Chapitre d'introduction - Histoire des faits économiques PDF

Summary

Ce document d'introduction explore l'histoire des faits économiques, en se concentrant sur les cycles économiques, les innovations, et leur impact sur la croissance économique. Il discute de l'approche schumpeterienne en matière d'innovation et de son rôle dans la dynamique économique.

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**[Chapitre intro : Les auteurs et les modèles en histoire des faits éco]** La science économique permet d'analyser une société, on décrit une réalité très complexe. Pour contrer cela il faut faire des hypothèses simplificatrices, sauf que si l\'on fait ça on déforme un petit peu la réalité. Histo...

**[Chapitre intro : Les auteurs et les modèles en histoire des faits éco]** La science économique permet d'analyser une société, on décrit une réalité très complexe. Pour contrer cela il faut faire des hypothèses simplificatrices, sauf que si l\'on fait ça on déforme un petit peu la réalité. Histoire = doutes permanents, il faut faire attention à tous les documents. Le matérialisme historique (Marx) : il pense que l\'histoire des hommes est écrite et qu\'on ne peut rien y changer. **[Section 1 : Cycles économiques et innovations]** [A/ Les cycles au cœur de la dynamique économique] Schumpeter dit que l\'économie capitaliste fonctionne par cycle. Son but est d\'expliquer ce qu\'il fait qu\'il y a des cycles. Le capitalisme est le meilleur promoteur (donne la première impulsion). Les innovations sont à la fois à l\'origine des cycles et elles sont aussi à l\'origine de la création à long terme de l\'économie. Ces innovations impulsent une profonde mutation économique. Les innovations permettent de réaliser d\'importants **gains de productivité** (analyse du côté de l\'offre) au sein du processus de création de richesse. Les innovations sont un des moteurs des gains de productivité. [Productivité] : efficacité des travailleurs [Gain de productivité] = comment en moyenne (les salariés en France par exemple) la productivité augmente, produits de plus en plus, sont de plus en plus efficaces. (= source de la croissance économique) *Exemple : internet a permis d\'affiner davantage la mondialisation.* Du côté de la demande, les innovations permettent de [créer de nouveaux marchés], de [nouveaux produits], elles permettent de satisfaire de nouveaux besoins en offrant de nouveaux produits aux consommateurs. Les innovations ont d\'autres pouvoirs. Créer la discorde dans la société, bousculer le rapport de force, et c\'est surtout grâce à l\'émergence de ses nouveaux gars et ses innovations qu\'il y a une contestation de l\'ordre établi. Tout ça crée du [dynamisme], crée du nouveau et est une source aussi de la croissance éco. Dès la seconde moitié du XIXe siècle les économistes constatent que l[\'activité économique subit des cycles.] Il y a des crises mais toutefois une progression est à noter. [Des cycles] = des périodes de prospérité, suivent des périodes de crises économiques Il y a donc plusieurs types de cycles qui s\'emboîtent les uns dans les autres : - - - On l\'appelle le \"cycle des affaires\" parce que les explications proviennent des entreprises. Il y a 3 phases dans ce cycle : - - - Le phénomène qui soutient ces cycles à 2 causes majeures : - - Ces deux causes forment ce qu\'on appelle les bulles spéculatives, les bulles financières. En 2008 par exemple, les crédits subprimes gonflent de façon artificielle. Et d\'où l\'image de la bulle d\'un coup elle éclate. - Qu\'il y ait une synchronisation au niveau mondial, c\'est le cycle universel, lors des périodes de croissance et dans les périodes de crises. Via le commerce international surtout. Il étudie les mouvements de prix de gros (grossistes) et les taux d\'intérêts. Il étudie les variations des USA, UK, France et Allemagne. Il découpe le cycle en 2 phases : - - [B/ L\'impact des innovations : l\'analyse de Schumpeter] Schumpeter va centrer ses pensées sur les innovations qui entraînent les cycles. Il dit : \"L\'innovation est ce changement historique et irréversible dans la manière de faire les choses\". L\'innovation porte en elle un changement définitif. Le champ des innovations est très vaste. Dans les économies il y a une tendance historique avec les rendements décroissants. L\'idée qu\'à mesure qu\'un pays se développe, les ressorts de la création de richesse (croissance) s\'affaiblissent petit à petit. Schumpeter l\'explique avec *l\'aversion aux risques des agents économiques*. Le spéculateur est le seul qui ne doit pas être averse au risque. Le travail d\'un chef d\'entreprise n\'est pas la spéculation. Les agents mettent en place des routines pour lutter contre cette incertitude. Mais les routines ne créent logiquement aucune croissance économique, avec les routines chacun cherche à reproduire les routines existantes. *Comment la tendance aux rendements décroissants est stoppée* ? C\'est lorsqu\'il y a quelque chose qui bouscule tout le monde. Un phénomène qui va renouveler les sources de gains de productivité. Ce phénomène est permis par un