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RenewedDalmatianJasper

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Université Catholique de Lille

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nutrition physiology energy expenditure human body

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Nutrition Dr Léa Bouttement Composition corporelle Modèle physiologique - Masse grasse majoritairement sous cutanée ou autour organes  Triglycérides en grde partie par sucre rapide, alcool et fait ds foie - Masse non grasse...

Nutrition Dr Léa Bouttement Composition corporelle Modèle physiologique - Masse grasse majoritairement sous cutanée ou autour organes  Triglycérides en grde partie par sucre rapide, alcool et fait ds foie - Masse non grasse  Masse osseuse - Eau extra cellulaire  Liquide extra cellulaire, plasma - Masse cellulaire active : muscles et viscères  Eau intra cellulaire  Protéines viscérales masse non maigre : osseuse, masse maigre : muscle, eau Mesure des compartiments Absorptiométrie biphotonique à rayon X ( en gros radio) (DEXA = Dual X-Ray Absorptiometry) Balayage de l’ensemble du corps avec un faisceau de rayons X à deux niveaux d’énergie, selon atténuation:  Masse grasse  Masse cellulaire active  Eau extra cellulaire = % eau si os bien minéralisé,... Impédancemétrie bio électrique Mesure la résistance à un faible courant électrique entre un point d’entrée et un point de sortie Vitesse de retour différente entre :  Masse grasse  Masse maigre Inpedencemétrie la plus fiable : si main Dépense énergétique Dépense énergétique Coût du métabolisme (ensemble des transformations chimiques et biologiques qui s’accomplissent dans le corps) → Energie dépensée pour assurer le fonctionnement de l’organisme en toute circonstance Varie selon état physiologique et pathologique. majoritaire Dépense de repos : - Fonctionnement et entretien de l’organisme - Dépend essentiellement de la masse maigre Dépense liée à l’activité physique : - Très variable Thermorégulation en lien avec la digestion : - Digestion et stockage des aliments - Coût de digestion différents selon protides > glucides> lipides Méthode de mesure des dépenses L’utilisation d’énergie produit de la chaleur et consomme de l’O2 - Produit de la chaleur : calorimétrie directe Cabine ou combinaison hermétique - Consommation d’O2: calorimétrie indirecte Chambre, cagoule ou embout Comportement alimentaire Définition Comportement d’un individu vis-à-vis de la consommation d’aliments. Fonction physiologique: assurer l’homéostasie énergétique Quand homéostasie atteinte : - Les apports énergétiques couvrent les dépenses - Le poids est stable Régulation physiologique Besoin d’énergie → Faim HH : secrete hormone faim, regu corporelle, sommeil → NPY, AGRP (hormones hypothalamiques), ghréline (estomac) Suffisamment d’énergie → Plus faim = satiété → POMC et MSH (hormones hypothalamiques), Leptine (tissu adipeux), GLP1, PYY (intestin) ⚠ Nécessité de 20 min pour pouvoir ressentir la faim Troubles du comportement alimentaire Troubles du comportement alimentaire Perturbations significatives et durables de la prise alimentaire Anorexie mentale 0,5 % des adolescents 9 femmes/1 homme Anorexie, amaigrissement, aménorrhée Critères DSM-5 Restriction des apports énergétiques par rapport aux besoins conduisant à un poids significativement bas Peur intense de prendre du poids et de devenir gros, malgré une insuffisance pondérale Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps (dysmorphophobie), faible estime de soi (influencée excessivement par le poids ou la forme corporelles), ou manque de reconnaissance persistant de la gravité de la maigreur actuelle. Type restrictif Type accès hyperphagiques/purgatifs Au cours des 3 derniers mois : la perte de Au cours des 3 derniers mois : présence de poids est essentiellement obtenue par le crises d’hyperphagie récurrentes et/ou a régime, le jeûne et/ou l’exercice physique recouru à des vomissements provoqués ou à excessif. des comportements purgatifs. Boulimie 1,5 % de la population 3 femmes/ 1 homme Prévalence plus forte chez les 10 – 19 ans Critères DSM-5 Récurrences d’épisodes hyperphagiques incontrôlés - Absorption d’une grande quantité d’aliments en < 2H - Impression de perte de contrôle des quantités ingérées ou sur la possibilité de