Notes de révision de sémiologie PDF
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Ces notes décrivent des concepts comme l'opposition, le carré sémiotique et leur importance en sémiologie et dans la communication. Elles couvrent l'analyse de l'image et son lien avec le langage.
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Notes révisions sémiologie → L’image est plus épaisse qu’une reconnaissance simple de l’image par les mots → Les images créent des croyances → Langage : économie de la matière du monde, structure le monde Ambiguïté de signi cation à laquelle se prêtent p...
Notes révisions sémiologie → L’image est plus épaisse qu’une reconnaissance simple de l’image par les mots → Les images créent des croyances → Langage : économie de la matière du monde, structure le monde Ambiguïté de signi cation à laquelle se prêtent plus les images que la communication langagière : - dénotation : signi cation 1ere d’un signe - connotation : signi cation(s) 2eme(s) d’un signe Il existe des systèmes de signi cations très complexes (langues) VS assez simple (feux de signalisation) LE PRINCIPE D’OPPOSITION - KLINKENBERG → signi ant : image acoustique qui renvoie à un signi é, une image mentale donc. → le sens ne peut advenir qu’à travers des di érenciations structurantes. Selon le principe d’opposition, une unité n’a de valeur descriptible que si elle s’oppose à une autre unité → La valeur d’un élément dépend des relations qu’il entretient avec les autres éléments. On peut donc dire que la valeur d’un élément est d’abord négative : elle se dé nit par ce qu’elle n’est pas. → sans principe d’opposition, pas de signi cation. Grande opposition de la philosophie - transcendance : ce qui est au-delà du sens humain - immanence : ce que le sens humain peut saisir → la relation d’opposition entre deux éléments sémiotiques est plus importante que leur valeur absolue qui change dans le temps te l’espace = pas important de comprendre l’organisation de la beauté, mais de comprendre comment elle se di érencie de la laideur : il n’y a pas de canons de beauté absolus / intemporels. COMPLEXITÉ DES RELATIONS D’OPPOSITION au delà de l’opposition : conjonction et disjonction. Les éléments qu’on trouve dans une opposition sémiotique sont à la fois pris dans une relation polaire - on dit qu’ils sont disjoints - et dans une relation de complémentarité - on dit alors qu’ils sont conjoints. K : « les oppositions varient avec les sociétés, leurs cultures et leur histoire, et les sociétés ne sont pas elles-mêmes homogènes. » K : « a rmer un sens, c’est souvent nier celui qui se trouve en disjonction avec lui sur un axe sémantique donné » LE CARRÉ SÉMIOTIQUE Penser les relations internes qui composent les axes sémantiques, non pas à deux unités, mais à 4 unités qui se développement à partir des relations de contrariété et de contradiction. - R de contrariété moins rigoureuses - R de contradictions : engendrant une exclusion réciproque des termes - R d’implication : relation de conjonction asymétrique Ajouter de la complexité dans les relations d’opposition : les médiations - M symbolique, discursive, rhétorique Klinkenberg : pistes générales - souligne le fait que toute signi cation dérive d’une relation d’opposition - cette opposition statique ne nous permet pas d’analyser les grammaires complexes alors complexi ée avec le carré sémiotique et les médiations - comprendre comment les objets produisent les sens. ffi fi fi fi fi fi fi fi fi ff ff fi fi FLOCH : LA VOIE DES LOGOS Le principe d’opposition : autant dans le langage discursif que dans la signi cation des images. L’identité visuelle d’une organisation est à la fois di érence (parce qu’elle exprime la spéci cité de l’organisation) et permanence (parce qu’elle témoigne de la pérennité de ses valeurs) - Dimension gurative (ou iconique) → formes reconnaissables du monde selon la grille lecture propre à notre culture. Aussi la dimension où s’actualisent les signi cations secondes. Mais langage = économie du monde donc simpli cation de la traduction des images - Dimension plastique → relations entre les formes, les couleurs, la composition au del) de leur reconnaissabilité. Lecture qui suspend pendant un temps la dimension gurative. IBM Apple Structure - con guration complexe - con guration simple - répétition (abab) - non répétition (abba) - de bandes disjointes - de bandes conjointes Couleurs - monochromatiques - polychromatiques - froides - chaudes Formes - épaisseur (« graisse ») traits : simples limites - droites courbes Contenu narratif technologie avancée de la incarne l’alternative mais aussi la société, sa compétence ainsi que créativité, la convivialité et la la haute qualité des services liberté qu’elle rend à ses clients réalisation de valeurs d’usage valorisation des valeurs de base (compagnon de route, convivialité) → stratégie industrielle traduite en termes visuels derrière une création graphique. → inversion des traits visuels di érentiels des logos alors que, parallèlement, leurs contenus narratifs s’avèrent identiques LE VISAGE DE LA RATP - SEMPRINI 80s : politique de communication mise en place par la RATP → chute du mur de Berlin, montée du capitalisme. L’usager devient le centre de l’activité. 