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lOMoARcPSD|12568555 Psychologie du développement 1 Psychologie du développement (Université du Québec à Montréal) Scan to open on Studocu Studocu is not sponsored or endorsed by any college or university Downloaded by Khouloud Al...

lOMoARcPSD|12568555 Psychologie du développement 1 Psychologie du développement (Université du Québec à Montréal) Scan to open on Studocu Studocu is not sponsored or endorsed by any college or university Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555 Psychologie du développement (PSY4100) EXAMEN 56 QUESTIONS À CHOIX MULTIPLES 6 VRAI OU FAUX 6 PHRASES À COMPLÉTER 6 QUESTIONS À COURT DÉVELOPPEMENT (QUELQUES PHRASES) Touche à la fois l’information dans le livre et ce qui est présenter dans le cours. La grande majorité de l’examen va porter sur la matière qui se chevauche mais il y aura de la matière sur la méthodologie dans le livre qui a pas été présenté en classe, sur certaine matière aussi de la classe qui n’était pas dans le livre. Les définitions sont importantes, comprendre les concepts, les distinguer entre eux c’est important. Il faut connaître les âges en fonction du stade. Peut avoir des questions sur les articles dans le livre. Cours 1, Introduction à la psychologie du développement Introduction à la psychologie du développement  À quoi s’intéresse la psychologie du développement ? o Les chercheurs en psychologie du développement, essaie de dégager à partir de ce qu’ils observent le pourquoi les individus changent. On essaie de dégager des explications à l’ensemble des individus qui proviennent de milieux et de contextes variés. On s’intéresse à comprendre le développement des individus pour intervenir quand le développement dévie vers quelque chose de problématique pour le ramener vers une trajectoire qui est plus adapté. On veut aussi pouvoir prédire ce qui s’en vient. o Tout le monde fait des observations, ce qui est différent chez les chercheurs c’est qu’on va tester nos hypothèses avec des méthodes qui sont vigoureuses.  L’étude du développement humain de nos jours o Le cycle complet de la vie, de la conception à la mort. L’accent n’est plus mis juste sur l’enfance.  On voyait la période de l’âge adulte comme une période de vie très stable. Mais l’évolution de l’espérance de vie fait en sorte que la période de l’âge adulte est beaucoup plus longue et qu’il y a beaucoup plus d’instabilité.  La vieillesse aussi n’est plus vue comme une petite période d’instabilité. On veut reconnaître les facteurs qui prévient le déclin cognitif. o Les changements importants qui se produisent à chaque période du développement humain.  À l’enfance les changements sont beaucoup plus visuelles, mais il y en a autant à chaque période de la vie. o Ces changements sont interprétés en fonction de la culture et du contexte dans lesquels ils ont lieu.  Domaine du développement o Domaines distincts mais ils ont une influence l’une sur l’autre. o Domaine physique : aspects liés à la santé, à la croissance et au vieillissement du corps, à l’évolution du cerveau, au développement des capacités sensorielles et motrices. o Domaine cognitif : aspects liés à la pensée, au langage, à la mémoire et à l’apprentissage de diverses habiletés intellectuelles (la résolution de problèmes), ainsi qu’à la détérioration des fonctions cognitives associées au vieillissement mais aussi la prévention. o Domaine socioaffectif :  Le domaine social : aspects liés aux relations de l’individu avec les autres et avec la société, le développement des habiletés sociales.  Qualité des interactions avec la famille, les amis, à l’école, etc.  Le domaine de la personnalité : aspects liés au concept de soi (qui suis-je, comment on se perçoit), aux émotions et aux réactions de l’individu face à son environnement. Ce sont des conduites stables. o Influence simultanées : bébé de 12 mois 1 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555  Physique : il apprend à marcher, ces premiers pas  Cognitif : meilleure représentation mentale de l’envi, permanence de l’objet  Social : recherche du parent, il peut se diriger vers lui  Personnalité : niveau d’exploration lié aux réactions envers la nouveauté (exploration très riche ou plus faible selon si l’enfant a peur ou non)  Définition : L’étude scientifique des phénomènes de changement et de continuité qui marquent la vie d’un individu et des facteurs qui influent sur ces phénomènes. o Changements  Changement quantitatifs (compter ou mesurer)  La taille physique (l’enfant grandi de 4cm) ou la richesse du vocabulaire (l’enfant utilise 100 mots plutôt que 10).  Changement qualitatifs (nature ou organisation interne de l’individu)  Apparition d’un comportement différent, nouveaux acquis émotionnels d’un enfant qui devient adolescent (il devient plus empathique) o Continuité : certains traits de caractère perdurent de la naissance jusqu’à un âge avancé.  Ce type de continuité s’explique presque toujours par des influences biologiques : comme nous gardons nos prédispositions génétiques toute notre vie, certains aspects de notre comportement tendent à rester relativement constants.  Les recherches montrent qu’environ 10-15% des enfants très timides et 10-15% des enfants très sociables le seront encore à l’âge adulte (Kagan, 1989)  Même si on a des vulnérabilités psychologiques, l’environnement pour compenser jusqu’à un certain point.  Continuité cumulative : renforcé par nos choix personnels  On cherche à maximiser notre plaisir et minimiser les émotions négatives.  Un enfant bon dans les sports et mauvais à l’école maximisera son énergie dans le sport donc à long terme il sera très bon dans les sports encore et continuera à avoir de la difficulté à l’école.  Continuité interactive : renforcé par la réaction des autres  Enfant bon dans les sports, quand il réussit bien il est encouragé par ses parents et ses pairs. Il va donc continuer dans la même voix.  Le tempérament o Style comportemental de l’enfant : le comment du comportement o Relativement stable dans le temps o Présent très tôt dans le développement o Une partie prédéterminée à la naissance : génétique o En partie modifiable par l’expérience  Thomas & Chess (1960) o Tempérament : réactions comportementales basées sur des différences biologiques pouvant être influencées par le contexte social. o 9 dimensions :  Seuil de réaction : à quel point l’enfant est facilement dérangé par des changements dans son environnement (par un bruit, changement de lumière)  Rythme : à quel point l’enfant s’intègre bien dans une routine (manger à la même heure)  Approche/retrait : à quel point l’enfant approche la nouveauté ou à l’inverse évite la nouveauté (une nouvelle pièce avec des jouets, va-t-il s’approcher)  Niveau d’activité : est-ce qu’il est capable de rester assis durant un exercice ou il a besoin de bouger 2 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555  Adaptabilité : à quel point l’enfant peut s’adapter à des changements de routine (l’été il se réveille à 8 et durant l’école à 7, comment il s’adapte)  Intensité de la réaction : à quel point c’est intense ou minimisé  Propension à la distraction : à quel point l’enfant lorsqu’il est sur une tâche il est facilement distrait  Capacité d’attention et persistance : à quel point l’enfant peut persister sur une tâche qui est difficile ou frustrante  Qualité de l’humeur : est-ce que l’enfant en général est de bonne humeur ou de mauvaise humeur o Conséquences des caractéristiques du tempérament, Goodness of fit (à quel point l’enfant s’intègre bien avec l’environnement de sa famille)  Impose des contraintes et des opportunités dans les interactions sociales  Caractéristiques de l’enfant interagissent avec celles de l’entourage  Importance de l’ajustement réciproque entre l’enfant et le parent  On aide le parent à comprendre son tempérament à s’ajuster au tempérament de son enfant. Le rôle du parent c’est d’aider l’enfant alors c’est de donner à l’enfant une stratégie pour composer avec les diférents tempéraments.  