Introduction to Political Science PDF
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This document introduces the field of political science, exploring its historical development and theoretical approaches. It discusses concepts like political thought, representation, and the relationship between politics and society. The document also touches upon the methods used in the study of political science.
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Introduction : une histoire complexe de vocable ou un problème de définition ? PBLM avec LE/LA/LES dans politique 🡪 ne signifie pas la même chose, pas le même rapport La politique 🡪 rapport au politique Le politique 🡪 rapport au politicien ou est un acteur de la politique Les politiques 🡪 rapport à...
Introduction : une histoire complexe de vocable ou un problème de définition ? PBLM avec LE/LA/LES dans politique 🡪 ne signifie pas la même chose, pas le même rapport La politique 🡪 rapport au politique Le politique 🡪 rapport au politicien ou est un acteur de la politique Les politiques 🡪 rapport à la politique publique = l’État, les insti admin LA PENSÉE POLITIQUE / OU PENSER LA POLITIQUE Qu’est-ce que la politique ? = relation de pouvoir fondée sur le territoire, relations en fonctionnement au sein d’associations autonomes ou séparément ↪️ Grèce antique 🡪 associations autonomes Le politique est une représentation avant tout : Exemple : Paul Ricoeur propose une représentation du politique au travers du tableau de Rembrandt en 1653 (Aristote contemple le buste d’Homer, représentant la culture grecque et héritage de cette époque 🡪 Cet Aristote a les attributs du pv : Sur le plan intellectuel, Aristote est un pensant Riche marchand L’écharpe est celle de Périclès 🡪 symbole de pv - comme l’écharpe du maire, du juge, du député et celle d’un héros du peuple 🡪 représentant du peuple Introduction : qu’est-ce que la science politique au juste ? ↪️ Un champ scientifique définit clairement ? Pierre Bourdieu 🡪 Le champ désigne un espace d'activité au sein de la société 🡪 qui peut être à la fois un champ de forces et un champ de luttes Plusieurs champs scientifiques pour la science po en fonction des auteurs : Une science sociale autonome Une science sociale non autonome (Durkheim, etc.…) = résonance des émotions avec rapports entre les personnes, analyse sur tt les classes sociales Une science carrefour de toutes les sciences sociales comme le droit (Maurice Duverger) 1 PARTIE 1 : LES LIEUX DU POUVOIR-CHAPITRE 1 : LA RELATION AU POUVOIR COMME BASE DE LA POLITIQUE Une science périphérique à toutes les sciences sociales (Bruno Etienne) 🡪 On crée ensuite un champ disciplinaire clairement délimité avec la classification de l’UNESCO en 1948 SECTION 1 : LA SOCIOLOGIE POLITIQUE COMME DISCIPLINE AUTONOME Question introductive : Est-elle une science dominante, ou est-elle plutôt dépendante ou simplement indépendante ? La sociologie po est diff à définir et à délimiter (Marcel Prélot) = prendre les choses à la base en s’interrogeant successivement sur le substantif « sociologie » et sur l’épithète « politique » Les 2 termes (nom et adj) sont controversés et s’entrecrevèrent d’une manière déconcertante La sociologie serait la science de la société et la politique celle de ‘E pour les juristes et autres publicistes et pour les politiques et autres politistes la politique serait la science du pv ou plutôt lieu de pv La sociologie est née de la fin du XIXe s et la politique et plusieurs millénaires o En revanche, la sociologie est la doyenne sut le plan universitaire (1887) et la politique n’apparait ds les universités et facultés de droit qu’en 1956 SECTION 2 : LA SOCIOLOGIE POLITIQUE COMME DISCIPLINE AUTONOME 🡪 La sociologie comme science générale des phénomènes sociaux (dev par des auteurs) De