L'ingérence étatsunienne en Amérique latine (AQA 2024-2025) PDF
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2024
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Paola DOMINGO
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This document is an AQA past paper for the 2024-2025 academic year on US intervention in Latin America from the 19th century to the present day. It details the historical context and key events in US-Latin American relations.
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Problématiques des Mondes Contemporains (TE3PM1LY) Années universitaire 2024-2025 Intervention de Paola DOMINGO L’ingérence étatsunienne en Amériqu...
Problématiques des Mondes Contemporains (TE3PM1LY) Années universitaire 2024-2025 Intervention de Paola DOMINGO L’ingérence étatsunienne en Amérique latine du XIXe siècle à nos jours Introduction Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, les États-Unis se sont attribués le rôle de « Gendarme du Monde », notamment dans le cadre de la Guerre Froide menée contre le bloc soviétique et les mouvements communistes en général. Depuis les années 1990, la chute de l’URSS, la fin de la Guerre Froide et le « triomphe » du libéralisme, le pays a les mains libres pour diffuser (imposer ?) leur modèle sociétal et économique aux quatre coins du monde et tenter de réguler les équilibres mondiaux selon leurs propres visions idéologiques et leur propre bénéfice géostratégique. Cette hégémonie sera de courte de durée avec l’apparition de nouveaux « rivaux » économiques et/ou idéologiques, comme par exemple la Chine ou la Russie de Vladimir Poutine. Et pourtant, quand les États-Unis éternuent la planète s’enrhume encore… Ainsi, malgré une multipolarisation du monde actuel, il est indiscutable que l’influence des États-Unis dans le monde reste d’actualité, en particulier pour ses plus proches voisins : les pays d’Amérique latine. Or, si on analyse l’histoire des relations entre les républiques latino-américaines et leur voisin du nord, on constate que l’ingérence des États-Unis dans cette région du monde commence bien avant l’apparition de la « menace communiste » et parfois même avant la fin du processus d’indépendance des anciennes colonies espagnoles ou portugaises du Nouveau Monde… Je me propose donc d’étudier avec vous l’histoire de l’ingérence étatsunienne en Amérique latine du XIXe à nos jours, en essayant de montrer qu’au-delà d’un rôle de « gendarme » les États-Unis ont développé en Amérique latine une véritable politique néo-impérialiste qui a pris plusieurs formes suivant les époques. Mon intervention se divisera donc en trois parties correspondant à trois grandes périodes chronologiques : 1) Guerres d’Indépendance et construction de l’État-Nation (XIXe) 2) Développement économique et Guerre Froide (XXe) 3) De la fin de la Guerre Froide à nos jours Rassurez-vous, il ne s’agit pas de vous faire un pur cours d’histoire, mais d’analyser certains éléments historiques nous permettant de comprendre la complexité des relations actuelles entre les États-Unis et l’Amérique latine d’aujourd’hui. 1 I- XIXe siècle : guerres d’Indépendance et formation des États-Nation PPT Comme nous pouvons le voir sur cette carte, la plupart des anciennes colonies espagnoles d’Outremer obtiennent leur indépendance entre 1810 et 1825, à l’exception de Cuba, Philippines et Porto Rico, pour lesquelles il faudra attendre 1898, comme nous le verrons par la suite. Bien entendu, cette indépendance ne s’obtint pas sans violence. D’une part, l’Espagne cherchait à garder ses colonies par la force (guerres d’indépendance) ; d’autre part, la France et la Grande Bretagne, qui venait de perdre ses colonies nord-américaines, cherchaient à récupérer une part du gâteau que les Espagnols étaient en train de perdre. C’est ainsi qu’en 1806-1807, avant même que l’Argentine ne déclare son indépendance, la marine britannique envahit le port de Buenos Aires sous couvert d’aider la population à s’émanciper de l’absolutisme espagnol. Quelques années plus tard, en 1827, l’Espagne tenta de récupérer le Mexique par la force. En 1838, ce fut la France qui envahit la région Veracruz dans le but de renverser la république et de s’emparer du pouvoir au Mexique. Si ces trois opérations se soldèrent par un échec, les velléités espagnoles et européennes de garder ou prendre le contrôle des anciennes colonies ibériques fournit aux jeunes États-Unis l’occasion d’imposer leur « bienveillante protection » à tout le continent américain… En effet, le 2 décembre 1823, le président étatsunien James Monroe déclara devant le Congrès que non seulement les Amériques rejetteraient désormais toute forme de domination coloniale, mais surtout que toute intervention européenne dans les affaires américaines serait considérée comme une menace contre la paix et la sécurité de l’ensemble du continent, justifiant ainsi par avance une éventuelle riposte militaire de la part des États-Unis. Ainsi, la doctrine Monroe, souvent résumée par l’expression « l’Amérique aux Américains », parachevait le soutien politique, militaire et financier que les jeunes États-Unis avaient apporté au processus d’Indépendance des républiques latino-américaines, dont plusieurs leaders indépendantistes avaient auparavant participé à la Guerre d’Indépendance de leur voisin du Nord. En réalité, les États-Unis venaient de s’accorder unilatéralement, et sans concertation aucune avec leurs voisins du Sud, le droit d’intervenir sur tout le continent américain chaque fois qu’eux-mêmes considèreraient que la stabilité régionale était menacée, et pas forcément quand les latino-américains en auraient besoin. Simon Bolivar, l’un des principaux artisans de l’Indépendance des anciennes colonies espagnoles, comprit très vite les véritables intentions de l’Oncle Sam. En 1826, il convoqua les dirigeants de toute l’Amérique latine au Congrès de Panama (ou Congrès amphictyonique) dans le but de tenter de construire une grande confédération ibéro-américaine allant du nord du Mexique jusqu’à la Terre de Feu, seule façon, d’après lui, de résister à l’hégémonie croissante des États-Unis, tant sur le plan politique qu’économique. Pour des raisons diverses qu’il serait trop long d’expliquer ici, le Congrès se solda par un échec et l’Amérique latine se divisa en une vingtaine d’États indépendants et pas toujours très solidaires entre eux… Mais revenons-en à l’ingérence annoncée des États-Unis en Amérique latine… 2 Si le processus d’Indépendance fut relativement rapide, comme nous l’avons vu précédemment, la plupart des jeunes républiques latino-américaines connurent par la suite une succession de guerres civiles, notamment entre Libéraux et Conservateurs, qui se disputaient le pouvoir. C’est le cas par exemple de l’Argentine et du Mexique, où l’instabilité régna jusque dans les années 1860. S’agissant de conflits internes sans aucune intervention européenne, ces guerres civiles n’auraient logiquement pas dû entrer dans le cadre de la doctrine Monroe. Et pourtant, si les États-Unis n’intervinrent pas en Argentine, à l’époque sous influence plutôt britannique qu’étatsunienne, il n’en alla pas de même au Mexique… PPT En 1836, une constitution centraliste fut promulguée au Mexique, qui provoqua le soulèvement de plusieurs provinces favorables au fédéralisme afin de préserver certains de leurs privilèges acquis pendant la période coloniale. Le Texas fut sans nul doute la province qui réagit avec le plus de véhémence contre le pouvoir de Mexique puisqu’elle déclara immédiatement son indépendance. L’économie texane étant alors basée sur l’élevage et l’extraction minière, souvent aux mains de capitaux étrangers, notamment étatsunien, la province fut accueillie à bras ouverts dans le giron des États-Unis en 1845. Furieux de voir ainsi s’évanouir tout espoir de récupérer cette province prospère, le Mexique déclara la guerre à son voisin du nord l’année suivante, ce qui provoqua l’invasion par les États-Unis de plusieurs provinces mexicaines, comme Veracruz, important port du Golfe du Mexique, Puebla, connue pour ses gisements d’argent, ou encore Mexico, capitale et siège du pouvoir. Après deux ans de guerre, le Traité Guadalupe-Hidalgo marque la fin du conflit, qui se traduit par le renoncement de Mexique au Texas ainsi que par la cession aux États-Unis des provinces du Nouveau Mexique et de la Californie. Cela ne suffit visiblement pas à calmer les velléités expansionnistes de l’Oncle Sam puisqu’en 1853, les États-Unis envahirent l’Arizona, que le Mexique accepta rapidement de céder contre une indemnité de 10 millions de pesos… Enfin, en 1859, le puissant voisin achetait pour deux millions de dollars le droit de circuler librement sur le rio Grande et l’isthme de Tehuantepec, ce qui empêcha par la suite le Mexique de réclamer un quelconque droit de douane ou de passage… Pour celles et ceux qui auraient encore des doutes sur les véritables intentions des États-Unis vis-à- vis des jeunes républiques latino-américaines du XIXe siècle, rappelons que lorsque la France envahit pour la deuxième fois le Mexique et imposa l’empereur Maximilien d’Autriche aux Mexicains entre 1861 et 1866, les États-Unis se garderont bien d’intervenir contre les troupes de Napoléon III et de ses alliés européens… ! Expression attribuée à Porfirio Díaz, président autoritaire de la République mexicaine de 1876 à 1911 : « Mexique, si loin de Dieu, si près des États-Unis » ? PPT Un autre exemple intéressant de l’interventionnisme étatsunien dans la formation des états latino-américains est celui de Cuba. Après plusieurs tentatives frustrées la guerre contre les Espagnols qui mènera Cuba à se défaire du joug