Théorie de l'information et de la communication PDF

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Ce document est un document de cours sur la théorie de l'information et de la communication. Il traite de la distinction entre "science" et "théorie" et de l'histoire des sciences de la communication. Il explique également la complexité de la discipline et les différentes influences qui la caractérisent.

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Th orie de l'information et de la communication Jean-Baptiste Dussert => [email protected] Prof qui fait sa grosse bite. Va bien noter avec bienveillance Faim de série => Constance JAMET Titre soulève série de qu...

Th orie de l'information et de la communication Jean-Baptiste Dussert => [email protected] Prof qui fait sa grosse bite. Va bien noter avec bienveillance Faim de série => Constance JAMET Titre soulève série de questions => amené couramment de parler des sciences de l’information et de la communication. Ces deux termes paraissent synonymes, paraissent équivalent, voir paraissent interchangeable. Nous devions tout de même que le mot science exprime une ambition, une prétention même, bien plus que le mot théorie. Le mot théorie est un simple travail d’abstraction , d’élévation par a rapport à une pratique alors que quali er un discours de science, le voir reconnu comme tel, sous-entend qu’il serait incontestable. Une discipline dites « scienti que » paraît toujours « je suis la vérité, elle est unique, c’est moi qui la détient », et elle serait représentative de la réalité. Même si le cours porte sue les théories de l’information et de la communication, peut-être par une forme d’humilité réelle. Il va quand même falloir faire jouer ces deux termes a n de préciser le dessin, l’ambition de ceux qui étudient de nos jours l’information et la communication. Il y a une date, un évènement historique en arrière plan de ce cours, c’est la date de 1971 = consécration des consécrations, les théories de l’information et de la communication reconnus comme un champ disciplinaire autonome CNU = Conseil National des Universités. Organisme qui contrôle le bon fonctionnement de l’académie française. Le CNU est divisé dans des sections => six sections au sein du pôle économie et gestion, etc … Suppose qu’un groupe d’enseignants/chercheurs organisent des colocs pour faire pression pour une reconnaissance. Fonctionnement académique. Parcours des théories de l’information et de la communication. Elles sont au départ une discipline totalement marginale, qui vient se gre er aux écoles de journalisme => CELSA. Se gre e aussi à la pub, aux métiers du livre, à la com de nos jours. Au tournant des années 70, les chercheurs vont se réunir et vont faire du lobbying pour parvenir au milieu des années 70 reconnu par le CCU (Comité Consultatif de l’université devenu CNU). La section 71 du conseil national des universités est intitulée: science de l’information et de la communication. Dé nition = la TIC interroge une situation sociale ou intervient et interagissent des phénomènes de communication. Les TIC ont été calés dans une science pluridisciplinaire. On retrouve ce qui est le plus moderne dans cette conception. On retrouve des véritables sciences théoriques et tout ce qu’on a pas sur « angi » => on retrouve com, mais aussi éducation, culture et langue régionale, … Ces autres sciences ont été « arrachées » à leur pôle d’origine. Fait face à une reconnaissance récente mais un peu dans le syndrome de l’imposteur = des gens qui sont arrivées avant une reconnaissance académique mais arrivées après les bouleversements de mai 68, bientôt arrivée de la gauche au pouvoir, … on a estimé alors qu’il fallait créer une nouvelle discipline, et elle a des attaches sur d’autres champs disciplinaire en justi ant son statut de science, mais aussi elle n’est pas fait d’un seul bloc = au sein de cet enseignement pluridisciplanaire plusieurs écoles reconnues ou non: - gure de la gauche => Régis DEBRAY (génération baby-boom 1940’s), pape de la médiologie. Discipline qui est apparue en même temps que l’institutionnalisation de la section 71, ouvrage 1 fi é fi fi fi ff fi fi ff de 1979. Du fait de sa gloire est parvenu à avoir des cours à l’université, il professe alors sa matière mais elle n’est pas du tout reconnu par la section 71. Fait partie des universitaires de sa génération qui font prétexte du cours qu’ils ont pour inculquer leurs idéologies => forme d’entreprise personnelle à l’intérieur d’un grand congloméra. La section 71 est parsemé d’in uences intérieures mais aussi extérieurs => pourquoi ce champ est tiraillé ? Lorsque ces idées sont entrées aux CNU, elles se sont proclamées science. Mais savoir si cette prétention scienti que est légitime ? Expliquer alors ce qu’est une science, montrer que les SHS sont un type particulier de science et voir pour les SIC sont une science particulière ? Voir alors ensuite ce qu’il en est au-delà de la France. Problématique => prétention