René Worms à Émile Durkheim (création d’un corps de politologues) = amène à la première école, créé par Emile Boutmy : L’École libre des sciences politiques (1871) = place de choix à l’étude des partis politiques et à leurs impacts sur les systèmes politiques et sur le parlementarisme naissant o André Siegfried en fut l’un des pionniers 🡪 1er à avoir travailler sur une classification des tendances de vote des français = dev de la sociologie électorale et de l’étude de l’« opinion politique (ouvrage : Tableau politique de la France de l’Ouest sous la IIIe République) SECTION 3 : LA CLASSIFICATION SELON LES EXPERTS DE L’UNESCO Formation d’un groupe d’experts (sociologues, juristes et grands professeurs) sur la demande de l’UNESCO en 1948 pour décrire leurs enseignements, programmes 🡪 = réalisation de la différence des méthodes et des sujets d’enseignements de la science po ↪️ But = identifier les piliers de la science po = création des quatre rubriques fondamentales de la science politique, selon Maurice Duverger : 2 PARTIE 1 : LES LIEUX DU POUVOIR-CHAPITRE 1 : LA RELATION AU POUVOIR COMME BASE DE LA POLITIQUE Ex : L’analyse des partis politiques au travers de nombreux ouvrages (=objet phare de la science po) : La démocratie et l’organisation des partis politiques, de Moseï Ostrogorski (1903) Les partis politiques, de Maurice Duverger Clivages et familles politiques de l’Europe, de Daniel-Louis Seiler SECTION 4 : LA SOCIOLOGIE POLITIQUE COMME SCIENCE SOCIALE OU UNE APPROCHE SOCIOLOGIQUE DU POLITIQUE = rapport binaire dans les méthodologies (= holisme VS individualisme méthodologique) Durkheim VS Weber A) L’HOLISME MÉTHODOLOGIQUE DE DURKEIM = L’analyse politique concerne uniquement une réalité extérieure aux individus : ↪️ Les individus sont des agents sociaux qui internalisent et reproduisent les normes sociétales Cette méthodologie se base sur la comparaison des faits sociaux (politique) : = expliquer les faits sociaux : o Sa méthode est expliquée dans Les règles de la méthode sociologique (1895) = délimiter l’objet et les méthodes de la sociologie pour qu’elle devienne une science autonome distincte des sciences humaines (= démarche positiviste -> normée) o Il avise le lecteur d’emblée à distinguer cette science de la psychologie par son objet d’étude. ▪ La psychologie (= réactions, sentiments de l’individu + méthode = réflexion donc projection de l’objet) alors que sociologie (= groupe, société + méthode = expérimentation donc compréhension de l’objet) Dans son œuvre, il fait une définition déterministe des faits sociaux 🡪 Si un fait social est juste un phénomène qui se produit à l’intérieur d’une société alors tout ce qui fait l’homme est un fait social (ex : manger). La sociologie se prête donc à des domaines communs avec la biologie et psychologie MAIS étude avant tout des contraintes sociales (institution/éducation) donc le fait social est à l’extérieur de l’individu o De plus, il est contraignant pour l’individu et quasiment inévitable puisqu’intégrer dans l’individu Exemple d’une sociologie holiste : l’analyse du suicide en 1896 - (A L’HORIZONTAL) : L’intégration peut se visualiser par des liens horizontaux forts et nombreux. Les individus sont alors soudés par des liens de sociabilité (serrer la main, sourire…) qu’ils soient amicaux, familiaux, associatifs, professionnels et autres. o Cette intégration sera renforcée par la théorie du « don » et du « contre-don » de Marcel Mauss (sociologue Fr et gendre de Durkheim) 3 PARTIE 1 : LES LIEUX DU POUVOIR-CHAPITRE 1 : LA RELATION AU POUVOIR COMME BASE DE LA POLITIQUE (A LA VERTICALE) : = La régulation peut se visualiser par des liens verticaux. Ici, le collectif rend conforme et prévisible le comportement de ses membres par des contraintes, des punitions et des sanctions. o