L’inhibition comportementale o La tendance à réagir négativement et à se retirer face à de nouvelles personnes, situations, événements et objets. o Les enfants inhibés sont souvent décrits comme étant timides ou gênés. o Plus spécifiquement, «vulnérabilité à l'incertitude, causée par des événements inconnus ou nouveaux, qui ne peuvent pas être facilement assimilés».  Ils n’ont pas peur, ils ne tolèrent seulement pas l’incertitude ce qui est très problématique pour eux. o Selon Kagan (1999), la caractéristique fondamentale de l'inhibition est une intolérance à l'incertitude plutôt qu’une prédisposition à la peur. o Enfants inhibés  Comportements introvertis en présence d’étrangers ou dans de nouvelles situations, tels que :  Timidité, appréhension  Retrait  Cessation ou interruption de vocalisations ou d’activités en cours o Aussitôt qu’un étranger entre dans la salle il arrête ce qu’il fait.  Affect négatif, pleurs  Lors d’observation dans un contexte expérimental :  Prennent typiquement plus de temps avant d’explorer leur environnement  Restent proches de leur parent  Parlent moins  Jouent moins  Dès leur naissance, les enfants inhibés auraient un seuil d’activation du système nerveux sympathique (lutte ou fuite) plus bas, particulièrement en réaction aux stimuli nouveaux, incertains ou ambigus.  Donc, un stimulus moins intense serait suffisant pour activer leur système nerveux comparé aux enfants non inhibés. Ils sont activés très facilement.  Cette vulnérabilité physiologique à réagir plus rapidement et intensément (seuil d’activation plus bas) face à la nouveauté rendrait les enfants inhibés plus à risque.  De vouloir éviter des situations nouvelles et ambiguës 3 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555 o Le système nerveux ne peut pas s’habituer aux réactions anxiogènes et donc le seuil d’activité n’augmente pas.  Ce qui empêche l’habituation du système nerveux à ces réactions  Favorise le développement et le maintien des symptômes anxieux o Les enfants qui ont beaucoup plus de symptômes anxieux, adultes auront des symptômes d’anxiété élevés. o Il faut le soutenir dans différents stades pour habituer son système nerveux.  Actif ou passif ? o Passif : le développement est déterminé par la biologie ou par l’environnement seulement.Le concept de la page blanche. o Actif : le développement est lié à nos choix et à leurs conséquences. o À mesure que les enfants grandissent et que leurs capacités progressent, leur rôle dans leur propre développement devient de plus en plus actif et façonne l’environnement où ils évoluent. o Nous ne sommes pas des victimes, nous pouvons faire des choix en tant qu’individu.  Les facteurs d’influence o La nature et la culture – les gènes et l’environnement – interagissent dans presque tous les processus de développement observables. o Le bagage génétique transmet à chaque individu un héritage unique qui le dirige vers une trajectoire particulière, alors que l’environnement tend à orienter les individus vers des trajectoires communes. o Les chercheurs s’efforcent d’évaluer les effets respectifs de la nature et de la culture sur les divers aspects du développement humain. o L’influence de la nature se manifeste essentiellement par deux facteurs :  La maturation : processus naturel de transformation par lequel l’organisme atteint son plein développement.  La croissance : l’augmentation en taille et en poids du corps humain de la naissance jusqu’au développement complet  Le vieillissement : processus naturel de transformation graduelle que subit l’individu de la naissance à la mort  Universelle  Séquentielle  Réglée par une horloge biologique : la séquence des événements biologique, l’enfant est déjà prédisposé à faire ça  Relativement imperméable à l’environnement o Dans le cas de malnutrition grave ça va influencer le processus  Exemples de séquences de développement : o Développement linguistique : gazouille (2-3 mois), babillage (6 mois), holophrases (1 an), énoncés binaires (2 ans) o Développement moteur : lever le menton (1 mois), position assise (6 mois), marcher à 4 pattes (7-9 mois), station bipède (11 mois), premier pas (12 mois)  Prédispositions innées : tendances innées particulier à l’individu.  Certaines sont universelles o Pleurer, suivre le son de la voix de la mère, certaines préférences qu’on a tous  D’autres sont individuelles o Couleur des yeux, taille, aptitudes cognitives, susceptibilité à certaines pathologies, tempérament  Le processus de maturation sera influencé par les prédispositions innées individuelles  L’influence de la culture – 2 écoles de pensée 4 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555  Environnement (modèle écologique) o Intérêt initial pour la famille et les caractéristiques économiques seulement o Depuis les années 80 : cadre de recherche plus large et diversifié  Urie Bronfenbrenner (1979, 1989, 2001) : figure importante de la perspective écologique. Au cœur du modèle c’est l’individu et le micro système c’est l’environnement immédiat de l’enfant (la famille, l’école) et l’individu a une influence sur sa famille, mais la famille a une influence sur le fonctionnement de l’enfant. Plus le facteur est proche de l’enfant, plus l’influence va être grande mais ça ne veut pas dire que les autres influences ne sont pas importantes. Mécrosystème c’est le réseau des relations qui entourent l’enfant. L’exo système c’est l’environnement socio-économique. Et le macro système c’est l’environnement socio- culturel plus large (les valeurs véhiculées par la société).  Croit que les chercheurs doivent tenir compte des contextes environnementaux plus larges ET de la manière dont toutes les composantes de ce système interagissent pour influencer le développement de l’enfant o Le modèle de Patterson : effet de l’environnement sur la délinquance  Interprétation de l’environnement (modèle interne de l’expérience) o Système intériorisé d’interprétations et de significations que l’individu se construit avec ses expériences (Boyd & Bee, 2017) o Implique que les interprétations que nous faisons de nos expériences sont aussi importantes que les propriétés objectives des expériences.  Une même situation peut être interprété de multiple façon. L’interprétation qu’on va en voir découle de nos expériences réelles. o Critique des autres, stress, attentes, etc. o Croyances basées sur des expériences réelles mais une fois organisées en modèles internes, elles se généralisent et colorent l’interprétation que l’enfant donne à ses expériences. o Ensemble de suppositions, d’attentes et d’hypothèses sur le monde, sur nous-mêmes et sur les relations avec les autres, à travers lesquelles on filtre toutes nos expériences. o Ces interprétations nous parlent beaucoup du concept de soi de l’individu. o L’interaction gènes-environnement  En héritant du bagage génétique de ses parents, l’enfant hérite aussi de l’environnement qui les entoure et de leurs façons de faire (les 2 en même temps).  Cette génétique héritée forge aussi une partie de nos comportements envers les autres et donc de leurs réactions envers nous. 5 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555  Parents transmettent un QI élevé ainsi qu’un milieu familial stimulant  Un tempérament difficile risque de provoquer des réactions négatives chez autrui  L’environnement influence notre génétique en stimulant (+) ou en inhibant (-) certains gènes.  On peut avoir une certaine susceptibilité génétique qui va seulement être activé dans un contexte donné.  Épigénétique :  Discipline de la biologie qui étudie les mécanismes moléculaires qui modulent l’expression du patrimoine génétique en fonction du contexte, de l’environnement.  Comment l’environnement peut modifier les gènes.  Données récentes sur GXE  Polymorphisme du transporteur de sérotonine (5-HTTLPR) associé à la régulation des émotions (ex. dépression).  