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- Les fibres élastiques matures, situées au niveau du derme réticulaire, des septums interlobulaires de l'hypoderme et autour des glandes sébacées et des glandes sudorales, apparaissent de couleur brique, ondulées, plus ou moins épaisses, parfois anastomosées, entre les fibres de collagène. - Après...

- Les fibres élastiques matures, situées au niveau du derme réticulaire, des septums interlobulaires de l'hypoderme et autour des glandes sébacées et des glandes sudorales, apparaissent de couleur brique, ondulées, plus ou moins épaisses, parfois anastomosées, entre les fibres de collagène. - Après coloration par la fuchsine-résorcine, les fibres élastiques apparaissent violet-noir. En microscopie électronique, chez un sujet jeune, on peut voir les trois sortes de fibres du réseau élastique : - Les fibres oxytalanes dans le derme papillaire allant jusqu'au contact de la lamina densa, sont exclusivement constituées de microfibrilles tubulaires de 12 nm de diamètre (figure 1.32) ; - Les fibres élastiques matures dans le derme réticulaire et l'hypoderme, comprenant une vaste plage amorphe, claire aux électrons, entourée d'un fin manchon de microfibrilles tubulaires, denses aux électrons, identiques aux microfi- brilles constituant les fibres oxytalanes (figure 1.33) ; - Les fibres d'élaunine formant un plexus parallèle à la jonction dermoépidermique, à la jonction entre le derme papillaire et le derme réticulaire. Elles sont anastomosées avec les fibres oxytalanes du derme papillaire et les fibres élastiques matures du derme réticulaire. Ce sont des fibres élastiques immatures avec une composante fibrillaire prédominant sur les plages amorphes (figure 1.34). Biochimiquement, les plages amorphes des fibres élastiques matures et des fibres d'élaunine sont constituées d'élastine, assemblage de monomères de tropoélastine, alors que les microfibrilles qui leur sont associées et microfibrilles des fibres oxytalanes sont principalement constituées de fibrilline 1 et 2 et du LTBP-2 (protéine de liaison du TGFβ). Les fibulines 4 et 5 servent à amarrer l'élastine sur les microfibrilles. 1) Histophysiologie et physiopathologie L'aspect du réseau élastique se modifie avec l'âge : c'est le vieillissement intrinsèque, physiologique. Les premières manifestations visibles histologiquement, vers l'âge de 40 ans, sont une disparition des fibres oxytalanes avec aplatissement de la jonction dermoépidermique et une disparition du manchon de microfibrilles à la périphérie des fibres élastiques matures. Ce phénomène est différent du vieillissement cutané extrinsèque, c'est-à-dire secondaire à des agressions externes et notamment celle du soleil. Comme leur nom l'indique, l'élasticité est la principale propriété des fibres élastiques, c'est-à-dire qu'elles sont capables de s'élonger de 120 à 150 % puis de revenir à leur longueur initiale. Cette propriété leur est conférée par l'élastine. Les fibres élastiques sont aussi un réservoir de TGFβ. Des mutations sur les gènes codant la tropoélastine ou les fibulines 4 ou 5 sont à l'origine des cutis laxa dans lesquelles les patients ont cliniquement comme une peau trop grande pour eux (en plus d'anomalies viscérales, notamment un emphysème) et morphologiquement une absence d'élastine ou une dissociation entre les plages d'élastine et le réseau de microfibrilles. Les mutations sur les gènes codant la fibrilline 1, la fibrilline 2 ou le LTBP-2 sont responsables de syndromes de Marfan ou de syndromes marfanoïdes qui se traduisent sur la peau par des vergetures de localisation inhabituelle cliniquement et une disparition des fibres oxytalanes histologiquement. La grande taille des patients atteints de syndrome de Marfan est en rapport avec la perte de la fonction de réservoir du TGFβ. C) Fibres de collagène et de réticuline En microscopie optique, les fibres de collagène sont bien vues, en rouge orangé après coloration standard par hématéineéosine (HE) (figure 1.35), vertes ou bleues après coloration par trichrome de Masson. Elles forment de longs trousseaux, sinueux et rubanés, d'une longueur indéfinie, s'entrecroisant sans systématisation ni anastomose, de diamètre variable (0,5 à quelques dizaines de micromètres), les trousseaux les plus fins étant trouvés au niveau du derme papillaire et les plus épais au niveau du derme réticulaire profond.

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