Rapport au groupe social, politique, religieux…. = 4 types de suicide selon Durkheim : ▪ Le suicide altruiste : (en perte de vitesse) = l’individu est ici trop intégré dans la société et ne supporte pas d’être en dehors des normes de son groupe ▪ Le suicide égoïste/individualiste = L’individu a ici un défaut d’intégration, une perte de repères. o Ce suicide explique pourquoi les protestants se suicident plus car leur religion les laisse plus face à eux-mêmes ▪ Le suicide anomique = il est dû au dérèglement des sociétés modernes qui évoluent trop vite et donc ne laissent pas le temps aux individus de trouver des nouveaux repères, d’appréhender la nouvelle régulation ▪ Le suicide fataliste = l’individu se suicide ici parce que l’intégration sociale au groupe pèse trop. o L’individu concerné évolue dans un monde soumis à la règle et à l’honneur militaire par ex EN CONCLUSION : le suicide varie en fonction inverse du degré d’intégration des groupes sociaux dont fait partie l’individu : ▪ « L’augmentation du suicide constatée tout au long du XIXe siècle est l’indice d’une misère morale dû à l’affaiblissement des anciens cadres de sociabilité » L’exemple de la solidarité comme intégration du social B) L’INDIVIDUALISME MÉTHODOLOGIQUE DE MAX WEBER = L’analyse politique concerne la réaction individuelle des individus ↪️ Les individus sont des agents sociaux avec des intentions et des intérêts qui guide leurs actions 4 PARTIE 1 : LES LIEUX DU POUVOIR-CHAPITRE 1 : LA RELATION AU POUVOIR COMME BASE DE LA POLITIQUE Max Weber parle de cette façon de Neutralité axiologique ou de se défaire des idées reçues (concept d’objectivité du chercheur/savant) Max Weber (1864-1920) : père de la sociologie allemande 🡪 la société se construit par une addition d’individualité = individualisme méthodologique 🡪 Le savant et le politique, Max Weber L’étude de Max Weber peut être nommé « La sociologie compréhensive » Selon Max Weber, l'homme est « un être de conscience » qui agit en fonction de sa compréhension du monde et des intentions qu'il a Analyser le social, c'est donc partir de ces actions et des intentions qui les constituent. Weber reconnait qu'une partie du comportement est « déterminée » par le contexte social dans lequel l'individu a grandi, cependant selon lui, le facteur le plus important est la motivation Individuelle, c'est elle qui va guider les choix fondamentaux de l’Individu. C'est pourquoi il parle d’interactivité : le groupe social agit sur l'individu et celui-ci va agir sur le groupe en fonction de sa personnalité. Weber étudie le monde sous 3 ordres : Ordre social Ordre économique Ordre politique 🡪 La société est naît de l’ordre économique mais cette ordre créé également les inégalités entre les peuples (dépend de la zone, des ressources… ) L’ordre social met en place des stratifications et cela créé également un ordre politique Max Weber : L’ethnique protestante et l’esprit du capitalisme : Weber rappelle que la réalité, les comportements des individus sont orchestrés par un de ces 4 idéaux-types, et le plus souvent par des combinaisons ou des juxtapositions d’actions Les idéaux types de Weber sont un ensemble de concepts abstraits tirés de l’observation du chercheur et de la « décomposition » par l’analyse sociologique des situations sociales concrètes Idéaux types = les caractéristiques les + essentielles d'un phénomène social dont la totalité constitue la forme la plus pure de ce phénomène. Ex : le capitalisme, la bureaucratie, la légitimité, le protestantisme, la nationalité ou tout autre aspect du monde social. Ex : La nationalité peut être basée sur différents phénomènes sociaux, en fonction par ex des Etats = L’idéal-type est ce qui est typique dans un cadre particulier 1er idéal type = nationalité basée sur passé (histoire) 2e = nationalité = héritage du contemporain (formation) 5 PARTIE 1 : LES LIEUX DU POUVOIR-CHAPITRE 1 : LA RELATION AU POUVOIR COMME BASE DE LA POLITIQUE Les comportements des individus peuvent être expliqués selon 4 idéaux-types de l’action : L’action rationnelle en finalité ou par rapport à un but L’action rationnelle en valeur, ou rationnelle par rapport à des valeurs L’action affectuelle ou affective L’action traditionnelle Les comportements sociaux sont des comportements humains : = Donc des actions et des interactions d'individus aux stratégies (sociales et économiques) propres et plurielles. Dès lors, les comportements des individus peuvent être expliquées selon 4 idéaux-types de l'action : L’action rationnelle en finalité ou par rapport au but = l'individu conçoit un bus précis et combine des moyens logiques pour y parvenir. NB/WEBER n'exclut pas les actions rationnelles du point de vue de l'acteur, même si elle jugée irrationnelle par l'observateur Ex : la danse pour la pluie chez les amérindiens. L’action rationnelle en valeur, ou rationnelle par rapport à des valeurs = l'action de l'individu agit en conformité avec un devoir ou des exigences qui s’imposent 🡪 ex : la piété ou la grandeur d'une « cause », quel qu’en « soit la nature » = sans tenir compte des conséquences inhérentes à ses actes 🡪 explique Weber. Ex : « le Capitaine qui décide de couler son navire » Le fanatisme L’action affectuelle ou affective : = dictée par l'affectivité, l'humeur, les passions, les sentiments etc... 🡪 L’action est irréfléchie et émotionnelle. Ex : le collectionneur, les joueurs et autres addictions modernes que le monde numérique permet de nourrir 🡪 Certains sociologues parlent d’une forme d'individualisme confinitaire (Olivier Bobineau) L'action traditionnelle : = dictée par des coutumes ancrées profondément dans les mentalités = seconde nature 🡪 Le comportement est ici orienté selon des coutumes. Ce type d'action se retrouve dans toutes les sociétés, c'est-à-dire primitives et modernes. ▶︎Si les sociétés tribales semblent s'organiser sur ce type d'action, l'action traditionnelle selon WEBER est omniprésente dans le monde moderne et industrialisé : Usines, entreprises, mafias, associations, clubs et parties po, églises… Afin d’expliquer cette entente relationnelle, ce vouloir vivre ensemble, WEBER entrevoit 2 types d’accord : 6 PARTIE 1 : LES LIEUX DU POUVOIR-CHAPITRE 1 : LA RELATION AU POUVOIR COMME BASE DE LA POLITIQUE La communalisation = « une relation sociale, lorsque, et tant que, la disposition de l’activité sociale se fonde sur le sentiment subjectif (traditionnel ou affectif) des participants d'appartenir à une même communauté », WEBER, (p.41) o Ex : l'Église, la Nation…. La sociation (ou association) = « une relation sociale lorsque et tant que, la disposition de l'activité sociale se fonde sur un compromis d'intérêts motivé rationnellement (en valeur ou en finalité) ou sur une coordination d'intérêts motivée de la même manière. En particulier, la sociation peut (mais non uniquement) se fonder typiquement sur une entente rationnelle par engagement mutuel » WEBER, (p.41) o Ex : partis politiques, clubs, sectes, groupes, bandes... Le cœur de la sociologie Wébérienne se base sur la domination légitime (la légitimité du pouvoir) , c’est-à-dire son autorité : cela sous 3 types : - La légitimité « traditionnelle » = respect des coutumes et des anciens (dits les « vieux sages » ds les sociétés trads) - La légitimité « charismatique » = ou la légitimité du héros car repose sur 4 qualités personnelles : Force, courage, sagesse… qui subjuguent les foules = celui qui a le « charisma » = détenteur de la parole - La légitimité « légale rationnelle » = repose sur les règles universelles de compétence telles que le savoir