colonial commence en février 1895, encouragée par l’indépendantiste José Martí, qui depuis son exil newyorkais, à fondé le Parti Révolutionnaire Cubain, qui défend la lutte contre les autorités espagnoles, l’indépendance vis-à-vis des États-Unis (comme Bolivar), l’établissement d’une république démocratique et la diversification de l’économie, alors essentiellement sucrière. Hélas, Martí meurt au combat dès le mois d’avril 1895 et malgré la 3 formation d’une armée de 60.000 hommes, les indépendantistes ne parviennent pas à déloger le colon espagnol. En février 1898, un événement va pousser les États-Unis à entrer en guerre contre l’Espagne aux côtés des indépendantistes cubains. Dans la soirée du 15 février, le cuirassé étatsunien Maine, qui mouillait dans le port de La Havane depuis quelques semaines, subit deux explosions qui le font sombrer et provoquent la mort de 264 membres d’équipage. Les enquêtes menées séparément par l’Espagne et les États-Unis arrivent à deux conclusions opposée (accident pour l’Espagne, sabotage pour les Étst- Unis), ce qui n’empêche pas le président McKinley, avec l’appui du Congrès, de déclarer la guerre à l’Espagne. Les combats ne durent que quelques semaines et, le 10 décembre 1898, le Traité de Paris met un terme à la colonisation de Cuba par l’Espagne et place l’île caraïbe sous tutelle étatsunienne, théoriquement le temps de permettre à Cuba de se gouverner seule. Fait notable, le traité est signé par des représentants de l’Espagne, des États-Unis et de la France mais… aucun Cubain ! PPT Or, si la constitution de 1901 fait de Cuba une République indépendante, l’amendement Platt (du nom du sénateur qui en est à l’origine), qui y est ajouté quelques mois plus tard et entre en vigueur dès 1903, autorise les États-Unis à « exercer le droit d’intervention pour préserver l’indépendance cubaine et pour maintenir un Gouvernement capable de protéger des vies, la propriété et la liberté individuelle » (article 1). Et si cela n’était pas suffisant, il est précisé que « pour que les États-Unis aient la possibilité de maintenir l’Indépendance de Cuba et protéger le peuple, ainsi que pour sa propre défense, le Gouvernement de Cuba vendra ou louera aux États-Unis les terres nécessaires pour l’établissement de dépôts de charbon ou de bases navales en des points précis qui seront déterminés avec le Président des États-Unis » (article 7). Sans entrer dans des détails qu’il serait trop long d’exposer ici, tous les Gouvernements cubains seront sous haute surveillance des États-Unis, qui firent et défirent les gouvernements successifs tout en prenant le contrôle de près de 90% de l’économie cubaine. Seule la révolution castriste de 1959 réussira à mettre un terme à cette nouvelle forme d’impérialisme, mais ceci est une autre histoire… II- Développement économique et Guerre Froide en Amérique latine Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, une fois la situation politique plus ou moins stabilisée, les jeunes républiques latino-américaines commencèrent à diversifier et moderniser leurs économies, notamment grâce à l’arrivée massive de capitaux étrangers. Très vite, les investissements étatsuniens commencèrent à affluer dans toues l’Amérique latine, tout d’abord au Mexique, en Amérique centrale et dans le pourtour caribéen, en raison de leur proximité géographique avec le géant du Nord, puis à travers tout le continent, à mesure que l’influence britannique diminuait dans les pays d’Amérique du Sud (à partir de l’entre-deux-guerres). PPT Afin de protéger les intérêts économiques et financiers des investisseurs états-uniens en Amérique latine, le Président Théodore Roosevelt réinterprète la doctrine Monroe en déclarant en 1904 ne tolèreront pas que quiconque menace leurs intérêts sur le continent américain. Cette déclaration, connue sous le nom de « Corollaire Roosevelt » complète la doctrine du « Big Stick » (politique du gourdin ou du gros bâton), qui illustre sans ambigüité la politique étrangère menée par les États-Unis depuis le début du XXe siècle et en particulier ses visées néo-impérialistes et hégémoniques en Amérique latine. 4 Nous avons déjà évoqué l’importance des capitaux états-uniens au Mexique, non seulement dans le secteur minier des régions du nord mexicain, mais aussi dans le secteur pétrolier, grâce à la multinationale Standard Oil Company, présente sur le territoire mexicain dès les années 1880 et contrôlant la totalité de la production de pétrole dans le pays jusqu’à son expropriation par le président révolutionnaire Lázaro Cárdenas en 1938. PPT La United Fruit Company fut une autre multinationale étatsunienne particulièrement importante en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Fondée en 1899, cette société spécialisée dans la production et la commercialisation de produits tropicaux, elle contrôlait non seulement la totalité de la production bananière des pays où elle était présente, mais aussi le réseau ferroviaire et les stations de radio, deux secteurs en pleine expansion. Surnommée la « pieuvre », cette société au capital privé parvint à contrôler et même diriger la vie politique des pays où elle était présente, grâce à ses bonnes relations avec Washington et la CIA, qui voyaient en elle une façon de surveiller « discrètement » et « en douceur » le devenir de cette région du monde en plein développement. Quelques exemples de l’influence de la United Fruit dans la vie politique des pays d’Amérique centrale et des Caraïbes. Au Honduras, en 1911, le futur PDG de la firme monte une troupe de mercenaires pour réinstaller au pouvoir le général Bonilla, dictateur qui avait été renversé par un coup d’État militaire en 1907. En échange de ce soutien, Bonilla accordera à la firme les terres qu’elle demande en échange de la construction d’un réseau de chemin de fer. En Colombie, en 1928, la United Fruit demanda expressément à l’armée nationale de réprimer violemment des manifestants grévistes qui protestaient contre les conditions de travail qui leur étaient imposées par la compagnie : journées de travail de 11h + paiement en bons d’achats qui ne pouvaient s’utiliser que dans les magasins de la société… Au Guatemala, où 70% des terres agricoles appartenaient à 2% de la population, un soulèvement populaire renverse en 1944 le régime autoritaire de Jorge Ubico, fidèle défenseur des intérêts et privilèges états-uniens dans le pays. Suivent alors les premières élections démocratiques organisées dans le pays, qui portent au pouvoir le socialiste Juan José Arévalo. Celui-ci applique immédiatement diverses mesures comme l’augmentation des salaires ou réduction du temps de travail, et commence ainsi à reprendre la main sur la politique économique et sociale du pays. Il sera victime de plus d’une trentaine de tentatives d’assassinat, vraisemblablement orchestrées par la CIA… Son successeur, Jacobo Arbenz, élu en 1951, poursuivra sa tâche en élaborant une vaste réforme agraire destinée à redistribuer les terres agricoles de façon plus équitable, c’est-à-dire au bénéfice des paysans locaux et au détriment des grands propriétaire terrien, au premier rang desquels… la United Fruit. PPT Furieuse, la société organise et finance une vaste campagne de désinformation auprès du public guatémaltèque et états-unien, dans laquelle elle alerte contre la menace communiste que représente le président Arbenz (nous sommes au lendemain de la Seconde GM). Rapidement, la CIA et le Président Eisenhower sont convaincus de l’importance de passer à l’action et fomentent en 1954 le renversement de Jacobo Arbenz, contraint de s’exiler au Mexique et de rendre les terres qu’il avait expropriées à leurs anciens propriétaires… Avant d’être expulsé, Jacobo Arbenz fut contraint par des agents de la CIA de se dévêtir complètement devant les photographes afin de vérifier qu’il n’emportait pas avec lui des bijoux cachés ou autres richesses « nationales ». Cette humiliation publique du président déchu illustre mieux que tout autre discours l’arrogance dont les États-Unis ont souvent fait preuve dans ces petits pays d’Amérique centrale et des Caraïbes souvent qualifiés de « Républiques bananières » pour les raisons qui doivent maintenant vous sembler évidentes… ! 5 La fin de la 2nde GM et le début de la Guerre Froide a bien entendu « facilité » les conditions dans lesquelles se sont déroulés le renversement et l’expulsion du président Arbenz. PPT En effet, en 1947, la doctrine Truman avait été présentée au Congrès états-unien et fait des États- Unis le « Gendarme du Monde » chargé de protéger les régimes démocratiques (ou considérés comme tels) contre la menace des régimes « autoritaires » soutenus ou influencés par l’Union Soviétique et le communisme. Cette doctrine se traduira par l’application du plan Marshall en Europe et par la signature du Traité Interaméricain d’Assistance Réciproque (TIAR), qui fixe les principes d’une solidarité collective en cas d’agression extracontinentale. En 1948, l’Organisation des États Américains (O.E.A.) est créée à l’initiative des États-Unis afin de défendre la démocratie et les droits humains sur le continent américain, de renforcer la sécurité et de lutter contre la corruption et les trafics en tout genre. En 1954, l’O.E.A. vote une résolution qui condamne le communisme et déclare que l’installation d’un régime communiste sur le continent peut être considérée comme une menace pour la paix dans tout le continent. Cette résolution a permis de justifier l’exclusion de Cuba de l’OEA en 1962 ou encore l’intervention directe ou indirecte des USA dans les coups d’état qui, au nom de la lutte contre le communisme et la « subversion » instaurèrent dans divers