Interaction entre une susceptibilité génétique (courte allèle) et un environnement stressant (ex. maltraitance, négligence, abus). o Si nous ne sommes pas stimulés il n’y aura pas de problème avec cette courte allèle. o Moment de l’expérience  Période critique : lorsqu’un organisme est spécialement sensible à l’absence d’une expérience particulière. Surtout utilisé chez les animaux.  Période sensible : concept plus souple (mois, années) où l’enfant est particulièrement influencé par certaines formes d’expériences ou par leur absence. o Facteurs de risque et facteurs de protection : les modèles de la vulnérabilité et de la résilience  Le degré de vulnérabilité ou de résilience chez l’individu interagit avec le degré de facilitation qu’offre le milieu.  Vulnérabilité (risque) : Trait de caractère résultant de caractéristiques innées et acquises et augmentant les risques que l’individu réagisse au stress de façon inadaptée ou pathologique.  Tempérament difficile, troubles cognitifs, vulnérabilité génétique, etc.  Résilience (protection) : Trait de caractère résultant de caractéristiques innées et acquises, et qui augmente les possibilités que l’individu s’adapte bien au stress.  Grande intelligence, bonne coordination, tempérament facile, sourire irrésistible, etc.  Modèle de la vulnérabilité et de la résilience, modèle de Horowitz (1987, 1990)  Double mauvais sort : milieu peu stimulant (environnement chaotique, stress) et enfant peu résilient.  L’enfant lui-même possède des capacités de résilience et de vulnérabilité qui se présente sur un continuum. Le milieu est soit facilitant ou non facilitant.  Même un enfant très vulnérable peut bien s’en sortir s’il se retrouve dans un milieu facilitant avec des parents chaleureux et sensibles. Il y a vraiment une interaction entre les capacités d’un individu et le milieu où il se retrouve En résumé  Plusieurs facteurs qui influent sur notre développement.  Pourtant, même les facteurs déterminants, comme notre bagage génétique, ne sont ni des garanties ni des condamnations. 6 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555  Il est vrai que ces variables dessinent une trajectoire développementale, mais celle-ci reste en grande partie flexible et varie selon d’autres facteurs déterminants liés aux facteurs de risque et de protection, à nos expériences, à notre environnement, au contexte, à la culture environnante et même à l’époque. Cours 2, Les méthodes de recherche Étapes de la recherche  Formulation d’hypothèses o Théorie : «Un ensemble d’observations organisé de telle façon qu’on peut leur donner une signification et orienter la recherche.»  C’est seulement en connaissant ce qui a été fait déjà qu’on peut émettre des hypothèses. o Hypothèse : «Proposition découlant de connaissances scientifiques qui permet de prédire le lien existant entre les facteurs étudiés et les comportements des individus.»  Fondement de l’étude, si nous avons une hypothèse fragile ça affectera l’étude. Permet de spécifier les variables d’intérêt et les liens attendus. o Question de recherche : Quelle est l’influence des comportements sensibles du parent sur le développement du sentiment d’estime de soi chez l’adolescent ?  Cadre théorique : La théorie de l’attachement  Dès la petite enfance, la relation entre l’enfant et le parent va faire en sorte que l’enfant va développer des modèles.  Hypothèse possible :  Plus le parent est sensible, plus l’adolescent va avoir une estime de soi élevé. o Trois types de variables  Variable dépendante (VD) : Le phénomène d’intérêt. C’est la variable que nous allons mesurer.  Variable indépendante (VI) : La variable qui prédit ou qui cause la VD.  Variable contrôle (VC) : Variable qui a un effet sur la VD et qu’on veut maintenir stable. Toutes les autres variables qui pourraient avoir un effet sur la variable dépendante. Si on ne les considère pas on pourrait penser qu’il y a une relation entre deux variables alors qu’il y en a pas.  On s’intéresse à l’influence du type du liquide (VI) et la hauteur de la plate et la santé de la plate (VD). La variable contrôle : taille du pot, quantité de liquide, santé du sol. Nous devons garder toutes ces variables stables pour être sûre que c’est le liquide qui influence la santé de la plante. o Lien entre les variables  Importance des variables de contrôles  Application à notre exemple  Variable dépendante : estime de soi  Variable indépendante : sensibilité parentale  Variables contrôles : environnement sociale, événement de vie stressant, réussite à l’école, abus, intimidation, maturation  Effet de la médiation :  Trois critères à remplir : o La VI prédit la VD o La VI prédit la VMéd o La VMéd prédit la VD  Lorsque la VMéd est incluse dans le modèle statistique, la VI ne prédit plus la VD  La VI exerce donc son effet sur la VD à travers la VMéd 7 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555  La variable médiatrice fait le pont entre la variable indépendante et la variable dépendante  L’attachement sécurisant c’est le pont à travers lequel la sensibilité parentale influence l’estime de soi  Effet de modération :  La VI peut ou peut ne pas être liée à la VD  La Vmod vient agir sur la relation entre la VI et la VD  Elle peut exacerber le lien entre les deux variables ou la diminuer  Interaction entre la VI et la Vmod pour prédire la VD  Risque génétique peut mener à des comportements agressifs, si et seulement si l’environnement est peu facilitant.  Validité  À quel point les résultats d’une étude représentent-ils la réalité ?  Validité interne : lorsque les résultats obtenus s’expliquent uniquement par les variables manipulées par l’expérimentateur(trice). o Pris les précautions nécessaires afin de contrôler (ou garder constant) l’effet indésirable des autres variables non- pertinentes à l’étude. o Si les variables covarient, impossible de savoir si les résultats sont liés à la variable indépendante ou à d’autres facteurs (effet de confusion). o Dans notre étude fictive, quelles variables devrait-on contrôler ou maintenir stable afin d’assurer une bonne validité interne ? La réussite scolaire, le contexte sociale, contexte familiale, le niveau de santé physique, abus, intimidation. o On va les évaluer même si ça ne fait pas parti de notre hypothèse o L’odeur d’un repas délicieux prédit l’augmentation de la production salivaire. Pour tirer cette conclusion l’expérimentateur doit contrôler les autres facteurs pouvant expliquer la VD.  L’apparence du repas  La faim du participant  L’heure de présentation du repas o On pourra dire que nous avons une bonne validité interne parce qu’on aura contrôlé toutes les variables contrôles.  Validité externe : le degré de généralisation des résultats d’une étude donnée. o Participants représentatifs de la population générale ?  Validité de construit : le degré de correspondance entre les variables indépendantes et dépendantes évaluées par l’étude et les concepts postulés dans l’hypothèse de recherche. o On veut évaluer la sensibilité parentale o Il faut s’assurer que la mesure évalue vraiment la sensibilité parentale, et non pas un concept similaire, comme le stress parental.  Fidélité : facilité avec laquelle les résultats obtenus sont reproduits  Deux types de fidélité o Fidélité temporelle  L’instrument mène au même résultat lorsqu’il est administré à deux reprises différentes dans le temps. 8 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555 Pour des variables qui devraient demeurer  stable  Un individu devrait rapporter un niveau d’estime de soi semblable deux semaines plus tard. Si ce n’est pas le cas, les conclusions sont fragiles.  Si ce n’est pas le cas, les conclusions sont fragiles o Fidélité inter-items/inter-juges  Lorsque es items ou les juges s’entendent pour mesurer la même chose de la même façon.  Statistiquement, les items d’un questionnaire doivent montrer une forte homogénéité.  Alpha de Cronbach de 0,70 ou plus considéré acceptable  Bonne fidélité inter-juges = 80% si c’est moins nous n’avons pas vu la même chose de la même façon.  