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Préparation au Concours d'Admission à l'EDG 2024 - Domaines d'étude (PDF)

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Summary

Ce document est un guide de préparation au concours d'admission à l'École de Guerre (EDG) 2024. Il structure les domaines d'études nécessaires, tels que l'histoire des relations internationales depuis 1945, les notions fondamentales de droit public français et la politique générale de la France. Des informations sont également fournies sur la culture militaire. L'objectif est d'aider les candidats à organiser leurs recherches.

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RÉALISATION MUJ 2024 V5.3 2024 CE DOSSIER PROPOSE UNE TRAME DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE À L’INTENTION DES CANDIDATS AU CONCOURS D’ADMISSION À L’EDG. IL NE FOURNIT QUE DES CLEFS D’ENTRÉE DANS LES DOMAINES D’ÉTUDE FIXÉS PAR LA C...

RÉALISATION MUJ 2024 V5.3 2024 CE DOSSIER PROPOSE UNE TRAME DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE À L’INTENTION DES CANDIDATS AU CONCOURS D’ADMISSION À L’EDG. IL NE FOURNIT QUE DES CLEFS D’ENTRÉE DANS LES DOMAINES D’ÉTUDE FIXÉS PAR LA CIRCULAIRE PRÉCISANT LE CONTENU DES ÉPREUVES. IL NE S’AGIT PAS D’UN MANUEL DE CULTURE GÉNÉRALE. Préface C ertes, le but premier est de décrocher le sésame d'une carrière à la mesure des ambitions personnelles. Certes, la réussite implique des sacrifices de tous ordres. Certes, il y a donc, devant l'étendue du programme, inévitablement un bachotage à mettre en œuvre afin de réussir. Mais l’officier candidat doit s'inscrire dans une vision plus large du concours, la réussite à celui-ci débouchant sur un diplôme de niveau 8, c'est à dire un niveau doctorat. Dans ces conditions, le breveté est un savant "es res militari". Son expérience et ses connaissances sont les conditions de la hauteur de vue et de la pertinence des réflexions et actions qu'il aura à réaliser tout au long de sa carrière, tant comme chef que comme professeur en Écoles militaires. Il est donc indispensable que les connaissances nécessaires au bachotage ne soient que la pointe émergée d'un savoir étendu et de qualité. Il ne s'agit donc pas de tout connaitre. La complexité du monde actuel dépasse les capacité de l'universalisme des connaissances tel que l'on pouvait le concevoir au XIXe siècle. Il faut avoir une connaissance holistique, comprendre l'interaction des savoirs et en posséder une vue systémique. A partir de ce tissu, le candidat extraira et creusera les points spécifiques jugés par lui aptes à répondre aux problèmes posés à lui par le concours, d'où impasses imposées par un choix, d’où notion de risque à prendre, d'où jeu. Et c'est la logique d'un concours du type ENA, EMA, EDG. Le jury 2023 a été particulièrement sévère cette année. De tous les rapports compilés depuis 2012, il pointe, outre un comportement inélégant de certains, un manque drastique de culture générale, et pire, de culture générale au niveau de ce que l'on attend d'un futur professeur à L'EDG. Il faut donc travailler intelligemment, hiérarchiser ses lectures (de table, de lit, de train, de métro), écouter des audios en conduisant, en jardinant…), il faut s'imprégner de la complexité du monde. Bref, il faut chercher la difficulté et se dépasser. Le foudre, comme l'épitoge à 3 rangs d'hermine, ne sont que la marque d’une personne en perpétuelle élévation, et non celle d’un statut pour le statut. Dr Pierre Paul Heiser ____________________ Page 1 sur 188 Avertissement C e dossier aborde les domaines d'études de l'épreuve de culture générale "sciences de l'ingénieur", "sciences humaines et relations internationales", fixés par la circulaire annuelle décrivant le programme des épreuves d’admissibilité et d’admission à l’école de guerre*. Il intègre également les compléments d’étude du domaine "culture militaire". Ces domaines sont rappelés ci-dessous. Le contenu du dossier a été élaboré à partir de données produites par CHATMIND et mises en page par MUJ. Cette nouvelle version s’enrichit de la participation des candidats au concours 2024 et corrige les fragilités de la version précédente. L’effort a notamment porté sur le remplacement des textes réduisant l’information à des banalités. De même, pour nourrir les idées retenues, un ou plusieurs exemples figurent par rubrique. Pour améliorer les contenus, GPT4 a été utilisé comme moteur de recherche avancé. Du fait des recoupements entre les domaines d’étude, et pour éviter les renvois, le choix a été fait de reproduire les informations quand cela était nécessaire à la cohérence d’un chapitre. Enfin, le développement proposé offre quelques « focus » sur des sujets habituellement moins bien connus des candidats... et parfois du rédacteur ! Gal (2S) J.F. Delochre * 20230614_NP_DRHAT_SDEP_BPRH_OFF_Cir13014_concours_EDG_2024 ________________________ DOMAINES D'ÉTUDES DE L'ÉPREUVE DE CULTURE GÉNÉRALE OPTIONS « SCIENCES DE L'INGÉNIEUR » ET « SCIENCES HUMAINES ET RELATIONS INTERNATIONALES » Les domaines d'études sont définis ci-après. Histoire des relations internationales. - Les évènements majeurs de 1945 à l'année précédant la préparation (2022) Notions fondamentales de droit public français. - Le régime politique issu de la constitution du 4 octobre 1958 - Les trois fonctions publiques - Les institutions militaires et de défense - Le droit des conflits armés Politique générale de la France. - Les grandes lignes de l'évolution de la politique extérieure de la France depuis 1945 - Les problématiques générales de la défense de la France - Les principales formes de coopération : politique, militaire, économique, culturelle et scientifique Affaires internationales. - Les notions générales de stratégie, de géopolitique et de diplomatie. Les institutions internationales et les principales organisations régionales Page 2 sur 188 - Les notions fondamentales relatives à la construction européenne. Regards sur le monde contemporain. - Les notions essentielles sur les théories, les acteurs et les politiques économiques - Les notions essentielles sur les grandes problématiques, les relations humaines, le commandement et le management - Les sciences et techniques de l'information et de la communication - Les notions essentielles de démographie sur : - la population mondiale ; - la population française ; - les flux migratoires. - Les notions élémentaires de géographie physique, maritime, économique, humaine et politique - Les notions élémentaires sur les civilisations du monde contemporain Sciences et techniques. - Les notions générales sur les évolutions technologiques et leurs impacts sur les sociétés _____________________ ette même circulaire précise les domaines de l’épreuve orale « TERRE ». Ce sont ceux de l’épreuve C de CUGE auxquels s’ajoute ce qui suit. L'OFFICIER ET SA CULTURE MILITAIRE (CONCOURS « SCIENCES DE L'INGÉNIEUR », « SCIENCES HUMAINES ET RELATIONS INTERNATIONALES »). Les domaines d'étude de culture militaire sont définis ci-après : - l'art de la guerre : conception et conduite, principes, évolution historique, penseurs et théoriciens du niveau tactique, opératif, stratégique ; - la guerre et l'homme : fondamentaux philosophiques, éthiques, déontologiques et sociologiques ; - la guerre et les sociétés : diplomatie, droit, économie, mœurs, cultures et religions ; - la guerre et les sciences : technologies, industrie et recherche, sciences humaines et administratives. _____________________ ar ailleurs, la circulaire relative aux épreuves 2024 / TERRE donne la liste des ouvrages à lire dans la P perspective de l’ORAL -mais également utiles pour MARINE et SCA. Des recensions de ces ouvrages seront ajoutées au document au fur et à mesure de leur établissement (gras = fait). Nous avons également joint les recensions d’ouvrages intemporels, comme "Le fil de l’épée" (De Gaulle) et "Stratégie" (Lidell Hart). BIBLIOGRAPHIE EN APPUI DU DOMAINE D’ÉTUDE "CULTURE MILITAIRE". Lectures obligatoires : 1. "Guerre et stratégie au XXle siècle", de Christian Malis. Éditions Fayard, 2014. Page 3 sur 188 2. "Introduction à la stratégie", du général André Beaufre. Éditions Fayard/Pluriel, 2012. 3. "Les 7 péchés capitaux du chef militaire", de Gilles Haberey et Hugues Pérot. Éditions Pierre de Taillac, 2017. 4. Studies in generalship - Lessons _from the chiefs of staff of the Israel defense forces”, de Meir Finkel. Éditions Hoover Institution press, 2021. 5. "La France sous nos yeux", de Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely. Éditions Points, 2022. (L'achat des ouvrages est à la charge des candidats). Page 4 sur 188 TABLE des MATIERES I. Histoire des relations internationales : les évènements majeurs de 1945 à 2022........................... 8 1. Principaux évènements mondiaux de 1945 à 2022................................................................... 8 2. Fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945........................................................................... 10 3. Guerre froide 1947-1991 – Détente années 70....................................................................... 19 4. Effondrement de l’Union soviétique (1991)............................................................................. 24 5. Les conflits dans les Balkans (années 90)................................................................................ 25 6. Attaques du 11 sept. 2001...................................................................................................... 26 7. Expansion de l'Union européenne (2004, 2007 et 2013)......................................................... 27 8. Printemps arabe (2010-2012)................................................................................................. 28 9. Crise en Ukraine et annexion de la Crimée par la Russie (2014).............................................. 29 10. Accord sur le programme nucléaire iranien (2015).............................................................. 30 11. Brexit (2016-2020)............................................................................................................. 31 12. Pandémie de COVID (2020-2022)....................................................................................... 31 13. Guerre russo-ukrainienne (2022 -...).................................................................................. 33 14. Perspectives....................................................................................................................... 33 II. Notions fondamentales de droit public français.......................................................................... 37 1. Principaux évènements de la vie politique française depuis 1958........................................... 37 2. Le régime politique issu de la constitution du 4 octobre 1958................................................. 