pays d’Amérique du Sud des dictatures particulièrement répressives dans les années 1960-70, comme nous allons le voir dans un moment. En 1959, l’O.E.A. crée la Banque Interaméricaine de Développement (BID), dont le siège se trouve à Washington et dont l’objectif est de financer des projets de développement considérés comme viables, durables et surtout… conformes aux grands principes du libéralisme économique et commercial. Enfin, en 1961, le président Kennedy lance l’Alliance pour le Progrès, un programme d’aide économique, politique et sociale destinée aux pays latino-américains… à condition qu’ils suivent les préceptes de l’économie libérale prônée par les Étast-Unis. Mais cet arsenal politique et économique ne fut pas la seule façon pour les États-Unis de lutter contre l’autoritarisme et le communisme sur le continent américain, comme en témoignent les exemples de Cuba, du Nicaragua et des dictatures militaires du Cône Sud (Argentine, Chili…). Dans le cas de Cuba et du Nicaragua, où des gouvernements révolutionnaires d’inspiration marxiste prirent le pouvoir respectivement en 1959 et 1979, l’interventionnisme états-unien s’est manifesté de plusieurs manières : - Financement de campagnes de communication (désinformation) contre les régimes révolutionnaires - Financement et entraînement de troupes contre-révolutionnaires - Participation indirecte à des tentatives de coup d’état ou d’attentats contre les dirigeants (conception, logistique, matériel…) - Embargo économique et commercial, avec menace de sanctions pour les pays tiers qui auraient des relations économiques avec ces pays - Lois d’immigration spécialement adaptées aux réfugiés cubains afin de faciliter leur intégration aux États-Unis par rapport aux immigrés en provenance d’autres pays latino- américains 6 Si le régime castriste put survivre grâce à l’aide soviétique puis, après la chute de l’URSS, grâce au soutien du Venezuela et de la Chine, le régime sandiniste nicaraguayen fut contraint de renoncer au pouvoir en 1990 tant la situation économique était devenue intenable pour la population. Sans vouloir prendre nécessairement la défense de ces deux régimes autoritaires, n’oublions pas que les inégalités et la pauvreté dans laquelle se trouvait la majorité de la population avant les révolutions de 1959 et 1979 étaient dues au régime économique néocolonial établi indirectement par les États- Unis par le biais de multinationales telles que la United Fruit Company, que nous avons évoquée tout-à-l’heure… Par ailleurs, on également s’interroger sur la méthode choisie par les États-Unis pour lutter contre le communisme : agissements militaires dans l’ombre et le secret, laissant ainsi toute la responsabilité des actes terroristes aux contre-révolutionnaires cubains ou nicaraguayens + embargo commercial affectant en premier lieu les familles les plus démunies, les autres pouvant toujours se ravitailler dans les « diplomagasins », ces supérettes destinées aux expatriés et payables en dollars… PPT Enfin, on ne peut que s’interroger sur la façon dont les États-Unis, alors que la quasi-totalité des pays membres de l’ONU se prononcent régulièrement pour la levée de l’embargo états-unien contre Cuba, réussissent, année après année, à imposer leur point de vue et à maintenir l’ensemble des sanctions économiques infligées par l’oncle Sam impose à Cuba depuis 1960… PPT Un autre exemple d’interventionnisme états-unien en Amérique au nom de la lutte contre le communisme est celui du Chili. Élu démocratiquement président de la République en 1970, le marxiste Salvador Allende entreprit rapidement une série de réformes sociales et économiques, parmi lesquelles se détachent une importante réforme agraire, qui heurta profondément les riches propriétaires terriens, et la nationalisation des secteurs clés de l’économie, parmi lesquels les télécommunications et les mines de cuivre, qui appartenaient majoritairement à des multinationales étatsuniennes. Tout comme le président Arbenz au Guatemala et afin d’éviter toute contestation, Salvador Allende avait pris le parti d’indemniser les propriétaires des terres et entreprises nationalisées à hauteur de la valeur déclarée de leurs biens. Or, ces derniers avaient le plus souvent une valeur comptable inférieure à leur valeur réelle, ce qui permettait aux propriétaires de payer moins d’impôts. Les indemnités versées furent donc très inférieures à la valeur réelle des biens réquisitionnés. Allende ayant été élu démocratiquement, tout comme l’avait été Arbenz au Guatemala, les États-Unis et l’oligarchie foncière chilienne ne pouvaient se permettre d’intervenir aussi frontalement qu’à Cuba ou au Nicaragua, où les régimes communistes avaient pris le pouvoir par une révolution armée. Ainsi, oligarchie chilienne et industriels états-uniens s’allièrent pour financer une grève des camionneurs qui allait rapidement paralyser le pays et son économie. Par ailleurs, des enregistrements de conversations entre le général Pinochet et les services secrets états-unien, voire le président Nixon lui-même, prouvent que les États-Unis non seulement encouragèrent le coup d’état qui renversa Salvador Allende le 11 septembre 2023, mais fournirent également aux militaire séditieux le matériel dont ils avaient besoin pour le réaliser. Dans les années qui suivirent, les États-Unis continuèrent d’approvisionner la dictature du Général Pinochet en matériel militaire tout en condamnant officiellement les violations des droits de l’homme commises par les dictatures latino-américaines : arrestations arbitraires, torture systématique, assassinats et disparitions de l’opposition, même la plus inoffensive… En Uruguay et en Argentine, où les militaires avaient pris le pouvoir par la force respectivement en 1973 et 1976, le soutien à des dictatures idéologiquement anti-communistes, économiquement libérales passa par le maintien des investissements dans le pays, la poursuite des échanges 7 commerciaux comme si de rien n’était, l’ouverture de centres d’entrainement aux États-Unis pour les militaires sud-américains et un silence assourdissant sur les crimes commis contre la population… Mais l’ingérence états-unienne en Amérique latine au nom de la lutte contre le communisme ne s’est pas toujours faite, comme dans les exemples que nous venons de voir, de façon indirecte et dans l’ombre… PPT Le 25 octobre 1983, un contingent de 7.000, formé à l’initiative des États-Unis avec la participation de plusieurs pays des Caraïbes, envahit l’île de la Grenade, ancienne colonie britannique indépendante depuis 1974, dans le but de renverser le gouvernement de Maurice Bishop, allié communiste de Fidel Castro qui avait renversé, en 1979, le président autoritaire Éric Gairy, soutenu par les États-Unis. Cette opération militaire, la plus importante pour les États-Unis depuis la guerre du Vietnam, fut planifiée par l’administration de Ronald Reagan sans concertation avec le Conseil de Sécurité de l’ONU et fut vivement condamnée par l’Assemblée Générale de cette même ONU. Cela étant dit, après une période d’administration par les forces d’occupation, le parti d’Éric Gairy remporta les élections et reprit le pouvoir : la « menace » communiste de Grenade était donc bel et bien écartée. Le cas du Panama illustre parfaitement le contrôle qu’exerçaient les États-Unis sur les petits états d’Amérique centrale et des Caraïbes. Le20 décembre 1989, sous la prési dence de George Bush (père), plus de 50.000 soldats américains envahissent le Panama dans l’intention de renverser et arrêter le chef des armées Manuel Noriega, qui dirige de facto le pays depuis 1983 sans pour autant en être le président. Accusé d’autoritarisme, de corruption, de trafic de drogue et de blanchiment d’argent, Manuel Noriega avait pourtant été formé aux États-Unis par la CIA du temps où Georges Bush en était le directeur… Il avait longtemps servi les intérêts de l’oncle Sam non seulement au Panama, mais dans plusieurs pays d’Amérique centrale en tant qu’agent de la CIA. Ses dérives autoritaires et son implication avérée dans le trafic de drogue en firent certes un allié gênant pour la Maison Blanche, mais c’est surtout son attitude de plus en plus hostile vis-à-vis du contrôle du Canal par les États-Unis qui en fit pour ces derniers le nouvel homme à abattre… Bref. On pourrait en citer bien d’autres, mais il me semble que tous ces exemples suffisent pour montrer que les véritables intentions des États-Unis en Amérique latine pendant la Guerre Froide n’étaient pas tant de protéger la démocratie contre l’autoritarisme, comme le prétendait la doctrine Truman, que de protéger les intérêts états-uniens sous couvert de lutte contre la « menace communiste »… III- De la fin de la Guerre Froide à nos jours : « La doctrine Monroe : plus ça change, plus c’est la même chose » (Max Paul Friedman, 2023) Avec la chute du bloc soviétique et la fin de la Guerre Froide, au tournant des années 1980-1990, on aurait pu penser que, les États-Unis n’ayant plus d’ennemi à combattre, leur ingérence dans les affaires internes des nations latino-américaines n’avait plus de raison d’être. Et pourtant, comme le souligne avec une certaine ironie le titre d’un autre article de l’historien états-unien Max Paul Friedman : « la doctrine Monroe est morte ; vive la doctrine Monroe » (2016). Tout d’abord, les grands outils de lutte contre le communisme mis en place au lendemain de la 2nde GM sont encore là et bien là. Le TIAR (Traité Interaméricain d’Assistance Réciproque), signé en 1947, est toujours en vigueur, et même si on s’y réfère assez peu et que plusieurs pays s’en sont 8 retirés, il continue de conditionner les politiques militaires