s’arrêter Conduites compensatoires visant à ne pas prendre de poids (vomissements, laxatifs/ diurétiques, jeûne, exercice excessif) Au moins une fois par semaine pendant au moins 3 mois. Baisse de l’estime de soi Pas exclusivement au cours d’un période d’anorexie mentale Hyperphagie boulimique Binge eating disorder 3-5% de la population 2 femmes/ 1 homme 30 à 50 % des patients obèses Critères DSM-5 Récurrences d’épisodes hyperphagiques incontrôlés - Absorption d’une grande quantité d’aliments en < 2H - Impression de perte de contrôle sur quantité/ possibilité de s’arrêter Episodes avec ≥ 3 éléments suivants : - Prise alimentaire plus rapide que la normale - Prise alimentaire jusqu’au trop plein - Absorption de grandes quantités sans faim - Prises alimentaires solitaires du fait du gêne de la quantité ingérée - Sensation de dégout de soi, dépression, culpabilité après avoir mangé Au moins 1 fois par semaine pendant au moins 3mois Sentiment de détresse en lien avec l’existence de cette hyperphagie Pas exclusivement au cours d’un période d’anorexie mentale Obésité Définition OMS : Excès de masse grasse entrainant des comorbidités comorbidités : maladies provoqué par obesité Composition corporelle « idéale » : Masse grasse : 15% Masse non grasse : +/- 85% = masse maigre + contenu minéral osseux  Masse grasse augmentée si >30% chez l’homme, >35% chez la femme  Méthodes de mesure précises : absorptiométrie, impédancemétrie, plis cutanés, tour de taille (tissu adipeux viscéral) Diagnostic En pratique: Bonne corrélation entre IMC et excès de masse grasse pour les adultes avant 65 ans sauf exception (femme enceinte, athlète) IMC = Poids en kg/ (Taille en m)² ⚠ L’IMC ne reflète pas forcément la composition corporelle (grossesse, sportif…) Autres augmentations du poids : - Œdèmes - Augmentation de la masse musculaire Indice de Masse Corporelle Adulte ≥ 25 kg/m2 = Surpoids ≥ 30 kg/m2 = Obésité Grade 1 : IMC de 30 à 34.9 kg/m2 Grade 2 : IMC de 35 à 39.9 kg/m2 Grade 3 : IMC ≥ 40 kg/m2 Enfant voir carnet de santé - IMC > 97ème percentile de distribution pour une classe d’âge ou - IMC sur la courbe qui conduit à l’obésité (≥ 30) à 18ans Epidémiologie Obépi 2021 - Obésité : 17 % de la population Française - 50% IMC ≥ 25 kg/m2 WHO - Depuis 1975 dans le monde : obésité x3 - 2016 : 39 % en surpoids et 13 % obèses OMS - Estimation : 3 300 000 000 à l’horizon 2030 Baisse des dépenses Génétique prédisposante - Génotype économe : plus sensible à l’environnement obésogène (incidence de l’obésité en Polynésie) - Facteurs épigénétiques : adaptation du fœtus à son environnement, adaptation du microbiote intestinal (meilleure assimilation de certains nutriments) Interaction facteurs environnementaux Sédentarité Diminution de l’activité physique Augmentation des apports Remplacement des stimulations internes par des stimulations sociales: - Habitudes familiales ou conviviales, - Environnement alimentaire - Augmentation de la taille des portions Alimentation émotionnelle Alimentation par ennui Absence de dégustation Apports Dépenses Histoire pondérale Plusieurs phases dans l’histoire du poids : dynamique ascendante, statique, dynamique descendante Régimes : risque de restriction cognitive, reprise de poids à l’arrêt regime rapide touche muscle ppmlt, reprise rapide de poids (svt >=) Histoire pondérale Plusieurs phases dans l’histoire du poids : dynamique ascendante, statique, dynamique descendante Régimes : risque de restriction cognitive, reprise de poids à l’arrêt Troubles du comportement alimentaire Initiale: Réponse à un état de mal-être : Recours à l’alimentation pour calmer ses émotions: une tension, un stress, une anxiété, une dépression Compulsions alimentaires Grignotages Comportement de restriction Hyperphagie Accès boulimique Ou secondaire: Conséquence de la restriction cognitive : Conséquences des régimes Obésités secondaires Plus fréquemment : Médicaments : corticoïdes, antidépresseurs, neuroleptiques, insuline et insulinosécréteurs Rares : Hypothyroïdie : diminution de la dépense énergétique de repos Hypercorticisme : répartition faciotronculaire du tissu adipeux Obésité syndrome d’origine génétique : syndrome de Prader Willi Complications de l’obésité Maladie hétérogène dans ses conséquences : Augmentation de la mortalité Complications métaboliques : diabète, dyslipidémie Complications cardiovasculaires : HTA, angor, mort subite, insuffisance cardiaque, phlébites et embolies pulmonaires Complications mécaniques : respiratoires (apnées du sommeil), articulaires (arthrose), incontinence urinaire Complications inflammatoires : stéatose hépatique (graisse au pourtour du foie), asthme, cancers Complications cutanées (mycoses), endocriniennes (troubles du cycle, infertilité) Complications psychologiques : anxiété, dépression, trouble du comportement alimentaire… Prise en charge personnalisée Prise en charge de l’obésité Objectif : Améliorer l’état de santé et la qualité de vie (5-10% poids) Traitement des complications Travail sensations alimentaires, temps et condition repas (pas d’écrans!) Prise en charge psychologique Majoration de l’activité physique progressive et adaptée Médicaments (ORLISTAT : diminue l’absorption des graisses, LIRAGLUTIDE : hormone anorexigène) Séjours de « rééducation nutritionnelle » Prise en charge chirurgicale : si obésité grade 3 ou grade 2 avec comorbidités Chirurgie bariatrique Indications : Contre-indications : - Âge compris entre 18 et 60 ans - IMC≥40 kg/m² ou un IMC≥35 kg/m² associé à au - Troubles psychotiques déséquilibrés moins une comorbidité (diabète, HTA, SAS, - La dépression sévère arthrose, NASH). - La dépendance à l’alcool ou aux drogues, - Les troubles sévères du comportement - Deuxième intention après échec d’une prise en charge médicale bien conduite pendant 6 à 12 alimentaire non stabilisés mois, - Les contre-indications à l’anesthésie. - Patients ayant compris et accepté la nécessité d’un suivi à long terme, bien informés - Risque opératoire acceptable. Surveillance à vie ! Vitamines + tolérance Chirurgie bariatrique nécessite de supplémenter vitamines a vie, pas rembourse Dénutrition Dépenses Apports Dénutrition Maigreur : Insuffisance de poids corporel : Inférieur d’au moins 10% du poids théorique (kg) Formule de Lorentz = Tcm-100-(Tcm-150)/(2.5 si femme ou 4 si homme) IMC < 18,5 kg/m2, ne correspond pas forcément à un état pathologique Sarcopénie = perte de poids et de fonction Cachexie = perte de poids et situation d’hypercatabolisme en rapport avec une maladie chronique Dénutrition : déficit en énergie et/ou en protéines et aggravation du pronostic des maladies Dénutrition : 2 types Diagnostic de dénutrition de l’adulte Evaluation des apports Complications de la dénutrition Prise en charge d’une dénutrition Dépend de la sévérité, de la possibilité d’utiliser le tube digestif ou non, de la présence de reflux gastro-œsophagien… Privilégier la voie entérale +++ - Favorise la trophicité digestive, - Améliore l’équilibre glycémie, plus de plaisir gustatif, moins de faim et de soif - Enrichissement et fractionnement - Compléments nutritionnels oraux - SNG, gastrostomie, jéjunostomie : Apport d’éléments nutritionnels par l’intermédiaire d’une sonde, permet de conserver une alimentation plaisir en complément sonde nasale, passe durant la nuit pour espérer qu'ils retrouvent l’appétit en journée si voie entérale pas possible : nutrition parentérale Nutrition parentérale - Apports par voie veineuses d’éléments nutritionnels simples - Quand le tube digestif ne peut être utilisé uniquement ! Risque infectieux ++ Recommandations nutritionnelles en population générale Prévention primaire par la nutrition Prévention des maladies métaboliques et du risque cardio-vasculaire : Diabète HTA Dyslipidémie Obésité… Prévention des cancers : Boissons alcoolisées (ORL, cancer colorectal…) Viande rouge et charcuterie (cancer colorectal) Sel (estomac) Alimentation hypercalorique => Obésité (système digestif et cancers hormonodépendants) Programme National Nutrition Santé Produits sucrés : à limiter Matières grasses d’ajout : limiter ( privilégier huiles de colza noix et olive) Sel : à limiter Charcuterie : maximum 150g / semaine Poisson : 2 par semaine Viandes et volailles : max 500g de viande rouge / semaine, volailles ++ Légumineuses : 2 par semaine Produits céréaliers : tous les jours ( non raffinés, complets ++) Fruits à coque : 1 petite poignées par jour (ss ajout sel) Fruits et légumes : >> 5 / jour (max 2 fruits / jour) Produits laitiers : > 2 / jour Boisson : eau sans limite Alcool : à réduire ( max 10 / semaine,

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