de l’expert Chapitre 1 : SECTION 1 : LE POUVOIR POLITIQUE SELON ROBERT DAHL L’analyse politique contemporaine, de Robert Dahl : - Qu’est que le pv en science po - L’analyse du pv po comme fait social 1) L’ANALYSE STATIQUE DU POUVOIR Le pv est une fonction 🡪 en particulier 3 fonctions : - Pouvoir diffus (pouvoir po pas clair) - Pouvoir individualisé (pv po dirigé par un seul individu, un seul chef comme lemonarque avec sous l’Ancien régime) - Pouvoir institutionnalisé (pouvoir issu de la structure étatique = sociétés modernes avec l’État) + permet de sortir de la personnalisation du pv (mais tjrs présent) mais légitimise le pv po (entre les mains d’institutions) Aujourd’hui : Pouvoir institutionnalisé o Présidentialisme (Ve Rep) o Incarnation du pv au travers de l’individualisation des hommes et femmes politiques) o Basé sur l’acceptation du pv (ex : acceptation des jeux olympiques avant la formation d’un gouvernement car peu de personnes n’ont le temps de se concentrer sur l’organisation des institutions) 7 PARTIE 1 : LES LIEUX DU POUVOIR-CHAPITRE 1 : LA RELATION AU POUVOIR COMME BASE DE LA POLITIQUE Dahl l’appelle la question de l’acceptation du pv car acceptation progressif ds pv insti d’une incarnation du pv au travers H politiques Le pouvoir est lié aux phénomènes de réseaux à intérêts réciproques 2) L’ANALYSE DYNAMIQUE Confusion entre pouvoir et force - Ex : soft power est une force Les phénomènes de pv sont liés à des rapports d’inégalité = en ppe, les gouvernants sont gouvernés par la volonté du peuple (représentation) mais dans la réalité ce sont les gouvernés qui sont dans l’impuissance Le pv po a un rapport avant tt à l’influence = pouvoir-influence = relations interdividuelles entre administrés et administrations basées sur des stratégies - Individus = méca de coopération (statuts sociaux) o Rapport d’influence du pv avec gouvernés = « A exerce un pouvoir sur B dans la mesure où il obtient de B une action que ce dernier n'aurait pas effectuée autrement » (Robert Dahl, Qui gouverne, 1973) « A exerce un pouvoir sur B dans la mesure où il obtient de B une action que ce dernier n'aurait pas effectuée autrement». = définition de la relation de pouvoir donnée par le politiste américain Robert Dahl inspiré ici par Mark Weber. 🡪 L'intérêt de cette définition générale (et donc d'une approche relationnelle du pv) est de rendre celui-ci empiriquement observable, en analysant les modifications do comportement des acteurs de la relation (que A et B soient des individus ou des groupes) Quelles injonctions A donne-t-il à B ? Comment B modifie-t-il son comportement en fonction des injonctions de A ? Toutefois cette définition doit être approfondie et complétée. Tout d'abord, comme l'a remarqué P. Bachrach et M. Baratz, si l'on s'intéresse aux manifestations empiriques du pouvoir, il faut également prendre en compte les situations où le pouvoir de A s'exerce de telle façon que B s'abstient d'agir ou d'adopter tel ou tel comportement (ce que ces auteurs appellent les situations de « non-décision »). Plus complexe à observer, ce phénomène n'en constitue pas moins une dimension essentielle de la relation de pouvoir. Enfin, Il montre dans cette perspective que la relation de pouvoir peut s'exercer de façon plus profonde et durable si A réussi à modifier a la perception que B aura des ses intérêts de façon qu'il en vienne à s'identifier à ceux de A ». L'assise de la relation est alors beaucoup plus solide et enracinée. SECTION 2 : LA DOMINATION LÉGITIME COMME SOURCE DE PV LÉGITIME WEBER DISTINGUE 3 TYPES DE DOMINATION : - Domination légale-rationnelle - Domination traditionnelle - Domination charismatique + distinction entre le détenteur de pv (le chef), la direction admin (les serviteurs) et pop (les dominés) 8 PARTIE 1 : LES LIEUX