des nations adhérentes à la posture des USA dans la résolution des conflits internationaux (Guerre du Golfe, terrorisme international, etc.). De même, l’Organisation des États Américains (OEA) continue de fonctionner et, même si certaines nations s’en sont également retirées et s’il arrive de plus en plus régulièrement que certaines nations latino-américaines se prononcent contre l’avis des États-Unis, ces derniers sont toujours extrêmement influents auprès des représentants des pays membres (le plus souvent issus des élites nationales et donc pas franchement révolutionnaires). Par ailleurs, les États-Unis, directement ou à travers des institutions internationales telles la BID (Banque Interaméricaine de Développement), la Banque Mondiale ou le FMI (Fonds Monétaire International), où l’influence états-unienne est là aussi dominante, conditionnent la plupart du temps leurs aides économiques et financières à l’application de réformes économiques de nature libérale, comme la réduction des services publics ou des aides sociales, l’ouverture au libre-commerce ou encore la privatisation des entreprises nationales, ce qui a une incidence directe sur la politique générale des nations américaines. Un bon exemple de cette ingérence indirecte est le cas du Pérou. Dans les années 1980, le pays connait, à l’instar de toute l’Amérique latine ou presque, une explosion de sa dette extérieure qui marque le début de la première « Crise de la Dette » au niveau mondial. Afin d’aider les nations latino-américaines à se sortir de cette crise, totalement inédite et qui ne fit que s’aggraver durant toute la décennie, les grands organismes financiers internationaux proposent leur aide financière aux différents gouvernements, à condition que ces derniers appliques les Plans d’Ajustement Économique (PAE) définis par le « Consensus de Washington » en 1990. Ainsi, les « bons élèves » du libéralisme états-unien, incarné par l’économiste Milton Friedman, recevront aides financières et soutien politique de la part du FMI, de la BM et de la BID, les autres n’ayant plus qu’à « bien se tenir » et trouver seuls les moyens de s’en sortir… Au Pérou, le PAE appliqué en 1990 par le gouvernement d’Alberto Fujimori, tout juste élu, était si draconien qu’il fut rapidement censuré par le Congrès. Afin de pouvoir appliquer les réformes qui lui auraient permis de bénéficier de l’aide du FMI et de la BM, Fujimori n’hésita pas, en avril 1992, à dissoudre le congrès et assumer les pleins pouvoirs, plongeant ainsi une grande partie de la population sous le seuil de pauvreté mais réussissant, il est vrai, à juguler l’inflation et à relancer la croissance économique. Cela dit, et en ce qui concerne la dette extérieure des nations latino-américaines, si les différents PAE parvinrent à la stabiliser, celle-ci est loin d’avoir disparu et continue de constituer un levier de pression des pays et organismes créanciers vis-à-vis des pays débiteurs. De même, afin de défendre le libéralisme économique et commercial, et donc leurs intérêts financiers dans la région, les États-Unis n’hésitent pas, comme ils l’avaient fait lors du coup d’État contre Salvador Allende, à soutenir ou à financer, le plus souvent indirectement, celles et ceux qui « luttent contre le communisme », autrement dit qui s’opposent à tout type de réforme socio-économique progressiste. Ainsi, il n’est pas rare que des candidats de « droite » (favorables au libéralisme) bénéficient de financements états-uniens pour leur campagne électorale contre un candidat de « gauche ». 9 Pire, il a été prouvé qu’en 1997, le groupe Chiquita Brands (ex United Fruit), avait contribué au financement de plusieurs groupes paramilitaires colombiens dans leur lutte contre les différentes guérillas marxistes qui à l’époque contrôlaient de vastes territoires dans le pays. Toujours en Colombie la participation des États-Unis au Plan Colombie destiné à éradiquer le narcotrafic fut conditionné à la signature d’un traité bilatéral de libre-commerce. Si les échanges commerciaux ont bel et bien augmenté entre les deux nations, le trafic de drogue continue d’être important en Colombie, malgré la forte concurrence des cartels mexicains. Au Venezuela, il a été démontré que les États-Unis (mais aussi l’Espagne) avaient participé en 2002 au financement du coup d’État contre Hugo Chávez, qui réussit finalement à reprendre le pouvoir au bout de 48h et profita de la situation pour radicaliser encore davantage sa politique économique et sociale. Plus récemment, son successeur Nicolás Maduro a lui aussi eu à subir les foudres de l’oncle Sam Au lendemain de la réélection de Maduro en 2018, largement contestée par l’opposition vénézuélienne, le libéral Juan Guaidó, alors président de l’Assemblée Générale, s’autoproclama Président par intérim de la République. Il reçut le soutien immédiat de nombreux pays du monde « occidental », au premier rang desquels les États-Unis, alors présidés par Donald Trump, qui imposèrent rapidement au pays des sanctions économiques qui ne firent qu’aggraver la crise économique que le pays connaissait déjà depuis plusieurs années. Six ans plus tard, lors de la dernière réélection de Nicolás Maduro en juillet 2024, toujours contestée par l’opposition, c’est au tour de l’administration Biden d’alimenter les soupçons de fraude électorale dont est accusé Maduro. Comme on le voit, les présidents états-uniens changent mais la main de fer de Washington ne faiblit pas. Certes, Nicolás Maduro est un président autoritaire et démagogue qui s’accroche au pouvoir par tous les moyens, manipule l’opinion publique et réprime violemment celles et ceux qui osent s’opposer à lui… Dans ce cas, pourquoi des émissaires de Washington sont-ils allés secrètement à sa rencontre au lendemain de l’embargo décrété contre le pétrole russe en 2022 ? Une fois encore, les intérêts économiques semblent l’emporter sur la défense des libertés individuelles… Pour finir, n’oublions pas que les sanctions économiques et commerciales contre Cuba sont toujours d’actualité, et ce malgré un début de « normalisation » des relations entre les deux nations entreprise en 2014. D’une part, parce que les quelques avancées réalisées sous la présidence d’Obama furent balayées d’un revers de main par son successeur, Donald Trump (ce qui là aussi a provoqué une radicalisation de la posture cubaine). D’autre part parce cette « normalisation » annoncée en grande pompe par Barak Obama était davantage un coup de communication destinée à rassurer les autres pays d’Amérique latine, pour qu’ils ouvrent leurs marchés qu’à lutter contre la pauvreté ou conquérir le marché cubain, somme toute limité. En effet, la région vivait à l’époque ce que l’on a appelé une « marée rose », pendant laquelle la majorité des pays latino-américains furent gouvernés par des présidents de gauche plus ou moins radicaux mais tous légitimement élus et de plus en plus critique vis-à-vis du néo-impérialisme états- unien et bien décidés à ne plus laisser l’Oncle Sam être le « gendarme du monde ». Cela étant dit, et comme nous l’avons dit dans le titre de cette partie, dans les relations entre les États-Unis et l’Amérique latine, plus ça change, plus c’est la même chose ! 10 Le processus d'indépendance de la Catalogne vu depuis la France Catalogne : région du nord-est de l’Espagne, 32mil kilomètre carré et 8million d’habitant (comme la Suède). 2. Elle a des frontières géographiques importantes : Alpes, Pyrénées, dépression centrale : zone haute et désertique, Méditerranée. – enfermement un peu particulier. 3. Indépendance : obtention par une nation, un gain de souveraineté donc avoir le pw sur sa communauté. Nation = communauté qui a un pw de décision (concept important). - souveraineté totale pour une nation - Objectif des représentants politiques nationalistes de Catalogne - Opposition au sein de la population et des politiques catalans sur la séparation d’avec l’Etat espagnol Depuis la France : scène de grande émotion et une ambivalence du point de vu de Madrid autoritaire du gouvernement Espagnol. Forme de rupture ou de continuité/suite logique historique ?? PLAN DU COURS : I/ L’histoire et le « fait différentiel » catalan II/L’organisation politique de l’état espagnol III/ LE PROCESSUS D’INDEPENDANCE CATALAN 2010-2017 I/ L’histoire et le « fait différentiel » catalan fait différentielle : Particularité de la catalogne, qui fait que cette région a un caractère diffèrent des autres région de l’Espagne. Etat Nation (c’est un anachronique de parler de ça au moyenne âge mais on peut rapprocher certaine région de ce terme comme la Catalogne) Catalogne fait partie de la couronne d’Aragon, a un parlement, a un pw politique ce qui n’est pas le cas de d’autres régions. LA CATALOGNE AVAIT DEJA (institution et administration) AVAIT DEJA UNE FORME D’INDEPENDANCE (mais on ne peut pas parler d’indépendance au moyenne âge) – ambivalence. 6. 1714 : une date clé - Dernière bataille des guerres de succession La catalogne perd toute une partie de sa structure ect. - Siège et prise de Barcelone (11 sept 1714) par les troupes de Philippe V - Vue comme la défaite de la catalogne contre l’Espagne - Suppression des institutions catalanes 7. Le XIXeme siècle : - Renaissance de la langue et apogée de la litérature catalane (La renaixença en catalan) - Apparition du nationalisme catalan en politique : Pi I Margall, défenseur de la culture catalane Homme politique nationaliste : défendent une culture, une nation (c’est important) - Conscience collective - Défense d’une catalogne autonome dans un Etat espagnol 8. Le XXeme Siècle - Crise de l’état espagnol suite à des pertes des dernières colonies (1898) - Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (par la voie du président Willson, un écho au niveau mondial, nation émergente comme la catalogne va s’emparer de ce concept là pour la monarchie espagnol. Nombreuse manifestation et révolte) - Dictatures et fortes répressions du mouvement nationaliste catalan Espagne : Culture étatique plutôt centralisé PUIS création un statut d’autonomie voté en 1932 (droit politique et administratif) à la catalogne pour faire voter certaine loi comme le catalan étant la langue officielle. Puis dictature avec Franco (opposé avec le statut de la catalogne qui a été abrégé une fois au pouvoir. 