92 : première véritable identité visuelle pour la RATP. 3 éléments principaux : - inclusion de l’usager : Seine ou pro l humain - cercle (stylisation de Paris) - élément textuel Importance de la stabilité d’un logo qui doit condenser métonimiquement quelques éléments fondamentaux des valeurs de la marque, les reproduire systématiquement avec une économie de sens qui s’accompagne d’un déclenchement cognitif automatique. Analyse du logo Équilibre, stabilité formelle - dans le logo : 1/3 pour le texte VS 2/3 pour l’image - same au sien de l’image : 2/3 pour la rive droite VS 1/3 pour la rive gauche Création de mouvement - tension vectorielle dans le logo : mise en tension, mouvement intérieur à l’image xe - direction du regard du visage : double vectorisation diagonale ascendante Recomposition de l’espace cartographique de Paris : repères minimaux. Mais on y trouve quand même les tensions du territoire géographique : entre périphérie et centre. - logique centripète : les forces vers l’intérieur (cercle) - logique centrifuge : les tensions vers l’extérieur (lignes du euve et regard) fi fi fi ff fi fi ff fl fi fi fi fi fi Le pro l humain - suggère une caractérisation sexuelle : une femme - yeux fermés, tête levée, orientation du regard : attitude psychologique détendue, à mi-chemin entre la rêverie et la contemplation intérieure. - « l’esprit libre » : aucun doute quant au nouvel état mental des usages de la RATP Pour résumer - focalisation formelle engendrée par un dispositif de mise en abîme - une dynamisation centrifuge de l’étendue spatiale du système - l’installation d’un système d’acteurs : RATP, ville de Paris, usagers. CLASSIQUE VS BAROQUE 5 grandes catégories : - la ligne - classique : style linéaire (lignes, délimitations, contours nets, formes pures, valeurs tactiles) - baroque : style pictural (masses, enchainement, entrelacement des formes, valeurs visuelles) - le traitement de la 3D - classique : plans distincts et frontaux - baroque : profondeur, mouvement du regard, proximité des pdv - le format / les limites de l’œuvre - classique : forme tectonique, symétrie, parallélisme, contrastes formels - baroque : forme atectonique, e et de découpage d’un fragment du monde entrevu pendant un instant - l’autonomie des parties par rapport au tout - classique : un tout articulé où chaque partie demeure distincte tout en étant rattachée à la totalité formelle - baroque : motif dominant auquel tout est subordonné, « unité absolue où chaque partie a perdu son droit particulier à l’existence ». - la qualité de la lumière et sa relation à la forme - classique : pas de beauté si la forme ne se dévoile pas en totalité. Sceau du dé nitif - baroque : privilège d’irrationalité : n’assure plus le recouvrement exact de la lumière et du modelé, contradiction entre la forme et la lumière. FLOCH - VALEUR DE BASE ET VALEUR D’USAGE, 1990 Valeur de base → plan des préoccupations fondamentales de l’être ≠ valeur d’usage. Tout objet peut réaliser, incarner si l’on peut dire, les deux types contraires de valorisation. « Tout objet a ainsi deux fonctions : l’une qui est d’être pratiqué, l’autre qui est d’être possédé La mise en contrariété des valeurs d’usage et des valeurs de base, sous-tend une valorisation : - valorisation pratique : valeurs d’usage conçues comme les contraires des valeurs de base → valeurs « utilitaires » : maniabilité, confort, robustesse. - valorisation utopique : valeurs de base conçues comme les contraires des valeurs d’usage → valeurs « existentielles » : identité, la vie, l’aventure. - valorisation ludique : négation des valeurs « utilitaires » (en contradiction avec la valorisation pratique : luxe, gratuité, ra nement) - valorisation critique : négation des valeurs « existentielles » → rapport qualité / prix. On peut placer ces valorisations sur un carré sémiotique LOUIS MARTIN - LE CADRE DE LA REPRÉSENTATION ET QUELQUES-UNES DE SES FIGURES (à compléter avec la lecture du texte bc pas hyper clair) Représenter, c’est substituer quelque chose qui est absent. fi ffi ff fi Double dimension de l’image : - l’une plutôt de l’ordre de la substitution réglée par une économie mimétique, la similarité postulée du présent et de l’absent autorisant cette substitution - l’autre de l’ordre de la présence : l’acte même de présenter qui construit l’identité de ce qui est représenté, qui l’identi e comme tel. → Ce double mouvement est présent dans toutes les images. Dispositifs de présentation : - fond : support matériel et surface d’inscription et de guration - plan : il se déploie sur toute l’œuvre - quatrième mur du cube scénographique - cadre : comme bords et rebords, frontière et limite L’image, plutôt que de rester à distance du spectateur, elle hante la relation avec le spectateur par ce mécanisme de présentation.. → toujours un dialogue entre celui qui le réceptionne et celui qui a construit l’image Figure pathétique de l’encadrement → personnage proche du bord qui indique au spectateur où regarder. Utilisé hors de la peinture (propagande, image politique…) → tenter de déceler les mécanismes qui font de l’image une substitution de quelque chose d’autre, et la mise en lumière spectaculaire d’une présence. fi fi