Fidélité versus validité  Un questionnaire pourrait mesurer de manière fiable un construit autre que celui qu’on pense évaluer. o Fidélité élevée mais validité de construit faible o Décisions concertant les variables  Manipuler : on manipule la variable indépendante  Mesurer : on mesure la variable dépendante  Contrôler : les autres variables il faut les contrôler et non les ignorer  Ignorer  Choix de la méthode de recherche (le devis) o Les méthodes descriptives : observer et décrire un phénomène  En milieu naturel : observation et étude de cas sans aucune intervention du chercheur le but est de décrire le plus précisément possible le phénomène étudié  Observation : observer et enregistrer les comportements d’un groupe dans leur contexte familier, sans intervention du chercheur.  Observer une classe o Avantage :  Très près de la réalité  Utile lors des premières étapes d’une recherche parce que ça permet de voir s’il y a des facteurs plus importants que d’autres, cela donne des pistes pour essayer de comprendre ce qui pourrait être intéressant comme variable o Désavantages :  Aucune manipulation des variables : impossible de faire des prédictions ou de trouver des explications causales  Études de cas : analyse détaillée d’une personne, d’un groupe ou d’un événement précis à partir de plusieurs sources d’information o Avantage :  Permet une analyse détaillée et complexe de l’événement ou de la personne  Étude de problématiques délicates qui autrement ne pourraient pas être analysées pour des raisons d’ordre moral ou pratique  Utile pour étudier un nouveau phénomène  Niveau d’éducation, relations amoureuses 9 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555 o Désavantages :  Peu de contrôle sur les variables à l’étude : aucune manipulation des variables  Validité interne faible : exactitude de l’information ?  Validité externe faible si cas non-représentatif  Systématiques : le devis corrélationnel  Corrélation versus causalité  Vise à mettre le phénomène en relation avec un ou plusieurs autres facteurs et nécessitent une intervention du chercheur. Elle vise à prédire un comportement, sans toutefois permettre de l’expliquer ou d’établir des relations de causalité. Si deux variables sont en corrélation cela ne détermine pas s’il y a une causalité. Elle cible des comportements plus précis et les étudie de façon plus méthodique.  Caractéristiques : permet d’étudier les associations entre les variables. Est-ce que les phénomènes sont liés, et si oui, jusqu’à quel point ? o Coefficient de corrélation (r) indique la force de la relation entre 2 variables, varie toujours entre 1 et -1  Avantages : o Utile lors des premières étapes de la recherche o Rapide et peu couteux  Désavantages : o Pas de lien de causalité o Biais potentiels des participants o Peu de contrôle sur les variables (tierce variable ?)  Observation systématique : observer et enregistrer méticuleusement et systématiquement le comportement de personnes dans un environnement contrôlé ou en laboratoire. o Avantages : contrôle plus grand, utilisation d’un équipement perfectionné, possibilité de confirmer des observations. o Désavantages : différence possible entre le comportement observé en laboratoire et le comportement en milieu naturel, contrôle limité sur la situation étudiée, difficulté à rester objectif, impossible de faire des prédictions ou de trouver des explications causales.  Analyse de contenu : décrire objectivement et systématiquement le contenu de documents. o Avantages : possibilité d’approfondir la symbolique, possibilité d’études comparatives, grande richesse d’interprétation. o Désavantages : longue analyse, écart par rapport à la réalité, risque d’une mauvaise évaluation du matériel.  Entrevue : investigation systématique qui consiste à faire des entrevues pour obtenir des renseignements précis. o Avantages : possibilité pour les individus de nuancer leurs réponses, excellente méthode pour connaître le fond de la pensée des individus. o Désavantages : subjectivité de l’intervieweur, difficulté de comparer les entrevues, exige beaucoup de temps.  Questionnaire : interroger de façon directive des individus avec un questionnaire standardisé. o Avantages : application à un grand nombre d’individus, rapidité de la collecte des données, possibilité de comparer les réponses. 10 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555 o Désavantages : renseignements sommaires, difficultés de formuler des questions pertinentes, inaptitude de certains répondants, désirabilité sociale.  Étude de Judge et Calble (2004) o Plus la personne est grande et plus son salaire est élevé. Peut-être que s’ils auraient évalué le revenu des parents quand ils étaient jeunes ils auraient vu que ces jeunes sont plus en santé. C’est une tierce variable qui vient expliquer la relation. o Les méthodes d’expérimentation  Le devis expérimental en laboratoire  Caractéristiques : sert à vérifier une hypothèse causale. L’expérimentateur(trice) manipule au moins une VI et assigne aléatoirement les participants aux conditions expérimentales. Contrôle systématique de tous les facteurs pouvant influer sur le phénomène étudié o Groupe expérimental et groupe témoin o Permet de contrôler les différences systématiques  Avantages : o Validité interne- le contrôle de l’expérimentateur(trice) o Assignation aléatoire permet d’inférer la causalité  Désavantages : o Difficulté dans certains cas à généraliser o Difficulté dans certains cas à rester objectif o Problèmes éthiques dans la manipulation de certaines variables o Difficulté à respecter l’assignation aléatoire des sujets  Hypothèse : les différences observées relativement à la capacité de rappel d’un échantillon de personnes âgées reflètent la fréquence avec laquelle ces personnes utilisent leur mémoire.  3 Conditions (VI : manipuler les exercices de mémoire) : o Deux groupes expérimentaux subissent la manipulation o Le groupe témoin ne subit aucun traitement o VD : le rappel des mots énumérés o Plus on entraine la mémoire meilleure est la capacité de rappel  Répartition aléatoire aux différents groupes  Intervention pour 2 des groupes  Désavantages : o Risque de faible validité externe «aspect artificiel», ils sont en laboratoire, ils sont concentrés, c’est le silence, on ne sait pas si dans la vrai vie ça va vraiment fonctionner o Difficulté à manipuler certaines variables liées à l’éthique o Souvent la variable indépendante d’intérêt est l’âge  Le devis quasi-expérimental  Caractéristiques : comparer des groupes sans assignation aléatoire- la variable indépendante est inhérente au sujet, on ne peut pas la changer, expliquer un comportement en établissant un lien causal, contrôle systématique de tous les facteurs pouvant influer sur le phénomène étudié et qui consiste à comparer des individus dont les caractéristiques ne peuvent pas être modifiées  Avantages : o Permet de vérifier l’effet de variables qu’on ne pourrait pas manipuler en laboratoire 11 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555 o Meilleure validité externe o Possibilité de déterminer les causes et les effets  Désavantages : o Possibilité de faible validité interne : les groupes qui diffèrent sur un point risquent de différer sur d’autres o Résultats plus ambigus o Confusion possible entre les variables choisies o Impossibilité d’assignation aléatoire des sujets  Choix de la mesure du phénomène d’intérêt o Les mesures auto-rapportées  Questionnaires, si c’est à la maison nous n’avons pas de contrôle comme en laboratoire  Journal de bord, c’est sur le champs  Ordinateur de poche, à différent moment au cours de la journée l’ordinateur sonne et il devra répondre à des questionnaires o Les entrevues  Pour obtenir des renseignements précis, permet d’accéder des informations intériorisées chez l’individu par rapport à son enfance  Entrevue sur l’Attachement Adulte : permet d’accéder aux représentations intériorisées de l’individu en lien avec ses expériences d’enfance  Couteux en temps et en argent o Les mesures implicites  Les mesures implicites permettent d’évaluer les représentations mentales à l’extérieur du champ de conscience.  