1936-1939 deux camps en guerre en Espagne et victoire du camp franquiste. Ce fait différentiel (statut d’autonomie) est en catalogne, au pays basque et Galice. Beaucoup de personne doivent s’exiler : en France et en Amérique latine. 9. Symboles historiques Fêtes national : a diada, le 11 sept (référence à 1714) Hymne national : Els Segadors (les moissonneurs) – les paroles font références à des manifestions, contre taxte espagnol Drapeau : la Senyera (4 ligne rouge : invasion barbare, le roi Franc aurait pris une partie de son sang pour tracer les lignes sur un bouclier doré, rappel résistance intrinsèque face à l'invasion étrangère) *L’histoire : les faits et l’interprétation (à des fins politique) 1975 Franco meurt – transition ou l’Espagne réinstaure la démocratie ou le Catalan va à nouveau avoir sa place. II/ L’organisation politique de l’Etat espagnol L’Etat des autonomies - Transition démocratique (1975-1978) : passage d’une dictature à une monarchie parlementaire - Autonome et reconnaissance des régions à caractère national (Catalogne, Pays basque et Galice). Monarchie républicaine : Espagne (encore aujourd’hui). Donner un statut d’autonomie au 3 régions. L’état est divisé en 17 autonomie, ils n’ont pas tous le même pouvoir, ces trois régions vont avoir accès à l’autonomie en première et les toute les autres régions prétende à ce statut aussi. LE CAFE PARA TODOS = donner l’autonomie à toute les régions alors que certaine ne justifiait pas d’avoir une autonome particulière (langue, culture…). Au cours des années 80, elles vont toute obtenir une autonomie : parlement régional, président et une séries de compétence. Catalan : Compétence en matière de force de l’ordre (leur propre police), en matière de culture et éducation. 11. La constitution de 1978 « La constitution repose sur l’unité indissoluble de la nation espagnole, partie commune et indivisible de tous les espagnols. Elle garantit le droit à l’autonomie des nationalité et régions qui la composent et la solidarité entre elles ». Paradoxe de différente nationalité et nation qui sera a la base de la constitution espagnole. Cette ambiguïté va faire naitre certaine interprétation (la catalogne n’a pas son propre état), d’un autre côté la nation Espagnol est indissoluble. Voir article 2 de la constitution espagnol (ELEMENT TRES IMPORTANT) qui est encore remis en question aujourd’hui. L’Espagne navigue entre le fédéralisme (comme l’Allemagne) et la souveraineté comme la France. L’Espagne à un état moderne, nouveau. 12. Stabilité politique - Au niveau de l’Etat : bipartisme et alternance politique (PSOE/PP = gauche/droite) - Au niveau régional : hégémonie d’un seul parti (CiU et Jordi Pujol de 1980 à 2003) - Soutien des partis régionalistes (notamment CiU en Catalogne) aux coalitions gouvernementales espagnoles - Pactes et négociations permettent stabilité politique et augmentation des compétences des autonomies. Soutient nationaliste catalan donne la majorité à l’Espagne. Donc le Catalan à le pouvoir de demander plus de chose (plus de droit de faire figurer le catalan dans l’éducation ect). Le Catalan à un poids important pour la stabilité du gouvernement espagnol. 13. La fin d’un équilibre (2006-2010) - Alternance politique au niveau régional (coalition de gauche en catalogne) - Approbation d’un nouveau statut d’autonomie reconnaissant la nation catalane 2006 Le pays bas petit a petit se décentralise. Fin de période de stabilité, toute les partie qui avait gouverné par le même partie. La gauche reprend le pouvoir en Catalogne. Un pouvoir régional gouverné par la partie socialiste catalane et espagnole. Même tendance régional, politique et national. Nouveau statut d’autonomie pour l’Espagne. Obtenu en 2006 : objectif : faire reconnaitre la catalogne comme une NATION. L’article 2 dit qu’il y a qu’une seul nation et indissoluble donc cela créé une série d’opposition de la part de la droite conservatrice espagnole 14. III/ LE PROCESSUS D’INDEPENDANCE CATALAN 2010-2017 L’instabilité va se poursuivre en 2010, et en 2010 il y a un changement radical pour une séries de motif différent : statut d’autonomie…. Un jugement qui va contre la constitution espagnole, derrière ca il y a une interprétation juridique et une position politique. Pause un recours qui aboutit en 2010 : annulation du statut d’autonomie de la catalogne. 2008 : crise économique mondial (trop de prêt donné. Plonge bcp d’institution dans la faillite et les dettes) : fortement touche l’Espagne - construction immobilière, spéculation qui est à l’origine de cette récession, crise social économique (augmentation du tôt de chômage ect). Contexte social difficile, perte de confiance du gouvernement et rejet des élites. Séries de manifestation (mouvement des indigné), mécontentement de la société espagnol, une partie de la nation catalogne le voie comme un affront d’enlever leur indépendance qui avait été voté et approuvé. Un mouvement se dessine et s’oriente vers l’indépendance. + Scandale de corruption (politique touchait des pots de vin pour pouvoir construire à de certain endroit). Partie populaire, nationaliste ou l’autre ils sont tous touché. D’un moment de mécontentement populaire et social – mouvement d’indépendance solution (pour cacher leur corruption et leur mal gestion) de tous les problèmes au catalan (région riche). IL N’Y A PAS UN SEUL EVENEMENT MAIS UNE SERIES D’EVENEMENT QUI ON DIRIGE VERS CE MOUVEMENT D’INDEPENDANCE REPRIS PAR LES POLITIQUE. Genèse (2010) : - Annulation du statut d’autonomie de 2006 par le Tribunal constitutionnel - Situation économique et sociale difficile en conséquence de la crise économique - Scandale de corruption touchant le principal parti nationaliste catalan (CiU) - Première manifestions populaires réclamant l’indépendance. 15. Des manifestations massives : question au niveau européen « nouvel état d’Europe », ils internationalisent, volonté d’un soutient européen mais oublie la constitution espagnol et l’organisation de l’union européenne *Chaque état est souverain sur l’appartenance de son territoire en Europe (Espagne refuse l’Ecosse dans l’Europe) 16. « EI 9-N » (referendum du 9 novembre 2014) Etat espagnol souverain et une région ne peut pas voter pour sa propre indépendance. Référendum oui ou non pour l’indépendance espagnol. VOIR POURCENTAGE DE SOUTIENT POUR L’INDEPENDANCE CATALOGNE : E million vont se déplacer pour voter (plus de la moitié de la population, 83% de gens se sont déplacé), à 85% l’indépendance est emporté mais cela est considéré illégal et est considéré comme non officiel (ne marche pas). La catalogne n’est pas un tout, unis, toute la catalogne n’est pas pour (tout le monde ne s’est pas déplacé), les cantons proche de la catalogne sont contre l’indépendance. Plusieurs vague d’immigration en catalogne (notamment durant le franquisme), gens du sud d’Andalousie ne seront pas aussi sensible de ce concept de la culture et de la nation (leur conception est plus égalitaire entre les régions), cette population sera plus silencieuse. 17. A la suite de ce référendum illégal (aucun poids, juste : matérialise les déplacement/vote). Résultats des élections autonomes catalanes du 27 sept 2015. Victoire des indépendantistes en Catalogne.(voir diapo pour voir les pourcentage) L’indépendance réunit différente class politique, ce n’est plus une histoire de projet, certaine personne mettent cela au-dessus de tout projet politique. (Très important à avoir en tête). 18. La monté de l’indépendance catalan graphique Courbe : rouge (défend l’indépendance espagnole) Il n’est pas majoritaire, division présente sur la population catalane 19. Image symbole d’internalisation du conflit 20.Football club de Barcelone qui projette l’image du catalan, lieu du symbole lié à l’indépendance : drapeau catalan, panneau qui dise oui référence à l’indépendance. Messi associé au Catalan, faire connaitre ce projet à l’international 21. 1er octobre 2017 (1-0) - referendum illégal (premier en 2014 et un second ou ils vont plus loin avec un choix pour le OUI ou le NON promis par le gouvernent catalan) - Répression policière vs « révolution des sourires » - Proclamation de l’indépendance et application de l’article 155 - Fuite, procès et amnistie pour les leaders politiques. Violence/répression policière (pourquoi alors que le referendum est considéré illégal), l’erreur est d’utilisé la force contre un mouvement pacifiste qui vote symboliquement. Gouvernement espagnol vs gouvernement catalan : plus aucun dialogue entre eux. 22. Image : heureux car le OUI a gagner, mais au final rien ne se passe. Réélection du gouvernement catalan Poursuite judicaire du referendum illégal Aujourd’hui le partie catalan participe dans la stabilité du pouvoir actuel. 