Nature et Culture PDF

Nature: 1/ environment non modi é (source; rien de plus) 2/ nature humaine “essence” ce qui distingue l’homme de tout autre être vivant Claude Levis Straus donne des cours à la Sorbonne en 1972. Sa question est qu’est ce que la nature hu...

Nature: 1/ environment non modi é (source; rien de plus) 2/ nature humaine “essence” ce qui distingue l’homme de tout autre être vivant Claude Levis Straus donne des cours à la Sorbonne en 1972. Sa question est qu’est ce que la nature humaine, les besoins fondamentaux Corps Esprit = Etre humain Se nourrir Acquérir des connaissances Se reposer Inventer Se reproduire / perpétuer l'espèce Se divertir Se protéger Propédeutique —> travail préparatoire Invention d’une culture propre: - Technique - Language - Règles / lois / hiérarchie - Croyance / religion - Art “La nature humaine est culturelle” I. Introduction: Nature Culture Pour mener à bien sont existences, les hommes sont amenés à s'adapter et à la transformer. L’homme est un être qui vie dans la nature, les problèmes que soulèvent celle-ci l’obligent à apporter des réponses permanentes. On peut se poser la question de savoir si l’homme en tant que qu’un être vivant dans la nature, possède lui même une nature? - Par quoi se détermine cette nature? - La culture prise comme production humaine, s’oppose telle à la nature humaine? - Existe t-il des cultures supérieures à d’autres? II. Dé nition des concepts 1) La nature fi fi  Elle peut prendre plusieurs acceptions (=dé nitions), dans un premier sens. La nature désigne tout ce qui existe indépendamment de l’être humain c’est le milieu dans lequel l’homme a dû apprendre, à vivre. Dans un autre sens la nature est synonyme “d’essence”. C’est l’ensemble des éléments innés en l’homme, c’est ainsi qu’on parle de la nature d’un être ou de “nature humaine”. C’est l’ensemble des éléments invariants ou des propriétés essentielles que l’on peut discerné (voir trouver) en l’homme. La nature dans cette double dé nition se trouve ainsi dans l’homme et hors de l’homme. Intrinsèque - (Intérieur) 2) La culture C’est tout ce que l’homme ajoute à la nature. Dans son sens courant la culture désigne l’ensemble des activités propres à l’homme en tant que celles-ci supposant la ré exion. Sur le plan sociale, la culture représente l'ensemble des modalités qui permette aux individus de fonctionner en société. Par la culture, l’homme trouve sa place par rapport a autrui; la société, le monde et l’absolu. La culture englobe donc les domaines de la religion, de la politique, de l’art, de la science, de la morale, de la technique… III. La spéci té culturelle de l’homme 1) La diversité culturelle Dé nie comme mode collectif d’existence et faculté d’adaptation à son milieu, la culture concerne toute les sociétés par conséquent, il n’existe pas de société inculte. Toutefois, la tentation est grande de ne penser qu'à la seule valeur de notre culture. Ainsi les grecs et les romains quali aient les autres peuples de barbares. Dans ce sens ils refusaient d'admettre la diversité culturelle et prenaient leurs cultures comme étant la seule valable universellement. Lorsque nous donnons la première place à notre culture nous considérons donc par la même les autres cultures comme étant inférieure, de même que les individus de ces autres cultures. Claude Levis Straus (1908-2009) dira que c’est à cause de l’ethnocentrisme que: “L’humanité cesse aux frontières de la tribus, du groupe linguistique et parfois même du village.” En réalité les cultures sont multiples et variés, c’est cette diversité qui marque la di erence entre la nature animale et la culture humaine. La culture est donc aussi ce qui di érencie les groupes humains des un des autres. “Toutes les cultures se valent elles?” 