IAT : Implicit Association Test  Taches implicite (IAT ; Zayas & Shoda, 2005)  Conceptualise les associations spontanées de rejet ou de soutien envers la figure d’attachement (parentale ou amoureuse) comme étant représentatives du niveau de sécurité d’attachement de l’individu. On évalue vraiment leurs associations spontanées  Codification basée sur les temps de réaction.  Avantage de la tâche informatique : accès aux représentations inconscientes de l’individu, élimine les biais potentiels des questionnaires, passation rapide  Limite de la tâche informatique : nécessite un programme informatique  Tâche implicite (IAT) version dynamique  Avant de commencer, le participant répond à une série de questions concernant sa mère  Permet de générer une liste de mots associés à la mère o Nom : Annie o Sport préféré : tennis o Âge : 50 o Emploi : avocate o Etc.  Générer une liste de mots qui ne sont pas associés à la mère  Le programme enregistre les mots identifiés comme étant représentatifs ou pas de la mère.  Pour les mots de soutien et de rejet, une liste de mots validés. Si c’est des mots de soutient nous tapons sur tel touche et si c’est des mots de rejet on tape sur une autre touche  Le deuxième bloc c’est associé des mots à la mère ou non  Le troisième bloc il y a d’un côté mère et soutien et de l’autre pas mère et pas rejet 12 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555 o Si nous avons un attachement sécure la tâche sera facile alors que le contraire arrive lorsque ce n’est pas une relation sécurisante  Le quatrième bloc il y a d’un côté mère et rejet et de l’autre côté pas mère et soutien  L’effet du IAT : différence entre le temps moyen de latence pour les deux tâches discriminatives (mère+rejet – mère+soutien) o Les mesures comportementales (observation)  Les mesures comportementales : fréquence, vitesse, intensité, durée, etc.  La fréquence des comportements agressifs chez les enfants d’âge préscolaire.  Temps nécessaire pour accomplir une tâche.  Intensité des émotions lors d’une séparation parent-enfant.  Collecte de données o Étude transversale : on étudie des gens d’âges variées en testant chaque sujet qu’une seule fois  Hypothèse : La mémoire diminue avec l’âge  Recruter des participants de différents groupes d’âge (de 25 à 85 ans)  VD : la capacité mémorielle  Entendre une suite de lettres  Répéter les lettres dans l’ordre  Résultats : la performance est plus faible pour les personnes de 60 et 70 ans  Avantages :  Relativement rapide  Peut révéler des changements potentiellement liés à l’âge, mais nous ne sommes pas sures  Inconvénients :  Effet de cohorte, des gens de 60 et 70 ans sont des gens complètement différents que les jeunes, ils ont eu une éducation différente, des trucs de mémoires différents qui ne sont pas nécessairement optimale pour l’étude  Chaque participant est évalué une seule fois : o Absence d’information sur la séquence des changements liés à l’âge et de la cohérence des comportements individuels au fil du temps. Nous ne savons rien sur le processus de changement o Étude longitudinale : consiste à évaluer les mêmes sujets (du même groupe d’âge) à diverses reprises pendant une période donnée (plusieurs mois, plusieurs années)  Hypothèse : la mémoire diminue avec l’âge  Suivre les mêmes participants dans le temps  VD : la capacité mémorielle  Entendre une suite de lettres  Répéter les lettres dans l’ordre  Résultats : la performance est plus faible pour les personnes de 60 et 70 ans  Avantages :  Permet d’examiner les séquences de changements et les phénomènes de continuité au fil du temps  Élimine l’effet de cohorte  Inconvénient :  Méthode laborieuse en temps et en ressource  Effet d’habituation  Abandon sélectif : échantillon plus homogène avec le temps, c’est souvent ceux qui vont le mieux qui reste 13 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555 o Étude séquentielle : étude qui consiste à combiner les données provenant d’études transversales et longitudinales  Comparaisons transversales  Reproduction d’une étude transversale à différentes époques  Comparaisons entre les cohortes  Comparaison d’individus de même âge à différentes époques (différentes cohortes)  Comparaisons longitudinales  Reproduction d’une étude longitudinale à différentes époques  L’étude transculturelle nous pouvons la combiner aux autres études aussi : savoir à quel point les phénomènes expliqués sont présents dans les autres cultures  Avantage :  Possibilité d’étudier plusieurs cohortes  Possibilité d’effectuer plusieurs études transversales ou longitudinales  Cible bien l’effet du développement  Inconvénient :  Méthode difficile à mettre en place et à analyser o Étude transculturelle : étude qui consiste à comparer des recherches sur différentes cultures (ou contextes sociaux)  Avantage :  Possibilité de découvrir l’existence de modèle de développement identique dans plusieurs cultures  Inconvénient :  Problème d’équivalence, de validité et de fiabilité des instruments de mesure  Difficulté d’attribuer une signification aux comportement d’une culture à l’autre (effet de culture)  Analyse statistique des données o L’analyse statistique permet de déterminer quantitativement (objectivement) si l’hypothèse à l’étude est confirmée ou pas.  Moyenne  Corrélation (r de Pearson)  Test-t  Analyse de variance  À l’aide du programme SPSS  Interprétation des résultats o Nécessité d’être critique  Est-ce que l’hypothèse a réellement été vérifiée (l’étude a-t-elle bien été menée) ?  Est-ce que les résultats sont interprétés en fonction des hypothèses (interprétations trop larges, liens de causalité) ?  Être conscient des limites de l’étude  Est-ce qu’on peut généraliser les résultats (échantillon représentatif) ?  Aspects déontologiques o Réduire l’inconfort ressenti par les participants o Approbation d’un comité éthique o Consentement libre et éclairé o Respect de la vie privé o Droit de retrait en tout temps  Diffusions des résultats o Quelles sont les étapes lorsqu’on veut soumettre un article à une revue ? 14 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555  Soumission  Décision (3 à 6 mois) : accepté, refusé, révision  Travail de révision et resoumissions  Décision (3 à 6 mois) : accepté, refusé, révision  Travail de révision et resoumissions  Finalement accepté ? Pas toujours ! Cours 3, Historique de la psychologie du développement  Aucune théorie n’explique à elle seule toutes les caractéristiques du développement humain, mais chacune propose des concepts utiles et peut fournir un cadre théorique pour examiner les données obtenues par les chercheurs.  De nos jours, les chercheurs du développement privilégient de plus en plus l’éclectisme, le recours aux meilleurs modèles théoriques, quelle que soit la provenance de la perspective et de la discipline.  L’éclectisme permet d’utiliser de multiples perspectives théoriques afin d’étudier et d’expliquer le développement humain. o Chaque théorie nous permet de voir une dimension particulière. Influences distales de la philosophie  Les conceptualisations du développement o Préformationnisme (Moyen-Âge)  L’idée que l’individu est complètement formé dans l’embryon  Homoncule : version miniature de l’être humain  Tout est déjà présent chez l’enfant  Changements quantitatifs seulement  L’enfant naissant mal, il fallait donc développer sa morale  L’idée c’était que Dieu était créateur de toute chose, il y avait déjà une création miniature de l’être humain dans l’ovule et le spermatozoïde. L’enfant était pareil comme l’adulte. On ne disait pas qu’il y allait avoir beaucoup de changement qualitatif parce que l’enfant était déjà formé comme un adulte. o Environnementalisme : John Locke (1632-1704)  Philosophe anglais  Environnementaliste  Tabula rasa = pas de caractère, pas de préférence  Il pensait que l’enfant venait au monde démuni de toute connaissance. C’était une page blanche. Pour lui tous les enfants naissent égaux et ce qui va nous distinguer c’était notre contact avec le monde.  