23. CONCLUSION - Une histoire particulière mais nécessairement indépendante - Crise de représentativité de l’Etat espagnol et perspective d’évolution de la constitution - Concert économique et amnistie : vers un retour à la normale ? France centraliste vs Espagne décentralisé (rend difficilement compréhensible) Le référendum britannique de 2016 sur l'union européenne Contextualiser les enjeux de la campagne référendaire pour appréhender le choix « brexit » INTRO : bulletin de vote (23 juin 2026) Pour quitter ou entrer l’union européenne (cocher une case) Sujet qui a occupé une place majeur, un point de cristalisation La vie politique L’opinion publique Les médias La communauté universitaire - Leur analyse offre un panorama des querelles sur les relations chaotiques entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne (UE) - La perspective d'une sortie éventuelle du Royaume-Uni de I'UE : annoncee par le Premier Ministre David Cameron en ianvier 2013 (la tenue d'un référendum pour OU contre l'appartenance du Royaume -Uni à I'UE O été envisagée) - Le résultat du référendum = le Brexit : abréviation de British Exit ; le Brexit désigne la sortie du Royaume-Uni de 'UE qui a eu lieu le 1 er février 2020, après plus de trois ans de négociations complexes - La négociation de l'accord de sortie = longue et épineuse + a révélé les tensions politiques internes au pays - Cependant, l'origine de ces tensions = anterieure a l'adhesion du pays + les dissensions ont continué après l'adhésion COMMENT ON EST ARRIVER A CE RESULTAT (c’est le sujet abordé aujourd’hui) En 2016, IL S’AGIT D’UN 2e REFERENDUM SUR LE SUJET -1er référundum le 5 juin 1975 = proposé par le Parti travailliste au pouvoir à l’époque et le « Remain » l’a emporté à ce moment-là QUESTION en 1975 : case yes/no PARTIE 1 LE CHOIX DU BREXIT DEFENDU LORS DE LA CAMPAGNE REFERENDAIRE de 2016 PAR LE CAMP LEAVE (il y a deux camp : remain and leave) -Étayé par une longue tradition critique à l'égard de la construction européenne au Royaume-Uni LA NOTION D'EUROSCEPTICISME = UTILE POUR COMPRENDRE LE PROCESSUS QUI A CONDUIT AU RÉSULTAT < BREXIT >> EN JUIN 2016 - Permet de situer le débat sur le long terme - Permet d'explorer les enjeux majeurs du débat en 2016 - Permet d'observer les évolutions à de multiples échelles (ex. : pour comprendre pourquoi le résultat de 2016 t celui de 1975) PREMIÈRE PARTIE : L'EUROSCEPTICISME BRITANNIQUE 1.1. DÉFINIR L'EUROSCEPTICISME BRITANNIQUE Une simple réticence, puis un vaste mouvement protéiforme d'opposition à I'UE Au sein d'associations et de groupes de pression ou via de petits partis politiques radicaux spécifiquement créés autour de la question de l'adhésion L'objet des oppositions : - sur des sujets précis : ex. : fustiger les politiques communes, comme la Politique Agricole Commune (PAC) - de plus en plus : remettre en cause le principe même de l'appartenance à l'UE Même si le phénomène eurosceptique demeure largement relayé par la presse et un grand nombre d'associations, il reflète avant tout une position partisane (parti politique) - divise les grands partis majoritaires britanniques en leur sein (le Parti conservateur + le Parti travailliste) à l'origine de nouveaux partis (ex. :la création du United Kingdom Independence Party- UKIP-en 1993) - Dès lors, comment peut-on expliquer l'euroscepticisme britannique ? 1.2. QUELQUES ÉLÉMENTS EXPLICATIFS DE L'EUROSCEPTICISME BRITANNIQUE L'histoire du Royaume Uni face à la construction européenne souvent analysée comme celle d'un partenaire peu investi: une adhésion tardive au Marché commun (l'entrée dans la Communauté Économique Européenne en 1973) une évaluation pragmatique des I différentes étapes de la construction européenne en termes de coûts et de bénéfices (ex. : les refus d'adhérer à l'accord de Schengen ou à l'Union économique et monétaire) multiples négociations quant à sa contribution au budget européen (ex. : l'attitude intransigeante de Margaret Thatcher en 1984) Pourtant, parallèlement, le Royaume-Uni s'est investi dans la construction européenne : o Margaret Thatcher, figure politique incontournable de l'euroscepticisme britannique, a signé l'Acte unique européen en 1986 o les structures institutionnelles britanniques ont largement été « européanisées » avant 2016 De même, la construction européenne s'est organisée autour des valeurs et principes du libre- échange, de la démocratisation des institutions européennes, de l'élargissement à de nouveaux États-membres et d'une défense européenne pro-atlantiste... sous l'influence britannique A partir de la crise financière de 2008 + la coalition gouvernemental des conservateurs de David Cameron et des Libéraux-Démocrates de Nick Clegg en mai 2010 (ce dernier parti historiquement très favorable à l’intégration européenne) = une période-clé au cours de laquelle des positions radicales se manifestent : le veto gouvernemental au pacte de stabilité budgétaire destiné à sauver les pays de la zone euro de la faillite la remise en cause du principe même d’appartenance à l’union, solution envisagée par David Cameron dès 2013 *les libéraux démocrate ont toujours était pro-européen. 1.3 LA RADICALISSATION DES POSITION POLITIQUES BRITANIQUES FACE A LA CONSTRUCTION EUROPEENE Les élections de 2010 : le retour des Conservateurs au pouvoir après treize ans de défaites successives Lors de ces élections, la question européenne : un objet de discours récurrent (pour le Parti conservateur et pour le Parti travailliste) Les Travaillistes après l'adhésion britannique : hostilité envers le Marché commun qu'ils considéraient comme un club capitaliste (cf. le référendum du 5 juin 1975 organisé par le gouvernement travailliste de Harold Wilson sur le maintien du pays dans le Marché commun) Les Conservateurs après l'adhésion britannique : le « parti de l'Europe » + Edward Heath puis la nouvelle dirigeante du parti élue en février 1975, Margaret Thatcher, ont tous deux fait campagne pour le « oui » lors du référendum de 1975 Dans le camp du « non » en 1975 : les opposants conservateurs et travaillistes au Marché commun, respectivement sous la houlette de Tony Benn à gauche et d'Enoch Powell à droite (des différences partisanes, mais une même volonté de défendre la souveraineté nationale incarnée par le Parlement de Westminster) Le nouveau parti politique des Libéraux-Démocrates créé en 1988 = le seul parti unanimement pro-européen de l’échiquier politique au Royaume-Uni La ratification du traité de Maastricht = un tournant majeur des années 1990 : vives tensions au sein du Parti conservateur En 1997, la victoire sans précédent du Parti travailliste remodelé par Tony Blair : jouer un rôle constructif au « cœur de l'Europe » + préserver la « relation spéciale » entre le Royaume- Uni et les États-Unis La création de nombreux groupes de pression et organisations afin de combattre le traité de Maastricht La création de nombreux groupes de pression et organisations afin de combattre 1e rraire ae Maastricnt malgré la ratification parlementaire (leur objectif = empêcher toute progression vers une Europe politique et monétaire, dénoncée comme (( fédérale )): la Ligue antifédéraliste créée en 1991 par Alan Sked, ligue qui devient un parti, le UKIP, en 1 993 le Parti conservateur dominé par un euroscepticisme qui continue à diviser le parti... mais autour d'un autre axe de rupture : les partisans d'un euroscepticisme modéré (soft Euroscepticism) = favorables au maintien du pays dans I'UE mais s'opposent à toute intensification du processus d'intégration européenne les eurosceptiques radicaux (hard Euroscepticism) militent pour le retrait du pays L'élection de David Cameron à la tête du Parti conservateur le 6 décembre 2005 : l’espoir d’une pacification des deux factions Pourtant, la position de David Cameron se trouve radicalisée sous la pression conjointe du UKIP et des eurosceptiques radicaux du Parti conservateur, malgré la présence des Libéraux-Démocrates (pro- européens) lorsque le Parti conservateur revient au pouvoir en 2010 : - une fois au pouvoir, après avoir interdit à son parti de soutenir une proposition de référendum sur la sortie du Royaume-Uni, David Cameron se heurte à une rébellion d'envergure au sein de son parti (81 députés conservateurs s'opposent à cette décision) - dans son discours de Bloomberg du 23 janvier 2013, le Premier ministre, David Cameron, plaide pour une Europe flexible dans laquelle le Royaume-Uni pourrait renégocier son statut... mais il annonce également qu'un éférendum serait organisé si les Conservateurs étaient réélus aux élections générales en mai 2015 (victoire des Conservateurs et la mise en place d'un référendum) Dès lors, comment la campagne référendaire de 2016 s'est-elle stucturée 2.1. DE MULTIPLES CONFIGURATIONS D'ALLIANCES ET D'OPPOSITIONS Deux structures principales représentant les partisans de l'intégration européenne et les eurosceptiques (Britain Stronger In Europe et Vote Leave)... mais plus de 700 acteurs collectifs ou individuels Environ 125 organisations et individus ont été validés officiellement par la Commission électorale britannique (structuration de ces acteurs en 5 catégories) De nombreuses dissidences (ex. : Green-leaves, Labour Leave) ou des coalitions (ex. : Labour Leave + Vote Leave + Labour Euro-Safeguards Campaign ; Vote Leave + Conservatives for Britain) Par conséquent, de nombreuses branches/structures au sein de chaque camp 2.2 DE MULTIPLES CONFIGURATIONS D’ALLIANCES ET D’OPPOSITIONS 2.2 LE CAS DES NATIONS CONSTITUTIVES DU Royaume-Uni Les relations entre les nations et les stratégies territoriales = significatvies Un positionnement réfionaliste et pro-européen (ex : Le Scottish Gren Party et le Green Party of England and Wales) -) défense d’intérêts régionaux/locaux + internationaux Un positionnement national renforcé par l’existence d’un tissu territorial dense (ex : le Labour Party) -) un collectif national + des branches régionales et locales pro-européens Un positionnement