Psychologie des Groupes PDF
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Ce document traite de la psychologie des groupes. Il inclut des définitions, des analyses de la structure de groupe, des stéréotypes, de la cohésion, ainsi que des styles d'entraîneurs. Il explore l'importance de la cohésion et de l'interaction au sein d'un groupe.
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*[PSYCHOLOGIE DES GROUPES]* **[1. Le GROUPE]** **A. Définitions** **B. La structure du groupe** **C. Les stéréotypes** **D. Niveau individuel et performance du groupe.** **[2. La COHESION]** A. **Définition** B. **Relation cohésion et succès** C. **Autres facteurs liés à la cohésion** D...
*[PSYCHOLOGIE DES GROUPES]* **[1. Le GROUPE]** **A. Définitions** **B. La structure du groupe** **C. Les stéréotypes** **D. Niveau individuel et performance du groupe.** **[2. La COHESION]** A. **Définition** B. **Relation cohésion et succès** C. **Autres facteurs liés à la cohésion** D. **Développement de la cohésion** **E. Les styles d'entraîneurs** **[3. LE GROUPE EN EPS ET EN SPORT]** **[1. Le GROUPE]** A. **[Définitions ]** **Delignières & Duret,** in ***Lexique thématique en STAPS*, 1995** → Les membres du groupe doivent exister, être présents physiquement. **Lewin,** *Frontiers in group dynamics*, Human relations, 1947 « *Ensemble des individus qui partagent un **destin commun*** ». → Les membres du groupe doivent avoir un objectif commun, un but à atteindre. **Sherif,** *Intergroup relations and leadership*, 1962 « *Ensemble d'individus amenés à réaliser un **but commun** par leurs activités **interdépendantes*** ». Ce qui apparaît donc comme fondamental : - la mise en présence ; - la notion de but à atteindre ; - la notion d'interdépendance. Par conséquent, on trouve ***5 caractéristiques*** du groupe en sport et A.P. : - **Identité collective** (traits de caractéristiques commun aux membres du groupe, reconnaissables) ; - Sentiment d'intention commune ou ***objectifs communs*** (but à atteindre) ; - **Modalités** structurées de **communication** (échange de l'information au sein du groupe pour faciliter l'atteinte du but) ; - **Interdépendance** au niveau des personnes (interagir pour réaliser la tâche, par exemple se répartir les taches, travailler ensemble, mettre au point une stratégie) ; - **Attirance interpersonnelle** (relations courtoises ou au mieux affinités, qui facilitent l'échange d'information et le travail en commun). **Oberlé,** in « *Vivre ensemble* », revue Sciences Humaines H.S n°94, 1999 : « *C'est dans l'interdépendance de ses membres qu'un groupe se forge* ». Ce qui fait donc la différence entre les collections, agrégat et un véritable groupe, ce sont les liaisons qui existent entre les membres : - lien imaginaire (désirs et rêves des membres du groupe) ; - lien fonctionnel (techniques ou savoir faire partagés) ; - lien normatif (adhésion à un système de valeurs, de normes) Aussi, il apparaît que le groupe **existe en tant que tel, si les membres du groupe ont décidé d'être ensemble** (à la différence d'une classe par exemple), c'est l'un des facteurs essentiels à la dynamique de groupe. « *Cas particuliers* » : - ***groupe minoritaire*** : ensemble d'individus qui éprouvent le besoin de se rendre visible pour faire reconnaître leur opinions. Ils pratiquent en général des activités minoritaires, rentrent en conflit avec les valeurs traditionnelles. Ils refusent la conformité aux comportements, opinions et valeurs communément admises. Son influence dépend de sa visibilité sociale (les « naturistes »). - ***groupe déviant*** : comme le groupe minoritaire, à la différence de sa conduite sociale déviante (les « hooligans »). B. **[LA STRUCTURE DU GROUPE]** On trouve dans le groupe, une organisation en rôles, une hiérarchie de pouvoir et de statuts. Cette organisation dépend des interactions entre ses membres, de la façon dont