Histoire de l'art contemporain PDF
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This document provides a detailed overview of contemporary art history, analyzing key aspects of the art from the 1789 to 1914. This includes discussions on the important period of revolution and the cultural context that gave rise to different art movements.
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Histoire de l’art contemporaine Déf : Histoire de l’art : C’est une discipline à part entière et intégrale, où l’on étudie et décrypte des œuvres matérielles en les replaçant dans leur contexte historique et artistiques, en croisant l’étude matérielle de l’œuvre avec les archives, publications, œuvr...
Histoire de l’art contemporaine Déf : Histoire de l’art : C’est une discipline à part entière et intégrale, où l’on étudie et décrypte des œuvres matérielles en les replaçant dans leur contexte historique et artistiques, en croisant l’étude matérielle de l’œuvre avec les archives, publications, œuvres similaires ou différentes… Le but est d’expliquer, faire émerger le sens profond de l’œuvre pour comprendre et restituer ce que l’on observe, que se soit de la peinture, sculpture, architecture… Période contemporaine : 1789-1914 Plus loin que l’art contemporain, il existe l’art actuel qui s’étend du lendemain de la Seconde Guerre Mondiale à aujourd’hui. Le XIX siècle est une période très complexe en terme d’art, et très accessible car c’est la période la plus proche de nous. C’est une période très complexe en terme d’évaluation dans l’art. L’art moderne se développe un peu avant la Révolution. Le XIX siècle est une période de révolution culturel, qui est en lien avec la politique et la société. C’est aussi un siècle de révolution permanent selon les spécialistes, notamment dans ce que l’on considère comme les arts majeurs : architecture, peinture et sculpture. Ce qui est produit à côté sont les arts mineurs, notamment l’artisanat. Il y a 4 mouvements clés notamment en France : Temps de l’académisme : seconde moitié du XVIIIe siècle jusque vers 1830. Le Romantisme : un peu avant la Révolution jusqu’à la moitié du XIX siècle → marque la rupture avec les conventions établies. Le Réalisme : vers 1850 jusqu’au milieu du XIX siècle → c’est une période majeur L’impressionnisme et l’art nouveau. Les arts montre les changements dans la société. I – Les temps de l’académisme : le néoclassicisme en peinture et en architecture : François-Joseph Heim, Charles X distribuant des récompenses aux artistes exposant au salon de 1824, 1824, Musée du Louvre Le siècle des Lumières est le siècle de réflexions intenses de ce qui compose le monde. Dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, la conception des arts depuis la Renaissance est mise à mal par des réflexions. Le Néoclassicisme et le Romantisme tirent leurs origines du siècle des Lumières. On se pose des questions sur le style et les sujets représentés et sur les techniques utilisées. On s’interroge également sur les sources d’inspirations. Il y a un mouvement contestataires qui émerge. La volonté des artistes est de renouveler les pratiques qui jusque là généralement dépendent des normes imposaient par les Académies (en France c’est l’Académie des Beaux-Arts). Les Académies sont crédités par le pouvoir. Du point de vue des Académies, les professeurs font étudier à leurs élèves des chefs-d’œuvre anciens qui les redessinent incessamment. Le but est d’atteindre la technique parfaite. La référence à l’Antiquité implique de se référer à des œuvres non contemporaine, à cette période on se référait au passé lointain et idéalisé. Petit à petit cela va emmener les artistes et le publique à vouloir moderniser l’art et juge l’art comme trop peu actuel. C’est notamment pour cette raison que l’Académie de Paris et de Londres organise des expositions des élèves organisaient par les professeurs dans se que l’on appelle des salons. Les salons sont des expositions organisées par les professeurs des Beaux-Arts, exposées au Louvre afin d’accueillir n’importe quel public. Elles avaient lieu annuellement, et deviennent vite majeur pour la haute société car c’est là où se joue la réputation des artistes. Dans la haute société, les salons étaient commenté par des critiques d’art. On considère Denis Diderot comme le fondateur de la critique d’art (genre littéraire