DU POUVOIR-CHAPITRE 1 : LA RELATION AU POUVOIR COMME BASE DE LA POLITIQUE Domination charismatique : Sa légitimité est charismatique : le chef est qualifié par son charisme (au sens de don de grâce, idée de charisma, ect…) en vertu de la confiance personnelle en sa révélation. Mais la domination charismatique n’est pas stable : il est difficile de trouver un successeur qui déteint une même légitimité charismatique. Ainsi d’une domination charismatique on tombe soit : - Domination rationnelle - Domination traditionnelle = par le charisme de fonction Secte = croyance d’être des élus et tt cela fermé autour d’un chef qui a le charisma Église = religions à prophéties abrahamiques = prophète Domination traditionnelle : - Légitimité = trad : on obéit à la personne détentrice du pv en vertu de la dignité personnnelle conférée par la tradition. Le chef est lui-même soumis à la tradition = transmis par coutumes, traditions = obéissance car caractère obligatoire de la règle coutumière (incarnation des valeurs fondatrices de l’organisation sociétale + transmission de l’autorité repose aussi sur ce ppe de trad ancestrales) Ex : marabou, le shaman = culture religieuse sur la prosodence ??? et non l’émanence comme mnt Weber distingue : ▪ Domination patrimoniale = exemple du sultanisme où relation entre le chef et ses serviteurs est privée ▪ Domination féodale = relation entre chef et ses serviteurs est basé sur le ppe de réciprocité. Les vassaux ont des droits face au serigneur : o celui de décider avec lui (consilium) o En contrepartie, ils ont un devoir de fidélité et d’aide (auxilium et hommagium) NB : la féodalité est à l’origine de la monarchie constitutionnelle dotée d’un Parlement (consilium). Le chef est soumis Domination légale-rationnelle = disparition du gourou Sa légitimité est rationnelle = ordre impersonnel, objectif, légalement arrêté. C’est une autorité constituée dont le pv est soumis aux règles de l’État de droit (les lois, normes). Il repose sur l’appareil bureaucratique Weber attribue 8 caractéristiques à l’idéal-type de la bureaucratie : ▪ Le devoir public (vocation) ▪ La hiérarchie ▪ La division du travail, assurant une compétence maximale à chaque tâche ▪ La rémunération par contrat seulement ▪ La qualification professionnelle ▪ L’avancement réglé 9 PARTIE 1 : LES LIEUX DU POUVOIR-CHAPITRE 1 : LA RELATION AU POUVOIR COMME BASE DE LA POLITIQUE ▪ La non-appropriation du bien public ▪ La discipline et le contrôle Weber distingue : Afin d’expliquer cette entente relationnelle, ce vouloir vivre ensemble, Weber entrevoit deux types d’accord : - LA COMMUNALISATION : révèle « une relation sociale, lorsque, et tant que, la disposition de la l(activité sociale se fonde sur le sentiment subjectif (trad / affectif) des participants d’appartenir à une même communauté » Ex : Église, Nation - LA SOCIATION (ou association) : désigne « une relation sociale lorsque et tant que, la disposition de l’activité sociale se fonde sur un compromis d’intérêts motivé rationnellement (en valeur ou en finalité) ou sur une coordination d’intérêts motivée de la même manière. En particulier, la sociation peut (mais non uniquement) se fonder typiquement sur une entente rationnelle par engagement mutuel » Ex : partis po, clubs, sectes, groupes, bandes…. Pourquoi une domination charismatique est légitime ? L’idée c’est que chaque domination s’impose car on a évolué le comportement qu’on devait avoir (ordre de diplôme) Weber : domination religieuse dans le cadre sociétal ex: religions pharaoniques + religions abrahamiques Institutionnalisation de la domination charismatique Rapport individuel à la religion avant, réincarnation de d.ieu ce n’est plus le cas lors de l’apparition de l’Eglise Führer élu donc légitimé par le peuple Charisma: transcende