38 2. Les trois fonctions publiques.................................................................................................. 40 3. Les institutions militaires et de défense.................................................................................. 42 4. Le droit des conflits armés...................................................................................................... 46 III. Politique générale de la France :................................................................................................. 51 1. Les grandes lignes de l'évolution de la politique extérieure de la France depuis 1945............. 51 2. Les problématiques générales de la défense de la France....................................................... 60 3. Les principales formes de coopération : politique, militaire, économique, culturelle et scientifique..................................................................................................................................... 62 IV. Affaires internationales............................................................................................................... 68 1. Liste des principales institutions internationales et organisations régionales........................... 68 2. Les notions générales de stratégie, de géopolitique et de diplomatie. Les institutions internationales et les principales organisations régionales............................................................... 69 3. Les notions fondamentales relatives à la construction européenne......................................... 82 V. Regards sur le monde contemporain........................................................................................... 95 1. Les notions essentielles sur les théories, les politiques économiques et les acteurs................ 95 Page 5 sur 188 2. Les notions essentielles sur les grandes problématiques, les relations humaines, le commandement et le management.............................................................................................. 101 3. Les sciences et techniques de l'information et de la communication..................................... 110 4. Les notions essentielles de démographie.............................................................................. 116 5. Les notions élémentaires sur les géographies....................................................................... 130 6. Les notions élémentaires sur les civilisations du monde contemporain................................. 132 VI. Notions générales sur les évolutions technologiques et leurs impacts sur les sociétés........... 136 1. Principales avancées scientifiques et technologiques depuis le 18e siècle (données partiellement tirées d’un site en langue anglaise)................................................................................................ 136 2. L’ère de la révolution industrielle (Fin 18e siècle début 19e siècle)......................................... 137 3. Le développement des transports (19e siècle)....................................................................... 137 4. L’avènement de l’électricité (1870-1900)............................................................................... 137 5. L’ère de l’informatique (depuis 1980).................................................................................... 138 6. Biotechnologie et médecine................................................................................................. 138 7. La transition énergétique...................................................................................................... 139 8. L’intelligence artificielle et la robotique................................................................................ 140 9. La démocratisation de l’information..................................................................................... 140 10. Les enjeux de la sécurité numérique................................................................................. 141 11. L’impact sur le marché du travail...................................................................................... 142 12. Les implications sociales et culturelles.............................................................................. 143 VII. CULTURE MILITAIRE.............................................................................................................. 146 1. Théoriciens et ouvrages (guerre et géopolitique).................................................................. 146 2. L'art de la guerre.................................................................................................................. 147 3. La guerre et l'homme........................................................................................................... 161 4. La guerre et les sociétés....................................................................................................... 163 5. La guerre et les sciences....................................................................................................... 165 VIII. RECENSIONS d’OUVRAGES.................................................................................................... 167 1. Guerre et stratégie au XXI siècle (Malis)................................................................................ 167 2. Introduction à la stratégie (Beaufre)..................................................................................... 172 3. Les 7 péchés capitaux du chef militaire (Haberey et Pérot).................................................... 176 4. Studies in Generalship: Lessons from the Chiefs of Staff of the Israel Defense Forces (Finkel et McMaster).................................................................................................................................... 177 5. La France sous nos yeux (Fourquet et Cassely)...................................................................... 177 6. Le fil de l’épée (De Gaulle).................................................................................................... 178 7. Stratégie (Lidell Hart)............................................................................................................ 181 IX. Fin du dossier actuel............................................................................................................. 187 Page 6 sur 188 Page 7 sur 188 Histoire des relations internationales : évènements majeurs de 1945 à 2022 I. Histoire des relations internationales : les évènements majeurs de 1945 à 2022 1. Principaux évènements mondiaux de 1945 à 2022 Liste non exhaustive des principaux événements dans l'histoire des relations internationales entre 1945 et 2022 : - 1945 : Fin de la Seconde Guerre mondiale, création des Nations Unies (ONU) pour promouvoir la paix et la sécurité internationale. - 1947-1948 : Début de la guerre froide entre les États-Unis et l'Union soviétique, avec le début du Plan Marshall pour aider à la reconstruction européenne et la création de l'OTAN en réponse au bloc communiste. - 1949 : Fondation de la République populaire de Chine sous Mao Zedong, proclamation de la République fédérative socialiste de Yougoslavie par Josip Broz Tito, naissance de l'État d'Israël, signature du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). - 1950-1953 : Guerre de Corée entre la Corée du Nord et la Corée du Sud soutenues respectivement par l'URSS et les États-Unis. - 1956 : Crise du canal de Suez opposant la France, la Grande-Bretagne et Israël à l'Égypte. - 1957 : Traités de Rome instituant la Communauté économique européenne (CEE), ancêtre de l'UE. - 1961 : Construction du mur de Berlin divisant l'Allemagne ; assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy. - 1962 : Crise des missiles cubains mettant aux prises les États-Unis et Cuba alliés de l'URSS. - 1964-1975 : Guerre du Vietnam où s'opposent les forces armées nord-vietnamiennes et sud- vietnamiennes appuyées par leurs alliés respectifs. - 1967 : Guerre des Six Jours israélo-arabe autour de la question palestinienne. - 1971 : Indépendance du Bangladesh après sa séparation du Pakistan. - 1973 : Guerre du Kippour entre Israël et ses voisins arabes Égypte et Syrie, chute du régime militaire grec suivie d’un retour à un pouvoir civil (« métapolítefsi »). - 1975 : Chute de Saïgon marquant la fin de la guerre du Viêt Nam ; fin de la dictature des colonels en Grèce. Page 8 sur 188 - 1979 : Révolution iranienne aboutissant à l'avènement d'une théocratie chiite ; invasion soviétique en Afghanistan provoquant le déclenchement d'une guérilla menée notamment par Oussama ben Laden. - 1980 : Mort d'Aurèle Vandendriessche, figure politique belge qui contribua à la décolonisation du Congo belge et fondateur de l'Organisation commune des régions wallonne et bruxelloise ; coup d'État en Turquie contre le gouvernement démocratique. - 1981 : Prise du pouvoir par Augusto Pinochet lors d'un coup d'État au Chili. - 1982 : Invasion israélienne au Liban provoquant la mort de centaines de civils palestiniens ; attaque argentine sur les Malouines entraînant la guerre des Malouines face au Royaume-Uni. - 1985 : Assassinat d'Indira Gandhi, Première ministre indienne. - 1986 : Catastrophe nucléaire de Tchernobyl en Ukraine soviétique. - 1989 : Chute du Mur de Berlin symbolisant la fin de la guerre froide ; massacre de Tian'anmen en Chine contre les manifestations étudiantes demandant plus de libertés politiques. - 1990 : Réunification allemande ; Irak envahit le Koweït déclenchant la première guerre du Golfe. - 1991 : Dissolution de l'Union soviétique et apparition de quinze nouveaux pays dont la Russie, fin de la guerre froide. - 1992 : Signature du traité de Maastricht actant la transformation de la CEE en Union Européenne. - 1993 : Accords d'Oslo visant à résoudre le conflit israélo-palestinien ; explosion meurtrière du World Trade Center à New York. - 1994 : Génocide au Rwanda faisant près d'un million de victimes tutsi et modérés hutu ; apartheid aboli en Afrique du Sud permettant l'accession au pouvoir de Nelson Mandela. - 1995 : Massacre de Srebrenica pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine perpétré par l'armée serbe bosniaque ; attentats d'Oklahoma City tuant 168 personnes. - 1997 : Retrait britannique de Hong Kong remis à la Chine. - 1999 : Bombardement de la Serbie par l'OTAN pour empêcher le nettoyage ethnique au Kosovo ; crise financière asiatique touchant plusieurs pays d'Asie orientale. - 2001 : Attentats terroristes du 11 septembre aux États-Unis causant la mort de près de trois mille personnes. - 2003 : Intervention militaire en Irak dirigée principalement par les États-Unis et le Royaume-Uni afin de renverser Saddam Hussein. - 2004 : Tsunami ravageant les côtes de l'océan Indien causant environ 230 000 morts. - 2005 : Ouragan Katrina frappant La Nouvelle-Orléans aux États-Unis ; mort du pape Jean