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Summary

Ce document décrit les nouvelles compétences en psychologie de l'enfant. Il présente les théories de Piaget et d'autres travaux relatifs à la psychologie de l'enfant. Ce document analyse l'évolution du processus d'imitation chez l'enfant et la permanence de l'objet.

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1. Nouvelles compétences Introduction - Piaget : une théorie déterminante Rupture avec le béhaviorisme. Des observations décisives et des faits nouveaux. Découverte de la psychologie du jeune enfant. - Des limites et des critiques U...

1. Nouvelles compétences Introduction - Piaget : une théorie déterminante Rupture avec le béhaviorisme. Des observations décisives et des faits nouveaux. Découverte de la psychologie du jeune enfant. - Des limites et des critiques Une méthode peu rigoureuse et un échantillon limité. Accent mis l’action et la manipulation : faible rôle de la perception - De nouvelles techniques Utilisation des méthodes d’étude de la perception pour étudier la cognition. Comment le bébé perçoit-il (et pas seulement agit-il sur) son environnement. - Des interrogations N’y a-t-il vraiment pas de permanence des objets avant 8 mois ? L’erreur A non B est-elle vraiment due à une incapacité à comprendre les déplacements de l’objet ? Les limitations sont-elles aussi tardives ? Le bébé n’utilise-t-il pas de représentations avant 18 mois ? L’imitation précoce L’imitation pour Piaget - La formation de symbole chez l’enfant (Piaget, 1945). - Une apparition lente et graduelle. Il n’y rien d’inné dans l’imitation Les capacités d’imitation se construisent progressivement en lien avec la coordination des schèmes. Ce processus est particulièrement évident dans le domaine de l’imitation des gestes invisibles. - L’imitation différée comme preuve de l’existence de représentations (=> Fonction symbolique). - Apparition tardive des capacités de représentation. - L’image mentale comme imitation intériorisée. L’imitation précoce Les travaux de Meltzoff et Moore - Meltzoff & Moore, 1977 - Imitation de divers mouvements faciaux et manuels par des bébés de 12 à 21 jours. - Des imitations correspondant pour Piaget au sous- stade 4, pas avant 8 mois Critiques et commentaires - La réplicabilité Certains auteurs ont répliqué les résultats de Meltzoff et Moore : Reissland (1988), Kaitz et al. (1988). D’autres pas : Hayes et Watson (1981), Koepke et al. (1983). Seule la protrusion de la langue semble hautement réplicable (Anisfeld, 1996) - La spécificité D’autres stimuli déclenchent la réponse au même titre que les mouvements faciaux : un crayon qui est approché de l’enfant (Jacobson, 1979). Un innate releasing mechanism ? (réponse automatique déclencle par un signal) : non § L’imitation est différente et se produit aussi en l’absence actuelle du modèle. § Des gestes nouveaux et non familiers sont imités. Des faits troublants L’imitation de la protrusion de la langue disparaît avec l’âge au cours des premiers mois (Viner, 1985). Réapparition du comportement à l’âge décrit par Piaget La permanence de l’objet revisitée Un enfant de 5 mois lors d’une expérience de violation des attentes (événement impossible) Une expérience clé – Expérience de Baillargeon (1987) ÉVÉNEMENT D’HABITUATION Expériences venues après Piaget, on s’est rendu compte que la théorie de Piaget ne permettait l’explication de certains phénomènes chez les bébés. Le processus de toutes ces expériences est le même, d’abord, il y a la phase d’habituation, ensuite, l’évènement possible puis l’évènement impossible. Toutes ces expériences sont dans le but de montre que les bébés, a un certain âge, ont la permanence de certains objets alors que Piaget lui disait qu’il avoir un certain âge pour atteindre la permanence des objets à c.-à-d. la capacité de se dire que l’objet existe encore. C’est l’ une des premières expériences mené par les pionniers du néonativisme. - Néonativisme: théorie selon laquelle certaines compétences sont innées ou ancres dans le cerveau a la naissance. On habitue le bébé à voir une feuille tombé jusqu’à une certaine inclinaison. Situation possible : la feuille tombe à plat. Situation impossible : la feuille est retenue par quelque chose derrière elle. 2 à 6 mois : Pour Piaget si un bébé n’a pas la permanence de l’objet, alors, il regardera les évènements possible et impossible de la même manière. Les chercheurs ont conclu que les bébés ont la permanence de l’objet car, ils ont regardé l’évènement impossible plus longtemps. - Les bébés de 4,5 mois ( et même 35 mois) regardent plus longtemps l’évènement impossible. - Conclusion de Baillargeon : Les bébés pensent que l’objet continue à exister comme une entité matérielle même lorsque l’écran le dissimule. Ils réalisent que l’écran ne peut pas s’abaisser dans l’espace occupé par la boîte. Ils s’attendent à ce que l’écran s’arrête lorsqu’il rencontre la boîte. Taille de l’objet BAILLARGEON (1987) – BÉBÉS DE 6 MOIS Les bébés de 6 mois regardent plus longtemps l’événement impossible. Extraordinaire car, le bébé prendre en considération le fait qu’un objet cachée à changer d’orientation donc, un objet que le bébé ne voit pas peut être pris en compte. les bébés ont été habitués un objet d’une certaine taille qui se couchait jusqu’à un angle de 165°. On change d’objet et pour cette objet ce n’est pas possible de se coucher