de Festinger pouvaient subies des biais. ==Après avoir présenté le principe de la technique du pied dans la porte (p243) présentez l’expériences d’Uranowitz (bas de la page 245 et 246)== L'expérience renvoie à la technique du pied dans la porte : demander un peu pour obtenir beaucoup. VI : demander de garder son sac Justif faible : a perdu un dollar Justif forte : a perdu son portefeuille Condition contrôle VD: % de personnes qui préviennent la perte de l'objet Discussion : effet de la justification de la première requête & pas de requête formulée contrairement aux expérience de Fraser TD01 - 1/2/2024 - EFFET DU FEEDBACK expérience Avec feedbacks : higher score and higher satisfaction. Variable parasites : niveau de géométrie de l'émetteur Distinction récepteur et émetteur selon des conditions Etude de l'effet du feedback 2 conditions : sans feedback (pas de webcam/pas de micro) & Avec feedback (webcam et micro) VI : l'intéraction entre l'émetteur et le récepteur avec modalité de l'absence ou la présence de l'intéraction VD : les scores de performance Variables parasites : niveau de géométrie de l'émetteur, la timidité des participants, La différence de niveaux des émetteurs; caractéristiques des récepteurs/émetteur : habitude de la géométrie, capacité verbale, l'inhibition des participants, vocabulaire Intra L'expérience de l'émetteur L'impact de la performance perçue de la première phase L'ordre de passation, la répétition de la tâche (fatigue, entraînement) Fatigue des observateurs, entraînement Equivalence des figures (des éléments des figures similaires) Notions/Concepts théoriques : Hypothèse générale : la présence du feedback permettrait une meilleur performance chez participants le feed-back augmente la sécurité interne des acteurs. Il réduit l'appréhension et augmente la satisfaction. Hypothèse opérationnelle : la performance des participants diffèrent en fonction d'interaction soit présente soit absente. Meilleure performance en condition avec fb + de temps avec le fb du fait des communications Le fb augmente la sécurité interne des acteurs Les observations montrent que le type de fb utilisé (nul ou total) a un effet sur le climat et la relation entre l'E et les R Résultats attendus Effet sur le temps : augmentation de la durée de la communication avec le feedback Mais : effet sur Les erreurs : accroissement de l'exactitude de l'information reçue et donc diminution du nombre d'erreur La confiance en soi/en autrui : diminution de doute et de l'incertitude Effet sur le climat, l'ambiance : satisfaction des récepteurs/émetteurs plus élevée en situation de feedback Conclusion : Feedback diminution possible de conflit : effet régulateur de la communication Meilleur ajustement sur le contenu et les attentes respectives Gain qualitatif mais perte quantitative (=coûteux en temps) TD 2 - 8/2/2024 Expérience - même protocole E2 Allport & Postman 1. Quelle évolution? 2. Qualitative 3. Quantitative 4. Quand l'histoire ne varie-t-elle plus? Des effets : réduction des informations et des pertes des détails l'effet d'accentuation l'assimilation - production des informations afin de maintenir une histoire cohérente Lorsque le 4e 5e participant que l'histoire se stabilise et à partir du 6e participant que l'histoire ne change plus (grâce à la condensation). Travail sur le text de la rumeur Question 1 : VI : l'exposition ou non au discours de Roosevelt VD : est-ce que l'individu a tendance à croire aux rumeurs? Résultats : Une proportion importante des participants ont accordé plus de crédits aux rumeurs publiques (68%) La même proportion continue de croire à la rumeur entre la population qui ne est pas exposée au discours du président Une réduction de 24% chez le participants qui lui sont exposés. Traitement statistique : chi 2 a minima, test t de student pour des mesures répétées. Question 2 : Pour avoir une group contrôle et une groupe expérimentale (pour avoir une seuil de référence). Question 4 : L'importance du sujet, tension émotionnelle, l'implication personnelle par rapport au sujet, et l'ambiguïté sur le sujet. Question 5 : Contenu des rumeurs (Knapp, 1944) Un millier de rumeurs différentes recensées 66% liées à l'agrssion et à la haine entre les gens et entre les groupes sociaux 25% véhiculent la peur et l'angoisse et seulement 2% renvoient à des désirs 7% non classifiables Presque la totalité renvoient à des croyances négatives et anxiogènes. Objet des rumeurs peut concerner des groupes : organisation secrètes etc. (ex : illuminati, juifs, homosexuels, les