nationaliste : - Le Scottish National Party, le Social Democratic and Labour Party en Irlande du Nord et le Plaid Cymru au Pays de Galles -) indépendance nationale grâce à une présence notable et active de leur entité géographique au sein de I'UE - Les English Democrats -> l’UE menace la place de 'Angleterre + le danger de la dévolution, d'où Ia souveraineté nationale = primauté de l'Angleterre Des rassemblements thématiques : - Des rassemblements thématiques: Au plan national, Green-Leaves et Vote Leave : impossible de réformer les institutions européennes - Le Scottish Green Party et le Scottish National Party : la question de l'indépendance écossaise Donc 2 communautés Leave et Remain dont les alliances internes = configurées autour d'intérêts idéologiques et / ou pragmatiques En Irlande du Nord : - Sinn Féin et I'Ulster Unionist Party ne se déclarent pas auprès de La Commission électorale britannique (donc pas de position officiellement assumée) - Le Social Democratic and Labour Party = le seul groupe politique nationaliste pro- européen face au camp pro- Brexit (le Democratic Unionist Party et la Traditional Unionist Voice) -> la question irlandaise Les communautés nationales du Royaume-Uni : un enchevêtrement d’intérêts régionaux, nationalistes, Des rassemblements thématiques : Au plan national, Green-Leaves et Vote Leave : impossible de réformer les institutions européennes Le Scottish Green Party et le Scottish National Party : la question de l’indépendance écossaise Finalement l’union européenne est une entrave : GLOBAL BRITTAIN est l’abréviation qu’on utilise Le royaume uni ne veut pas se retirer du monde, l’argumentation c’est que sur la scène mondial les UK ne multiplie par leur chance donc cela s’oppose à la vision du Global Britain. D'une manière générale, chez les partisans du Leave, l'appartenance à l'UE = une entrave a profil international du Royaume-Uni -> l'appellation « Global Britain » renvoie aux trois cercles churchilliens (royaume uni ne s’est jamais vu comme pays europen) + Britishness : - Le Brexit PAS EGAL Litle England - Le Brexit = une certaine vision du Global Britain - Comment persuader les citoyens britanniques ? -> Le choix des arguments ? 3.1. LA CONSTRUCTION DE COLLECTIFS < POUR > OU < CONTRE > L'APPARTENANCE À L'UE : À QUI S'ADRESSE-T-ON LES CHOIX DES ARGUMENTS, ELEMENTS IMPORTANT ? Différents types de construction de collectifs. Ces derniers peuvent être délimités par des entités économiques (Leave. ex.: JD Wetherspoon PLC ou James Dyson) des groupes de pression ou d'experts (Leave : ex.: Bruges Group ou Campaign For An Independent Britain) Quels lecteurs, quel électeurs visés ? Les arguments développés dans les programmes s’organisent autour de catégories sociales ciblées (ex : Conservative Group for Europe) ou transnationales (ex : Scientists for Europe) Un autre argument : thématique de la paix autant chez les partisant du NON et du OUI Permis une paie durable en Europe : argument du OUI (dans l’europe) Des thématiques similaires dans le programmes, mais une augmentation opposée : Ex : l’association Veterans For Britain soutient le vote Leave 3.2 LES DISCOURS SUR L’UE Les perceptions des instituions européennes par le camp du Leave : L’UE = bureautique, inefficace et injuste I'UE entrave la souveraineté nationale et la prospérité économique du Royaume- Uni (périmètre des actions gouvernementoles) le rapport bénéfices-risques de l'appartenance à I'UE = en défaveur du Royaume- Uni (par exemple, la contribution budgétaire du gouvernement britannique = jugée exorbitante) L’imposition des décisions européennes = caractère antidémocratique d'espace européen (pratiques politiques aux antipodes des traditions politiques britanniques) des perceptions négatives centrées sur les notions de peur et de menace : le NHS, étant donné l'attachement des Britanniques à cette institution -> le bus rouge et Boris Johnson ( « Let's Take Back Control », Vote Leave et Conservatives for Britain) Le lien institutionnel des communautés nationales : abordé exceptionnellement -> absence d'une ligne nationale sur la question irlandaise + la dévolution (politique intérieure et politique étrangère dissociées) Politique intérieur britannique (vote) : condition Irlande du nord et Irlande ne soit pas une frontière infranchissable. Mais une fois le vote pour le brexit, l’Irlande du nord est sortie (Brexit) mais pas la république d’Irlande. Monté des nationalistes, menace… *tension dans les nations : ecosse ect 3.3 EVALUER LA CAMPAGNE REFERUNDUM POUR COMPRENDRE Le RESULTAT « BREXIT » 30% camp des indécie avant le référendum : - Dont 24% déclarent choisir leur camp au cours de la semaine précédant le référundum …….. Ces sondage permettent de voir qu’est-ce qui ammène à voter, rester dan l’union européens. En regardant les risques sociaux et économiques : risque supérieur. Donc pas convainqu par l’union européenne mais un risque grand si ils sortent. Statut particulier au Royaume uni : pas d’euro mais profite des échange économque Argument brexite =) isole (facteur d’enrichissement donc) Immigration (europe de l’est) -) représentait un danger pour les acteur économique locaux (argument du camp leave) L’UE est surtout vu comme une opportunité économique et social, mais il ne s’agit pas à des adhésion à des valeur commune. Ils ne prônent pas une identité européenne à laquelle ils sont attachés, c’était plus ce que cela représentait au niveau d’opportunité. Finalement l’intérêt européen : vision pragramitque Question pontu : économique : argument favorable et défavorable -) trop complexe Au vu du peu d’éducation Britannique il n’y avait pas d’opinion fermé pour pouvoir faire la différence entre les différents arguments apportés. Choisissait sans avoir conscience des conséquences. 2016 vote pour le BREXIT QUELQUES RÉFÉRENCES ANTOINE, Aurélien. Le Brexit ; une histoire anglaise. Paris : Dalloz, 2020 BBC News. ( Eight reasons Lleave won the UK's referendum on the EU D. 24 juin 2016 https://www.bbc.com/news/uk-politics-eu- referendum-36574526 LORD ASHCROFT POLLS. < How the United Kingdom voted on Thursday... and why m. 24 juin 2016. https://ordashcroftpolls.com/2016/06/how-the-united_kingdom-voted-and-why/ SIMÉON, Ophélie. Forces et faiblesses de l’Afrique du sud en 2024 INTRODUCTION La crise de l’électricité est la conséquence/origine de coupure qui peut aller de 10h par jour (pb de corruption du principal fournisseur d’électricité). Le pays n’arrive pas à fournir la quantité nécessaire pour les besoins de l’industrie. Extrait de charbon plus élevé qu’en temps normal (pays riche en minerai), voir carte industrie et mines. MOTS-CLES (pour faire une fiche résumée) : Nelson Mandela Desmond Tutu BRICS/BRICS + (position économique de l’Afrique du Sud), ils font un bloque face à la chine, l’Amérique et l’Europe. Lutte contre la corruption (ancien président : Jacob Zuma, trio indiens : les frères Gupta) Eskom, South African Airways, Transnet Changement climatique (un pay qui cherche à ce diriger vers ça mais n’a pas encore les moyens) ZLECAF (=zone de libre-échange continentale africaine), qui à démarrer dans les années 2015, c’est ce qui pourrai ressembler à un grand marché entre pays africain avec des tarif douanier très bas qui permet beaucoup de pays africain de faire monter le niveau de vie des habitants, une zone de libre échange qui est en plaine construction (nouveau, démarre doucement mais c’est sensé monter en puissance) PARTIE I : Les éléments du ‘miracle’ A- Nelson Mandela (post-apartheid/1994/élections libres pluriethniques) Nelson Mandela, 1994 date des 1er élections des xx libre : tous les sud-africains sont appelé à voter peu importe leur ethnie d’origine : victoire de l’histoire de ce pays, à la suite un président noir élu. Nelson Mandela premier président noir élu. Avant seul 13% de la population avait le droit de vote (représentant de la communauté blanche). Les Europeens, décide au 15eme sicelce avec les portuguais puis les espagnol puis les néélandais. Ils cherchent des voies commercials, les portugais sont les 1er à passer le cap de « bonne esperence » pointe sud afrique. Ils ont trouvé la voie ver s les inde en 1652(néerlandais). Après les portugais c les néerlandais qui ont mis en place un comptoir commercial : ils vont faire du commerce avec l’inde pendant plusieurs décennie. Ils seront suivies par d’autres européens : des français (communauté religieuse car les protestant français ne pouvais plus exercer leur religions en France donc plusieurs centaine de FR ont rejoint le comptoir du Cap en 1685(FR) donc tout en bas de l’Afrique du Sud). =DONC Néerlandais : pour le commerce et FR : raison religieuse Des tribus du centre sont défendu plein sud. 20eme siècle vague d’immigration comme pour l’Australie : europen dispercé dans 4 grande province de l’afrique du sud et ce réuni sous le nom d’union d’afrique du sud (existe tj) pour être plus puissance : à sa tête déirigent minorité blanche. En réaction à l’union de l’Afrique du Sud un partie est fondé en 1912 ANC (=congrès national africain), ils tentent de faire entendres ça voie mais en 1948 le gvt blanc pour essayer d’éttouffer ces revendication, le partie au pw remporte les élections et le new premier ministre met en place la politique de séparation des races appelé aparteid (1948). Cette politique divise la pop entre 4 grandes classes : blanche, noir, métisse et autres ethnies. Chaque classe à un mode de vie définie (aucune liberté de pw choisir son lieu d’habitation ou son métier, un type d’enseignement qui est déterminé par les lois voté). Les noir/métisse avaient aussi besoin d’un passeport pour aller d’une province à une