Paul II et élection de Benoît XVI ; retrait israélien de la bande de Gaza. - 2008 : Crise financière globale ayant des conséquences importantes sur l'économie mondiale ; élections contestées en Iran suivies de violentes protestations ; reconnaissance de l'indépendance du Kosovo par plusieurs pays occidentaux. - 2010 : Séisme en Haïti occasionnant plus de 230 000 morts ; catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon. Page 9 sur 188 - 2011 : Printemps arabe se traduisant par divers mouvements sociaux et politiques dans certains pays arabes ; intervention militaire de l'OTAN en Libye pour protéger les populations civiles ; opération Neptune's Spear ordonnée par le président Obama conduisant à la mort d'Oussama ben Laden. - 2014 : Annexion de la Crimée par la Russie ; soulèvements pro-russes dans le Donbass ukrainien donnant lieu à une guerre hybride entre l'Ukraine et la Russie ; crash du vol MH17 de Malaysia Airlines au-dessus de l'Ukraine ; Ebola fait plus de onze mille morts en Afrique de l'Ouest ; ISIS prend possession de larges portions de territoires syrien et irakien. - 2015 : Attentats terroristes coordonnés à Paris revendiqués par Daesh ; accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien ; migration massive vers l'Europe due aux guerres et persécutions dans certaines zones géopolitiques. - 2016 : Brexit ou sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne ; élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. - 2017 : Adoption de l'accord de Paris sur le climat malgré le retrait des États-Unis annoncé par Trump ; tensions accrues entre les États-Unis et la Corée du Nord concernant son programme balistique intercontinental ; ouragans Harvey, Irma et Maria affectent gravement les Caraïbes ainsi que les États du golfe du Mexique. - 2018 : Sommet historique entre Kim Jong-un et Donald Trump sur la dénucléarisation de la Corée du Nord ; exacerbation des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ; afflux migratoire sans précédent depuis l'Amérique Centrale vers les États-Unis. - 2019 : Incendies en Amazonie inquiétant la communauté internationale quant à la préservation de cet « écosystème vital » ; intensification des tensions entre l'Iran et les États-Unis à la suite de l'assassinat du général Qassem Soleimani par Washington ; épidémie de coronavirus COVID- 19 originaire de Wuhan en Chine puis propagée mondialement. - 2020 : Meurtre de George Floyd déclenchant des manifestations antiracistes et des émeutes aux États-Unis ; offensive turque contre les Kurdes dans le nord de la Syrie suscitant l'inquiétude de nombreux pays ; explosion meurtrière au port de Beyrouth (Liban) entraînant une profonde crise politique ; victoire de Joe Biden à l'élection présidentielle américaine. - 2021 : Coup d'État en Birmanie suivi de manifestations pacifiques violemment réprimées ; reprise des négociations directes entre les dirigeants israéliens et émiratis ; nouvelle escalade des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan au sujet du Haut-Karabakh ; rapprochement entre l'Arabie saoudite et l'Iran sous médiation irakienne. - 2022 : Invasion russe de l'Ukraine provoquant une vague d'indignation et de sanctions internationales ; sommet extraordinaire de l'OTAN à Bruxelles convoqué en urgence en raison de cette agression ; multiplication des cyberattaques ciblant essentiellement les structures critiques telles que les systèmes hospitaliers ou encore les secteurs industriel et énergétique. 2. Fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 Marque la victoire des Alliés et la défaite de l'Axe, aboutissant à la création de l'ONU pour favoriser la paix mondiale. - Impact sur la structure politique de l'Europe avec la division de l'Allemagne et la formation de blocs Est-Ouest. Page 10 sur 188 L'impact sur la structure politique de l'Europe à la suite de la division de l'Allemagne et à la formation des blocs Est-Ouest a été significatif. Voici quelques informations : - Renforcement des tensions idéologiques : La division de l'Allemagne a symbolisé la division idéologique entre le bloc de l'Est, dominé par l'Union soviétique et le communisme, et le bloc de l'Ouest, représenté par les États-Unis et les démocraties occidentales. Cela a alimenté la guerre froide et les antagonismes politiques entre les deux blocs. - Renforcement des alliances militaires : La division de l'Allemagne a conduit à la création de l'OTAN, une alliance militaire entre les pays occidentaux, et du Pacte de Varsovie, une alliance militaire entre les pays de l'Est. Ces alliances militaires ont renforcé les clivages politiques et militaires en Europe. - Influence sur la géopolitique européenne : La division de l'Allemagne a conduit à la création de deux États allemands distincts : la République fédérale d'Allemagne à l'Ouest et la République démocratique allemande à l'Est. Cela a modifié la géopolitique de l'Europe, avec une Allemagne occidentale alignée sur les intérêts occidentaux et une Allemagne orientale sous l'influence soviétique. - Effets sur la construction européenne : La division de l'Allemagne a également entraîné des répercussions sur le processus d'intégration européenne. La division politique de l'Allemagne a créé des complications et des tensions dans les négociations pour la formation d'une Europe unifiée. Cependant, elle a également servi de motivation pour renforcer les liens économiques et politiques entre les pays européens afin de prévenir de nouveaux conflits. - Conséquences économiques : La division de l'Allemagne a entraîné des différences économiques significatives entre l'Est et l'Ouest. L'Allemagne de l'Ouest a connu une croissance économique rapide, tandis que l'Allemagne de l'Est a été confrontée à des difficultés économiques et à un manque de développement. Cela a créé des disparités économiques entre les deux parties de l'Allemagne et a nécessité, par la suite, des efforts de reconstruction et de réunification. o La réunification de l’Allemagne a été un événement historique qui a eu des conséquences économiques et politiques significatives. Selon une étude du Figaro, la réunification a coûté à l’Allemagne environ 2 000 milliards d’euros. La réunification a également entraîné une baisse de la natalité et une augmentation de l’exode vers les régions les plus riches. Cependant, la différence des niveaux de vie entre les Allemands de l’Ouest et de l’Est s’est drastiquement réduite. Le revenu disponible par habitant dans les régions d’Allemagne de l’Est a nettement progressé. Il représentait en moyenne 70% de ceux des régions de l’Ouest en 2017, alors qu’il était de 40% en 1991. La réunification a également entraîné des conséquences politiques, notamment sur la composition du Parlement européen et sur les relations internationales de l’Allemagne Ces informations illustrent l'impact profond de la division de l'Allemagne et de la formation des blocs Est-Ouest sur la structure politique de l'Europe pendant cette période. - Émergence d'un nouvel ordre mondial avec la prédominance des États-nations et l'affirmation de la souveraineté nationale. L'émergence d'un nouvel ordre mondial avec la prédominance des États-nations et l'affirmation de la souveraineté nationale est un élément clé de la période post-Seconde Guerre mondiale. Voici quelques informations sur ce sujet : - Décolonisation et mouvements indépendantistes : La décolonisation est un processus historique qui a vu les colonies européennes en Afrique et en Asie devenir indépendantes au cours du 20e Page 11 sur 188 siècle. Ce processus a été marqué par des mouvements indépendantistes, des luttes pour la liberté et des conflits armés. La décolonisation a entraîné des conséquences politiques, économiques et sociales importantes pour les pays colonisés et pour les anciennes puissances coloniales. Les pays nouvellement indépendants ont dû faire face à des défis tels que la construction d’institutions démocratiques, le développement économique et la consolidation de l’unité nationale. Les anciennes puissances coloniales ont dû faire face à la perte de leur empire et à la nécessité de redéfinir leur rôle dans le monde. o En Afrique, la décolonisation a commencé dans les années 1950 et s’est poursuivie jusqu’au début des années 1990. Les mouvements indépendantistes ont été menés par des leaders tels que Kwame Nkrumah au Ghana, Jomo Kenyatta au Kenya et Nelson Mandela en Afrique du Sud. La décolonisation a également été marquée par des conflits tels que la guerre d’Algérie et la guerre civile au Nigeria. o En Asie, la décolonisation a commencé après la fin de la Seconde Guerre mondiale et s’est poursuivie jusqu’au début des années 1970. Les mouvements indépendantistes ont été menés par des leaders tels que Mohandas Gandhi en Inde, Sukarno en Indonésie et Ho Chi Minh au Vietnam. La décolonisation a également été marquée par des conflits tels que la guerre d’Indochine et la guerre du Vietnam. La décolonisation a été un processus complexe et souvent difficile. Elle a contribué à la formation d’un nouvel ordre mondial. - Renforcement des institutions internationales : Pour gérer les relations entre ces nouveaux États- nations, des institutions internationales ont été créées ou renforcées. Par exemple, les Nations Unies ont été fondées pour promouvoir la paix et la coopération entre les nations, tandis que des organisations régionales, telles que l'Union européenne, ont émergé pour renforcer l'intégration et la coopération régionale. - Protection de la souveraineté nationale : Avec l'émergence de l'ordre mondial centré sur les États-nations, la notion de souveraineté nationale est devenue un principe fondamental. Les États ont cherché à protéger leur indépendance et leur capacité à prendre des décisions sans ingérence extérieure. Cela a conduit à la mise en place de régimes internationaux pour défendre le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des États. o Le principe de non-ingérence, ou principe de non-intervention dans les affaires intérieures, est un principe du droit international qui interdit à tout État de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre État. Ce principe est contenu à l’article 2 § 7 de la Charte des Nations Unies qui affirme que : “Aucune disposition de la présente Charte n’autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État ni n’oblige les Membres à soumettre des affaires de ce genre à une procédure de règlement aux termes de la présente Charte; toutefois, ce principe ne porte en rien atteinte à l’application des mesures de coercition prévues au Chapitre VII.” o Le principe de non-ingérence englobe différents aspects. D’abord, il interdit le recours à la menace ou à la force armée à l’encontre d’un État tiers. Mais outre la menace ou l’emploi de la force, le principe de non-ingérence vise plus largement tout type d’immixtion dans les affaires d’un autre État. Cela