qui se déploie tout au long du XVIIIe siècle). C’est l’école des Beaux-Arts qui s’impose des normes pour la peinture, mais aussi l’architecture. C’est aussi cette école qui forme les architectes officielles comme en peinture le but est de s’inspirer des modèles antique que l’on considère comme le perfection. Les architectes travaillent dans des ateliers et font des et font des voyages notamment en Italie pour observer et copier les architectures antiques. Charles Percier, Maison romaine, 1792, Musée du Louvre Comme les peintures, il y a aussi des concours avec le Prix de Rome. Or au XIXe siècle, ce sont ces normes qui sont remisent en questions avec le mouvement romantiques. En ce qui concerne le néoclassicisme, on s’inspire de la norme antique mais on la renouvelle timidement. Dans la peinture les sujets sont pérennisés par les écoles notamment les thèmes inspirés par la religion chrétienne et la mythologie. Mais lorsque ces sujets sont représentées, elles sont souvent métaphoriques avec une porté morale. Ces scènes font souvent l’objet d’un double lecture. Pour comprendre ces œuvres il faut remettre leur contexte historique. Il y a d’autre sujets comme des évènements historiques et des portraits politiques (= portraits d’histoire). Jacques-Louis David, L’enlèvement de Sabine, 1793, Musée du Louvre Jacques Louis David, La douleur et les regrets d’Andromaque sur le corps d’Andromaque sur le corps d’Hector son mari, 1783, Musée du Louvre Les artistes s’inspire aussi de nouveaux thèmes avec par exemple des œuvres littéraires, de l’Histoire médiévale ou encore des scènes d’actualités. Jacques-Louis David, Le serment du Jeu de Paume, 1790-1794, Musée national du château de Versailles Les artistes s’inspirent de grand écrivain moderne comme Shakespeare. La Révolution Française donne une importance au représentation de héros inspirés de la mythologie. C’est en ce sens que l’école du néoclassicisme propose un renouveau en restant dans le classique. Pour l’architecture c’est la même chose, on s’inspire de l’antiquité qui peut être renouvelée avec la découverte de cités antiques comme Pompéi ou Pestum. Les premières fouilles archéologiques sont faites entre 1730 et le début du XIXe siècle. Les architectes académiques empreintes des éléments représentatif de l’architecture romaine. Le Panthéon, Jacques-Germain Soufflot, 1757-1790, Paris Il y a aussi des établissement thermaux qui relèvent de la même architecture. Établissement thermal de Bagnères-de-Bigorre, Bonnetat et Cailloux, 1828 Il y a aussi un renouveau grâce à la découverte de cités antiques, on introduit la peinture polychrome (→ mouvement coloriste). Cirque d’Hiver, Paris, Jacques-Ignace Hittorff, 1852 Renouveau de la peinture et de l’architecture. Dans la peinture, le principe de la composition bouleverse les artistes néoclassique. C’est-à-dire, la façon de placer leur sujets. Pendant les temps modernes, on considéré qu’il fallait placer les sujets de façon pyramidale. Une des grandes caractéristiques est de placer en frises horizontale, rythmé par des lignes verticales, inspiré des frises grecs. Le Serment des Horaces, Jacques-Louis David, 1784-1785, Louvre Grâce à se principe de lignes horizontale on peut se représenter différent plan et la scène par des éléments qui délimite comme l’architecture. En se qui concerne l’application de la peinture, la peinture, la matière doit être lisse. En se qui concerne les douleurs, elles sont assez sombre avec au moins un élément qui vient rompre avec la monotonie de l’image. En terme de lumière, il y a ce qu’on appelle le clair-obscure avec le contraste de l’arrière plan et de mettre en lumière les personnages principaux. Caravage, La crucifixion de Saint-Pierre, 1600, Eglise de Santa Maria del Popolo En architecture, elle se fonde sur les caractéristiques antiques et est en rupture avec l’architecture baroque. L’architecture baroque. L’architecture néoclassiques se caractérise par la symétrie des façades et des plans. Elle se caractérisent également par une sobriété des façades avec parfois des ornements ou sculptures classiques (frises de palmettes). Il y a aussi une réflexion sur l’insertion paysagé et urbain. Établissement thermal de Bagnères-de-Luchon David, La Mort de Marat, 1793, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique Le chef de fil du néoclassicisme