Étude en immunohistochimie sur coupes déparaffinées PDF

Summary

Ce document détaille une étude en immunohistochimie sur des coupes déparaffinées. Il décrit les progrès techniques récents dans la détection des antigènes cellulaires, les différentes méthodes utilisées et l'interprétation des principaux signes histologiques concernant les prélèvements.

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Étude en immunohistochimie sur coupes déparaffinées Les progrès techniques récents permettent aujourd'hui de détecter des antigènes cellulaires grâce à des anticorps spécifiques conjugués à une enzyme. Plusieurs méthodes sont disponibles (méthode immunoperoxydase en trois couches, méthode peroxydas...

Étude en immunohistochimie sur coupes déparaffinées Les progrès techniques récents permettent aujourd'hui de détecter des antigènes cellulaires grâce à des anticorps spécifiques conjugués à une enzyme. Plusieurs méthodes sont disponibles (méthode immunoperoxydase en trois couches, méthode peroxydase-antiperoxydase, méthode phosphatase-antiphosphatase alcaline). De nombreux anticorps sont commercialisés, apportant une aide considérable en pathologie tumorale (lymphomes, carcinomes, sarcomes, etc.). VI. Interprétation des principaux signes histologiques Le médecin qui examine le prélèvement dicte un compterendu anatomopathologique destiné au médecin demandeur, qui a une valeur médico-légale. Il comporte les données d'identité du patient et reprend les éléments cliniques énoncés dans la feuille de demande. Il précise la nature du prélèvement (punch, autre, etc.), l'existence d'artefacts éventuels. Il décrit les lésions observées, détaille les éventuelles techniques complémentaires réalisées. Enfin, il établit une conclusion, qui peut être très tranchée si l'aspect est typique, ou plus nuancée si l'aspect est moins typique. Il soulève alors des hypothèses diagnostiques. Une confrontation en réunion anatomoclinique peut être nécessaire pour avancer dans le diagnostic ou en cas de discordance. Ainsi, le clinicien et le pathologiste établissent une collaboration étroite. Le premier doit partager avec le second le maximum de renseignements cliniques et ses hypothèses, et le pathologiste doit également faire part des difficultés techniques rencontrées et de ses doutes diagnostiques éventuels. Un échange riche permet dans la grande majorité des cas d'aboutir à un diagnostic.

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