jusqu’à 165°. S’ils n’ont pas la permanence, ils ne feront pas plus attention au deuxième objet. Même mouvement que possible mais boîte tournée dans un autre sens. La boîte est dans un sens et la feuille tombe au moment endroit. Position spatiale TEST SI LE BÉBÉ EST CAPABLE DE MÉMORISER LA POSITION D’UN OBJET DANS L’ESPACE – BAILLARGEON (1986) Les enfants de 6 et 8 mois regardent plus longtemps l’évènement impossible, alors que l’obstacle disposé sur les rails n’est plus visible lorsque le wagon roule. Ils se souviennent non seulement de son existence, mais aussi de son emplacement. Trajets invisibles Dans la théorie piagécienne l’étape ultime de la permanence de l’objet est la prise en compte des déplacements invisible. Les enfants de 2,5 moi regardent plus longtemps l’évènement impossible. Figure 1: Deuxième variante Résumé - Les travaux basés sur l’analyse des temps de fixation (principalement ceux de R. Baillergeon et L. Spelke) ont conclu à l’existence chez le bébé d’une compréhension précoce de la permanence de l’objet (avant le stade IV, i.e. 8 mois). - Les divergences de résultats avec Piaget seraient dues à des différences de méthode. - Émergence d’un néo-nativisme. - Une question : Pourquoi les enfants du stade 3 ne vont-ils pas chercher l’objet sous la serviette s’ils savent qu’il s’y trouve ? Piaget s’est-il totalement trompé ? On s’est rendu compte que Piaget a sous-estimé les capacités des nourrissons. Toutes ces expériences ont permis à l’émergence du néo-nativisme. Pourquoi les enfants de 6 mois ne cherchent-ils pas les objets disparus ? - Un possible artefact méthodologique Les résultats des expériences de temps de fixation sont dus à des biais méthodologiques et non à la compréhension par le bébé de la permanence de l’objet (Rivera et al., 1999). Possible dans certains cas, mais des méthodes différentes fournissent des résultats convergents (Baillargeon, 2005). - L’hypothèse du déficit auxiliaire (Baillargeon, 1993) Les bébés une vraie compréhension de la permanence, le problème vient d’ une incapacité dans l’activité motrice même. Pas de recherche parce que nécessité de coordonner moyens et buts dans une séquence de comportement. - L’ hypothèse de la persistance représentationnelle (Meltzoff et Moore, 1999) Les bébés n’ ont pas une vraie compréhension de la permanence. Les résultats sont fiables mais dus à une persistance des représentations fournies par la perception. Persistance représentationnelle ≠ permanence de l’ objet. Les bébés regardent plus longtemps parce qu’ une attente est contredite et non parce que la permanence est violée. L’évolution de la permanence L’erreur A non B – Nouvelles investigations - Un problème moteur Persévération dans une action qui a déjà réussi. L’erreur est moins fréquente mais toujours présente lorsque l’enfant a seulement observé l’E retrouver l’objet en A (Landers, 1971). Pour Harris (1983), elle est même aussi fréquente. - Une question de mémoire Oubli du dernier emplacement où l’objet a été vu. Erreur d’autant plus rare que le délai est court (Harris, 1973). Le délai nécessaire augmente de 2s par mois : 2s à 7 mois mais 10s à 12 mois (Diamond, 1985). Erreur même quand l’objet est visible en B! (Piaget, 1954; Butterworth, 1977; Bremner & Knowles, 1984). Regarde plus longtemps les événements impossibles (objet sortant de la mauvaise position même après 70s de délai, Baillargeon et Graber, 1988) - Un défaut d’inhibition de la réponse motrice (Diamond, 1991) Deux habiletés sont nécessaires pour réussir la tâche: maintenir en mémoire la position de l’objet en B et inhiber la tendance à chercher l’objet en A. L’incapacité à inhiber la réponse motrice de recherche en A est liée à une immaturité du lobe frontal. Après lésion du lobe frontal, les singes macaques manifestent l’erreur A non B (Diamond, 1993) Tout ne tient pas dans la persévération motrice (cf. plus haut) Les fonctions assurées par le lobe frontal demeurent largement indéterminées - Une connaissance limitée qui évolue (Munakata et al, 1997) Le problème de la permanence de l’objet est mal posé en termes de «l’avoir ou pas» Avec l’expérience, connexions neuronales entre représentations des objets et systèmes comportementaux Atteindre l’objet nécessite des représentations plus fortes que regarder, suivre des déplacements multiples nécessite des représentations plus fortes que comprendre un déplacement simple. Explication réellement différente de celle donnée par Piaget? La théorie néo-nativiste est cool mais elle n’arrive pas a expliquer l’erreur A non B. L’erreur A non B – Résumé MARCOVITCH ET ZELAZO (1999) ANALYSENT 107 RECHERCHES - Facteurs qui renforcent l’erreur A non B. Le nombre d’essais en A: plus l’objet a préalablement été retrouvé en A, plus l’erreur est probable. Le délai: Plus le délai entre la disparition en B et le début de la recherche est important, plus l’erreur est fréquente. - Facteurs qui facilitent la réussite. L’âge: les enfants âgés réussissent mieux. La distance entre A et B: plus elle est importante, plus c’est facile. Conclusions - Piaget a probablement sous-estimé les capacités des nourrissons. - Émergence d’un néo-nativisme. - Des questions épineuses et en suspens. - La disparité des comportements de regard (Baillargeon) et d’atteinte (Piaget) reste une énigme. - L’erreur A non B est un problème non résolu.

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