Réseaux Locaux Industriels (RLIs) - Projet de fin d’études 2014/2015 PDF
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ENSA de Tanger
2015
Pr.ZBAKH Douae
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Ce document présente les réseaux locaux industriels (RLIs), se concentrant sur l'architecture MAP et différents modèles de coopération, tels que client/serveur et producteur/consommateur. Il couvre la problématique, l'introduction et une architecture du réseau MAP.
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Génie industriel & logistique 2 Réseaux Locaux Industriels Pr.ZBAKH Douae Université Abdelmalek Esaadi ENSA de Tanger Chapitre III Le réseau MAP: Manufacturing Automation Protocol Projet de...
Génie industriel & logistique 2 Réseaux Locaux Industriels Pr.ZBAKH Douae Université Abdelmalek Esaadi ENSA de Tanger Chapitre III Le réseau MAP: Manufacturing Automation Protocol Projet de fin d’études 2014/2015 Introduction Plan Architecture du réseau MAP Modèles de cooperations 3 Introduction: problématique On cherche à répondre aux exigence du marché La demande: augmenter la production. La qualité: éviter les erreurs & le temps mort Le cout : agir sur la main d’oeuvre Introduction: problématique Résolution du problème Automatisation entière de la chaine de production. Création d’RLI pour assurer la communication. Nouveau problème Compatibilité du matériel constituant la chaine de production. Introduction: problématique Protocol MAP Assurer la compatibilité du matériel. Organiser la communication selon une loi Introduction Les M.A.P. sont né dans General Motors au début des années 80 du besoin de compatibilité dans les communications entre des sous-systèmes d'origines variées que l'on rencontre dans les sites industriels. Introduction L'automatisation et la facilité d'échanger d'informations entre les différents services/machines d'une entreprise a d'abord une motivation économique. Elle permet d'atteindre: Un meilleur lien entre la conception (C.A.O.) et la réalisation (l'atelier) permettant ainsi de diminuer le temps consacré au cycle de développement. Un meilleur suivi/contrôle de fabrication (G.P.A.O.) Introduction Ce réseau a connu depuis sa création plusieurs développements : 1980: Première spécification par General Motors. 1982: Première version publiée par General Motors. 1984: Premier groupe d'utilisateurs, de constructeurs de machines à outils et d'informatique et de développeurs notamment : Chrysler, Ford, Boeing, Kodak, … 1985: M.A.P. 2. Première version commerciale. 1985 : Groupe européen des utilisateurs de MAP comportant : BP, British Aerospace, BMW, Fiat, Jaguar, Philips, Renault, Volkswagen, … etc 1988: M.A.P. 3.0 Architecture du réseau MAP Il y a deux versions d’architecture: Les premières versions du réseau MAP: nommé (Full-MAP) ont été conçues selon le modèle OSI. Les dernières versions : des modèle plus simple appelé Mini MAP Architecture du réseau MAP Architecture du réseau MAP Le réseau M.A.P. est en fait composé de : réseau full-M.A.P. réseaux mini-M.A.P. M.A.P. a retenu les normes O.S.I./ I.S.O. contribution au développement de normes nécessaires aux applications industrielles telles M.M.S. (Manufacturing Message Service). Architecture du réseau MAP Architecture du MAP : couche physique Topologie on peut distinguer entre 3 topologie Etoile Bus Anneau Architecture du MAP : couche physique Topologie Architecture du MAP : couche physique Câbles : Le réseau M.A.P. a commencé par l’utilisation d’une technologie large bande qui implique l'utilisation de modems. Le médium de transmission est un câble coaxial de distribution T.V. normalisé CATV 75 Ohms. Architecture du MAP : couche physique Câbles: Le full-M.A.P. est supporté par un câble coaxial RG6 semi rigide sur une longueur maximale de 3.7 kilomètres. Les mini-M.A.P. est supporté par un câble coaxial RG6 rigide ou R.G. 11 flexible sur une longueur maximale de 700 mètres. Architecture du MAP : couche liaison de donnée Sous couche MAC M.A.P. utilise un bus à jeton I.E.E.E. 802.4. La transmission s’effectue au niveau d’une station pour un intervalle de temps donné si elle possède le jeton. Architecture du MAP : couche liaison de donnée Un service dupliqué sur chaque station permet la mise en œuvre de protocoles: Réception de jeton. Transfert de données. Emission de jeton. Régénération de jeton en cas de détection de perte. Ajout et retrait de station de l'anneau virtuel. Initialisation de l'anneau. Architecture du MAP : couche liaison de donnée