inclut donc les moyens de pression politiques ou économiques, qui peuvent être utilisés par un État afin de faire en sorte que les affaires d’un autre État se déroulent de la manière qu’il désire, à son profit ou au profit de ses ressortissants. Page 12 sur 188 - Nationalisme et affrontements idéologiques : L'affirmation de la souveraineté nationale a parfois alimenté le nationalisme et les affrontements idéologiques. Les États-nations ont cherché à promouvoir leurs propres intérêts et valeurs, ce qui a entraîné des tensions et des conflits, notamment pendant la guerre froide entre les blocs Est-Ouest. Le nationalisme a été un facteur important dans les affrontements idéologiques pendant la guerre froide. Les deux superpuissances, les États-Unis et l’Union soviétique, ont utilisé le nationalisme pour renforcer leur influence et leur pouvoir dans le monde. Voici quelques exemples de conflits liés au nationalisme pendant la guerre froide : o La guerre de Corée (1950-1953) : La guerre de Corée a été déclenchée par l’invasion de la Corée du Sud par la Corée du Nord, soutenue par l’Union soviétique et la Chine. Les États-Unis et leurs alliés ont soutenu la Corée du Sud. Le conflit a été motivé par des considérations idéologiques et nationalistes, la Corée étant divisée entre un régime communiste au nord et un régime pro-occidental au sud. o La guerre du Vietnam (1955-1975) : La guerre du Vietnam a été un conflit entre le Nord- Vietnam communiste, soutenu par l’Union soviétique et la Chine, et le Sud-Vietnam pro- occidental, soutenu par les États-Unis et leurs alliés. Le conflit a été motivé par des considérations nationalistes et idéologiques, le Nord-Vietnam cherchant à unifier le pays sous un régime communiste, tandis que le Sud-Vietnam cherchait à maintenir son indépendance et son régime pro-occidental. o La crise des missiles de Cuba (1962) : La crise des missiles de Cuba a été un conflit entre les États-Unis et l’Union soviétique, qui a failli dégénérer en guerre nucléaire. La crise a été déclenchée par l’installation de missiles soviétiques à Cuba, à proximité des États- Unis. Les États-Unis ont considéré cela comme une menace directe à leur sécurité nationale et ont exigé le retrait des missiles. La crise a été motivée par des considérations nationalistes et idéologiques, l’Union soviétique cherchant à étendre son influence dans l’hémisphère occidental. o La guerre d’Afghanistan (1979-1989) : La guerre d’Afghanistan a été un conflit entre les forces soviétiques et les moudjahidines afghans, soutenus par les États-Unis et leurs alliés. Le conflit a été motivé par des considérations nationalistes et idéologiques, l’Union soviétique cherchant à étendre son influence en Asie centrale, tandis que les moudjahidines afghans cherchaient à défendre leur indépendance et leur régime islamique. - Réaffirmation de l'identité nationale : L'émergence d'un nouvel ordre mondial a également été accompagnée d'une réaffirmation de l'identité nationale. Les États ont cherché à préserver et promouvoir leur culture, leur langue et leurs traditions, renforçant ainsi leur sentiment d'appartenance nationale. o Pendant la guerre froide, les États-Unis et l’Union soviétique ont tous deux utilisé la culture comme un outil de propagande pour promouvoir leur idéologie et leur mode de vie. Les États-Unis ont exporté leur culture populaire, notamment le cinéma hollywoodien, la musique rock et le fast-food, tandis que l’Union soviétique a promu la culture russe et soviétique, notamment la littérature, la musique classique et le ballet. Les deux superpuissances ont également utilisé la langue comme un outil de propagande, en finançant des programmes d’apprentissage de la langue anglaise ou russe dans les pays étrangers. Cependant, il est difficile de dire dans quelle mesure ces efforts ont eu un impact sur la culture et les langues nationales. Page 13 sur 188 Ces informations mettent en évidence l'importance de l'émergence d'un nouvel ordre mondial caractérisé par la prédominance des États-nations et l'affirmation de la souveraineté nationale. Ce changement a entraîné des répercussions majeures sur les relations internationales et les dynamiques de pouvoir à l'échelle mondiale. - Mise en place de systèmes de sécurité collective pour prévenir de futures conflits à grande échelle. La mise en place de systèmes de sécurité collective pour prévenir de futurs conflits à grande échelle a été une mesure cruciale dans l'histoire des relations internationales. Voici quelques informations sur ce sujet : - Création d'alliances militaires : Pour prévenir les conflits à grande échelle, diverses alliances militaires ont été formées. Par exemple, l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a été créée en 1949 pour promouvoir la sécurité collective des pays membres en cas d'agression extérieure. Des alliances similaires, telles que l'Organisation du Traité de Varsovie, ont été formées dans le cadre de la guerre froide. o L’article 1 de la Charte des Nations Unies énonce les buts et principes de l’Organisation des Nations Unies. Selon cet article, les buts de l’Organisation sont les suivants : maintenir la paix et la sécurité internationales, développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux d’ordre économique, social, intellectuel ou humanitaire, et en favorisant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, et être un centre où s’harmonisent les efforts des nations vers ces fins communes. o Le traité de Varsovie, signé en 1955, était un accord militaire entre les pays communistes d’Europe de l’Est, dirigé par l’Union soviétique, pour contrer l’influence de l’OTAN et des États-Unis en Europe. Le traité a créé le Pacte de Varsovie, une alliance militaire qui comprenait l’Union soviétique, la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, l’Albanie et l’Allemagne de l’Est. Le but du pacte était de coordonner la défense militaire des pays membres et de garantir la sécurité de l’Europe de l’Est contre toute agression de l’OTAN. Le pacte a également servi de moyen pour l’Union soviétique de maintenir son influence sur les pays d’Europe de l’Est et de contrôler leur politique étrangère. Le Pacte de Varsovie a été dissous en 1991, à la fin de la guerre froide, après la chute du mur de Berlin et la réunification de l’Allemagne. - Institutions internationales de sécurité : Des organisations internationales spécialisées dans la sécurité ont été établies pour promouvoir la coopération et la prévention des conflits à grande échelle. Par exemple, l'Organisation des Nations Unies (ONU) dispose d'un Conseil de sécurité chargé de maintenir la paix et la sécurité internationales. Des missions de maintien de la paix sont également déployées dans les régions en conflit pour favoriser la résolution pacifique des différends. o MINUAD Mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour o MONUSCO Mission d'organisation de Nations unies pour la stabilisation du Congo o MINUSS Mission des Nations unies au Soudan du Sud o FISNUA Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abiyé Page 14 sur 188 o MINUSMA Conformément à la Résolution 2690 du Conseil de sécurité de l'ONU, la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) a fermé le 31 décembre 2023. - Arbitrage et médiation : Les systèmes de sécurité collective promeuvent également l'arbitrage et la médiation des différends pour résoudre les conflits avant qu'ils ne s'aggravent. Les organismes internationaux et les pays membres œuvrent ensemble pour faciliter les négociations et les accords de paix. Plusieurs organisations internationales ont pour but la sécurité collective. Voici quelques exemples : o L’Organisation des Nations unies (ONU) : L’ONU a été créée en 1945 pour maintenir la paix et la sécurité internationales. L’ONU est responsable de la coordination des efforts internationaux pour prévenir les conflits, résoudre les conflits existants et promouvoir la coopération internationale. L’ONU a également créé des missions de maintien de la paix pour aider à stabiliser les pays en conflit. o L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) : L’OTAN a été créée en 1949 pour garantir la sécurité collective de ses membres. L’OTAN est une alliance militaire qui comprend les États-Unis, le Canada et plusieurs pays européens. L’OTAN est responsable de la défense collective de ses membres et de la promotion de la stabilité et de la sécurité en Europe et en Amérique du Nord. o L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) : L’OSCE a été créée en 1975 pour promouvoir la sécurité et la coopération en Europe. L’OSCE est responsable de la prévention des conflits, de la gestion des crises et de la promotion des droits de l’homme et de la démocratie. L’OSCE est composée de 57 États membres, dont la plupart sont situés en Europe et en Asie centrale. o L’Union africaine (UA) : L’UA a été créée en 2002 pour promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique. L’UA est responsable de la prévention et de la résolution des conflits, de la promotion des droits de l’homme et de la démocratie, et de la coordination des efforts de développement en Afrique. L’UA est composée de 55 États membres. Ces organisations internationales ont pour but de promouvoir la sécurité collective et de prévenir les conflits dans le monde entier. - Échanges diplomatiques et dialogue : Une composante clé des systèmes de sécurité collective est la promotion de l'échange diplomatique et du dialogue entre les nations. Les rencontres diplomatiques, les sommets internationaux et les conférences de paix sont organisés pour faciliter les discussions, favoriser la compréhension mutuelle et prévenir les malentendus pouvant mener à des conflits. o Il existe plusieurs classements des pays selon leur importance diplomatique. Selon l’indice de diplomatie mondiale de Lowy Institute, les États-Unis, la Chine, la France, le Japon et la Turquie ont les plus grands réseaux diplomatiques du monde. Cependant, il est important de noter que les relations diplomatiques entre les pays sont complexes et ne peuvent pas être mesurées uniquement en termes de nombre de missions diplomatiques - Coopération en matière de renseignement et de partage d'informations : Les systèmes de sécurité collective encouragent la coopération entre les services de renseignement ainsi que le Page 15 sur 188 partage d'informations stratégiques. Cela permet de mieux anticiper les menaces potentielles et de prendre des mesures préventives contre les conflits. o La coopération en matière de renseignement est un sujet sensible et confidentiel, il est donc difficile de savoir exactement quels États coopèrent le plus. Cependant, il est connu que les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont une longue histoire de coopération en matière de renseignement, connue sous le nom de “Five Eyes”. Les pays membres de