Anomalies constitutionnelles du métabolisme - pathologies héréditaires (Partie 2) - PDF

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Ce document présente des informations sur les anomalies constitutionnelles du métabolisme et les pathologies héréditaires, notamment les risques et facteurs déclenchants de la crise de goutte et les maladies monogéniques. Il aborde les sujets comme les douleurs articulaires, les problèmes immunitaires, et leurs traitements.

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UE Nutrition – Biochimie 07/11/24 09h-10h Pr Feugeas Binôme 88 : Capitulum Anomalies constitutionnelles du métabolisme - pathologies...

UE Nutrition – Biochimie 07/11/24 09h-10h Pr Feugeas Binôme 88 : Capitulum Anomalies constitutionnelles du métabolisme - pathologies héréditaires (partie 2) 1. Risque et facteurs déclenchants de la crise de goutte Terrain à risque ? : Seulement 10% des personnes atteintes d’hyperuricémie font des crises de gouttes. Attention : l'hyperuricémie n’est PAS un bon signe pour faire le diagnostic de la goutte car l’uricémie est souvent normale (on peut quand même le faire à terme pour la prise en charge mais dans la crise de goutte classique ce n’est pas forcément utile), il y a de nombreux faux positifs et faux négatifs!! Il est évident qu’il y a un terrain génétique qui correspond à des personnes qui sont à risque, mais on ne connaît pas la cause précise qui n’est sûrement pas monogénique. Cela se traduit plutôt par l’activation du cycle court qui va vers la formation d’acide urique, ou alors un défaut de recyclage et du cycle long ou un défaut de l’élimination rénale. (Non évoqué cette année) Il faut rechercher dans l’interrogatoire des causes qui peuvent déclenchancher des crises : - Cytolyse : par exemple traitement anticancéreux. (lyse les cellules de façon importante) La cytolyse en elle-même libère des nucléotides, ce qui va augmenter l’acide urique de façon indirect. (qui va libérer des acides nucléiques d’où l’hyperuricémie). - Apport trop important en aliments riches en purine interconnecté avec l’apport en protéines (viande => avec excès d’acide aminés, crustacés => apport de nucléotides qui peut être plus riche). - Alcool provoque des crises même à petite dose (de manière indirect) (défaut d’élimination d’acide urique induit par l’hyperlactatémie qui entre en compétition avec l’élimination de l’acide urique et/ou augmentation du bêta-hydroxybutyrate). - Défaut d’élimination rénale de l’acide urique (insuffisance rénale, médicament-aspirine à connaître++, fructose). Traitement : - Traitement des crises par colchicine (antalgique et anti-inflammatoire), traitement classique, assez efficace, peut être toxique à forte dose pour le rein ; - Traitement diététique du surpoids, éviter l’alcool (facteur déclenchant) ; - Traitement au long cours qui favorise l’élimination de l’acide urique. B. Maladies monogéniques ⇨ Maladies héréditaires du métabolisme, rares et graves qui sont associées à des crises de goutte, mais beaucoup plus dramatique associées à plein d’autres signes. Excès d’acide urique => douleurs articulaires Page 1 sur 3 UE Nutrition – Biochimie 07/11/24 09h-10h Pr Feugeas Binôme 88 : Capitulum 1- Lesch-Nyahn syndrome = Défaut génétique du recyclage des purines => Excès d’acide urique. Il y a un déficit enzymatique rare en HGPRT (recyclage d’hypoxanthine en IMP et aussi guanine en GMP). On aura une accumulation dramatique d’acide urique qui va provoquer : - douleurs articulaires - au niveau cutanée : des tophus (comme des kystes) - troubles neurologiques - pathologie rénale, lithiase… On va avoir les signes de la goutte mais puissance 10. 2- Déficit en adénosine désaminase (ADA) - maladie rare avec un déficit en adénosine désaminase - Cette enzyme permet la transformation de l'adénosine en inosine. Il induit un déficit immunitaire sévère combiné (cellulaire et humoral). - déficit cellulaire => déficit en Lymphocytes T & B - déficit humoral => déficit en Anticorps (présents au niveau extracellulaire) Ainsi, l’enfant qui va naitre avec cette maladie sera extrêmement sensible aux infections. - Aussi appelé Severe combined immunodeficiency disease, SCID (forme ici autosomique récessive). - Concerne 1/200 000 naissances (cause la plus « fréquente »). - Le déficit en ADA induit une augmentation toxique de l’adénosine et un excès de la désoxyadénosine. - La toxicité est en particulier importante pour les lymphocytes T, B et NK (= lymphocytes à la base de l’immunité cellulaire et humorale) - TTT : pas tellement de traitements possibles et efficaces… Enzyme recombinante ou thérapie génique. (Non-dit cette année) Page 2 sur 3 UE Nutrition – Biochimie 07/11/24 09h-10h Pr Feugeas Binôme 88 : Capitulum Toxicité cellulaire de l’adénosine et la désoxy- adénosine : (Le prof ne posera pas de questions sur le schéma) - L’adénosine en se fixant sur le récepteur A2A augmente l’AMPc, qui empêche la réponse cellulaire aux stimuli antigéniques → absence de réponse qui peut aller vers l’apoptose. - La désoxy-adénosine en excès : o Inhibe la SAH Hydrolase (cf cycle des méthyl activés) => empêche les réactions de méthylation nécessaires à l’activation lymphocytaire. o Est associé à un excès de dATP qui inhibe la ribonucléotide réductase => empêche la synthèse des nucléotides et active l’apoptose. o Active l’apoptose (via p53). NB : Les enfants atteints de ce déficit étaient mis dans des bulles afin d’éviter d’attraper des maladies = bébé bulle (toujours dans une atmosphère sans germe) Depuis 2020 : essais de thérapie génique qui commencent probablement à marcher. Le premier cas en France a été traité par thérapie génique par le professeur Fisher. On introduit le gène normal grâce à un vecteur viral dans les cellules du patient. (Non-dit) !! Conseil du prof : Nous DEVONS commencer à travailler les qcms de l’internat dès maintenant. Cela passe très vite et il y a beaucoup de choses à savoir selon lui. Il faudrait se procurer le programme de l’internat (qui est publié) et regarder dans notre programme de cette année ce qu’il y aura au programme de l’internat ! Page 3 sur 3

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