scienti que mais aussi voir au-delà de l’Europe voir si celle théorie de la scienti sation des TIC sont pareilles en Chine, aux USA, … => approches extrêmement di érentes qui peuvent nous faire douter. Montrer alors les pressions auxquelles ce champ est soumis, essayer de maintenir ce propos face au bouleversement contemporain. Aux fondements d’une discipline récente A - Théorie des sciences ? Si on remonte à la Grèce antique, la science présente un caractère strictement théorique et que la théorique s’oppose à la pratique. Cette singularité occidentale présente 3 caractéristiques: - La philosophie est une tentative de s’a ranchir d’un récit des origines mythologiques ou religieux. A pour csq une pensée d’ « athée », la philosophie se présente comme une pensée agnostique voir même laïque. - Pensée du réel qui tente de remonter à des causes abstraites. Csq du rejet du mythe et du récit religieux => on substitue la recherche de causes, d’abord physiques et puis de plus en plus abstraites (mathématiques => le nombre), et des causes linguistiques avec la théorie de l’être. - Emergence de la démocratie, de la cité démocratique dans la Grèce ancienne. Une partie de la pop qui n’accède pas au pv de la reconnaissance citoyenne et pb de corruption qui s’ensuit d’un pv idéal. On est dans un paradoxe: la pensée occidentale va être la plus avancée de fait de la conception de la théorie et de la science mais en même temps, elle va tomber dans une ornière. Comment la pensée occidentale présente une grande force conceptuelle mais en me^me temps comment cette force l’empêche pdt longtemps de penser certaines réalités ? Le mot théorie => translittération direct du mot théoria. Verbe theorein = 2 mots => premier mot thea = l’apparence, l’aspect sous lequel qlq chose se montre peu à peu. Or cet aspect, Platon le nomme eidos, c’est le terme grec qui a donné idée. Avoir vu cet aspect idéal d’une chose, c’est le fondement du savoir. La deuxième partie = verbe orao, signi e regarder qlq chose. La théorie elle se dé nit en terme de regard, il y a l’idée d’un échange, d’une réciprocité y compris pour une chose, la chose se donne d’une certaine manière (donation de la chose). La théorie est une posture, une certaine manière d’être, sous lequel apparaît la chose présente. Véritable mode de vie (dios). Retrouve une partie de la cité qui se dédie au mode de vie lié à la contemplation, à l’idée d’observer le monde. Importance sur le plan politique pcq s’instaure en Grèce une hiérarchie des modes de vie, à la contemplation, à la méditation => ce mode de vie est le plus élevé, le plus digne. Plusieurs philosophes a rment que la philosophie est la nalité de l’homme par excellence, ce qu’il doit mener tout au long de sa vie. Le citoyen athénien dit qu’il n’y a pas de 2 fl fi fi ffi ff ff fi fi fi fi pratique de la vie sans pratique de la philo. Cette désignation de la pensée comme le mode de vie le plus élevé retrouve alors un mépris de classe, pourrait parler aussi de dédain pour le travail manuel. Retrouve mépris pour le travail manuel, y compris quand il revêt une dimension artistique. Ce préjugé va se poursuivre jusque de nos jours => clairement exprimé chez un penseur romain comme Sénèque, il écrit par ex: « les arts viles et qui se donnent pour tels, les métiers manuels n’ont rien de commun avec la vertu. Oppose la pensée pure et les métiers manuels. L’information et la communication s’élève tjrs dans un cadre très pratique, pour élever la communication et l’information comme une science, il faut lever se préjugé de plus de 2000 ans. La société est structurée sur l’opposition du mode de vie théorique et du mode de vie pratique. Ce préjugé anime vrmt tous les intellectuels => poète comme Martial, explique clairement dans ses écrits que le travail est qlq chose qui est inférieur à sa condition => un citoyen romain ne doit pas travailler. Premier élément pose un libellé = comment peut-on théoriser l’information et la communication sans préjugés ? N’est-on pas obligé d’avoir de la pratique ? N’est-on pas obligé d’avoir une vision empirique pour pouvoir s’élever à une vision scienti que ? Toutes les théories nous sont venus des USA. La théorie de l’information et de la communication est qlq chose qui fait symptôme pcq la pensée européenne n’aurait pas été en mesure même au début du XXème siècle d’appréhender la communication et l’information comme l’on fait les américains. Il fallait vrmt pour que cette pensée émerge que l’on soit dans un pays ou l’articulation dans un pays soit fondamentale, que ce soit économique et il fallait que l’on soit réellement que l’on soit dans un pays contrarié à la notion de concept. DELEUZE => à parlé de la philo comme production de concept. Mais elle est mise dès son époque à l’e acement de la philosophie comme productrice des concepts qui va être remplacée par la publicité et par le marketing. Crainte => les concepts ne soient plus produites par la philo mais par la pub et le marketing. Se réfère tjrs à des concepts mais les voies utilisées ne sont plus philosophiques. 