l’Union européenne coopèrent également en matière de renseignement, notamment par le biais de l’Agence européenne de défense et de l’Agence européenne de sécurité et de défense. En outre, de nombreux pays coopèrent également avec des organisations internationales telles que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et l’Organisation des Nations unies (ONU) pour partager des informations de renseignement et coordonner les efforts de sécurité. Ces informations mettent en évidence l'importance des systèmes de sécurité collective pour prévenir les conflits à grande échelle. Ils favorisent la coopération entre les nations, renforcent les mécanismes de résolution pacifique des différends et contribuent à maintenir la paix et la stabilité internationales. - Élaboration de la Déclaration universelle des droits de l'homme par l'ONU en 1948 comme fondement des droits internationaux. L'élaboration de la Déclaration universelle des droits de l'homme par l'ONU en 1948 a marqué un jalon important dans l'histoire des droits internationaux. Voici quelques informations pour approfondir ce sujet : - Protection des droits fondamentaux : La Déclaration universelle des droits de l'homme énonce les droits fondamentaux et les libertés essentielles appartenant à chaque individu, indépendamment de leur nationalité, race, religion, genre ou origine sociale. Elle garantit des droits tels que la liberté d'expression, le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne, l'égalité en droits, et bien d'autres. o L’article 1 de la Déclaration universelle des droits de l’homme énonce que “Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité”. Ce principe fondamental est à la base de la protection des droits de l’homme dans le monde entier. La Déclaration universelle des droits de l’homme a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1948 et énonce les droits fondamentaux de tous les êtres humains, tels que la liberté d’expression, la liberté de religion, le droit à un procès équitable, le droit à l’éducation, le droit au travail, le droit à la santé, et le droit à la vie privée. J’espère que cela répond à votre question. - Influence sur le droit international : La Déclaration universelle des droits de l'homme a contribué à façonner le droit international des droits de l'homme. Elle a servi de référence pour le développement et l'élaboration ultérieure de traités et de conventions internationales relatifs aux droits de l'homme, renforçant ainsi la norme internationale en matière de droits humains. - Universalité des droits humains : La Déclaration affirme que les droits de l'homme sont universels, indivisibles et interdépendants. Elle reconnaît que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Cela souligne l'importance de respecter et de protéger les droits de chaque individu, quel que soit le contexte culturel, social ou politique. Page 16 sur 188 - Promotion de la justice sociale : La Déclaration universelle des droits de l'homme encourage la justice sociale en mettant l'accent sur l'égalité, la non-discrimination et la protection contre l'oppression et l'injustice. Elle appelle à l'éradication de la discrimination, de l'esclavage, de la torture, de l'exploitation et des autres formes d'atteinte à la dignité humaine. - Éducation et sensibilisation : La Déclaration promeut l'éducation et la sensibilisation aux droits de l'homme. Elle souligne l'importance de l'éducation pour que les individus connaissent leurs droits et responsabilités, et pour favoriser le respect des droits de l'homme à tous les niveaux de la société. - Traités et conventions relatifs aux droits de l’homme : Il existe plusieurs traités et conventions internationales relatifs aux droits de l’homme. Voici quelques exemples : o La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) : Adoptée en 1948 par l’Assemblée générale des Nations unies, la DUDH énonce les droits fondamentaux de tous les êtres humains, tels que la liberté d’expression, la liberté de religion, le droit à un procès équitable, le droit à l’éducation, le droit au travail, le droit à la santé, et le droit à la vie privée. o Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) : Adopté en 1966 et entré en vigueur en 1976, le PIDCP énonce les droits civils et politiques de tous les êtres humains, tels que la liberté d’expression, la liberté de réunion, le droit à un procès équitable, le droit à la vie privée, et le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. o Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) : Adopté en 1966 et entré en vigueur en 1976, le PIDESC énonce les droits économiques, sociaux et culturels de tous les êtres humains, tels que le droit au travail, le droit à l’éducation, le droit à la santé, le droit à un niveau de vie suffisant, et le droit à la culture. o La Convention relative aux droits de l’enfant : Adoptée en 1989 et entrée en vigueur en 1990, la Convention relative aux droits de l’enfant énonce les droits de tous les enfants, tels que le droit à l’éducation, le droit à la santé, le droit à une identité, le droit à la protection contre la violence, et le droit à la participation. o La Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale : Adoptée en 1965 et entrée en vigueur en 1969, la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale énonce les droits de tous les êtres humains à être protégés contre la discrimination raciale, tels que le droit à l’égalité devant la loi, le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, et le droit à l’éducation. Ces traités et conventions internationales ont pour but de protéger les droits de l’homme dans le monde entier. Ces informations mettent en lumière l'importance de la Déclaration universelle des droits de l'homme comme fondement des droits internationaux. Elle a influencé le droit international, promu la protection des droits fondamentaux de chaque individu et a contribué à la promotion de la justice sociale dans le monde entier. - Redéfinition des politiques de reconstruction économique, notamment avec le plan Marshall et sa contribution à la reconstruction européenne. Page 17 sur 188 La redéfinition des politiques de reconstruction économique après la Seconde Guerre mondiale a été marquée par l'initiative du Plan Marshall et sa contribution significative à la reconstruction de l'Europe. Voici quelques informations pour approfondir ce sujet : - Objectif du Plan Marshall : Le Plan Marshall était un programme d’aide économique américain destiné à aider à la reconstruction de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale. Le plan a été annoncé en 1947 par le secrétaire d’État américain George Marshall et a fourni une aide financière et technique à l’Europe de l’Ouest pour aider à reconstruire son économie. Le but du plan était d’éviter l’insolvabilité européenne, d’empêcher la propagation du communisme et de créer une structure économique qui profiterait à la formation de régimes démocratiques. Les effets du plan Marshall ont été significatifs, car il a permis à l’Europe de l’Ouest de se remettre rapidement de la guerre et de reconstruire son économie. Le plan a également renforcé les liens économiques et politiques entre les États- Unis et l’Europe de l’Ouest, et a contribué à la formation de l’Union européenne. o Le Plan Marshall a été financé par les États-Unis. Au total, plus de 13 milliards de dollars (environ 130 milliards de dollars en valeur actuelle) ont été investis pendant les quatre années que dure le plan. Le plan était constitué à 90 % de subventions et à 10 % de prêts. Les États-Unis ont fourni une aide financière considérable pour soutenir la reconstruction de l’Europe, en échange, les pays européens s’engageaient à importer des produits américains pour un montant équivalent à celui emprunté. - Reconstruction des infrastructures et de l'industrie : Le Plan Marshall a permis de reconstruire les infrastructures essentielles, telles que les routes, les ponts, les ports et les réseaux de communication, qui avaient été gravement endommagées pendant la guerre. Il a également soutenu la reprise de l'industrie européenne en fournissant une aide financière et technique pour moderniser les entreprises et stimuler la production. - Intégration économique régionale : Le Plan Marshall a encouragé la coopération économique et la création d'institutions régionales en Europe, comme la Communauté économique européenne (CEE) qui a été un précurseur de l'Union européenne. Cela a favorisé l'intégration économique entre les pays européens, en facilitant le commerce et les investissements transfrontaliers. - Lutte contre la pauvreté et l'instabilité économique : Le Plan Marshall a contribué à la réduction de la pauvreté et de l'instabilité économique en Europe en soutenant la création d'emplois, l'amélioration des salaires et des conditions de travail, ainsi que la fourniture d'une aide sociale pour les populations les plus vulnérables. - Renforcement des relations transatlantiques : Le Plan Marshall a renforcé les liens économiques et politiques entre les États-Unis et l'Europe, faisant de ces pays des partenaires clés dans la reconstruction économique mondiale. Il a contribué à créer une relation de confiance et de coopération transatlantique, qui a continué à jouer un rôle important dans les décennies suivantes. Ces informations mettent en évidence l'impact du Plan Marshall dans la redéfinition des politiques de reconstruction économique, en particulier sa contribution majeure à la reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale. Il a favorisé la reprise économique, l'intégration régionale et les relations transatlantiques, posant ainsi les bases d'une nouvelle ère de développement en Europe. Page 18 sur 188 3. Guerre froide 1947-1991 – Détente années 70 - Période de tensions géopolitiques et idéologiques entre les États-Unis (et leurs alliés) et l'Union soviétique (et ses alliés) - Espionnage et contre-espionnage L’espionnage et le contre-espionnage ont été des éléments clés de la guerre froide. Les États-Unis et l’Union soviétique ont tous deux créé des agences de renseignement pour collecter des informations sur les activités militaires, politiques et économiques de l’autre camp. Les deux pays ont également mené des opérations secrètes pour saboter les activités de l’autre camp. Les agences de renseignement américaines comprenaient la Central Intelligence Agency (CIA), la National Security Agency (NSA) et le Federal Bureau of Investigation (FBI), tandis que les agences de renseignement soviétiques comprenaient le KGB et le GRU. Les deux camps ont également utilisé des taupes pour infiltrer les agences de renseignement de l’autre camp. Les opérations de renseignement ont été menées dans le plus grand secret, et de nombreux détails n’ont été révélés que des décennies plus tard. Les opérations de renseignement ont également été un