chinois...), peut concerner des objets (les micro-ondes, les compteurs linky, la 5G), peut concerner des personnes lambda : mort, maladie, grossesse etc. souvent calomnieuse. Conditions d'apparition de la rumeur 1. Importance : motivation à la circulation 2. Ambiguïté : permet l'interprétation (permet une projection sur l'objet, l'individu ou le groupe sociale) = Rumeur = Ambiguïté multipliée x l'importance de la situation (souvent dans un contexte anxiogène cf. attentats, covid, etc.) TD03 - 15/2/2024 - La rumeur Fonctions des rumeurs "Elles ont la double fonction d'expliquer et de soulager les tensions émotionnelles éprouvées par l'individu" (Allport & Postman, 1945 ) Rationnaliser les croyances sociales : justification des croyances et stéréotypes Renforcer l'assimilation sociale : intérêt porté à une même histoire Accentuer la cohésion de groupe : Reproduire la différenciation sociale avec les autres groupes/se valoriser Donne une explication naïve à un phénomène et soulager des tensions Valeur pragmatique : elles proposent généralement une leçon à tirer valant pour conseil ou avertissement Question 6 : Expérience 2 VI : l'image donné (un cliché) & des détails descriptives données par l'expérimentateur la position de l'individu dans la chaîne VD : la détérioration de la rumeur le nombre d'information retenues, déformées, le type de déformation La protocole était la même avec l'expérience qu'on a fait au début de TD02. Méthode des chaînes. Dans la version présentée, une assistance est présente. Cette méthode a été utilisée avec des photos, des gravures, des textes relatant des faits divers. Question 7 : Les différences entre la condition expérimentale & la situation réelle La présence d'un public La consigne a pour effet d'accroître la précision du récit Pas de question Laps de temps court Participant n'est pas un agent spontané Question 8 : Les processus responsables de la rumeur La réduction (= nivellement) Apprauvissement du récit (réduction du nombre de mots) Structure plus simple, plus compréhensible et plus facile à retenir Expérience d'Allport & Portman : réduction maximale après 4 relais Ensuite la possibilité de travail d'élaboration et de construction imaginaire diminue du fait de la disparition de la plupart des détails L'accentuation Accentuation de certaines caractéristiques du message dans le sens d'une dramatisation L'accentuation implique la rétention puis la reproduction sélective d'un certain nombre de détails jugés remarquables (en nombre limité) Souvent les détails accentués sont présentés en premier ou en dernier dans le récit (effet de primauté/récence) Ces détails focalisent ainsi l'attention et donnent une signification à l'ensemble L'assimilation + L'assimilation fortement motivée Restructuration du contenu du message en fonction des attitudes Assimilation au thème central : augmenter la cohérence Modification des informations pour maintenir la cohérence du récit Assimilation par condensation : résumer des détails Assimilation par anticipation La rumeur est contextuelle, elle s'inscrit dans l'actualité et elle adhère au contenu. Exemple : la rumeur d'Orléans Explications : fantasme sexuel & catalyseur d'antisémantisme envers des juifs. Cette rumeur réapparaît régulièrement mais le 'coupable' évolue : les roumains sont souvent désignés désormais. Nouvelles formes de rumeurs : des hoax - rumeurs transmise par Internet. Arrêter une rumeur : la démenti - essayer d'informer ou d'apporter les preuves que ce n'est pas vrai/faux, mais souvent inefficace. (Cf. E1 Allport & Postman) Le démenti circule beaucoup moins bien et moins vite que la rumeur elle-même car des informations sont moins sensationnelles (moins croustillante) Il remet en cause des croyances largement répandues (vient dire aux gens qu'ils ont eu tort), elle est donc accueillie avec moins d'enthousiasme et plus de méfiance. Effet boomerang : Le démenti peut avoir l'effet inverse - effet des timbres tatouages. Apporter une preuve que la rumeur est fausse est complexe TD04 - 29/02/2024 Expérience : L'influence de l'autrui sur le judgement - la normalisation Résultats : on observe une convergence des réponses des participants pour la première condition d'expérimentation. Dans la deuxième condition, la conformité se voit rapidement dans les premiers essaies, et peu de modification dans la deuxième partie de l'expérience où les participants ne discutent pas. Une valeur commune : une norme élaborée ensemble explicitement ou implicitement. Norme sociale* - Sherif (1935) : une échelle évaluative indiquant une latitude acceptable et une latitude inacceptable pour le comportement, l'activité, les événements... (cf. diapo) Echelle d'évaluation qui définit une marge de conduites, d'attitides et d'opinions permises et répréhensibles - Renvoie à des standards de conduite ou d'attitudes ou d'opinions où la variation est limitée. Reflète une uniformité dans les groupes Normalisation - Doise, Deschamps et Mugny, 1991 : La normalisation renvoie à des situations dans lesquelles il ya pas de norme établie et où, les sujets étant incertains quant à leur réponses, exercent une influence réciproque les uns sur les autres et convergent ver une norme commune. Le mécanisme qui permet la formation d'une norme dans un groupe est celui de la convergence interindividuelle càd le rapprochement des réponses. situation ambiguë membre de statut environ égale esprit de groupe TEXTE Questions : 1. Question 1 La normalisation L'effet auto-cinétique (illusion optique) : dans l'obscurité un minuscule point lumineux donne l'impression de bouger. 2. Question 2 3. Question 3 L'effeet auto-cinétique Tâche des sujets : juger, sans aucun point de repère, de l'amplitude du mouvement apparent d'une minuscule source lumineuse VI : condition de l'établissement de la norme selon deux modalités Le sujet est seul pour faire l'évaluation puis dans un deuxième temps, il se trouve confronté aux estimations des autres Le sujet commence par des évaluations en groupe puis dans un deuxième temps fait des évaluations individuelles. VD : les évaluations de la distance de déplacement 4. Question 4 :Résultat Condition seul puis en groupe Plusieurs évaluations qui se réduit autour d'une valeur Cadre de référence qui devient une norme individuelle Convergence interindividuelle, modification de la norme individuelle vers une norme collective Condition en groupe puis seul Conservation de la norme collective une fois les individus seuls La persistence de la norme collective 5. Question 5 : Discussion Nécessité pour le sujet de réduire l'incertitude (pas de critère objectif sur lequel il peut s'appuyer) Convergence interindividuelle des réponses : création de la norme La réalité physique est remplacée par une réalité sociale non ambiguë Le champ, la boîte noire de psychologie cognitive sociale : comment l'individu traite des informations qui proviennent de son environnement sociale? SHERIF. 6. Question 6 ; Autres grilles de lectures L'expérience d'Allport (1924) : L'expérience d'estimation de port d'objets lourds et légers en présence ou non d'autrui. R : En présence d'autrui, les participants sous-estimaient les poids lourds et surestimaient les poids légers. Explication : Systèle de concessions réciproques Système de concessions réciproques L'expérience de De Montmollin (1965/66) Les sujets se comportent à peu près comme des statisticiens en tenant compte des caractéristiques de la distribution des réponses de leur groupe. Marge de vraisemblance : les sujets feraient des statistiques non pas sur la distribution totale des réponses mais seulement sur une partie des réponses : celles qui semblent vraisemblables L'explication donnée par Moscovici (1972) - proche de celle d'Allport (1924) - Pas d'accord immédiat chez les participants car situation ambigüe - Prise de conscience des écarts = conflit de réponses (écart entre mes réponses et celles des autres) - Pas d'attachement à sa réponse - Eviter le conflit avec les autres (pas d'investissement d'attache à la réponse) - Pour éviter le conflit, la normalisation pour pour Moscovici et Ricateau (1972) La controverse entre Moscovici & Allport (cf diapo 23) Pour la prochaine séance : Asch, la conformité TD05 7/3/2024 - Le conformisme Texte 03 Questions 1. Définition L'action de se conformer à une norme ETABLIE Aronson, 1972 : Changement dans le comportement ou les opinions d'une personne résultant d'une pression réelle ou imaginaire émanant d'une personne ou d'un groupe de personnes Conformisme souvent connoté négativement Tout le monde se conforme Se conformer à la norme est nécessaire pour atteindre un but commun, pour assurer la cohésion de groupe Se conformer n'est ni positif ni négatif Dépend des situations et des enjeux de la situation 2. Les 3 formes de conformité selon Kelman & Définitions L'intériorisation : (exemples : des religions et leurs systèmes de valeurs) Forme d'influecne la plus durable en public et en privé Intégration des positions du groupe Autrui doit être digne de confiance Désir profond d'intégrer le groupe