est Jacques-Louis David né en 1748 et mort en 1825. C’est l’artiste officiel des gouvernements révolutionnaires et de l’Empire. Il a beaucoup représenté de nombreuse œuvres de cette école nouvelle. Parmi ces œuvres classiques : - Le Serment des Horaces → fondement du néoclassicisme - Le sacre de Napoléon, 1804, Louvre → fait d’actualités - Madame Récanier, 1800, Louvre → premier portrait néoclassiques David à formeé de nombreux peintre comme Anne-louis Girodet, Antoine-Jean Gros ou encore Jean-Auguste-Dominique Ingres Les funérailles d’Atala, 1808, Louvre, Anne-Louis Girodet Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa, Antoine-Jean Gros, 1804, Louvre Jean-Auguste-Dominique Ingres, La grande odalisque, 1814, Louvre → considéré comme précurseur du romantique A l’étranger aussi on observe ce mouvement néoclassique. Johann Heinrich Füssli, The Nightmare William Blake, Le grand dragon rouge et la femme vêtue de soleil William Blake, Newton Jean-Auguste-Dominique Ingres est considéré comme le dernier maître du néoclassicisme et est à la transition du romantisme. Il est notamment connu pour son tableau Jupiter et Thétis. Jean-Auguste-Dominique Ingres, Jupiter et Thétis, 1811 En se qui concerne l’architecture, les fondateurs s’illustrent à la veille de la Révolution Française : Jacques-Germain Soufflot, Ange-Jacques Gabriel, Claude Nicolas Ledoux. Ils ont donc influencé leur successeurs dans la première moitié du XIXe siècle comme Charles Percier et Pierre Fontaine avec la rue de Rivoli à Paris, et se sont aussi eux qui ont terminé l’Arc de Triomphe. Charles Percier et Pierre Fontaine, Rue Rivoli, Paris Au niveau régional, on retrouve Victor Louis, ainsi que les architectes départementaux qui sont au service des pouvoirs public comme Edmond Chambert qui officier en Haute Garonne, ou encore Jean Latapie qui officier en Haute Pyrénées. Victor Louis, Théatre de Bordeaux, 1780 II – La première révolution picturale : le romantisme : Né en parallèle du néoclassicisme, le romantisme est un mouvement dissident, de contestation qui résulte des mêmes question sur la conception des arts et des techniques, si ce n’est qu’il propose des solutions différentes. Plus globalement, le romantisme est un mouvement plus large qui englobe d’autres arts comme la littérature, la pensée et même la politique. Ce mouvement débute avec la redécouverte des vestiges grecs et romains et notamment avec les vestiges de Pompéi. En peinture on parle de romantisme pictural, et en architecture se mouvement se traduit par le mouvement néogothique. Château de Neuschwanstein, Bavière, Christian Jack, Eduard Riel et Georg von Dollmann, 1869 Le romantisme commence dès les années 1780 et atteint son apogée entre les années 1820 et 1840. Il décline dès la moitié du XIXe siècle. Il connaît dans la deuxième partie du XIXe siècle un sorte de renouveau, que l’on nomme le post- romantisme et le néoromantisme. Le romantisme est un style de dissidence et anti conformisme, il se distingue des normes officielles. Strawberry Hill House, 1750- 1772 En peinture, l’artiste romantique cherche d’avantage à exprimer son art et ses préoccupation. Il remet en cause les normes académique et se souci moins de l’accueil du public, temps bien que de nombreux artistes ont tendances à s’isoler. Pour la première fois l’art permet d’exprimer une personnalité, il n’est plus au service d’un commendataire au pouvoir. Donc le regard porté sur les artistes changes aussi car les plus remarquables ne sont pas se qui ont des commandes ou qui ont le plus de succès. En architecture et dans les arts paysagé, le romantisme se manifeste par le goût du pittoresque (= digne d’être peint). L’implantation de l’édifice dans le cadre naturel est primordiale et permet de célébrer la puissance de la nature, et donc il s’agit de composer des paysages qui stimule l’imaginaire. Pour ce qui concerne la France, le style néogothique est surtout rattaché à la commande privé et religieuse. Mais alors, comment décrypter le romantisme dans la peinture ? Eugène Delacroix est le chef de file de ce mouvement. Il est né en 1798 et meurt en 1863. Il définit le grand principes pictural et accorde une place fondamental à la couleur, mais aussi à l’imagination. Dans la composition il n’hésite pas à rompre avec les lignes mathématiques de l’académie, le mouvement du sujet est