Architecture du MAP : couche liaison de donnée Les types de trames de gestion de l'anneau sont: Demande de jeton (initialisation) Sollicitation successeur. Désignation de successeur. Résolution de conflit Jeton. Architecture du MAP : couche liaison de donnée Les Ponts : sont les entités fonctionnelles chargées du filtrage et de l'isolation des sous réseaux. Ils assurent la réception complète des messages avant leur re-émission Ils permettent de diminuer le nombre de stations par sous-réseau et donc d'abaisser le temps de rotation du jeton sur l'anneau. Architecture du MAP : couche liaison de donnée Le pont est transparent pour les utilisateurs de la sous couche M.A.C. (Medium Access Control). Les réseaux interconnectés doivent donc avoir un même format d'adresse et des longueurs maximales de trame égales. Architecture du MAP : couche liaison de donnée Sous couche LLC Modèles de coopération Un modèle de coopération représente la manière selon laquelle communiquent les différents processus d’application dans un réseau local industriel. C’est l’une des premières caractéristiques des RLIs Modèles de coopération : Modèle client/serveur Deux processus sont en relation : le client et le serveur. Le client émet une demande de service vers le serveur, qui traite la requête et renvoie la réponse au client. La plupart des services/protocoles de couche application respectent ce modèle. La durée totale de l’opération est imprévisible, Modèles de coopération : Modèle client/serveur Exemple: Nous considérons une cellule automatisée composée d’un robot et de deux machines outils. Modèles de coopération : Modèle client/serveur Limites du modèle Si deux clients demandent un même service à un serveur, ce dernier les traitera en séquence, et pourra fournir des réponses différentes à chacun d’eux. Modèles de coopération : Modèle client/serveur Limites du modèle Si un client veut demander simultanément des services à plusieurs serveurs, il ne peut le faire que séquentiellement, ce qui revient à considérer comme simultanés tous les événements intervenant dans l’intervalle de temps nécessaire aux exécutions séquentielles des demandes de service. Un modèle client-multiserveurs a été défini pour certains services. Il faudrait l’étendre avec la possibilité de gestion de contraintes temporelles. Modèles de coopération : Modèle Producteur/consommateur C’est un modèle ou le producteur d’une donnée peut l’émettre vers tous les consommateurs, selon le protocole utilisé L’émission s’effectue en diffusion générale ou en multipoint, donc deux principales techniques peuvent être mises en œuvre : Chaque consommateur se reconnaît comme abonné sans que le producteur ait à les nommer, La liste des abonnés est précisée par le producteur à l’émission. Si on garantie que chacun recevra la même valeur, on a résolu le problème d’obtention du même résultat par des clients différents (consommateurs). L’initiative de l’émission est laissée au producteur, mais celle de la production peut être confiée à un client parmi les consommateurs qui déclenche l’opération. Modèles de coopération : Modèle Producteur/consommateur Modèles de coopération : Modèle Producteur/consommateur Limites du modèle Malgré qu’il résout quelques problèmes du modèle client/serveur, il souffre lui aussi de deux problèmes essentiels : Alourdir le producteur par les émissions et les demandes. Impossible de synchroniser plusieurs producteurs. Modèles de coopération : Producteur- distributeur- consommateur Ce modèle est une extension du précédent pour permettre de maîtriser le temps, en particulier dans la gestion de plusieurs serveurs producteurs de données. Dans ce modèle, l’initiative des émissions et certaines synchronisations sont confiées au distributeur, ce qui permet d’ordonner les échanges de façon à garantir au mieux le respect de certaines contraintes temporelles. Modèles de coopération : Producteur- distributeur- consommateur Le producteur d’une donnée est un processus d’application responsable de la production de la donnée. Le distributeur des données est un processus d’application qui est responsable du transfert des données du producteur à tous ses utilisateurs. Il régit la synchronisation des producteurs, les transferts vers les consommateurs dans l’ordre adéquat pour respecter les contraintes de temps. Les utilisateurs des données (les consommateurs) sont des processus d’application qui ont besoin des données pour être exécutés. Modèles de coopération : Producteur- distributeur- consommateur