élément clé de la course aux armements nucléaires entre les États-Unis et l’Union soviétique. Les agences de renseignement aujourd’hui (hors France) : Il existe de nombreuses agences de renseignement dans le monde. Voici quelques exemples : o La Central Intelligence Agency (CIA) : L’agence de renseignement américaine est responsable de la collecte et de l’analyse des informations relatives à la sécurité nationale des États-Unis. La CIA est également chargée de mener des opérations secrètes pour protéger les intérêts américains dans le monde entier. o Le Federal Bureau of Investigation (FBI) : Le FBI est l’agence de renseignement intérieur des États-Unis. Le FBI est responsable de la collecte et de l’analyse des informations relatives à la sécurité intérieure des États-Unis, ainsi que de l’application de la loi fédérale. o Le Mossad : Le Mossad est l’agence de renseignement extérieur d’Israël. Le Mossad est responsable de la collecte et de l’analyse des informations relatives à la sécurité nationale d’Israël, ainsi que de la protection des intérêts israéliens dans le monde entier. o Le Service fédéral de sécurité (FSB) : Le FSB est l’agence de renseignement intérieur de la Russie. Le FSB est responsable de la collecte et de l’analyse des informations relatives à la sécurité intérieure de la Russie, ainsi que de la protection des intérêts russes dans le monde entier. o Le Service de renseignement extérieur (SVR) : Le SVR est l’agence de renseignement extérieur de la Russie. Le SVR est responsable de la collecte et de l’analyse des informations relatives à la sécurité nationale de la Russie, ainsi que de la protection des intérêts russes dans le monde entier. Page 19 sur 188 o Le Secret Intelligence Service (SIS) : Le SIS, également connu sous le nom de MI6, est l’agence de renseignement extérieur du Royaume-Uni. Le SIS est responsable de la collecte et de l’analyse des informations relatives à la sécurité nationale du Royaume-Uni, ainsi que de la protection des intérêts britanniques dans le monde entier. o Le Bundesnachrichtendienst (BND) : Le BND est l’agence de renseignement extérieur de l’Allemagne. Le BND est responsable de la collecte et de l’analyse des informations relatives à la sécurité nationale de l’Allemagne, ainsi que de la protection des intérêts allemands dans le monde entier. Ces agences de renseignement ont pour but de collecter des informations sur les menaces potentielles à la sécurité nationale de leur pays respectif. - Propagande et guerre de l’information Durant la guerre froide, les États-Unis et l’Union soviétique ont utilisé les médias de masse tels que le cinéma, la télévision et la radio pour diffuser leur idéologie et étendre leur zone d’influence. Les médias ont été détournés pour servir les objectifs des gouvernements, devenant un outil de guerre à part entière. Les campagnes de propagande ont été menées pour renforcer la volonté de vaincre et affaiblir le moral de l’ennemi. Les films de propagande ont été largement utilisés pour véhiculer des messages idéologiques et susciter le rejet de l’ennemi. Certains films de propagande américains de la guerre froide incluent “Dangereusement vôtre”, “Octopussy”, “Marathon Man”, “Un crime dans la tête” et d’autres. Les médias ont également créé un état de peur prolongé en développant une peur sociétale de la destruction imminente et une paranoïa sévère. - Course à la conquête spatiale La course à l’espace est une compétition technologique acharnée entre les États-Unis et l’Union soviétique dans le domaine astronautique entre 1957 et 1975. Cette lutte pacifique a concerné d’abord l’envoi des premiers satellites artificiels, puis les premiers vols humains dans l’espace, l’envoi de sondes spatiales pour explorer les planètes les plus proches, et a culminé avec l’envoi d’astronautes sur la Lune. La course à l’espace est une des manifestations de la Guerre froide à laquelle se sont livrées les deux superpuissances à compter de la fin de la Seconde Guerre mondiale et qui s’était d’abord traduite par une course aux armements, avec la mise au point des premières bombes atomiques, des bombardiers à très long rayon d’action, puis des missiles porteurs d’armes nucléaires. La rivalité pour la suprématie dans l'espace, symbolisée notamment par le lancement du satellite Spoutnik et l'atterrissage sur la Lune. - Alliances militaires et blocs politiques Pendant la guerre froide, les deux superpuissances mondiales, les États-Unis et l’Union soviétique, ont formé des alliances militaires et des blocs politiques pour renforcer leur influence et protéger leurs intérêts. Les États-Unis ont créé l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en 1949, une alliance militaire défensive qui comprenait les États-Unis, le Canada et plusieurs pays européens. L’OTAN a été créée pour contrer l’expansionnisme soviétique en Europe et pour protéger les pays membres contre une éventuelle attaque de l’Union soviétique. L’Union soviétique a créé le Pacte de Varsovie en 1955, une alliance militaire défensive qui comprenait l’Union soviétique et ses pays Page 20 sur 188 satellites en Europe de l’Est. Le Pacte de Varsovie a été créé en réponse à la création de l’OTAN et pour protéger les pays membres contre une éventuelle attaque de l’OTAN. Les deux alliances ont joué un rôle important dans la guerre froide et ont contribué à la division de l’Europe en deux blocs politiques et militaires opposés. - Mouvements de libération nationale Pendant la guerre froide, les mouvements de libération nationale ont émergé dans de nombreux pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, cherchant à se libérer du colonialisme et de l’impérialisme occidental. Ces mouvements étaient souvent soutenus par l’Union soviétique et la Chine communiste, qui cherchaient à étendre leur influence dans le monde. Les mouvements de libération nationale ont mené des luttes armées contre les puissances coloniales et impérialistes, utilisant des tactiques de guérilla et de terrorisme pour atteindre leurs objectifs. Certains des mouvements les plus connus comprennent le Front de libération nationale (FLN) en Algérie, le Congrès national africain (ANC) en Afrique du Sud, le Mouvement de libération nationale du Vietnam (Viêt Minh), le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) au Nicaragua, et le Mouvement de libération nationale du Zimbabwe (ZANU). - Course aux armements nucléaires et tentatives de contrôle - Les deux superpuissances cherchent à développer et à accumuler des armes nucléaires. - Initiatives de contrôle des armements pour limiter les arsenaux nucléaires et promouvoir la sécurité internationale. Pendant la guerre froide, les États-Unis et l’Union soviétique ont signé plusieurs accords de contrôle des armements pour limiter les arsenaux nucléaires et promouvoir la sécurité internationale. L’un des premiers accords importants a été le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) de 1968, qui visait à empêcher la prolifération des armes nucléaires et à promouvoir la coopération internationale dans l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. D’autres accords ont suivi, tels que le Traité sur la limitation des essais d’armes nucléaires (TICE) de 1996, qui interdisait les essais nucléaires à des fins militaires ou autres, et le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) de 1987, qui éliminait les missiles nucléaires à portée intermédiaire. Ces accords ont contribué à réduire les tensions entre les deux superpuissances et à renforcer la stabilité internationale. Cependant, certains de ces accords ont été remis en question ces dernières années, notamment le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, qui a été suspendu en 2019 - Développement de systèmes de défense antimissile pour annihiler la menace des frappes nucléaires adverses. Les systèmes de défense antimissile sont des systèmes conçus pour intercepter et détruire les missiles balistiques ennemis avant qu’ils n’atteignent leur cible. Ces systèmes ont été développés pour annihiler la menace des frappes nucléaires adverses et pour protéger les populations civiles et les forces militaires. Les systèmes de défense antimissile peuvent être basés sur le sol, sur la mer ou dans l’espace, et peuvent utiliser une variété de technologies, telles que les missiles intercepteurs, les lasers, les canons électromagnétiques et les armes à énergie dirigée. Les États-Unis et la Russie sont les deux principaux acteurs dans le domaine de la défense antimissile, mais d’autres pays, tels que la Chine, l’Inde, la Corée du Nord et l’Iran, ont également développé des systèmes de défense antimissile. Cependant, les systèmes de Page 21 sur 188 défense antimissile sont controversés car ils peuvent être considérés comme une menace pour la stabilité internationale et pourraient déclencher une nouvelle course aux armements. - Établissement de zones exemptes d'armes nucléaires pour réduire les tensions régionales et empêcher la prolifération. Les zones exemptes d’armes nucléaires sont des zones géographiques dans lesquelles les États s’engagent à ne pas produire, acquérir, tester ou stocker des armes nucléaires. Ces zones ont été créées pour réduire les tensions régionales et empêcher la prolifération des armes nucléaires. Les traités sur les zones exemptes d’armes nucléaires ont été signés dans différentes parties du monde, notamment en Amérique latine et dans les Caraïbes, dans le Pacifique Sud, en Asie du Sud-Est, en Afrique et en Asie centrale1. Les parties signataires de ces traités s’engagent à respecter les dispositions du traité et à coopérer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour garantir que les activités nucléaires dans la zone sont utilisées à des fins pacifiques1. Les zones exemptes d’armes nucléaires ont contribué à renforcer la non-prolifération à l’échelle mondiale et à consolider les efforts internationaux en faveur de la paix et de la sécurité. - Programmes de désarmement et de dénucléarisation pour réduire les risques d'une catastrophe nucléaire accidentelle - Coopération pour la sécurisation des matières nucléaires afin de prévenir le terrorisme nucléaire et le trafic illicite. La coopération internationale pour la sécurisation des matières nucléaires est un enjeu majeur pour prévenir le terrorisme nucléaire et le trafic illicite. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) joue un rôle central dans la coopération internationale en matière de sécurité nucléaire. Elle aide les pays à assurer la protection physique des matières nucléaires et autres matières radioactives et à mettre en place les systèmes, les lois et les règlements nécessaires. Les conventions sur la sécurité nucléaire, telles que la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire, la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et la Convention sur l’assistance en cas d’accident nucléaire ou de situation d’urgence radiologique, ont été signées pour renforcer la sécurité nucléaire et prévenir les actes de terrorisme nucléaire et le trafic illicite. En outre, les États-Unis et la Russie ont signé plusieurs accords de contrôle des armements pour limiter les arsenaux nucléaires et promouvoir la sécurité internationale, tels que le Traité de non- prolifération nucléaire (TNP) de 1968 et le Traité sur la limitation des essais d’armes nucléaires (TICE) de 1996. - Crises majeures - La crise des missiles de Cuba (1962), le Mur de Berlin (1961–1989), et la guerre de Corée (1950–1953). La crise des missiles de Cuba est une confrontation diplomatique et militaire qui oppose les États-Unis et l’Union soviétique du 14 octobre au 28 octobre 1962. Les deux grandes puissances s’engagent dans un bras de fer au sujet des missiles nucléaires soviétiques pointés en direction du territoire américain depuis l’île de Cuba. Cette crise conduit les deux blocs au bord de la guerre nucléaire. Moment paroxystique de la guerre froide, la crise de Cuba souligne les limites de la coexistence pacifique et se solde par le retrait de ses missiles par l’URSS en échange du retrait de certains missiles nucléaires américains de Turquie et d’Italie, ainsi que par la promesse des États-Unis de ne plus jamais envahir Page 22 sur 188 Cuba (après la tentative avortée de 1961) sans provocation directe. Cet accord entre le gouvernement soviétique et l’administration Kennedy, certes contraignant pour la future politique extérieure des États-Unis, permet au monde d’éviter un conflit militaire entre les deux puissances qui aurait pu mener à un affrontement nucléaire et à une Troisième Guerre mondiale. Un « téléphone rouge » reliant directement la Maison-Blanche au Kremlin est également installé après la crise afin de pouvoir établir une communication directe entre l’exécutif des deux superpuissances et éviter qu’une nouvelle crise de ce genre ne débouche sur une impasse diplomatique. La résolution de cette crise ouvre la voie à une nouvelle période de la guerre froide, la Détente. Le mur de Berlin était un mur de séparation physique et idéologique construit par la République démocratique allemande (RDA) en 1961 pour empêcher les citoyens de l’Allemagne de l’Est de fuir vers l’Allemagne de l’Ouest. Le mur a été construit en réponse à une vague de migration massive de l’Allemagne de l’Est vers l’Allemagne de l’Ouest, qui a commencé après la construction du mur de Berlin. Le mur de Berlin a divisé la ville de Berlin en deux parties, l’Est et l’Ouest, et est devenu un symbole de la guerre froide et de la division de l’Europe1. Le mur de Berlin a été détruit en 1989, après la chute du régime communiste en Allemagne de l’Est, et la réunification de l’Allemagne a été achevée en 1990 La guerre de Corée a opposé la République de Corée (Corée du Sud), soutenue par les Nations unies, à la République populaire démocratique de Corée (Corée du Nord), soutenue par la République populaire de Chine et l’Union soviétique, de 1950 à 1953. La guerre a commencé le 25 juin 1950, lorsque la Corée du Nord a envahi la Corée du Sud, et s’est terminée par un armistice signé le 27 juillet 1953. La guerre a fait plus de 2,5 millions de morts et a laissé la péninsule coréenne divisée en deux parties, la Corée du Nord et la Corée du Sud, séparées par la zone démilitarisée de Corée. Conséquences : - Impacts sur la diplomatie mondiale et la communication entre les superpuissances - Création de la ligne rouge téléphonique entre la Maison-Blanche et le Kremlin après la crise des missiles de Cuba pour éviter les malentendus potentiellement catastrophiques. - Influence sur la culture populaire et la perception de la Guerre froide - Inspiration pour des films, des livres et des œuvres d'art reflétant les tensions de l'époque et les scénarios d'affrontements idéologiques. - Renforcement des mouvements de non-alignement - Les nations cherchent à formuler une troisième voie en réponse aux événements polarisants, pour éviter de se retrouver dans le camp d'une superpuissance. - Évolution des stratégies militaires et des doctrines de défense - Adoption de la théorie de la destruction mutuelle assurée (MAD) qui repose sur l'équilibre de la terreur entre superpuissances nucléaires. - Avancées dans le cadre juridique international sur les armements Page 23 sur 188 - Stimulus pour les négociations de traités internationaux comme le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) pour limiter la propagation des armes de destruction massive. - Détente (années 70) - Relâchement des tensions entre les États-Unis et l'Union soviétique, caractérisé par la signature de traités comme les accords SALT. La détente est une période de relâchement des tensions entre les deux blocs Est et Ouest pendant la guerre froide. Elle commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s’achève en 1979-1980 avec l’invasion soviétique en Afghanistan et l’arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis. La détente se caractérise par un apaisement des relations entre les deux Grands, la tenue de fréquentes rencontres au sommet, la signature d’accords et de traités d’importance entre pays de l’Ouest et de l’Est, en matière de relations internationales et de limitation des armements, et le développement des relations de toutes natures, économiques en premier lieu, mais aussi scientifiques, sportives, et culturelles. La détente trouve son origine dans la volonté partagée par les États-Unis, l’Union soviétique et leurs alliés respectifs de réduire les risques de guerre nucléaire, qui ont culminé avec la crise de Berlin et la crise de Cuba. 4. Effondrement de l’Union soviétique (1991) - Conduit à la fin de la Guerre froide et à l'émergence des États-Unis en tant qu'unique superpuissance mondiale. L'effondrement de l'Union soviétique en 1991 a marqué un tournant majeur dans l'histoire contemporaine et a eu un impact significatif sur les relations internationales. Voici quelques informations pour approfondir ce sujet : - Fin de la guerre froide : L'effondrement de l'Union soviétique a été un signe clair de la fin de la guerre froide, une période de tensions géopolitiques et idéologiques entre les États-Unis et l'Union soviétique. La disparition de l'Union soviétique a entraîné une transformation de la dynamique mondiale, avec les États-Unis émergents en tant qu'unique superpuissance mondiale. - Développement de nouveaux États indépendants : L'effondrement de l'Union soviétique a conduit à la création de nouveaux États indépendants en Europe de l'Est et en Asie centrale. Des pays tels que la Russie, l'Ukraine, le Kazakhstan et d'autres ont émergé en tant qu'acteurs indépendants sur la scène internationale. - Transition politique et économique difficile : La dissolution de l'Union soviétique a entraîné une période de transition politique et économique tumultueuse pour de nombreux pays. Les anciennes républiques soviétiques ont dû relever des défis tels que la restructuration économique, la mise en place de nouvelles institutions démocratiques et la gestion de la transition vers une économie de marché. - Redéfinition des relations internationales : L'effondrement de l'Union soviétique a redéfini les relations internationales. Les modifications territoriales, les redéfinitions des alliances et les nouveaux équilibres de pouvoir ont influencé la géopolitique mondiale et les dynamiques diplomatiques. Les pays occidentaux ont également réévalué leur politique étrangère et leur approche envers la Russie et les anciennes républiques soviétiques. Page 24 sur 188 - Héritage de l'Union soviétique : Malgré l'effondrement de l'Union soviétique, son héritage continue d'avoir un impact sur les pays qui en sont issus. Des défis tels que la transition démocratique, la guerre en Tchétchénie, les tensions ethniques et la gestion des ressources naturelles ont marqué ces États nouvellement indépendants. La guerre entre l’Ukraine et la Russie constitue la manifestation contemporaine la plus violente de cet héritage. Ces informations soulignent l'importance de l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, qui a entraîné des répercussions majeures sur les relations internationales et a influencé la géopolitique mondiale. La fin de la guerre froide et l'émergence de nouveaux États indépendants ont redéfini les dynamiques mondiales et ont eu un impact durable sur la scène internationale. 5. Les conflits dans les Balkans (années 90) - À la suite de l'éclatement de la Yougoslavie, des conflits éclatent en Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine et Kosovo. Les conflits dans les Balkans dans les années 1990 ont été une série de conflits violents et complexes qui ont éclaté après la dissolution de la Yougoslavie. La Yougoslavie était un pays d’Europe du Sud qui a existé sous différents noms et formes entre 1918 et 2006. Elle était composée de six républiques : la Bosnie- Herzégovine, la Croatie, la Macédoine, le Monténégro, la Serbie et la Slovénie. Voici quelques informations pour approfondir ce sujet : - Contexte de la dissolution de la Yougoslavie : La Yougoslavie, formée après la Seconde Guerre mondiale, était composée de six républiques ethniques : la Slovénie, la Croatie, la Bosnie- Herzégovine, la Serbie, le Monténégro et la Macédoine. Les tensions ethniques et nationalistes ont émergé après la mort de Josip Broz Tito, dirigeant communiste de la Yougoslavie, en 1980. - Éclatement des conflits : Les premiers conflits ont éclaté en Slovénie et en Croatie en 1991, lorsque ces deux Républiques ont déclaré leur indépendance de la Yougoslavie. Ces conflits ont été suivis par la guerre en Bosnie-Herzégovine de 1992 à 1995 et la guerre du Kosovo de 1998 à 1999. - Causes et facteurs des conflits : Les conflits dans les Balkans ont été alimentés par des facteurs complexes, notamment des tensions ethniques, des aspirations nationalistes, des rivalités politiques et religieuses, ainsi que des enjeux territoriaux. Les conflits ont été marqués par des actes de violence interethnique, des expulsions forcées, des massacres et des crimes de guerre. - Intervention internationale : La communauté internationale a réagi aux conflits dans les Balkans en envoyant des troupes de maintien de la paix, en imposant des sanctions économiques et en engageant des négociations de paix. Des organisations telles que l'OTAN et l'ONU ont joué un rôle crucial dans les efforts de résolution des conflits. - Conséquences des conflits : Les conflits dans les Balkans ont entraîné des conséquences dévastatrices, avec une perte considérable en vies humaines, des déplacements massifs de populations, des destructions matérielles et des divisions ethniques profondément enracinées. Les rapports de guerre et les conflits violents ont laissé des cicatrices durables dans la région. La situation actuelle en Bosnie-Herzégovine et en Serbie est complexe et varie d’un jour à l’autre. En Bosnie-Herzégovine, il y a des tensions entre les différentes communautés ethniques, notamment entre les Bosniaques, les Croates et les Serbes. Récemment, le Parlement de la Republika Srpska, l’entité serbe de Bosnie, a entamé un processus de retrait des Serbes de plusieurs institutions fédérales, en particulier de l’armée. En Serbie, la situation est relativement Page 25 sur 188 stable, mais il y a des préoccupations concernant la démocratie, les droits de l’homme et la liberté de la presse. - Processus de réconciliation et de reconstruction : Après les conflits, des efforts de réconciliation et de reconstruction ont été entrepris pour favoriser la stabilité et la coexistence pacifique dans la région. Des tribunaux internationaux, tels que le Tribunal pénal international pour l'ex- Yougoslavie, ont été créés pour juger les crimes de guerre et établir la vérité. Ces informations mettent en évidence la complexité et la gravité des conflits dans les Balkans dans les années 1990. Les conflits ont entraîné des conséquences profondes pour les populations locales et ont nécessité l'intervention et l'engagement de la communauté internationale pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la région. La réconciliation et la reconstruction post-conflit continuent d'être des enjeux importants pour la région des Balkans (les Balkans comprennent plusieurs pays, dont la Bosnie- Herzégovine, la Croatie, le Monténégro, la Serbie, la Slovénie, la Macédoine du Nord, l’Albanie, la Roumanie, la Bulgarie et la Grèce). 