Chapitre 4 - Introduction à la Radiothérapie - Fiche de Cours PDF
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Summary
Ce document contient une introduction à la radiothérapie avec des explications sur la dosimétrie, la simulation, l'installation du patient et les differérents types de volumes cibles pour un traitement. Il s'adresse probablement aux étudiants en médecine.
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**[Chapitre 4 : Intro à la radioT ]** Scanner dosimétrique Simulation : Objectif : définir la position dans laquelle le patient sera traitée + acquérir des images dans cette position pour permettre la dosimétrie Caractéristiques : - **Doit permettre la délivrance du traitement** (attention au...
**[Chapitre 4 : Intro à la radioT ]** Scanner dosimétrique Simulation : Objectif : définir la position dans laquelle le patient sera traitée + acquérir des images dans cette position pour permettre la dosimétrie Caractéristiques : - **Doit permettre la délivrance du traitement** (attention aux niveaux d'exigence du traitement). - **Installation reproductible :** à chaque séance le patient doit être installé de la même façon - **Installation immobilisante :** entre le début et la fin de la séance le patient doit être installé de la même façon. Attention au confort du patient Plus le traitement est complexe, la dose importante, plus l'installation devra être **reproductible** et le patient devra être **immobilisé** (à corréler avec les systèmes d'imagerie disponibles sur l'appareil de traitement et la présence ou non d'une table 6D) Utilisation de différents dispositifs appelé contentions. **La description de l'installation est tracée** par le MER dans le R&V (record and verify= logiciel pour l'enregistrement du traitement) et bien détaillée avec des photos pour faciliter le repositionnement à la première séance Contentions Contentions : Blue bag ou matelas à billes : - Composé de nbreuses billes - Aspiration de l'air =\> VIDE - Condensation des billes, le matelas durcit & reproduit la forme du patient Cales standards : - Adapter l'installation//courbure cervicale du patient - Confort patient Cales personnalisables : - Haute précision \> localisations complexes et/ou des ttt à haute technicité - Billes de polystyrène, réagit à l\'humidité. Prend la forme du patient et devient rigide Masque 3 points : - Polymère plastique qui se déforme à la chaleur (bain d'eau chaude 70° ou "four") & épouse la forme du visage du patient - 3 points de fixation - Localisation : cérébral Masque 5 points : - =\> d'abaisser les épaules pr irradier les aires ganglionnaires - 5 points de fixation - Localisations : ORL, cervicales Posirest Compression Plan incliné Kneefix/repose genoux Cales triangles cylindres, matelas gel ou mousse, têtière (endroit, envers) Simulation : Après l'installation du patient, tracé de l'isocentre (virtuel ou vrai) à partir des lasers avec : - Tatouage - Gommettes Utilisation de marqueurs afin de conserver le tracé jusqu'à la MET Simulation acquisition des images : - Coupes 1,3 ou 5 mm - Scanner en position de traitement - Acquisition 3D - En cas de localisation pulmonaire / abdominale (soumis aux mouvements de la respiration) acquisition 4D corrélée à la respiration du patient. Différentes phases = un cycle respiratoire - Injection de produit de contraste iodé possible - 30 min à 1h pour chaque examen - Imagerie de repérage complémentaire : IRM ou PET de fusion +/- en position de traitement Technique d'installation Rappels sur les repères - Les lasers : 5 lasers créent 3 nappes perpendiculaires - 2 Lasers Latéraux (2 x horizontal et vertical) Latéral-horizontal // plan frontal Latéral-vertical // plan transverse - 1 Laser longitudinal Longitudinal // plan sagittal Le système X-Y-Z correspondance avec les mouvements de **translation** de la table : X = Droite-Gauche (►X◄) Y = Tête-Pieds (▼) Z = Ant-Post (cf. les soufflets de la table qui monte et descend) Le système X-Y-Z Les **rotations** : axe de rotation = axe de translation **X = tangage** = « oui-oui » = pitch **Y = roulis** = bascule = « non-non » = roll **Z = lacet** = rotation isocentrique = « p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non ! » = yaw Les paramètres d'installation du patient : - Positionnement : On doit préciser : - Décubitus (sur le dos) ou Procubitus (= Décubitus ventral, sur le ventre) - Tête bêche (les pieds vers l'appareil) ou non - La Position des bras (levés ou baissés, sur la tête ou sur la poitrine) - Alignement du patient dans les trois plans - Plan sagittal (= lacet = rotation Z) : Utiliser les repères cutanés (nez, fourchette sternale, appendice xiphoïde, ombilic, symphyse pubienne, entre-jambes, pieds) *Rq 