Les Grossesses à Risque PDF

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Ce document traite des grossesses à risque, couvrant la prématurité, les grossesses multiples et la pré-éclampsie. Il explore les statistiques, les facteurs de risque et les complications associées à ces conditions.

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Les grossesses à risque En statistiques : La prématurité est passée de 5,9% des naissances en 1995 à 7,4% en 2010 Entre 50 000 et 60 000 enfants naissent prématurément chaque année Répartition 85% : PREMATURITE MOYENNE 10%...

Les grossesses à risque En statistiques : La prématurité est passée de 5,9% des naissances en 1995 à 7,4% en 2010 Entre 50 000 et 60 000 enfants naissent prématurément chaque année Répartition 85% : PREMATURITE MOYENNE 10% : GRANDS PREMATURES 5% : TRES GRANDS PREMATURES -8,9% de naissances prématurées pendant le 1er confinement En France, 1 bébé naît prématuré toutes les 8 minutes 1 Les grossesses multiples Les risques maternels : Les risques de complications dans le cadre des grossesse multiple est globalement proportionnel au nombre d’enfants attendus. Pour la maman, le corps est mis à rude épreuve dans ce type de grossesse. Il existe de ce fait un risque plus important de diabète gestationnel, de surcharge pondérale, d’anémie, d’hypertension voir de pré-éclampsie. Il s’agit de grossesses particulièrement bien encadrées où les contrôles de santé pour la maman et les bébés sont beaucoup plus réguliers (certaines grossesses nécessitent des échographies 1 à 2 fois par semaine au-delà du 1er trimestre). Les risques pour le bébé : Pour le bébé, les complications principales résident dans le développement d’un retard de croissance et dans l’augmentation du risque de naissance prématuré. Le risque de malformation est également un peu plus élevé, principalement chez les monozygotes. Syndrome transfuseur-transfusé : Le développement d’un syndrome transfuseur- transfusé est un risque non négligeable dans le cadre des naissances multiples. Il complique jusqu’à 10 à 15% des grossesses gémellaires mono chorioniques. Il s’agit d’un échange inégal du sang entre les jumeaux, caractérisé par la circulation du sang préférentiellement d’un jumeau « donneur » vers un jumeau « receveur ». Le « donneur » donne plus de sang qu’il n’en reçoit, le « receveur » en reçoit trop, ce qui va initialement causer des signes de déshydratation chez le « donneur » (diminution du liquide amniotique, vessie petite ou absente) et de surplus de liquide chez le « receveur » (augmentation du liquide amniotique, grande vessie). Ce syndrome peut aller jusqu’à causer une insuffisance cardiaque ou un décès d’un ou des deux fœtus. Il est régulier d’observer un retard de croissance chez le jumeau donneur et non chez le jumeau receveur. 2 La pré-éclampsie Lorsqu’il s’agit d’une première grossesse, le risque de voir survenir une hypertension artérielle (HTA) est estimé à 10%. Ce risque diminue ensuite pour les grossesses suivantes. Une augmentation du risque est à noter à partir de 40 ans. Statistiquement : Le pourcentage de femmes concernées par la prééclampsie se situe autour de 5%. Les naissances en lien avec une prééclampsie sont malgré tout estimées à 1/3 des naissances des grands prématurés en France. On note également que le pronostic vital de la mère et de son bébé sont en jeu dans environ 10% des cas. Environ 40 000 femmes sont touchées chaque année en France, représentant ainsi la 2ème cause de mortalité maternelle. Plusieurs facteurs de risque de prééclampsie ont été identifiés (Inserm) : - un antécédent de pré-éclampsie - une grossesse multiple - une première grossesse - une hypertension chronique, une pathologie rénale ou encore un diabète - une obésité (IMC supérieure à 30) - être âgée de plus de 40 ans ou de moins de 18 ans - des antécédents familiaux de pré-éclampsie (mère, grand-mère...) - un syndrome des ovaires poly kystiques - une maladie auto-immune Les symptômes se présentent comme des céphalées violentes, de la confusion, une gêne respiratoire, des troubles visuels, des acouphènes, des douleurs abdominales, des vomissements ou encore une diminution/un arrêt des urines. Des œdèmes massifs peuvent également apparaître, accompagnés ou non d’une prise de poids importante et brutale. Les complications : - L’hémorragie cérébrale (principale cause de décès des mères) - L’insuffisance rénale chez la mère - Un décollement placentaire (provoquant une hémorragie là où il était fixé, et entraînant un accouchement en urgence) - L’éclampsie : crises convulsives pouvant être fatales, provoquées par de l’hypertension artérielle intracrânienne chez la mère - Le HELLP Syndrome : augmentation de la destruction des globules rouges dans le fois, élévation des enzymes hépatiques (par inflammation du foie) et baisse du nombre de plaquettes sanguines à Risque important d’hémorragie 3 Le retard de croissance intra-utérin Ø 2 types Le RCIU asymétrique se caractérise par : - Un déficit pondéral important - Une taille et un périmètre céphalique proche de la moyenne en lien avec l’âge de gestation - Un enfant qui visuellement paraît grand, maigre, avec une tête de taille disproportionnée par rapport au reste du corps - Une peau frippée et plissée par manque de tissu graisseux sous la peau - Une croissance fœtale perturbée de façon tardive (après 30 – 32 SA) Le RCIU symétrique ou harmonieux se caractérise par : - Des conséquences sur les 3 paramètres de mesure, à savoir la taille, le poids et le périmètre crânien - Un enfant qui paraît globalement proportionné - Une peau fripée et plissée par manque de tissu graisseux sous la peau - Une hypertonie nette et une vigilance impeccable - Une croissance fœtale perturbée de façon précoce (avant 24-26 SA) 4 La prématurité Un enfant dit « prématuré » aura passé moins de 37 semaines d’aménorrhée (8 mois) dans le ventre de sa mère. Il est caractérisé par l’immaturité de ses organes. Généralement, il ne sait pas respirer seul, se nourrir, ou encore maintenir sa température. Il sera donc pris en charge en unité de néonatologie ou de soins intensif de néonatologie afin d’être accompagné au sein d’une couveuse et à l’aide de soins médicaux adaptés. Il est important de noter que le poids de l’enfant à la naissance n’est pas un critère de prématurité, celui-ci pouvant varier même chez les bébés nés à terme. En 2010, les naissances prématurées représentaient environ 7,5% en France des naissances contre 5,9% en 1995. Entre 50 000 et 60 000 enfants naissent prématurément chaque année. Parmi celle-ci, les soignants distinguent : - La prématurité (de 32 et 36 semaines incluses) - La grande prématurité (de 27 et 31 semaines incluses) - La très grande prématurité (de 24 à 26 semaines incluses) - L’extrême prématurité (

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