beaucoup plus irrégulier et désordonné. Eugène Delacroix, La chasse aux lion, 1854 Les artistes s’inspire d’artistes du XVIIe siècle comme Rubens, ce qui au XIXe siècle est assez choquant car se n’est pas conventionnel. Pierre Paul Rubens, La chute des anges rebelles Chez Delacroix tout contredis les principes de David. L’objectif du peintre est de communiquer l’intensité de la scène et le caractère pittoresque du moment. Eugène Delacroix, La mort de Sardanapale, 1827, Musée du Louvre En architecture il y a deux mouvements qui s’inspire de l’art médiéval. Le premier est le gothique troubadour qui consiste à insérer des éléments médiévaux sans en chercher la réalité historique. Très rapidement il est supplanté par le mouvement néogothique qui se fonde sur la connaissance scientifique du Moyen-Âge. La connaissance du Moyen-Âge est favorisé par des fouilles archéologiques pour mettre à jour des édifices du Moyen-Âge. Mais cela se fait aussi par des recherches en archives. Le chef de file est Eugène Viollet-le-Duc. Ce mouvement s’exerce aussi bien dans la création que dans la restauration du patrimoine médiéval. Viollet-le-Duc influence beaucoup de ses contemporains ainsi que les générations suivantes. De nombreux architectes s’inspirent de ces théories y compris après sa mort. C’est le cas des architectes de l’art nouveau, et même à l’international et tout au long du XXe siècle jusqu’à nos jours. En se qui concerne les techniques e, peinture, comme dans le néoclassicisme, les sources d’inspirations évolue. Delacroix notamment innove par ces thèmes de représentations, notamment dans ces voyages (Orient, Pyrénées…). Eugène Delacroix, Fantasia arabe, 1832, Louvre Les thèmes orientalistes sont les thèmes de prédilections chez les romantiques. Le thème du voyage introduit en peinture le réalisme éthographie, il illustre des études de vie. Le voyage est fondamental. Mais aussi le voyage dans le temps qui inspire beaucoup d’artistes avec l’antiquité grec, les premiers chrétiens et le Moyen-Âge. Ingres, Jeanne d’Arc au sacre du roi Charles VII, 1851-1854, Musée Ingres Montauban Ingres, Le songe d’Ossiau, 1811, Musée Ingres Montauban Les peintres illustrent également des œuvres littéraires romantiques. L’inspiration du Moyen-Âge représente un véritable culte de la nation pour ces artistes. Le Moyen- Âge est réhabilité après la Révolution Française, et c’est après la révolution qu’on prend conscience de la valeur historique du patrimoine du Moyen-Âge. On associe généralement au Moyen-Âge les croyances très fortes, et parmi les termes de prédilections il y a aussi les vestiges et les ruines. En terme technique, la composition est désordonnée ou pyramidale, on accorde une place importante à la couleur. Quelques œuvres majeur en peinture : - Le Songe d’Ossiau (→ commandé par Napoléon) - Ingres, Le Bain Turc, 1863, Musée du Louvre - Théodore Géricault, Le Radeau de la Mésuse, 1818-1819, Musée du Louvre - Delacroix, Les massacres de Scio, 1824, Musée du Louvre - Delacroix, La liberté guidant le peuple, 1830, Musée du Louvre - Caspar David Friedrich, Voyageur contemplant une mer de nuages, 1818, Kunsthalle de Hambourg - Francisco de Goya, El tres de mayo, 1814, Museo de Prado, Madrid - Francisco de Goya, Le Sabbat des sorcières, 1797-1798 William Turner, lui, est un artiste précurseur difficilement classable car sur ces toiles on peut apercevoir des coups de pinceau, mais on le classe chez les romantique. Il aime représenter la nature, ainsi que la nuit. C’est un artiste très moderne. William Turner, Pêcheurs en mer, 1796 En Grande Bretagne se développe les préraphaélites qui se caractérisent par un choix de sujets représentant beaucoup le Moyen-Âge en s’inspirant des traits de la réalité. Dante Gabriel Rossetti, L’Annonciation, 1850 John Waterhouse, La Dame de Shalott, 1888, Tate Britain La vision romantique se voit aussi en architecture avec le mouvement gothique. Château d’Abbadia, Viollet-le-Duc et Edmond Dutheit, 1864-1884 Château de Roquetaillade, Viollet-le-Duc et Edmond Dutheit, 186-1879 → château historique remarier en maison de plaisance. Château de Chaillain-la-Potherie, restauré par René Hodé, 1847- 1854 → style Renaissance avec quelques touches de Moyen-Âge comme les tours Château de Chanzeau, restauré par René Hodé, 1845 → s’inspire de l’idéale politique En France le mouvement