6. Attaques du 11 sept. 2001 - Ces attaques terroristes contre les États-Unis ont mené à la "Guerre contre le terrorisme", y compris les invasions de l'Afghanistan et de l'Irak. Les attaques du 11 septembre 2001, également connues sous le nom de 9/11, ont été un événement tragique qui a eu un impact profond sur les relations internationales et a redéfini la politique mondiale. Voici quelques informations pour approfondir ce sujet : - Les attaques terroristes : Les attaques du 11 septembre 2001 ont été perpétrées par le groupe extrémiste Al-Qaïda, dirigé par Oussama ben Laden. Quatre avions de ligne ont été détournés, deux se sont écrasés dans les tours jumelles du World Trade Center à New York, un dans le Pentagone à Washington, D.C., et un quatrième en Pennsylvanie après une tentative de reprise en main par les passagers. - Conséquences pour la sécurité mondiale : Les attaques du 11 septembre 2001 ont eu un impact profond sur la sécurité mondiale. Les États-Unis ont lancé une guerre contre le terrorisme, qui a entraîné des conflits en Afghanistan et en Irak. La guerre contre le terrorisme a également conduit à une augmentation de la surveillance et de la sécurité dans les aéroports, les ports et les frontières. Les attentats ont également eu un impact sur les relations internationales, en particulier entre les États-Unis et les pays musulmans. Les États-Unis ont adopté une politique étrangère plus agressive, qui a été critiquée par certains pays et organisations internationales. Les attentats ont également eu un impact sur la perception de la sécurité et de la liberté dans le monde, avec des conséquences sur la vie quotidienne des gens. - Conséquences sur les relations internationales : Les attaques ont influencé les relations internationales, en particulier les relations entre les États-Unis et le reste du monde. L'administration américaine a lancé la guerre contre le terrorisme, entraînant des interventions militaires en Afghanistan et en Irak. Les alliances et les partenariats internationaux ont également évolué pour lutter contre le terrorisme et garantir la sécurité mondiale. - Impact sur les libertés civiles : Les attaques du 11 septembre ont également eu un impact sur les libertés civiles. Des mesures de sécurité accrues, telles que le renforcement des contrôles à la frontière, le renforcement de la surveillance et l'adoption de lois antiterroristes plus strictes, ont Page 26 sur 188 été mises en place dans de nombreux pays, suscitant des débats sur l'équilibre entre la sécurité et les droits individuels. - Transformation du paysage politique et culturel : Les attaques du 11 septembre ont entraîné une transformation du paysage politique et culturel. Elles ont suscité une prise de conscience mondiale du terrorisme et ont influencé le débat sur la migration, l'identité et les questions liées à la religion, ainsi que le discours politique concernant les politiques de sécurité et les atteintes aux droits de l'homme. Les attentats du 11 septembre 2001 ont eu un impact profond sur la sécurité mondiale et les relations internationales. Cependant, en ce qui concerne l’impact sur le paysage culturel, il est difficile de généraliser. Les événements ont certainement influencé la production culturelle, notamment dans les domaines du cinéma, de la musique et de la littérature. Par exemple, de nombreux films et documentaires ont été réalisés sur les attentats et leurs conséquences, tels que “United 93”, “World Trade Center” et “Fahrenheit 9/11”. De plus, de nombreux artistes ont créé des œuvres en réponse aux événements, telles que les sculptures “Tribute in Light” de John Bennett et Gustavo Bonevardi, qui ont illuminé le ciel de New York en hommage aux victimes. Cependant, il est important de noter que les impacts culturels des attentats ont été différents selon les pays et les communautés. Ces informations soulignent l'impact des attaques du 11 septembre 2001, qui ont entraîné des conséquences profondes sur la sécurité mondiale, les relations internationales et la politique tant aux États-Unis que dans le reste du monde. Cet événement a modifié la perception du terrorisme et de la sécurité, façonnant ainsi la politique mondiale de l'époque et les débats actuels concernant la sécurité et les libertés civiles. 7. Expansion de l'Union européenne (2004, 2007 et 2013) - Plusieurs pays d'Europe centrale et orientale rejoignent l'UE, renforçant l'intégration européenne. L'expansion de l'Union européenne (UE) aux années 2004, 2007 et 2013 a été un processus historique qui a contribué à la transformation et à l'élargissement de l'UE. Voici quelques informations pour approfondir ce sujet : - Élargissement de 2004 : En 2004, l'UE a connu son plus grand élargissement jusqu'à présent en accueillant 10 nouveaux pays membres, principalement d'Europe centrale et orientale. Les pays qui ont rejoint l'UE en 2004 étaient Chypre, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie. Cela a permis une intégration économique et politique plus étroite de ces pays avec le reste de l'UE. - Élargissement de 2007 : En 2007, deux autres pays, la Bulgarie et la Roumanie, ont rejoint l'UE, portant ainsi le nombre total de pays membres à 27. L'adhésion de ces deux pays a renforcé la présence de l'UE dans les Balkans et a encouragé la stabilité politique et économique dans la région. - Élargissement de 2013 : En 2013, la Croatie est devenue le 28e pays membre de l'UE. L'adhésion de la Croatie a renforcé davantage la présence de l'UE en Europe du Sud-Est et a favorisé la consolidation démocratique et économique de ce pays. - Avantages de l'expansion : L'expansion de l'UE a apporté plusieurs avantages. Elle a favorisé la paix, la stabilité et la réconciliation en Europe en encourageant la coopération et l'intégration Page 27 sur 188 économique. Elle a également permis la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux au sein de l'UE, renforçant ainsi le marché unique européen. - Défis de l'expansion : L'expansion de l'UE a également présenté des défis. L'intégration de nouveaux pays membres a nécessité des réformes structurelles et institutionnelles pour s'aligner sur les normes et les valeurs de l'UE. L'élargissement a également soulevé des questions concernant la gestion de la diversité culturelle, économique et politique au sein de l'UE élargie. - Élargissement de l’UE : L’élargissement de l’Union européenne est un processus complexe qui implique plusieurs pays candidats et soulève des problèmes et des espoirs. Les pays candidats à l’adhésion à l’UE sont actuellement la Turquie, la Serbie, le Monténégro, la Macédoine du Nord et l’Albanie. Cependant, l’adhésion de ces pays est soumise à des conditions strictes, notamment en matière de démocratie, d’État de droit, de droits de l’homme et de réformes économiques. Ces informations mettent en évidence l'importance et les conséquences de l'expansion de l'Union européenne en 2004, 2007 et 2013. Cette expansion a contribué à renforcer l'intégration européenne, à promouvoir la démocratie et la stabilité en Europe et à consolider le marché unique européen. 8. Printemps arabe (2010-2012) - Une série de soulèvements populaires dans le monde arabe, cherchant à établir des systèmes politiques plus démocratiques. - Conséquences : changements de régime en Tunisie, Égypte, et une guerre civile en Syrie. Le Printemps arabe est un mouvement de contestation qui a agité le Maghreb et le Moyen-Orient pendant les années 2010, 2011 et 2012. Au cours de cette période, les populations de différents pays, à commencer par la Tunisie, se sont révoltées contre la pauvreté, le chômage, la tyrannie et la corruption de leurs gouvernements qui occupaient le pouvoir depuis plusieurs décennies. Voici quelques informations pour approfondir ce sujet : - Contexte du Printemps arabe : Le Printemps arabe a été déclenché par un mélange de facteurs, notamment le mécontentement généralisé face à des régimes autoritaires, la pauvreté, le chômage élevé, la corruption, les inégalités sociales et les restrictions des droits de l'homme. Une tension croissante et une frustration accumulée ont conduit à des mouvements de protestation massifs et à des demandes de changement. - Pays impliqués : Le Printemps arabe a touché plusieurs pays de la région, notamment la Tunisie, l'Égypte, la Libye, la Syrie, le Yémen, le Bahreïn et d'autres. Chaque pays a connu des manifestations, parfois pacifiques, mais aussi des situations de violence et d'affrontements. - Demandes de réformes politiques et de droits de l'homme : Les manifestations du Printemps arabe étaient généralement motivées par la demande de réformes politiques, de liberté d'expression, de droits de l'homme et de gouvernance démocratique. Les manifestants appelaient à la fin des régimes autoritaires, à la tenue d'élections libres et équitables, et à la lutte contre la corruption et les abus de pouvoir. - Réponses des gouvernements et conflits : Les réponses initiales des gouvernements variaient d'un pays à l'autre, allant de la répression violente à des concessions limitées. Dans certains cas, les protestations ont conduit à des conflits plus graves et prolongés, tels que la guerre civile en Syrie et le renversement du régime en Libye.

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