autre donc à l’intérieur même du pays. Certain n’avait pas le droit de manifester, faire grève, voter et certain ce sont vu retirer la nationalité. Afrique du sud : seul pays qui a fait de la ségrégation raciales. L’Afrique du sud à été sortie des accords commerciaux de tous les pays colonisé par les pays colonisé par la grande Bretagne (comon wealth). Pendant 40/50ans (de 1941 à 1994), l’Afrique a eu des conséquences encore visible aujourd’hui sur leur économies (car exclu de ces accords). B- Desmond Tutu (nation arc-en-ciel/ Commission Vérité et Réconciliation en 1995) C- 2.L’ANC à combattu ces lois, actions souterraines. Nelson Mandela jugé arrêté (26ans) puis élu à sa sortie. Mandela une fois élu a travaillé avec Frédéric Declercq (son prédécesseur). Ils ont mis en place une commission : vérité et conciliation. L’archevet Desmond TUTU à la tête (homme charismatique et respecté), D.TUTU à l’origine de la nation arc- en-ciel (pour ce référé à l’Afrique du Sud). Cela a inspiré bcp de pays qui ont connu des guerres éthique (ex : Rouanda), elle a bcp de vertu car cela a évité un bain de sang (idée de rentrer les audiences, tout ce qui est fait aux tribunaux diffusé à la radio pour apaiser la population et les mettre au courant). Mort des deux côtés. Peu d’admisi à été accordé mais vérité et conciliation à libéré leur voies. C- BRICS (2010/développement/ZLECAF/1ère économie de l’Afrique australe) Pays avec bcp de populations qui vont contrebalencé le pw des etats unis, idem pour l’europe (qui est un grand marché). 2009 : BRICS : Brésil, inde, Chine et la Russie En 2010 : L’Afrique du sud rejoint ces 4 pays. Au 5 s’ahoute : egypte, émira arabe unie, ethyopie et l’Iran Les brics + 4 pays Argentine va et vien, le présidnet ne veut pas faire partie de faire qqch avoir avec ces pays. Algéries à été refusé donc ils ont retiré leur candidature. Pour l’Afrique du Sud c’est une ressource, un avantage. Aujourdhui c’est la deuxieme économie derriere le nigeria du continent africain. Et 1er économie de l’Afrique austral. Ce qui relève du miracle du sud-africain. En cours de crétions : le plus grand port exportateur : port de durbane (les premier produit sont partie en janvier 2024) pour échanger à destination à d’autres pays africains comme le Gana et un 2eme. Malgrès tout ça l’économie à pas eu de récession, suite au covid l’économie baisse, tot de croissance en 2024 est prévu à 1% (positif mais bcp moins qu’avant le covid). Le tot de chomage atteint casi 35% et peut dépasser 50% pour les jeune (18-25 ans). Les innégalités reste parmie les plus importantes du monde et la criminalité atient des niveau record (statistiquement). Ce tot de criminalité élelvé va nous faire passer au point mirage : point négatif de l’Afrique du sud d’aujourduit. DONC : MIRACLE SUD AFRICAIN : 1. Aa 2. commission : vérité et conciliation avec Desmond TUTU 3. Economie qui souffrait mais grace à BRICS Aujourdhui c’est la deuxieme économie derriere le nigeria du contient africain. Et 1er économie de l’afrique austral. Ce qui relève du miracle du sud africain PARTIE II : Les composantes du ‘mirage’ A- La corruption (cols blancs/ Jacob Zuma/ ANC/ les frères Gupta) - Criminalité en col blanc = des personnes qui sont dans des postes à responsabilité (pas de criminalité de la rue mais de responsable politique, investisseur, personnes qui ont un pw). - Afrique du Sud après Mandela va être malheureusement détourner par des opération de blanchiment d’argent (détournement de fond public) et par des malversations, des manœuvre de piages des caisses de l’Etat sous les menda du president Jacobe Zouma. Jacobe Zouma après mandela (noir aussi), élu puis réélu, c’est la que le plus d’affaires de blanchiment ect sont sortie. - Entre 2008 et 2019. Jacobe Zouma : indirectement/directement impliqué, il a donc du démissionné car cela était tellement évident avec des fait avéré, sous la pressions de l’ANC, de procès qui souhaitait mettre un terme à ces scandales, démissionne en 2019. - Puis président d’aujourd’hui : Curil Ramaphosa, il termine le mandat de Zouma, il est ancien socialiste membre de l’ANC et c’est présenter à sa réélection : élu en mai 2024 pour un mandat de 5ans. - Zouma condamné de 15 mois de prison ferme en juillet 2021 pour obstruction à la justice (car il avait refusé de comparaitre devant le tribunal qui l’accusait de corruption). Malgrès ça une fois sa penne purgé, sachant que de nouvelle éléctions aprochait il n’avait plus le droit de ce représentait mais à créer un nouveau partie politique en 2023 : MK. - Son partie en 3eme position derriere le partie de Cyril (ANC) et derrire le partie d’opposition a l’ANC : Allience démocratique. Histoirquemen c’est du jamais vu car l’ANC à toujours été majoriaire avant mais les malversation de xxx président ?? à fait que le prestige de l’ANC à baissé. Première fois en 2024 que l’ANC est en dessous de 50%, le nouveau partie de jacobe zouma à enlevé des voies. Cyvil à été obligé de créer une alliance pour pw gouverné, du jamais vu après nelson mandela. MK à eu 15% des voies après qq mois d’éxistence, ce qui est beacoup. - La capture de l’état c’est ceux qui a décrit tout les détournement des fond plublics (raport de miliers de pages), vie en danger du juges (zondo) : les frères Gupta (indiens) ont commis des montages financiers illégaux, ils ont fait parties du système de corruption avec Jacobe Zouma. Manda d’arret internaional à été lancé contre les frères Gupta ils se sont enfuit en emis arabe umis (dubai), L’afrique du Sud demande les frères Gupta mais les emis arabe uni on décliné donc ils sont à priori toujours à dubai et non poursuivi pour les détournement et malversation commis sur une periode de 10 ans. Nouveau chef de l’ANC (Ramafosa) image abimé à la suite de Jacobe Zouma car il n’a pas vu la corruption (mais pas de preuve qu’il soit impliqué il a d’ailleurs été réélu). La CORRUPTION UN VRAI PB au niveau national. B- La crise énergétique (électricité/ société Eskom/ & secteur minier) - Les articles parus font états d’un sécteur de l’éléctricité au bord de l’éffondrement, le geant de l’éléctricité est une compagnie public/national : ESKOM. Ils sont au cœur d’un scandal de corruption révélé par le rapport Zondo (milier de pages). - Bcp de compagnie investissent dans des générateurs mais générateur = besoin de conbustible : gazoual ou esscence. Ca ne va pas dans le sens des énergies renouvelable ou l’aret des énergies fossibles. Les entreprises doivent aussi payer plus chères. Donc l’économies sud africaine dépendes des énergies à effet de sert : charbon 70% à 80% dans le pays ! - Le pays n’a pas les moyens de ce trouner vers des enrgies plus propre, le plus gros polueur au monde (devant la chine, les US, et l’Europe) mais ils ne peuvent pas faire autrement pour maintenir leur niveau économiques pour l’instant que d’extrire du Charbon. Un enjeux annuel sur le climat = les COP (conférence des parties), année après année, cop après cop, des fonds sont alloué mais les résultats ne sont pas au auteur. - Novembre 2022 cop en Egypte : l’union européenne à proposer 8 milliards et demi de dollars pour aider l’Afrique du sud dans sa transition énergétique. L’argent à lui-même est bien mais c’est mieux quand c’est suivi de fait (de connaissance). - Depuis la guerre en Ukraine, plusieurs pays européens dont la France ce sont tourné vers l’Afrique pour le gaz russe. - Contradictoire avec la transition énergétique : l’Europe veut aider à auteur de 8,5 millions dollard mais demande à l’afrique du gas (car plus de gas en russie) mais cela veut dire puiser dans les enrgie fossils. - La France tout seul c’est engager à 800 millions euros (préter) pour aussrer l’Afrique du sud vers sa transition (COP 23) et la COP 29 (va avoir lieu la semaine pro) pour faire le point sur l’aide française à tot préférentiel. 1. * La France s'est engagée à prêter 1 milliard d'euros (et non 800 millions) à l'Afrique du Sud pour soutenir sa transition énergétique. Cet engagement a été annoncé lors de la COP26 à Glasgow en 2021, et non lors de la COP23. 2. COP29 : La COP29 est prévue du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan. Elle n'aura donc pas lieu "la semaine prochaine", mais dans environ un an2. 3. Aide française à taux préférentiel : La COP29 ne sera pas spécifiquement axée sur l'aide française à taux préférentiel. Cependant, elle se concentrera sur les questions de financement climatique, notamment le nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) de finance climat en faveur des pays en développement2. 4. Engagement financier de la France : En 2022, la France a fourni 7,6 milliards d'euros de financements bilatéraux et multilatéraux pour le climat, dont 2,6 milliards pour l'adaptation CONCLUSION : bilan mitigé ou en demi-teinte. Fortes attentes de toutes les composantes de la nation arc-en-ciel pour les années qui viennent. L’érosion progressive de la confiance dans le parti au pouvoir depuis 30 ans reste un enjeu de taille pour les dirigeants actuels. Plan rédiger en 2010 viser 2030 est loin d’être rempli de 30%, objectif non atteint. Lot de tous les plan élaboré pour les pays qui se fixe des objectifs à moyens termes. Cela va se prolonger et un nouveau plan va être rédiger mais pas à pas il y a des améliorations collectivement avec l’aide de l’Europe, des US si il y a un intérêt pour eux…relation bilatéral ect) Point positif en terme de commerce, monaie d’afrique du Sud : RAND (1 RANG = 20 eur) Organisation : Parlement : Le Cap (Cape Town) Pouvoir exécutif : Pretoria Capitale législative : Le Cap (Cape Town) Capitale judiciaire : Bloemfontein Cour constitutionnelle : Johannesburg EXAM: DATE !!!