néogothique se déploie dans les constructions privé (châteaux), mais aussi en architectures religieuse. Mais dans d’autre pays comme la Grande Bretagne et en Allemagne, c’est un style officiel. Houses of Parliament, Londres, Augustus Pugin, 1836-1867 III – Deuxième révolution artistiques : le réalisme et le métal : Le réalisme est un nouveau courant artistique qui ouvre une voie inexploré en peinture $, ainsi que l’introduction du métal en architecture qui est une grande innovation. Le réalisme se manifeste aussi en peinture. Le réalisme témoigne d’une posture politique. En peinture cela consiste à représenter la peinture sans l’idéaliser en faisant émerger des problématiques sociales et politiques : progrès de la société industrielle notamment en terme de progrès social. Ce mouvement rassemble des artistes aux points de vue différents, mais qui ont une préoccupation sociale. Dans la peinture il y a deux chefs de file : Gustave Courbet et Jean-François Millet. En terme de sujet, l’innovation est de représenter des scènes de la vie quotidienne. On souhaite représenter les coutumes, les idées sur le plan social et politique, et même des spécificité de l’époque. Ce mouvement apparaît vers 1850, au moment ou le romantisme est en plein déclin, mais aussi au moment où se développe la photographie. Courbet, Bonjour Monsieur Courbet, 1854, Musée Fabre Courbet s’interroge sur la condition paysanne et la vie dans les campagnes. En ce qui concerne la rupture avec le romantisme, il se situe d’abord dans les sujets représentés. Il se consacre exclusivement à l’actualité et à des thèmes du quotidien. Il dépeint la société : condition de paysanne, milieux populaire qui fait face aux nombreuses crises industrielles et agricoles. Courbet, Un enterrement à Ormans, 1848-1850, Musée d’Orsay ↘ Premier tableau monumental. Courbet considère que dans ce tableau il pose les principes de sa peinture. Courbet s’inspire de la peinture hollandaise du XVIIe siècle et de la peinture espagnole avec notamment se recoure au noir. Parmi les scènes rurales on retrouve : Les cribleuses de blé (1854) qui est un sujet qui a fait polémique car il n’est pas flatteur pour les femmes. Ou encore Un après-dîner à Ormans (1848- 1849) qui représente la vie quotidienne dans les campagnes. Les cribleuses de blé, 1854, Courbet Courbet, Un après-dîner à Ormans, 1848-1849 Millet, lui, s’intéresse à la vie dans les campagnes mais plus particulièrement au prolétariat rural. Il développe d’ailleurs une certaine nostalgie du monde rural qui est d’ailleurs en mutation dans le contexte de la Révolution Industrielle. Millet, L’Angélus, 1857-1859, Musée d’Orsay L’Angélus représente un homme et une femme qui ont interrompu leur récolte de pommes de terre pour récité l’Angélus (= prière qui rend hommage aux morts). Ce sont des personnages anonymes, mais leur posture montre leur dévotion. Millet, Les Glaneuses, 1857, Musée d’Orsay Ce tableau se focalise sur la difficulté des tâches agricoles. Cela montre la misère avec des femmes qui viennent récolter le reste des récoltes qui ne leur son pas dû. Il y a d’autres artistes comme Rosa Bonheur qui est une des première à revendiquer sa place comme femme artiste avec comme sujet de prédilection : les animaux de campagne. Rosa Bonheur, Labourage nivernais, 1849, Musée d’Orsay D’autres artistes mettent en scène le prolétariat urbain comme Gustave Caillebotte. G. Caillebotte, Les Raboteurs de parquet, 1875, Musée d’Orsay En architecture, l’innovation est le métal. Dans le domaine technique on fait des progrès en sidérurgie qui permet de créer de grands éléments en métal. Il permet des constructions moins onéreuses. Il y a des avancées sur la connaissances du fer. On considère qu’il résiste mieux au feu, ne pourri pas et est solide. On l’utilise d’abord dans les charpentes, puis les colonnes, en plancher et dans les ponts. L’introduction du fer en architecture est précipité par la crise sociale en 1845 et notamment par la grève des charpentiers. Très souvent on associe le fer au verre. Crystal Palace, Exposition universelle de Londres, 1851, Paxton IV – Le tournant du siècle : révolution dans les arts et l’architecture : Le mouvement impressionnisme apparaît progressivement dès 1860 et qui se formalise dans les années 1870. Comme dans tout mouvement, cette initiative se forme par des groupes de