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Exploration Photobiologique PDF

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Summary

This document describes photobiologic examination methods for diagnosing photodermatoses. It covers topics such as determining the minimal erythemal dose (DEM) and different types of phototests, including phototests and photopatch tests. The document emphasizes the clinical evaluation for diagnosing and managing these conditions.

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de bêta-carotène, vitamine C et E, gluconate de zinc et sélénium pendant huit ans augmentait le risque de cancers cutanés, particulièrement de mélanome. La prise d'antiinflammatoires en prévention des carcinomes cutanés et des mélanomes donne lieu à des résultats contradictoires et ne peut être aujo...

de bêta-carotène, vitamine C et E, gluconate de zinc et sélénium pendant huit ans augmentait le risque de cancers cutanés, particulièrement de mélanome. La prise d'antiinflammatoires en prévention des carcinomes cutanés et des mélanomes donne lieu à des résultats contradictoires et ne peut être aujourd'hui recommandée. À l'inverse, les rétinoïdes oraux peuvent avoir un intérêt dans les populations à haut risque de cancers cutanés (xeroderma pigmentosum, naevomatose basocellulaire, transplantés d'organe ou de moelle osseuse) ; ils n'en ont certainement pas dans la population générale. IV. Exploration photobiologique Le diagnostic d'une photodermatose est avant tout clinique. L'interrogatoire est un temps capital qui permet souvent d'aSirmer le rôle de la lumière et de rechercher des facteurs déclenchants (application d'un topique ou prise d'un médicament). L'exploration photobiologique n'est pas indispensable, mais peut s'avérer très utile lorsque le malade est vu à distance de l'épisode aigu. Elle est réalisée dans un centre spécialisé disposant de plusieurs sources lumineuses (simulateur solaire, lampes UVA et UVB). Le malade doit avoir arrêté tout traitement antihistaminique ou cortisonique depuis au moins huit jours. La zone cutanée testée doit être saine. A) Détermination de la dose érythémateuse minimale (DEM) La DEM est la plus petite dose de lumière provoquant chez un individu un érythème perceptible à contours nets. Des doses croissantes de lumière sont délivrées sur le dos ou la fesse de l'individu à tester. La lecture des résultats se fait à la 248 heure. La DEM est liée au phototype et à la carnation. Elle est abaissée dans certaines photodermatoses et photosensibilisations médicamenteuses. B) Phototests Ils peuvent être utiles dans l'exploration des lucites et visent à reproduire les lésions cutanées déclenchées par l'exposition au soleil. On parle alors de phototest itératif, car les UV sont délivrés sur une zone cutanée saine pendant trois jours de suite. La lecture se fait 48 heures après le test. C) Photoépidermotests (photopatch tests) Ils sont réalisés en cas de suspicion de photosensibilisation de contact. Des tests épicutanés (identiques à ceux utilisés pour l'exploration des eczémas de contact) sont appliqués en double ou en triple exemplaire sur le dos du malade : - Une partie non irradiée sert de témoin et sera lue 48 heures plus tard - Une partie est irradiée 24 heures plus tard avec des UVA; - Une partie est irradiée 24 heures plus tard avec des UVB. La lecture des réactions cutanées provoquées par les UV est faite 48 heures après l'irradiation, parfois plus tardive-ment. Les réactions sont quantifiées de façon identique aux tests epicutanes:《 +》 (erytheme );《++》 (erytheme et vésicules); «+++ » (érythème et bulles). La photosensibilisation de contact est mise en évidence lorsque les réactions à la substance testée deviennent positives après l'irradiation (figure 13.1). L'interprétation doit dans tous les cas tenir compte de la pertinence clinique et être compatible avec les données de l'interrogatoire, la séméiologie et l'évolution.

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