agent unique \"l\'entrepreneur innovateur\", il va tester des choses et bouleverser les normes sociales de l\'époque, il introduit des innovations technologiques, ou sociétales, elles déstabilisent les équilibres existants ce qui oblige les agents économiques à se réinventer et non pas à continuer leur routine. L\'entrepreneur innovateur déclenche, puis cet effet devient macroéconomique lorsque cette innovation se diffuse, il faut que son impact atteigne cette taille critique qui va révolutionner et faire de la croissance. Cet effet boule de neige arrive grâce aux suiveurs, ils suivent l\'entrepreneur innovateur. L\'innovation principale crée d\'autres innovations et ainsi de suite, on appelle ça les \"grappes d\'innovation\". C\'est à ce moment-là que les modes de production ou de consommation sont bouleversés, c\'est le fameux processus de destruction créatrice (secteur d\'activités vieillissant qui vont disparaître au profit de nouvelles activités émergentes). Schumpeter \"la destruction créatrice révolutionne incessamment l\'intérieur de la structure économique\". Les perdants sont la main-d\'œuvre qui fait partie des activités vieillissantes. Phase A : reprise et prospérité L\'intérêt de l\'entrepreneur innovateur est qu\'ils bénéficient d\'un monopole temporaire le temps que les imitateurs viennent. Lorsque vous êtes innovateurs vous bénéficiez des surprofits. L\'information circule ensuite, et il y a des agents économiques, des investisseurs qui voit que dans ce secteur qu\'il y a des surprofits, et donc tout le monde va se ruer sur l\'occasion, on assiste donc à une très forte hausse des investissements et de très forts gains de productivité, c\'est alors que nous sommes dans une phase de forte prospérité. Phase B : Récession et dépression Les innovations se sont propagées et généralisées, elles sont intégrées dans les activités économiques et on repart dans une routine et on commence à rentrer en récession. De plus, l\'offre à beaucoup augmenté, on produit beaucoup et peu à peu les consommateurs ont acquis les produits, jusque-là nous étions sur des dynamiques de marchés d\'équipements (un marché où l\'essentiel des ventes provient du fait que les consommateurs ou les entreprises achètent pour la première fois le produit). On rentre ensuite dans des marchés de renouvellement (un marché sur lequel les achats de remplacement sont supérieurs aux achats de premier équipement). Et donc les marchés se saturent, les stocks d\'entreprises commencent à s\'accumuler et l\'offreur doit donc baisser les prix. Les entreprises les plus fragiles font faillite et une crise s\'installe. **[Section 2 : Le capitalisme, une (très) brève description]** Le capitalisme, un mode de production. C\'est un terme neutre, on décrit simplement un système économique, c\'est un mode de production qui s\'est petit à petit incorporé dans tous les pays du monde. 2 grandes caractéristiques du capitalisme : - - L\'objectif d\'un capitaliste est de réaliser un maximum de profit, et le capitaliste va chercher à épargner ses profits, pour investir de plus en plus on appelle ça l\'accumulation du capital, c\'est l\'une des grandes caractéristiques fondamentales de l\'économie capitaliste. La condition est de vendre les marchandises, sinon il y a la faillite. Les profits générés sont réinvestis. Les firmes en augmentant leur taille réalisent de l\'économie d\'échelle, elles sont de plus en plus efficaces. Le lien avec Schumpeter devient évident, en effet ce mode de prod d\'une part encourage les producteurs à innover (lorsqu\'une entreprise innove elle bénéficie d\'un monopole temporaire cad que pendant un temps, ils vont réaliser des surprofits et le système capitaliste rentre parfaitement dans ça) et il est très efficace pour les diffuser. En quoi le système capitaliste améliore-t-il la progression ? Face à la concurrence qui s\'exerce sur les marchés, elles doivent rester le plus efficace possible sous peine de disparaître, elles doivent donc imiter les firmes les plus efficaces et donc adopter leurs innovations. Grâce à cette dynamique auto-entretenue d\'investissement et de baisse des coûts de production, le capitalisme est parvenu à générer des gains de productivité à long terme, cad une croissance éco à long terme. Pour conclure, il faut bien retenir une condition indispensable pour que le capitalisme fonctionne efficacement, c\'est que l\'entreprise doit pouvoir vendre, doit pouvoir écouler les marchandises qu\'elle produit, en quantité toujours plus importante, dans le cas contraire cela se traduit par une augmentation insoutenable des stocks (parce qu\'elle ne vend pas) auquel cas si on se situe à une échelle micro, l\'entreprise va faire faillite, et en terme macro on peut se retrouver dans une crise de surproduction comme en 1929. [La problématique de l\'élargissement des débouchés. ] Sans cesse, les firmes doivent conquérir de nouveaux marchés ou de nouveaux clients, au niveau macroéconomique les politiques publiques peuvent participer à élargir les débouchés 2 façons : - -

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