Thérapie Génique DMD - BMGG Poster PDF
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Ce poster de conférence BMGG détaille les dernières avancées dans le domaine de la thérapie génique pour la musculaire dystrophique de Duchenne. Il explore les stratégies innovantes comme le saut d'exon et la translecture de codons stop, ainsi que la thérapie génique microdystrophine, en ciblant la restauration de la production de dystrophine chez les patients. Des pistes de recherche sont présentées pour améliorer l'efficacité et prolonger les effets de ces traitements.
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Petit résumé **Thérapies innovantes** La thérapie génique, le saut d\'exon et la translecture de codon-stop sont des stratégies thérapeutiques innovantes permettant aux muscles de fabriquer des formes de dystrophine fonctionnelles. La thérapie cellulaire est une autre approche qui apporte aux musc...
Petit résumé **Thérapies innovantes** La thérapie génique, le saut d\'exon et la translecture de codon-stop sont des stratégies thérapeutiques innovantes permettant aux muscles de fabriquer des formes de dystrophine fonctionnelles. La thérapie cellulaire est une autre approche qui apporte aux muscles des cellules en bonne santé. **La thérapie génique Microdystrophine** La thérapie génique consiste à remplacer le gène de la dystrophine (gène *DMD*) défectueux par un gène thérapeutique codant une microdystrophine, transporté par un vecteur jusqu\'aux muscles, le plus souvent un vecteur viral de type AAV. La microdystrophine a été choisie pour ce transfert de gêne, car le gène DMD entier est trop grand pour le petit virus AAV. Elle contient toutes les parties utiles à sa fonction dans les cellules musculaires. Plus de précisions Prétraiter les patients atteints de myopathie de Duchenne, pour augmenter temporairement leur production de dystrophine avant une thérapie génique, améliorerait très significativement l'efficacité de cette dernière. La piste de la thérapie génique contre la myopathie de Duchenne se précise. Elle est due à des mutations sur le gène DMD codant pour la dystrophine, une protéine de soutien des fibres musculaires. Deux pistes de thérapie génique sont à l'étude pour restaurer la production de dystrophine chez les patients.\ \ L'une consiste à administrer au patient un gène permettant la synthèse d'une microdystrophine fonctionnelle, à l'aide d'un vecteur viral AAV. Et l'autre piste repose quant à elle sur la technique du saut d'exon, qui permet de modifier la maturation naturelle de l'ARN de dystrophine et d'obtenir là encore une protéine fonctionnelle, en utilisant des fragments d'acide nucléique antisens.\ \ **Prétraiter les patients**\ \ « L'absence de dystrophine chez les malades entraine des lésions des membranes des fibres musculaires qui provoquent la perte du vecteur et des séquences thérapeutiques qu'il contient avant qu'il n'ait eu le temps de produire de la dystrophine fonctionnelle », clarifie Stéphanie Lorain, responsable de ces travaux. Pour empêcher ce phénomène de se produire, les chercheurs ont eu l'idée de faire produire de la dystrophine par les cellules musculaires avant d'administrer la thérapie génique.\ \ **Prolonger l'effet de la thérapie génique pendant plusieurs années**\ \ Les chercheurs ont donc testé, chez des souris, l'association d'un prétraitement avec ce PPMO et, dans un second temps, d'une thérapie génique par saut d'exon. L'administration de PPMO permet la production de dystrophine, qui elle-même permet le maintien du vecteur viral dans les cellules, à haute dose et à long terme. Cette combinaison devrait permettre de prolonger l'effet de la thérapie génique pendant plusieurs années, estime Stéphanie Lorain. Les chercheurs sont en train de tester ce protocole en injection systémique plutôt qu'en injection musculaire locale, afin de vérifier le bénéfice du prétraitement par les PPMO sur le traitement AAV-U7 dans tous les muscles de l'organisme.