ils se perçoivent ainsi que de leurs attentes personnelles et collectives. Pour qu'un groupe soit structuré de façon efficace, 2 caractéristiques importantes : - **[Les rôles attribués aux membres]** ***Rôle*** : Ensemble des comportements souhaités ou requis de la part d'une personne qui occupe une position donnée au sein d'un groupe, comportements liés au statut.... Aspect dynamique du statut (exemple : leader de l'équipe) ***Statut*** : position des individus les uns par rapport aux autres (exemple : capitaine de l'équipe). Le statut dépend parfois du comportement et du rôle de l'individu dans le groupe. **Bales,** *Interaction process analysis*, 1950 - 3 dimensions pour différencier les rôles : - ***L'activité*** (membres plus ou moins actifs) ; - ***Le type de sociabilité*** (positive) ; - ***L'investissement dans la tâche*** (atteinte des buts du groupe). On voit donc à travers ces rôles l'importance du LEADER ou LEADERSHIP. ***Leadership*** : - un processus (influence) ET une propriété (qualité et capacité de l'individu) ; - **C**aractérisé par : Estime de tous les membres du groupe ; Initiatives structurantes ; Présence qui motive les autres. - **[Les normes définies au sein du groupe]** ***Norme*** : ce qui est désirable. Une « norme » est un modèle de comportement ou de croyance. On peut fixer les normes de façon officielle ou non officielle. Dans un groupe, les normes sont créées progressivement, « *par tâtonnements successifs puis par influence mutuelle* » selon **Oberlé** (op.cit). Certaines normes apparaissent comme **contraignantes**, c'est à dire celles qui entraine une sanction (les normes familiales, normes officielles) et d'autres moins mais qui régissent notre vie quotidienne (façon de s'habiller, de parler, de se comporter, etc...). Les normes peuvent être énoncées de manière claire (règlement intérieur par exemple) mais souvent, elles apparaissent comme implicites : « ce qui se fait et ce qui ne se fait pas » !!! Dans tous les cas, une norme, quelle qu'elle soit, se respecte (**conformisme**). Dans le cas contraire, on parle de « **déviance** ». ***Conformisme :*** **Oberlé, *L****e groupe en psychologie sociale*, Dunod, 1990 On se conforme (modifie ses attitudes ou comportement) pour être en accord avec la majorité du groupe auquel on souhaite appartenir (ex. de l'heure de l'entraînement). Se pose alors la question de savoir « pourquoi les individus se conforment-ils ? ». **Kelman**, 1958, identifie 3 raisons : - Par **complaisance** : il permet à l'individu de ne pas se faire remarquer (ne touche pas à ses normes profondes); - Par **identification** : on veut plaire aux membres du groupe, préserver des relations positives, l'enjeu est l'acceptation sociale ; - Par **intériorisation** : on est convaincu de ce que l'on voit et de ce que l'on entend, et l'individu n'a plus l'impression de se conformer mais d'adhérer aux opinions ou comportements, il intériorise. **Pour Asch** (cité par Moscovici, *Psychologie sociale des relations à autrui*, **1994) :** ***Déviance :*** La déviance est « *un comportement qui échappe aux règles admises par la société* ». Ainsi, pour qu'il y ait déviance, il faut que 3 éléments soient réunis (« *la déviance* », Sciences Humaines H.S n°99, 1999) : - Existence d'une norme ; - Un comportement de transgression de cette norme - Une stigmatisation de cette transgression (désignation, reconnaissance de la déviance et mise à l'écart du groupe déviant). La transgression des normes existent en cas de : - Conflit idéologique - Conflit culturel - Evolution de la société.... La déviance doit être : - Réprimandée, sanctionnée si elle est injustifiée ; - Prise en compte si elle bouleverse des normes qui doivent évoluer au sein du groupe. C. **[LES STEREOTYPES]** ***Les stéréotypes*** sociaux se définissent comme une représentation fondée culturellement (traditions). Ils véhiculent un « a priori » car ils ne correspondant pas toujours à la situation concernée. Les stéréotypes sont donc des généralisations qui accentuent les différences et peuvent conduire à des pensées radicales (racisme, jugements extrêmes) mais ils sont nécessaires à la vie des groupes car ils fournissent des informations sur le fonctionnement de ces groupes. Les interactions groupales sont la plupart du temps compétitives (se mesurer aux autres). En valorisant ce qui fait la force de chacun, les différences, les groupes contestataires et minoritaires relancent la compétition et se reconstituent une image positive de leur groupe (slogan de « *Black is* *Beautiful* » aux States dans les années 70). Les stéréotypes existent entre les groupes mais également entre les membres d'un même groupe. Ce ne sont pas vraiment les stéréotypes en eux mêmes qui sont gênants mais plutôt l'utilisation négative que l'on peut en faire pour juger et dévaloriser autrui. Quelques exemples de stéréotypes courants et influençant la vie des groupes : - ***Performance intellectuelle et physique :*** **Maccoby et Jacklin** in « *The psychology of sex differences* », 1974 cité par Moscovici : variables par rapport à la performance intellectuelle : - **Filles** : grande aptitude verbale ; - **Garçons** : aptitudes visuo-spatiales et mathématiques ; - **Personnalité** : agressivité chez les hommes. En termes de performance physique, nul n'est besoin de rappeler que les performances féminines sont considérées comme inférieures... - ***Les stéréotypes sexuels en psychologie sociale*** - **Hommes** : **instrumental** (performance, s'implique avec autrui uniquement par rapport à des buts déterminés, confiance en soi et la directivité). - **Femmes** : **expressif** (se livre, juge les gens sur les qualités personnelles, intérêts pour autrui), concernées par le bien être des autres. D. **[NIVEAU INDIVIDUEL ET PERFORMANCE DU GROUPE]** **Weinberg & Gould, *Psychologie du sport et de l'activité physique***, Vigot, 1997 *un élément important de l'équation* ». Selon **STEINER** (1972), les pertes de performances ont 2 causes : - ***Motivation*** : lorsque tous les joueurs ne sont pas à 100% ; - ***Coordination*** : réglages pas au point, tactique inefficace. Les sports qui font appel à l'interaction et coordination sont les plus sujets à ces pertes que par exemple, les sports comme la natation ou l'athlétisme. ***Effet RINGELMANN*** (début du XXème siècle) : - Situation de Tir à la corde entre 2 groupes. - La performance relative des individus diminuait au fur et à mesure que la taille du groupe augmentait. En fait, les sujets pensent que les autres tirent, donc ils tirent moins sur la corde (manque de motivation)... Phénomène de ***paresse sociale***. **Harkins,** *Social loafing and social facilitation*, 1987 : La ***paresse sociale*** existe lorsque l'individu est incapable d'évaluer sa prestation individuelle quand il agit avec les autres. **[2. LA COHESION]** ***Question*** : les équipes cohésives ont-elles plus de succès que les équipes qui n'en n'ont pas ? A. **[DÉFINITION]** **FESTINGER**, ***Social pressures in informed groups : a study of a housing project :*** **CARRON, 1982** : Pour **Rey** (op. cit.) : « *De nombreux phénomènes sont réunis sous l'idée de cohésion : attractions entre les individus, pour le groupe, pour la tache, homogénéité des opinions, des statuts, etc...