Expériences (contact avec le monde) = fondement de nos connaissances, de notre concept de soi et de notre personnalité  Importance de l’éducation et du rôle des parents  Selon cette perspective l’enfant vient au monde neutre. On disait donc aux parents de faire attention parce que c’est leurs apprentissages qui va faire en sorte que leur enfant va bien se développer.  Principes d’apprentissage selon Locke  Association : Quand deux événements sont rapprocher dans le temps l’enfant va développer une association. Il ne faut pas par contre que les enfants développent des idées négatives. C’est pourquoi les parents qui avaient une phobie de l’araignée devrait faire attention devait l’enfant, pour lui les associations étaient très importantes.  Répétition : Qui fait en sorte que l’enfant va intérioriser un comportement.  Imitation : il va dire aux parents de faire attention, de faire de bons comportements moraux pour que les enfants puissent l’imiter. 15 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555  Récompenses et punitions : Si vous voulez qu’il continue un comportement donner lui une récompense et sinon donner lui une punition.  Il a vraiment misé sur l’importance de développer le bien et le mal. o Prédéterminisme : Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)  Écrivain, philosophe et musicien genevois francophone  Enfant vient au monde avec tout ce qu’il lui faut pour se développer  Enfants, peuvent croître naturellement, les contraintes parentales sont moins importantes  Ils sont tous bon au départ, l’environnement pourrait nuire au développement  L’enfant apprend en fonction des conséquences de ses comportements  L’enfant vient au monde avec tout ce qu’il lui faut pour se développer. La maturation est déjà prédéterminée. Ce n’est pas nécessaires que les parents mettent autant de contraintes. Pour lui tous les enfants sont bons au départ et même que l’environnement peut nuire au bon développement de l’enfant. Il ne faut pas récompenser et punir les enfants. Si un enfant fait un casse-tête et qu’il aime ça (motivation intrinsèque) et qu’on lui donne quelque chose, cela va devenir une motivation extrinsèque. L’enfant va comprendre lui-même par les conséquences naturelles de ses actes. Il faut donc laisser l’enfant aller et il va se développer par lui-même.  Théorie du développement de Rousseau  Les enfants traversent ses stades de façons spontanées. À chaque stade il y aura des dimensions de développement qui seront plus importantes.  Pour lui quand il est nourrisson et enfant il faut développer son corps. La pensée et le raisonnement ça vient à la fin de l’enfance et à l’adolescence, c’est là que l’enfant peut développer ses capacités intellectuelles. À l’adolescence c’est là qu’il développe des liens sociaux, le bien et le mal. Tout se fait de manière très naturelles et innées. Historique  XIXe siècle : Changement majeur o Observations systématiques, mesure des phénomènes de changement, suivi dans le temps o 2 types d’étude :  Biographies de bébés : observer et émettre des hypothèses pour expliquer le développement du langage  On va commencer à mesurer les phénomènes qu’on observe en suivant des enfants à travers le temps pour émettre des explications à ce qu’on observe.  Prendre des notes très extensives pour essayer d’expliquer ce qu’on observait chez les bébés.  Anthropométriques : mesures physiques des différentes parties du corps (inférences caractéristiques physiques - mentales)  On mesurait la circonférence de la tête : plus la bosse est grande, plus il est intellectuellement développé. Mais c’était quand même intéressant qu’on commençait à faire des liens entre des dimensions physiques et des dimensions cognitives. o Émergence des théories du développement  C’est à partir de ces changements qu’on voie l’émergence des théories.  XXe siècle o 1900-1910, Binet et Simon : On leur avait donné le mandat de développer une mesure d’intelligence pour voir ceux qui avait de la difficulté à l’école. On donne à des enfants des exercices de plus en plus difficiles à faire. Si un enfant de 12 est capable de faire des 16 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555 tests de 16 ans son âge mentale sera de 16. On veut savoir il est capable de se rendre où. On veut considérer l’âge mais aussi son âge mental. o 1900-1910, Hall : Premier chercheur qui a développé un laboratoire en psychologie développementale. o 1910-1920, Freud : Comment l’individu parvient à combler ces besoins d’instincts en contact avec la réalité. o 1920-1930, Watson : Béhavioriste, comment l’environnement contribue aux apprentissages qu’on fait. o 1930-1940, Gesell : Quand on parle de maturation il a vraiment souligner ce concept- là. Il étudiait des jumeaux. Malgré le fait qu’on faisait de l’entrainement de marche pour l’un et non pour l’autre les deux ont appris à marcher pratiquement en même temps, donc il y avait maturation. o 1930-1940, Piaget : Comment l’enfant vient à développer une pensée logique. o 1940-1950, Lorenz : Comportement d’instinct chez les animaux et où est la fin de la période critique. o 1950-1960, Bowlby : Théorie de l’attachement o 1950-1960, Erickson : Il s’intéressait à comment l’individu va se développer avec toutes les exigences sociales. o 1950-1960, Skinner : Influence des récompenses et des punitions. o 1960-1970, Piaget : Connu en Amérique, essor de ces concepts. o 1970-1980, Traitement de l’information : Comment on emmagasine de l’information, comment on l’a traite. o 1970-1980, Bandura : Il s’intéresse à l’apprentissage sociale, à l’imitation des gens autour de nous. o 1980-1990, Approches néo-piagétiennes : Combinaison de Piaget et du traitement de l’information. o 1980-1990, Vygotsky : S’intéresse aux relations dans l’apprentissage. o 1990-2000, Approches contextualistes : Différents contextes qu’on veut prendre en compte dans le développement de l’individu. Les grandes théories  La perspective psychodynamique o Freud (1856-1939) et les stades psychosexuels  Médecin autrichien  Pratique privée : Troubles physiques ayant une cause psychologique liés à des expériences traumatisantes vécues à l’enfante qui ont été oubliées  Conclusions : les comportements de l’individu sont gouvernés par des processus conscients et inconscients  Il va parler des stades psychosexuels, il les nomme ainsi parce que beaucoup de ses patients avec des souvenirs de nature sexuel lié à leur enfance. Il voyait donc une certaine importance accordée. Ceux-ci avaient des symptômes physiques qui ne pouvaient pas être expliquer. Il trouvait que des troubles physiques semblaient avoir des causes psychologiques.  Le conscient c’est le ici et maintenant. L’inconscient c’est toutes les pensées qui sont en dehors de notre champ de conscience.  Les forces inconscientes (instincts fondamentaux ; pulsions)  Orientent le comportement vers la recherche du plaisir et l’évitement de la douleur  Pulsion de vie (pulsion sexuelle) et pulsion de mort (pulsion agressive)  Selon Freud, la pulsion de vie (et la satisfaction de cette pulsion) constitue l’élément fondamental du développement de la personnalité durant l’enfance  Pulsion : tous nos besoins instinctifs de base 17 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555  La libido, énergie psychique fondamentale et inconsciente, est le moteur de la pulsion de vie  Force motivatrice de la plupart de nos comportements o Sert à promouvoir le développement humain  Fixée dans la partie du corps la plus sensible durant la période de développement concernée  Déplacement de la libido : avec le développement neurologique, d’autres parties du corps deviennent sensibles.  Comportement serait le résultat de l’interaction entre nos besoins instinctifs et les comportements sociaux appris  Le développement optimal nécessite un environnement qui satisfait les besoins à chacune des périodes.  L’enfant trop ou sous-stimulé risque de faire une fixation et portera le besoin non comblé au stade suivant.  Conflits intrapsychiques : influencent les émotions, les comportements et la santé de l’individu ; effet sur le développement de sa personnalité adulte.  