2) Les problèmes lies à la diversité culturelle Chaque culture est originale. Il n’existe pratiquement plus de peuple qui vive en autarcie (être autonome pour tout). Les di érents échanges entre les peuples font naitre des rapports entre les cultures. A la question de savoir si la diversité culturel implique nécessairement une hiérarchisation des cultures, les thèses philosophiques ne sont pas toujours unanimes. IV. Les Di érents courants de pensées 1) Les thèses ethnocentrismes et racistes L’attitude ethnocentric consiste à placer sa culture au dessus de tout. Cette perspective soutier qu’il existe des cultures inférieurs et des cultures supérieurs. En témoigne la citation de Lévi Brülh (1857-1939), c’est un philosophe et sociologue français: fi ff fi fi ff fi fi ff fl ff “Au sommet il y a la race blanche au milieu la jaune, et au bas de l’échelle la race noir plongée dans l’émotivité et l’irrationalité et le manque de discipline.” 2) Le relativisme culturel Selon cette these il n’existe pas une hiérarchisation des cultures. Toute culture représente l’ensemble de mode existentiel et de valeurs propres à une société. Pour M.Towa est un philosophe et journaliste camerounais (1931-2014) toute les cultures se valent: “Car la diversité culturelle traduit le soucie de l’homme de cree les moyens d’adaptation, les possibilités d’action sur la nature.” 3) La syncrétisme culturel Selon cette thèse toute les cultures d'in uences les une des autres. La réalité fondamentale de notre époque consiste à un enrichissement mutuel des cultures (soft power) Le danger relevé par certain et la perte de l’identité culturel —> par conséquent on vote souvent à l’extreme droite. V. Le problème de la nature humaine 1) L’essentialisme “je fais ce que je suis” Il s’agit de se demander s’il existe une nature humaine. L’Homme est un être crée soit par la nature, soit par Dieux. Ainsi la manière dont se déroule son existence est déterminée et rien ne relève du hasard. En présentant l’homme comme (animal poétique) Aristote, philosophe grec et élève de Platon lui même élève de Socrate. Alexandre le grand (-384; -322) Politique —>polis (grec) = société En nous montrant cela Aristote montre que c’est la nature qui a façonné à l’avance les choix et les attitudes de l’homme en lui donnant les outils nécessaires pour la vie en communauté (pensée, langage) Dans la même perspective, la biologie montre que la structure organique de l’homme détermine certains comportements. Merlo Ponty (1908-1961) philosophe français dira dans ce sens: « il n’est pas un mot, pas une conduite qui ne doivent quelques choses à l’être simplement biologique ». « En puissance »—> plusieurs faculté endormi ou non exploité comme des sens pour un nourrisson ou en devenir « En acte »—> la compétence qui est passé (langage) du sommeil à l’éveil. 2) Existentialisme —> JP Sartre philosophe français (1905-1980) - il va nous en parler Selon cette doctrine, il n’existe pas de nature humaine, l’homme est libre. Il ne dé nie pas a priori par des donnes biologiques, met il se dévoile à travers sa culture. Pour JP « l’homme n’est que ce qu’il se fait » Existentialisme « je suis ce que je fais » fl fi  Il n’y a pas une essence de l’homme ou encore: « l’existence précède l’essence » L’homme se fait à travers les épreuves de la vie. VI. Rapport Nature Culture Si la nature constitue pour l’homme son état originel, la culture s’o re à lui comme sa destination, mais sur le monde de la diversité. Le couple Nature/Culture s'assimile à celui de l’inné (nature en puissance) et de l’acquis (culture en acte) L’inné représente l’ensemble des dispositions qui existe chez un être dès sa naissance, alors que l’acquis désigne l’ensemble des comportements et des savoirs apprit au cours de la vie. La culture apparaît comme ce qui nous libère les déterminisme de la nature, de la dictature du corps. Par l’action culturel l’homme invente, transforme et apporte quelque chose de nouveau dans la nature. La culture est donc un instrument d’humanisation et de progression (et d’aliénation) Aliénation: - devenir étranger à soi même - il est soumit VII. Conclusion Cette étude nous a permit de comprendre que l’homme est le produit d’une dialectique (=art du raisonnement entre 2 pôles di érents) entre les termes de nature et de culture. Bien sûr il y a en lui une part d’élément inné mais l’homme reste le seul être vivant refusant de ce contenter de ce que la nature lui o re. C’est donc la culture qui est le propre de l’homme. Elle représente cet e ort conscient, intelligent et volontaire que fournie l’homme pour transformer la nature en vue de produire des biens matériels et des valeurs (immatérielles) pour sa survie. ff ff ff ff