de par le partage des positions et des valeurs du groupe L'identification Céder à la pression car les membres du groupe sont attrayants Volonté de ressembler Le suivisme (ou la complaisance, ou encore l'acquiescement) sert à l'empêchement du conflit entre un individu et le groupe. Exemple : people pleasers - Acceptation publique sans adhésion privée - Se conformer par complaisance est un moyen pour éviter la désappropriation des autres Des étapes : Le suivisme, l'identification et puis l'intériorisation 3. L'expérience d'Asch et sa différence de l'expérience de Sherif Dispositif expérimentale Tâche utilisé : Tâche de perception visuelle Hypothèse : un individu est susceptible de faire sien un jugement qu'il sait contraire au bon sens Résultats : vont à l'inverse de son hypothèse - LES RESULTAT METTENT EN EVIDENCE UNE CONFORMITE LIEE A LA PRESSION A LA MAJORITE - Condition privée - Condition groupe Limites : 1952 : Nazism - la conformisme d'un individu aux croyances évidemment fausses. 4. Comment Moscovici réinterprète les travaux d'Asch Il s'agit d'un effet d'influence minoritaire dans la mesure où les sujets (compères) ne répondent pas de manière normative : ils constituent une minorité (par rapport à la population générale) = Approche psychosociale; Influence minoritaire 5. Expérience de Wilder (1977) 6. Deux explications du conformisme R. Brown : 'cauchemar épistémologique' - mal à l'aise provenant de la production d'une connaissance qui ne se conforme pas aux autres connaissances établies Un effet de la taille du groupe Reprise de l'expérience avec 1 compère = pas de conformité, 2 compères = 12.8% d'erreurs, 3 compères et + = 33% d'erreurs Si bcp de compères = le participant nourrit des suspicions face à l'unimanité commun 7. Influence informationnelle vs. Influence normative (Deutsch & Gerard, 1955) Influence informationnelle : les participants en viennent à douter de leur jugement et pour dissiper le doute l'exactitude de leur jugement, ils vont se référer aux autres. Les autres ont des connaissances qui nous manquent et on s'appuie sur leurs conclusions. Changement dans les valeurs et les positionnements des individus en public et en privé Influence normative : les participants recherchent l'approbation sociale, se soumettent à la pression renvoyée oar le groupe pour répondre aux attentes de ce groupes Résultat de leur expérience La conformité diminue très fortement lorsque le sujet donne ses réponses en privé par écrit Montre l'influence normative Quand la ligne étalon est présente pendant la réponse TD06 - 14/3/2024 L'INFLUENCE MAJORITAIRE L'expérience Les apports théoriques Théorie des communications sociales informelles de Festinger qui se caractérise par des pressions à communiquer à l'intérieur d'un groupe en vu de l'établissement ou du maintien d'une certaine uniformité du groupe. Ainsi, les divergences de certains membres peuvent mener à la perception d'une déviance de ce membre avec le risque d'exclision du groupe. Dans le conformise, le sujet se conforme au groupe. Ici, le sujet reçoit des pressions des membres majoritaires de son groupe pour "établir" sa déviance. Tout groupe social est caractérisé par un certain degré de pression à l'uniformité La théorie des communications informelles de Festinger (1950) Deux sources principales La réalité sociale : Festinger (1950) - une réalité physique et une réalité sociale. Les problèmes pour lesquels il n'existe pas de bas objective 'pas de réalité physique' - la réponse est considérée comme vraie lorsqu'elle se trouve partagée avec d'autres personnes. Une divergence va conduire les membres du groupe à communiquer entre eux, afin de la réduire et de retrouver une certaine uniformaté La locomotive du groupe : l'orientation du groupe en tant qu'entité sociale vers des objectifs particuliers. L'importance de la pression dépend: De la divergence perçue entre les membres du groupe. Plus la divergence est forte, plus la pression à l'uniformité est élevée De l'importance de la question traitée De la cohésion du groupe ayant pour objectif la "stabilité" du groupe, son maintien en tant que groupe. Expérience de Schachter (1951) 1- Les membres d'Act-up peuvent être considérés comme appartenant à une minorité en raison de leur identité sexuelle, de leur orientation sexuelle ou de leur statut sérologique, notamment en tant que personnes vivant avec le VIH. 2- La rhétorique d'Act-up se caractérise par son ton militant, sa volonté de choquer pour sensibiliser, son utilisation de l'humour noir et de l'ironie, ainsi que par son recours à des actions spectaculaires et médiatiques pour faire passer son message. 