* ». La cohésion au sein d'un groupe est fondamentale pour la dynamique dans la mesure où elle favorise la communication, la coopération, élève l'estime de soi, du groupe et crée un sentiment de sécurité au sein du groupe. La cohésion sous-tend des facteurs d'attraction que les auteurs distinguent en **attraction sociale** et **attraction personnelle**. - La première, **sociale**, se manifeste lorsque l'individu est attiré par ce que représente le groupe ou ses membres (image, intérêt, résultats, qui correspondent à l'individu) ; - La seconde, **personnelle**, repose sur la perception des membres du groupe sur le plan affectif (ex. jouer avec ses amis même s'ils n'excellent pas vraiment au basket). A partir de là, on distingue 2 types de cohésion : - ***Cohésion face à la tâche*** : travail d'un groupe pour réaliser un travail commun, atteindre un objectif (coordination des efforts ou travail d'équipe). Cette cohésion repose sur les attractions sociales. - ***Cohésion sociale*** : appréciation entre les membres d'une équipe (attract° personnelle). B. **[RELATION COHESION ET SUCCÈS]** Certaines équipes ont des résultats excellents sans qu'il y ait pour autant une bonne entente entre les joueurs. Cela peut s'expliquer par les relations entre cohésion et succès. - La relation est ***positive*** dans les taches ***interactives*** comme les sports collectifs, quelque soit la cohésion (sociale ou tâche) ; - Les effets positifs sont plus ***importants*** lorsque l'on est sur une relation ***cohésion -tâche - performance*** que cohésion sociale, car ce qui compte avant tout c'est l'atteinte de l'objectif commun. - La performance a plus d'effets sur la cohésion que la cohésion sur la performance. En effet, obtenir de bons résultats renforce les attractions (2 types) tandis qu'une forte cohésion ne garantit pas forcément la victoire. C. **[AUTRES FACTEURS LIES À LA COHESION]** On note 3 autres facteurs : conformisme -- stabilité -- objectifs collectifs. - ***Conformisme*** : attitudes et comportement du groupe (habits, habitudes d'entraînements, rituels, etc...) ; - ***Stabilité*** : taux de changement et temps que les membres du groupe ont passé ensemble. **Worchel,** *Les cycles de groupe et l'évolution de l'identité*, PUG, 1999 Il existe ***4 périodes dans la vie d'un groupe :*** 1. ***Identification ***: Connaissance des membres du groupe, identités de chacun, règles de fonctionnement ; 2. ***Productivité*** : Examen des buts, centre d'intérêts possible du groupe, production et 3. ***Individuation*** : Apparition des sous-groupes. Caractérisation personnelles (morcellement). Stade la paresse sociale. Négociation nécessaire des normes et valeurs, reconnaissance individuelle. 4. ***Déclin*** : vulnérabilité du groupe (départs), reconstruction des normes et valeurs. La dynamique (et donc la cohésion) vise à maintenir les groupes au 2^ème^ stade (« stade de\ vie » du groupe). - ***Objectifs d'équipe collectifs plutôt qu'individuels.*** Les objectifs individuels doivent forcément être ramenés au projet collectif pour que la cohésion soit maintenue (au moins celle face à la tache). D. **[DEVELOPPEMENT DE LA COHESION]** Toute la difficulté de l'entraineur ou du leader est de maintenir la cohésion au sein de son groupe. 2 facteurs sont alors primordiaux : la communication efficace et le rôle des entraîneurs. - ***Communication efficace :*** La communication renvoie à la fois : - au **contenu** (ce qui est dit) ; - à la **forme** (comment est-ce dit). Concernant le **contenu**, il concerne : - la tache : les feedbacks (retour sur les résultats), les stratégies à employer, la distribution des rôles, etc... - les relations interpersonnelles, c'est à dire mettre à plat les tensions possibles au sein du groupe (« *si quelqu'un a quelque chose à dire* »), la dédramatisation des relations (« *elle / il pense que je suis nul* »), et surtout l'atténuation des « rumeurs ». L'entraineur doit au minimum « rentrer » dans les relations interpersonnelles négatives du groupe. Le contenu de la communication vise au maintien de l'harmonie au sein du groupe. **Orlick, *In pursuit of excellence***, Human Kinetics, 1900 : Concernant la **forme**, pour **Moscovici** (op. cit), la communication revêt deux aspects : **verbale** et **non verbale.