peintres qui ne sont pas autorisé à exposer leurs œuvres dans les salons en raison de leur techniques pas assez académique, mais aussi des sujets. Ces artistes tout comme Courbet créaient une exposition en 1863 qui s’appelle « Le Salon des Refusés ». L’année suivante, l’un des artistes, Édouard Manet présente Le déjeuner sur l’herbe dans ce salon et fait scandale. Ces artistes sont soutenu par un marchand d’art qui décide d’organiser lui même la promotion de ces œuvres. Par la suite entre 1874 et 1886, les artistes propose des expositions libres. En 1884, l’exposition à lieu chez le photographe Nadar (très grande influence de l’époque), de cette exposition il propose des œuvres de Cézanne, Renoir, Monet… Monet expose sont tableau le plus connu Impression, soleil levant qui va donner le nom au mouvement : l’impressionnisme. C’est un critique d’art qui en voyant cette exposition et le nom de ce tableau emploi le terme « impressionnisme » pour décrirez ce genre d’art. Monet, Impression, soleil levant Les caractéristiques du mouvement sont que les impressionnistes sont à l’origine de cette troisième révolution pictural du XIXe siècle. Ils revendiquent la liberté de création, et cherchent à capter l’instant présent et à reconstituer les impressions visuels qui se manifestent devant eux. Leur technique est nouvelle, c’est à dire qu’elle se base à la fois sur la couleur (couleur vive), et le travail se caractérise par le coup de pinceau qui est complètement visible, et rapide qui peut paraître imprécis, mais de loin qui est précis (c’est l’œil à distance qui recompose les formes). Renoir, Le bal du Moulin de la Galette, 1876 Ce qui est plus important dans ces œuvres c’est la lumière. Ce qui plaît beaucoup à ces impressionnistes, c’est de représenter le mouvement par l’étude du corps, des vêtements, de la nature. Boudin, La plage à Trouville, 1865 L’objectif est de créer un effet d’ensemble, de créer une impression, c’est de l’effet d’optique. En terme de composition, il s’inspire beaucoup de l’art japonais qui est très à la mode en Europe au niveau peinture et art décoratif. Ils s’inspire des cadrages de l’instante japonaise, de leur luminosité et palette de couleur. Les œuvres de Hokusai étant les plus connus. Hokusai, La Grande Vague de Kanagawa En ce qui concerne l’iconographie et le discours, les peintres innovent. Ils s’intéressent à la nature et plus particulièrement aux métamorphoses comme le mouvement de l’air et de la lumière. Claude Monet, Les meules, fin d’été Les meules, effet de gelée Mais ils s’intéressent aussi à l’humain, avec des illustration sur la société industrielle, mais afin de la célébrer. C’est à dire qu’ils représentent des moments caractéristiques de la société du XIXe siècle. Renoir, Le déjeuner des canotiers, 1880-81, The Phillips Collection, Washington Les artistes représentent aussi beaucoup les gars et les trains car c’est la meilleur façon de représenter la Révolution Industrielle et sa société, ainsi que le mouvement. Monet, Gare Saint-Lazarre, 1877, Musée d’Orsay Mais ils représentent en plus les villes et les monuments. Monet, La cathédrale de Rouen Le paysage (naturel et urbain) est une source d’inspiration fondamental. La représentation du paysage devient un progrès technique avec l’invention du tube de peinture et du chevalet portatif afin de se déplacer et pratiquer la peinture en plein air. Monet, Dans les bois de Giverry : Blanche Hoschedé à son chevalet et Suzanne Hoschedé lisant, 1887, Musée d’Art du Comté de Los Angeles Ils représentent la campagne, les bords marins, ainsi que les bords de Seine, ce qui traduit la mutation de la société en ville et notamment les mutations industrielles. Une autre caractéristique du mouvement est la peinture en série, c’est à dire peindre le même sujet plusieurs fois afin d’explorer la mutation des aspects de la lumière. En ce qui concerne les artistes majeur de ce mouvement, on peut citer : Édouard Manet (Le déjeuner sur l’herbe), Edgar Degas (La classe de danse), Auguste Renoir, Claude Monet (Les nymphéas), Paul Cézanne (La montagne Sainte-Victoire). Manet, Le déjeuner sur l’herbe, 1863, Musée d’Orsay Degas, La classe de danse, 1871-1874, Musée d’Orsay Monet, Les nymphéas, production de 250 tableaux de 1914-1927 Paul Cézanne, La montagne Sainte-Victoire, Vue de Bellevue, 1885- 1895, Fondation Barnes