Nous avons des besoins instinctifs mais la réalité nous dit que nous ne pouvons pas avoir ce qu’on veut quand on veut. Quand l’enfant est fixé à un stade ça peut avoir des impacts multiples.  Freud : La personnalité se développe selon 5 stades psychosexuels  La libido est une énergie qui se déplace en fonction de la partie la plus érogènes dépendamment de la période. Il pensait que c’était un ordre fixe, un déplacement qui se fait de façon naturelle.  Exemple stade oral : la libido est dans la partie la plus sensible soit la bouche, les lèvres et la langue, la tâche de développement principale est l’allaitement. Le bébé à soif et veut boire, son besoin instinctif c’est de boire. Si le bébé était sur stimuler (il reçoit le lait quand il le veut) ou sous-stimulé (ne pas boire assez) il pourrait avoir des comportements oraux comme fumer ou trop manger, sinon avoir une passivité.  4 dimensions de la théorie de Freud  Conscient : réalité  Préconscient : information qu’on n’a pas directement accès mais on peut y avoir accès avec un peu d’effort. Souvenir, apprentissage qu’on a fait.  Inconscient : tout ce qui parle de nos pulsions et nos désirs auxquelles on n’a pas accès.  Pulsions : tous nos besoins instinctifs. Il voyait vraiment l’individu à la naissance comme quelqu’un qui a juste des pulsions.  Ça : obéit au principe de plaisir  Moi : obéit au principe de la réalité, rationnel  Surmoi : obéit au principe de la moralité, distinction du bien ou du mal  Erikson et la théorie psychosociale o Erikson (1902-1994) : Américain d’origine allemande  Partage plusieurs idées de Freud, mais trouve que la théorie sous-estime l’influence de la société  Trop de place à la pulsion sexuelle comme facteur central au développement  Importances des influences sociales et culturelles plus que la libido o La construction de l’identité se poursuit au-delà de l’adolescence 18 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555 o Erickson pensait que l’individu se développe selon une trajectoire commune à tous, mais à chaque tranche d’âge la société va nous imposer des exigences qui pourraient faire en sorte de nous mettre dans une situation de crise. o Le développement résulte de l’interaction entre les forces internes de la personne et les exigences de la société dans laquelle elle vit  L’individu cherche à développer une personnalité saine et équilibrée en interaction avec le milieu social  Pour arriver à une personnalité saine, l’individu doit résoudre 8 crises développementales associées aux huit stades psychosociaux o À chaque stade, résolution de crises développementales, entre deux pôles opposés (confiance versus méfiance) o La résolution heureuse d’une crise permet le développement d’une nouvelle force adaptative (espoir) o Un développement sain exige le bon ratio entre le positif et le négatif  Un nourrisson doit avoir vécu une certaine méfiance pour apprendre à repérer les personnes qui ne sont pas dignes de confiance o Il faut qu’on puisse avoir vécu de la confiance avec des adultes dans notre environnement mais aussi de la méfiance pour pouvoir développer de l’espoir. L’espoir qu’on peut trouver des gens dans notre entourage à qui on peut faire confiance.  Contributions de la perspective psychodynamique o L’importance des premières relations entre l’enfant et ses parents dans la formation des modèles internes, des habitudes et de la personnalité o Rôle actif de l’enfant o Concepts utiles : l’inconscient, le moi et l’identité o Freud : intervention de la psychothérapie o Erikson : importance accordée à la poursuite du développement à l’âge adulte o À l’âge adulte il y a aussi des développements importants qui vont se faire  Critiques de la perspective psychodynamique o Repose sur des observations et non pas sur des recherches systématiques o L’ensemble des observations cliniques de Freud portaient sur des personnes en psychothérapie : a pu le conduire à se concentrer sur les pathologies et les processus psychologiques négatifs o Difficulté à traduire les concepts de Freud et Erikson en mesures valides et fiables : difficile de mettre les théories à l’épreuve et de les valider  La perspective béhavioriste o Le conditionnement classique :  Ivan Pavlov (1949-1936)  Expérimentations avec les chiens o L’apprentissage se fait par une association entre un stimulus neutre et un stimulus naturel  Watson (1878-1958)  Premier à appliquer le conditionnement classique pour comprendre le développement de l’enfant  Presque tous les comportements sont le résultat d’apprentissage : réponses aux stimuli de l’environnement  Une seule expérience pourrait être suffisante  Expérience du Petit Albert o Le conditionnement opérant  Skinner (1904-1990)  Conditionnement d’un comportement volontaire par renforcement  Principe : comportement renforcé à plus de chance de se reproduire o Renforcement positif : on donne quelque chose de positif o Renforcement négatif : on retire quelque chose de négatif  Punitions : diminuer la probabilité d’apparition d’un comportement 19 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555 o Punition positive : induire un stimulus désagréable o Punition négative : retirer un stimulus agréable o Théorie de l’apprentissage social  Bandura (1925-)  Le renforcement direct n’est pas indispensable à l’apprentissage  Deux formes d’apprentissage o Par expériences directes o Par l’intermédiaire de modèles  Par l’intermédiaire de modèles : o Observation ou modelage : imitation de personnes admirées ; l’influence des médias o Apprentissage vicariant : inférer les conséquences pour soi- même en observant les conséquences pour les autres o Théorie sociale cognitive  Apprentissage par observation (active) n’est pas un processus automatique, dépend de :  L’objet de l’attention (attention sélective), peut différer selon la personne  Niveau de cognition (capacité d’interpréter et de mémoriser l’information) o Est-ce qu’entendre veut nécessairement dire comprendre et interpréter. Selon l’âge notre capacité d’observer l’autre va être influencé.  La capacité physique de reproduire o Un enfant qui ne sait pas marcher va voir son frère courir ne voudra pas nécessairement l’imiter parce qu’il n’a pas encore les capacités physiques pour le faire.  La motivation à imiter un comportement ou une action : pas d’apprentissage vicariant s’il n’y a pas de motivation o Contributions et critiques  Explique la continuité des comportements et leur changements, intérêt pour l’acquisition des nouveaux comportements  Optimiste quant à la possibilité d’un changement comportemental chez l’individu (renforcement et/ou modelage)  Permet de comprendre le comportement humain plus que le développement humain  Enfant à la maison qui est vraiment difficile. Les parents se présentent à l’école et le professeur dit que c’est un ange. Il y a donc un changement de comportement. Selon la perspective béhavioriste on pourrait l’expliquer qu’il n’y a pas assez de punition à la maison ou qu’à l’école le bon comportement est récompensé.  La perspective béhavioriste est très positive par rapport au changement de comportement.  La perspective cognitive o Théorie du développement cognitif de Piaget (1986-1980)  Chercheur suisse  Question : comment la pensée logique se développe-t-elle ?  Méthode : observer et interroger les enfants effectuant des tâches de résolution de problème  But : identifier les limites des modes de raisonnement des enfants  Conclusion : les enfants du même âge présentent les mêmes erreurs de raisonnement  Théorie du développement cognitif élaborée à partir de ses observations : 20 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555  «Suite de transformation des modes de pensée permettant à l’enfant de s’adapter de mieux en mieux à son environnement et qui tient compte de son niveau de maturation.»  