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Les risques pouvant naître de l'utilisation du TiO2 et du ZnO dans les produits cosmétiques relèvent principalement de l'absorption transcutanée et de l'absorption orale (stick labial) ; le risque respiratoire n'est pas à négliger pour les sprays. 3) ECets délétères potentiels liés à l'inhibitio...

Les risques pouvant naître de l'utilisation du TiO2 et du ZnO dans les produits cosmétiques relèvent principalement de l'absorption transcutanée et de l'absorption orale (stick labial) ; le risque respiratoire n'est pas à négliger pour les sprays. 3) ECets délétères potentiels liés à l'inhibition des eCets bénéfiques du soleil Un certain nombre d'études ont montré un eSet protecteur des expositions solaires sur la survenue de lymphomes, de la sclérose en plaques, des maladies cardiovasculaires, de certains cancers. Il a été mis en avant, sans preuve, que ce rôle préventif relevait d'une synthèse accrue de vitamine D. La réalité est qu'aujourd'hui, les travaux sur les rapports entre cancers ou maladies auto-immunes et vitamine D présentent des conclusions contradictoires et que des études contrôlées bien conduites sont indispensables, d'autant que les besoins optimaux en vitamine D sont loin d'être clairement établis. Par ailleurs, la quantité d'UV nécessaire à une synthèse de vitamine D en quantité suSisante paraît très faible : chez un enfant blanc habillé, une exposition des mains et du visage une demi-heure à deux heures par semaine est suSisante pour une synthèse adéquate de vitamine D. Il suSit pour un sujet de phototype clair que les parties du corps normalement découvertes soient exposées cinq minutes, deux à trois fois par semaine, ou dix minutes pour un phototype foncé. Aucune étude randomisée ou longitudinale n'a établi qu'un usage régulier de PPS pouvait réduire la synthèse cutanée de vitamine D. Dans la « vraie vie », l'usage de PPS n'aSecte probablement pas les taux de vitamine D. Une étude irlandaise chez des patients atteints de lupus a encore montré une diminution de 25(OH)- vitamine D très fortement corrélée à la photoprotection vestimentaire et la limitation des expositions extérieures, mais peu corrélée avec l'usage de PPS. Ainsi, il n'apparaît pas raisonnable de redouter que l'usage de PPS par les sujets sains puisse avoir un eSet négatif sur la synthèse de vitamine D. En revanche, chez des patients où des mesures de photoprotection très strictes sont indiquées (xeroderma pigmentosum ou greSés, par exemple), il conviendra d'être méfiant et de prôner un apport supplé- mentaire de vitamine D. 4) L'usage de PPS induit-il un comportement dangereux face aux expositions solaires ? Les études de l'EORTC (European Organization for Research and Treatment of Cancer) ont montré un allongement de la durée des expositions solaires au prorata de la hauteur de l'indice de protection. Une méta-analyse récente confirme, comme le faisaient deux autres méta-analyses précédentes, qu'il ne peut être fait de lien entre l'usage de PPS et la survenue de mélanome. L'utilisation des PPS ne doit pas avoir pour but d'augmenter les durées d'exposition sans risquer le désagréable coup de soleil. EN RÉSUMÉ : Les produits de protection solaire (PPS) répon- dant aux critères de qualification définis par la HAS ont une place en photoprotection chez le sujet sain à condition d'être correctement utilisés, de ne pas avoir pour but premier d'augmenter la durée des expositions solaires et de permettre le bronzage « sans

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