3- Act-up tente de cibler l'influence des gouvernements, des institutions médicales et pharmaceutiques, ainsi que de la société en général, pour promouvoir la prise de conscience et le changement dans la gestion du VIH/sida. 4- Le discours d'Act-up peut sembler convaincant à des membres extérieurs car il met en lumière des injustices sociales et médicales, propose des solutions concrètes, et mobilise des arguments fondés sur la science et les droits humains. 5- Les éléments qui démontrent la consistance d'Act-up dans le texte pourraient inclure sa persistance dans la lutte contre le VIH/sida, sa capacité à mobiliser des actions directes et son engagement envers les droits des personnes vivant avec le VIH. 6- Le groupe Act-up peut éviter de paraître dogmatique en restant ouvert au dialogue, en accueillant la diversité des opinions au sein du groupe, et en ajustant ses tactiques en fonction des contextes et des besoins. 7- Act-up peut éviter de tomber dans le piège d'un procès d'attribution en mettant l'accent sur les problèmes systémiques plutôt que sur des individus spécifiques, en évitant les discours de haine ou de stigmatisation, et en se concentrant sur la promotion de solutions constructives. 8- Dans le contexte d'Act-up, le phénomène des transfuges de la majorité à la minorité active pourrait être illustré par des personnes qui rejoignent le mouvement après avoir pris conscience des injustices et des lacunes dans la gestion du VIH/sida, et qui deviennent ensuite des activistes engagés pour le changement. 9- Les principaux dangers qui menacent un groupe d'activistes comme Act-up pourraient inclure la répression gouvernementale, les conflits internes, la fatigue militante, le manque de ressources et d'appui, ainsi que la stigmatisation et les attaques de la part de certains secteurs de la société. L'INFLUENCE MINORITAIRE (INNOVATION) Niveaux d'analyse de Doise (1982) Niveau 1. Intra-individuel Niveau 2. Inter-individuel Niveau 3. Positionnel Niveau 4. Idéologique Question 1. Comment Moscovici explique-t-il la normalisation? Evitement du conflit à explication inter-individuelle Le conflit est évité par le jeu des négociations des estimations respectives qui aboutissent à des concessions réciproques Processus de négociation qui se réalise d'autant plus facilement quand il n'y a pas de véritables enjeux Le conformisme Effet d'influence minoritaire L'innovation (Doms & Moscovici, 1984) : Pourquoi l'effet de la minorité? Ces variables entraînent l'activation de processus d'intégration de l'information provenant d'autrui ou de processus d'attribution, tels qu'ils ont été décrits dans les travaux classiques sur l'influence sociale Processus de validation. Intériorisation (voire conversion) Processus de comparaison sociale. Suivisme L'expérience de Moscovici, Lage & Naffrechoux 1. Test collectif de perception visuelle 2. Nommer la couleur de 36 diapositives et estimer leur luminosité (0 à 5) Contrôle Condition inconsistante Condition consistante 3. Résultat Con - Incon - Contrôle L'étude de Moscovici & Personnaz (1980) Le participant doit juger de la couleur de diapositives 4. Communication des réponses des autres participants 1. Condition 1 2. Condition 2 5. Réponse orale en présence d'un compère 6. Réponse écrite (+regard social) 7. Réponse écrite (absence du compère) Résultat : Influencés par la minorité (ceux qui répondent vert), certains participants évoquent le pourpre-rose comme couleur complémentaire Conclusion : L'influence minoritaire produit un effet au niveau latent (schéma perceptif) Expérience de Merel (1949) Des facteurs influençant impliquée, volontaire autonome et indépendante souple et non dogmatique consistante - consistance synchronique (unanimité) - consistance diachronique (dans la durée) L'act-up Une minorité L'effectif d'Act-Up est très réduit La grande majorité de ses membres appartient à des catégories perçues comme minoritaires et/ou stigmatisée La rhétorique d'Act-Up Expression non verbale (typographie, affiches, vêtements) Expression verbale L'influence Forte implication, cohésion des membres Actions choquants et extrêmes, prise de risque Groupe indépendants et autonomes Membres perçus comme intègres et défendant des positions intimes Le groupe s'est mobilisé pour d'autres causes que la sienne La consistance Seul le groupe s'expreime et non ses membre à titre individuelle

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