Processus actif et inné  Schème : structure cognitive ; unité cognitive fondamentale ; modèle d’organisation de l’information o C’est notre façon d’organiser l’information qu’on a o À la fois une sensation (émotion), une représentation mentale d’un objet et d’un comportement observable, une procédure à suivre dans un contexte donné  Bébé : répertoire restreint de schèmes sensoriels (sensations) et moteurs innées (manipulation d’une balle)  Enfance : développement de schèmes mentaux ; catégoriser et comparer les objets ; apprendre des mots pour les désigner  Adolescence : schèmes mentaux plus complexes o Il faut pouvoir faire une exploration de l’environnement pour développer des schèmes qui sont plus sophistiqués. o Théorie du traitement de l’information  Encodage : comment on traite l’information de notre environnement  Stockage : comment on garde cette information  Récupération : comment on y a accès o Critiques de la perspective cognitive  Piaget : Le processus de développement est beaucoup moins dépendant des périodes  L’importance des différences individuelles et de l’influence des interactions sociales  Piaget et le traitement de l’information : Négligent le rôle des motivations et des émotions dans le développement o Théorie socioculturelle de Vygotsky (1896-1934)  Théorie socio-culturelle : interaction entre l’environnement et la maturation de l’enfant  L’acquisition de nouvelles compétences cognitives chez l’enfant est guidée par un adulte (ou un enfant plus habile) qui structure leur expérience d’apprentissage  Intérêt pour l’éducation  Les enseignants et les parents peuvent donner beaucoup d’expérience d’apprentissage et l’aider  Apprentissage par échafaudage : l’adulte doit capter et maintenir l’attention de l’enfant, lui montrer la meilleure stratégie et adapter le processus au niveau du développement de l’enfant o Les gens de l’entourage de l’enfant doivent être très sensible à la zone proximale de développement.  Zone proximale de développement : distance entre ce que l’enfant connaît ou peut faire seul et ce qu’il peut accomplir avec l’aide d’une personne plus experte  Les adultes doivent donc être sensibles aux progrès de l’enfant  Perspective interactionniste o Modèle biopsychosocial : le développement est déterminé par les interactions entre des facteurs de protections et des facteurs de risque biologiques, psychologiques et sociaux o Théorie bioécologique : le développement est déterminé par les interactions entre les caractéristiques de l’individu et des systèmes qui l’entourent 21 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555 Cours 4, Développement prénatal La conception et l’hérédité  La conception o La conception est la première étape du développement d’un individu ; elle se produit quand un spermatozoïde, le gamète (ou cellule reproductrice) mâle, perce la membrane de l’ovule, le gamète femelle. o Jusqu’à la première division cellulaire, l’œuf fécondé s’appelle le zygote. o Seulement 50% des zygotes survivent jusqu’à la naissance :  25% meurent naturellement quelques jours après la conception (souvent en raison d’une anomalie génétique) et sont expulsés lors de la menstruation.  25 % meurent spontanément plus tard durant la grossesse. Dans ce dernier cas, on parle alors de fausse couche ou d’avortement spontané.  La conception et l’hérédité o Pour bien comprendre les phénomènes en lien avec la conception et l’hérédité, il faut entrer à l’intérieur des cellules. o La chaine d’ADN qui compose chaque chromosome est divisée en segment appelé gène. Les gènes déterminent un caractère particulier de l’individu. Le groupe sanguin, il y a un gène qui détermine le groupe sanguin et ce gène se situe sur le chromosome 9 o Endroit particulier sur un chromosome particulier : locus o Une cellule normale contient 46 (ou 23 paires) chromosomes. Les gamètes en contiennent seulement 23 chromosomes (parce que quand le spermatozoïde et l’ovule s’unisse cela équivaut à 46 chromosomes). o Les chromosomes contiennent le génome et le bagage génétique.  Génome = caractéristique qui sont particulière à l’être humain  Bagage génétique : information qui est particulière à nous, cheveux bruns, yeux bleus o Le processus par lequel les gamètes et les autres cellules transmettent l’hérédité par leurs chromosomes pour produire un être humain unique comprend des phases de division cellulaire. o Pour se reproduire, les cellules se divisent et se multiplient continuellement. o Il existe deux types de divisions cellulaires, la mitose et la méiose.  La mitose : les paires vont se dédoublés (divisé la cellule et garder le même niveau d’information) et ensuite donneront deux cellules filles identiques à la cellule mère. Toutes les cellules passent par la mitose. La division par mitose = 46 chromosomes qui deviennent 46 chromosomes  La méiose : c’est spécifique aux gamètes, il y a dédoublement, mais quand les chromosomes pourraient se toucher (brassage génétique, un mélange) et ensuite quand ça s’est dédoublé, ça se divise en 2 puis ensuite en 4 ce qui donne 4 cellules filles qui ont tous la moitié de l’information du bagage génétique de la mère et la moitié du bagage génétique de la mère. Division de la méiose = 46 chromosomes qui deviennent 23 chromosomes o Génotype : modèle génétique interne o Phénotype : modèle génétique externe, influencé par notre génotype, milieu ultra- utérin pendant la grossesse et le milieu après la naissance o Chaque cellule contient 2 variantes du gène. Les allèles représentent les différentes formes d’un même gène qui code le même caractère. Un gêne cheveux bruns et un gêne cheveux blonds o Les gènes dominants et les gènes récessifs diffèrent dans leur expression, c’est-à-dire que leur degré d’influence sur le phénotype varie d’une personne à l’autre. L’allèle c’est la version de ce gène-là.  Un caractère dominant inhibe l’expression de l’autre caractère sur une même paire. 22 Downloaded by Khouloud Alouini ([email protected]) lOMoARcPSD|12568555  Un caractère récessif s’exprime lorsqu’il est associé avec un autre caractère récessif sur une même paire.  Les personnes qui possèdent le gène des cheveux frisés n’ont pas toutes le même type de cheveux frisés ; certaines ont les cheveux légèrement bouclés, et d’autres, les cheveux très frisés. Les cheveux frisés = dominant, cheveux plat = récessif.  Une personne ayant des allèles différents sera hétérozygotes, si les deux allèles sont pareils ils seront monozygotes. o Hérédité polygénique : Plusieurs gènes exercent une influence sur le même caractère.  Couleur des yeux, de la peau, de la taille, le poids o Hérédité multifactorielle : Influence combinée des gènes et de l’environnement  Taille, tempérament o Qu’est-ce qui détermine le sexe d’un individu ? Pour la femme, quand il y a division par méiose toutes les ovules vont contenir un X, c’est donc les spermatozoïdes qui vont déterminer si c’est un garçon où une fille. Ce n’est pas seulement les gènes qui définissent les gènes, il y a le niveau de testostérone produit aussi. Les chances sont de 50-50 d’être une fille ou un garçon.  23e paire de chromosomes  Le chromosome X est plus gros que le chromosome Y.  Plusieurs loci (segment d’ADN particulier) du chromosome X n’ont pas de correspondance sur le chromosome Y.  Conséquence : la mère peut transmettre à son fils des gènes qui ne sont pas compensés par le matériel génétique du chromosome Y. L’hémophile (capacité à coaguler) se transmet, et c’est un manque de substance chimique sur un chromosome X. La mère ici est porteuse et le père est atteint. La fille sera atteinte si elle reçoit les deux X atteints. Un garçon ne peut pas être porteur, il est automatiquement atteint.  Caractères récessifs peuvent donc se manifester  Dominance et récessivité, chromosomes sexuels o Jumeaux identiques monozygotes : Un spermatozoïde féconde un ovule qui se sépare en deux pour donner deux individus. Cette séparation peut se faire entre le premier et le neuvième jour. 3.5 naissances sur 1000. Ici on ne sait pas pourquoi, c’est vraiment aléatoire. Plus la division se fait tôt, plus ils se développeront de manières indépendantes et auront un développement distinct. Plus ça se fait tard et plus ils en partageront plus longtemps le même environnement. o Jumeaux fraternels diz

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