les gens David Bell, le culte du charisme/du chef : lors des révolutions du 18ème, image d’un chef, d’un être providentiel porté par Napoléon —> critiqués par Weber Pascal Paoli, porte un seul et unique message : liberté, égalité (traité sur la Corse) 🡪mise en place du droit de vote aux veuves (1864) Pour lui la machine de légitimation : création d’un État, domination traditionnelle, charismatique ou légal rationnel Beatrice Hibou, la bureaucratisation du monde : domination que nous connaissons est intrinsèque au monde de la bureaucratie, mécanismes inconscients mais permanents. Déresponsabilisation de certaines personnes ex: infirmière, la gestion administrative est au-dessus du travail Rappelle que cette légitimation de la procédure s’est imposée à nous dans un monde libéral Nicolas Numan : légitimation par la procédure James C Scott, la domination et les arts de la résistance : nous rappelle que pour répondre à la domination on peut résister, art de la résistance « l’art de la résistance passe par l’art de la dissimulation »résister de manière cachée David Graeber, Bureaucratie : mouvement altermondialiste, commence dans les années 2000 —> manifestations contre le G7 G8 G20 et donc le monde de la mondialisation Explique que cette légitimation est effarante, on se l’impose tous les jours 10 PARTIE 1 : LES LIEUX DU POUVOIR-CHAPITRE 1 : LA RELATION AU POUVOIR COMME BASE DE LA POLITIQUE Phénomène de hiérarchie au point de s’en rajouter ex : l’intérim, stage Entretient l’économie de marché, garantie le système Rapport à la domination : Hannah Arendt : pour elle le pouvoir est essentiellement et originairement quelque chose qui appartient au groupe, il appartient au groupe, correspond à l’aptitude à agir de manière concertée Elle essaye de critiquer Weber, rappelle que son problème c’est qu’il sépare le pouvoir de la domination donc consensus de domination c’est-à-dire que finalement il va être accepté Tout ce mécanisme part du haut et va vers le bas, système élitiste de domination Rappelle dans ses travaux que le pouvoir avant tout chose est commun (ce qui est logique et légitimé) Souligne que la désobéissance civile n’a rien à voir avec quelque chose d’anti démocratique, derrière action possible de la démocratie Désobéissance civile ce n’est pas la violence Si pouvoir commun —> décision commune, démocratie participative Pour Arendt cette historie de domination légitime n’a de sens que si je n’utilise pas la légitimation par la contrainte Stanley Milgram : se demande pourquoi on accepte la soumission à l’autorité Utilise deux méthodes pour comprendre : acceptation du système autoritaire Test= deux personnes reliées à un bouton, chaque mauvaise réponse —> décharges de plus en plus forte, ce n’est pas moi qui appuie sur le bouton c’est l’autorité qui m’y oblige - expérience prison : exemple 🡪 film la ligne verte Adorno : personnalité autoritaire, se demande pourquoi on a des personnalités autoritaires ? Les convictions d’une personne tracent sa mentalité, ses comportements La construction de la personnalité autoritaire vient d’abord de son éducation et du groupe dans lequel il a évolué Weber : 4 régimes légitimes : - Régime charismatique - Régime féodal - Régime patrimonial - Régime bureaucratique 11 PARTIE 1 : LES LIEUX DU POUVOIR-CHAPITRE 1 : LA RELATION AU POUVOIR COMME BASE DE LA POLITIQUE Marianne Weber : emploie les termes de domination bureaucratique et patriarcal Le passage dans l’autre autorité se fait par le mariage : Elie et mariage 🡪 condamne le système du mariage Comment s’est constitué ce modèle féminin ? Spécialistes du féminisme : ne sont pas allés voir qui est Marianne, le premier à s’y pencher c’est Émile Durkheim 12 PARTIE 1 : LES LIEUX DU POUVOIR-CHAPITRE 1 : LA RELATION AU POUVOIR COMME BASE DE LA POLITIQUE