1 : Attention à la mobilité des repères et à la symétrie du corps, souvent imparfaite* *Rq 2 : Toujours vérifier par un coup d'œil « dans l'axe » du patient (à la tête ou aux pieds) pour éviter les effets de parallaxe* *Rq 3 : Alignement OBLIGATOIRE quel que soit la localisation* - Plan transverse (= tangage = rotation X) : Difficile à évaluer sauf pour la tête - Plan frontal : Bascule vers la droite ou la gauche Grace à des repères anatomiques ou artificiels préalablement installés lors du scanner ou de la mise en route (Croix de feutre, autocollants, points de tatouage). Le but est plus de retrouver toujours la même bascule (= roulis = rotation Y) que d'avoir un patient parfaitement à plat. *Rq : les repères latéraux sont mobiles (décontraction) mais on suppose qu'ils restent symétriques (attention aux fesses qui peuvent être contractées individuellement), c'est pourquoi on utilise de préférence la hauteur de table pour se centrer* Distance entre iso & kneefix \-\--\> correction tangage Points latéraux : bascule \-\--\> correction roulis Alignement \-\--\> correction lacet 1\. Rotation du bras 2\. Rotation du collimateur 3\. Rotation isocentrique (rot Z) 4\. Rotation du fût 5\. Hauteur de table (mvt Z) 6\. Déplacement latéral (mvt X) 7\. Déplacement longitudinal (mvt Y) Ne sont pas représentées, les rotations propres aux tables robotisées : le roulis (rot Y) & tangage (rot X) **L\'isocentre = point visuel situé à l'intersection des axes de rotation du tube et du collimateur (=axe du faisceau).** **Il est tjr au centre du chp quel que soit l'incidence (sauf offset), au croisement des réticules.** Rq : ts les lasers doivent passer par ce points (réglage millimétrique impératif). "La vérité est à l'isocentre" - Emilie Cartal Les différentes techniques : ✓ [Mi-épaisseur] : Uniquement en photon. L'isocentre est alors au centre du volume traversé. Technique réservée aux traitements simples, par 2 champs opposés ([Ant/Post], LatD/LatG, [OAD/OPG,]...) Alors DSP (distance source-peau) = DSA (distance source axe) -- ½ épaisseur Ex : Crâne « in toto » (EIT), colonne en traitement palliatif, sein... Rq : Pour tous les accélérateurs courants, la DSA Distance Source/Axe = 100 cm ✓ [Techniques dites en « DSP » ] - [Traitements en électrons] : En règle générale, la DSP (Distance Source/Peau) est par défaut de 100cm. L'isocentre est alors à la surface de la peau (les lasers se croisent donc tous au centre du champ). On a alors DSP = DSA = 100 cm *Rq : Cependant, il arrive que l'on ne puisse pas se rapprocher suffisamment à cause des collimateurs additionnels. L'isocentre est alors quelques cm au-dessus de la peau* - [Traitements en photons] : Cette technique est théoriquement réservée à des traitements par champ unique (ex : aires ganglionnaires) DSP = DSA = 100 ou DSP = DSA -- profondeur de calcul Cependant dans certains services, elle est encore utilisée pour les irradiations de sein. On a alors DSP = DSA = 100 cm Le calcul d'UM est alors fait à une distance équivalente à 100 + ½ épaisseur ✓ [Technique dite en « DSA » ] La plus courante. Utilisée pour les traitements composés de plus de 2 faisceaux. L'isocentre est généralement situé dans la tumeur, voire [en son centre]. Aussi appelée « [DSTA] » (pour Distance Source Tumeur Axe). On a alors DST = DSA = 100 cm & DSP = DSA (100) -- profondeur de la tumeur (différente pour chaque incidence) *Rq : Si plusieurs volumes sont traités dans un même champ, l'isocentre est situé à égale distance des différents volumes (cf. [IMRT])* ✓ [Technique « mono-isocentrique » ] Technique complexe destinée à éviter les recoupements entre plusieurs champs jointifs. L'isocentre est alors situé à l'intersection de tous les champs concernés (ex : [ORL, sein]...). Et tous les champs sont décentrés (Offset). Cette technique permet d'avoir une meilleure jonction que par un [TILT] arbitrairement défini à 5° ou par un [GAP] (inclinaison) (espacement) de quelques millimètres. *Attention : Les calculs sont alors réalisés par la dosimétrie selon des axes différents de celui de l'appareil. De même pour les DIV (Dosimétrie In Vivo).* Les volumes Volumes cibles : **[GTV]** : (Gross tumor volume) Volume tumoral macroscopique = ensemble des lésions tumorales visibles **[CTV]** : (Clinical target volume) Volume cible anatomo-clinique = GTV + extensions infra cliniques (la tumeur + les extensions supposées) **[ITV]** : (Internal Target Volume) Volume cible interne = CTV + MI **[PTV]** : (Planning Target Volume) Volume Cible Prévisionnel = ITV + marges de sécurité La SM (Set up Marge) correspond aux incertitudes de repositionnement avant chaque traitement (marges propres à chaque service selon localisations/techniques)