** - **Interpersonnelle** : échange significatif (ex. consignes, explications) ; - **Non verbale** : renvoie aux gestes, attitudes (ex. colère et traits tendus du visage, stress et crispation du corps, balbutiement, regards intenses, voix forte, aigüe, expressive). - ***Rôle primordial des entraîneurs (***ou de l'enseignant) en expliquant le rôle de chacun dans l'équipe. La cohésion du groupe (sociale et face à la tache) repose sur la compréhension du groupe de l'intérêt des rôles de chacun. E. **[LES STYLES D'ENTRAÎNEURS]** On peut penser que l'entraîneur joue un rôle de leadership par rapport au groupe. C'est le rôle officiel de l'entraîneur. Les leaders du groupe s'inscrivent aussi dans ce processus. L'entraîneur ou l'enseignant représente l'autorité et il doit rester le leader légitime au sein du groupe pour qu'il y ait des intérêts communs. Pour **Weinberg & coll.**, un entraîneur peut avoir 2 styles : - ***Démocratique*** : entraîneur qui permet de participer aux prises de décision qui affectent les objectifs du groupe ; les méthodes d'entraînement ; les stratégies. - ***Autocratique*** : plus distant des joueurs et insiste sur son autorité personnelle dans son travail avec eux. N'incite pas aux suggestions. En EPS, il semble que ce style soit + bénéfique dans les classes difficiles (anomiques) et lorsqu'il existe un « leader négatif » au sein de la classe (pression de l'enseignant). **[3. LE GROUPE EN EPS ET EN SPORT]** **MEARD & BERTONE -** *[Autonomie de l'élève et intégration des règles en EPS]* - PUF -1998 « *Le problème prioritaire, parce que préalable à tout enseignement et à toute étude, c'est de* *« socialiser » les élèves, c\'est-à-dire leur apprendre à vivre en société* ». En effet, le groupe dans tout milieu éducatif constitue le mode de fonctionnement privilégié pour toute acquisition de savoir. En EPS, se pose le problème du « groupe » dans les APSA et de sa nature, de sa constitution qui pourrait permettre d'optimiser les apprentissages. - *La forme de groupement des élèves favorise-t-elle l'acquisition de savoir ?* - *Si oui y a-t-il des formes à privilégier plus que d'autres ?* - *Comment l'élève se « conduit-il » dans la relation aux autres selon les modalités de groupement ?* Pour ***Méard & Bertone***, l'enseignement des APSA est propice à la formation de groupes car l'élève apprend en « faisant ». A la différence des disciplines uniquement cognitives, les élèves ne sont pas « rangés, assis, immobiles », mais plutôt continuellement mobiles en étant exposé au regard des autres.... Comportements de jugement, inhibition, émulation, coopération, oppositions... Ce qui fait la différence en termes de groupement entre l'EPS et le sport est que l'un est obligatoire pendant que l'autre est volontaire (au niveau de la pratique). Ainsi le groupe sportif est plus à même de générer une dynamique que le groupe classe. - ***Le groupe classe*** En effet, la classe c'est un regroupement institutionnalisé d'élèves en fonction de différents paramètres (niveau scolaire atteint, âge, etc.) La classe possède une certaine rigidité. De surcroît, elle est hétérogène... - ***Le groupe sportif*** Mais même en sport, l'entraîneur est amené à former des groupes afin de viser des apprentissages et des performances. Ces groupes sont formés en sport selon l'âge des sujets et les performances. Possibilités de sur-classement de catégories selon certaines conditions (comme à l'école finalement). Les groupes sportifs tendent à une certaine homogénéité. Dans les 2 cas, sport ou EPS, c'est la présence d'un objectif commun ayant une valence positive (intérêt spontané) qui constitue le seul moyen de constituer des groupes d'actions. ***Il est préférable que l'objectif émane du groupe, bien que dans le cas scolaire, les objectifs soient fixés par l'institution.*** ***Que ce soit en sport ou en EPS, on voit ici l'intérêt de la fixation d'objectifs en accord avec les apprenants ; ces derniers participent à la construction de leur savoir et cela suppose la création d'une dynamique.***