2 formes d’acheminement du concept vers la société contemporaine: - toute la conception idéologique ramenée aux entreprises. Reemploie d’un mauvais anglais les concepts en France, redonne directement les concepts venant des USA, participe au soft power des américains. - 2ème conception: invention des évènements = l’évènementialisation de notre société. Ce sont les concepts qui structurent les salariés et les consommateurs, mais ils n’ont plus rien à voir avec les concepts de l’Antiquité. Notion de preuve de concept venant des maths et de l’anglais => démontre la faisabilité d’une idée, que qlq chose est faisable, réalisable = idée de prototype. Le concept étant d’abord complètement détaché de la pratique, et autre chose qui est abstrait de la pratique. Sorte de corruption de la pensée de la part de notre civilisation. Seconde étape: Passage de la déduction à l’induction. Chez les grecs jusqu’à la n du M-A, la théorie s’acquiert par la contemplation de vérités éternelles qu’on quali e d’idées chez Platon ou d’essence chez Aristote et ses successeurs. Ce mode de pensée est un mode vertical, pensée occidentale de la transcendance qui est verticale. En pratique, cela signi e que le monde dans lequel nous sommes est un monde dévalué qui est distinct du monde des idées qui quand à lui, présente une pureté inaccessible. Dans cette conception, l’idée est d’essayer d’accéder en ne se souciant pas de la réalité à la conception de ces idées et de ces idées à la conception de la réalité (je crois lol). 3 ff fi fi fi fi Le lien qui existe est un lien descendant, une verticalité descendante. L’art de por re => peut lier chaque individualité à chaque homme élevé jusqu’à arriver à la suprématie de l’être. A partir de là, toute théorie suprême est conçue comme sans ferment, conception qui laisse sa place au langage et donc au respect de tout cela. Lorsque l’on pense à Saint Thomas d’Aquin => revoit de Aristote pour dire que le monde est expliqué par la suprématie chrétienne. Jusqu’à la n du M-A, la pensée occidentale se retrouve dans une position ambiguë, elle est capable d’envisager une pensée pure, mais c’est une pensée pure qui est une pensée de pure logique et tourne sur elle- même. Elle ne résulte pas d’un travail sur la réalité. La deuxième étape s’opère à partir de la révolution galiléo-copernicienne => n’a pas simplement pour e et de substituer le soleil comme centre de l’univers. La science ne se présente plus comme une démarche déductive, mais inductive. Parle de l’examen de la réalité pour produire de grands principes. Qlq chose qui était en germe depuis longtemps. Au-delà du scandale que leurs théories vont provoquer, l’intérêt de cette révolution est qu’elle va dé nir un nouvel idéal qui est l’idéal des sciences de la nature, qui se font sur l’observation de la nature, l’expérimentation pour parvenir à accéder à la vérité. GADAMER (penseur XXème) = explique que les grecs avaient l’idée de l’expérience, jusqu’à la Renaissance, les penseurs considèrent qu’un homme d’expérience est qlq qui sait comment procéder et qui le sait car à chaque fois qu’il procède de la même manière son travail est couronné de succès. Mais pour les penseurs jusqu’à la Renaissance, cette démarche de l’acquisition de l’expérience ne permet pas de débloquer une science. Distingue le guérisseur du médecin = répétition du même résultat satisfaisant pour le guérisseur mais pour les anciens, ce n’est pas pcq l’expérience réussie que le guérisseur en question à connaissance de l’enchainement des causes. Il ne sait pas ce qu’il résout par son intervention, il a développé qlq chose qui est satisfaisant mais pas la connaissance qui y est associée. La pratique est en mesure d’être satisfaisante, mais pas qlq chose qui permet de produire une pensée d’ordre scienti que. A partir du moment où les sciences de la nature émerge, qu’elles vont être les csq pour la théorie ? Paradoxe/di culté que les sciences de la nature continuent d’être distinctes de la pratique même si elles sont le fruit de l’induction. Il faut être conscient que jusque de nos jours (HEIDEGGER, M.HENRY, …) la plupart des philosophes rejettent les sciences de la nature car pour eux, nalement, on a plaqué à partir de la révolution galliléo-copernicienne une grille de lecture qui nie la subjectivité, qui nie l’a ect, et une grille de lecture qui nous conduit à tout concevoir en fonction de la promotion de la technique. La critique des sciences de la nature par les philosophes va de paire avec la critique de la société issue de la révolution industrielle, critique du capitalisme. Dans ce contexte, ce qu’observe les philosophes (HEIDEGGER) : « la théorie au sens moderne du terme, se dé nit comme une activité qui vise toujours à accomplir un but ». Les théories de l’information et de la communication étant qq chose de récent dans l’histoire de la pensée. Ces théories ne sont pas une espèce de « voir l’idée dans la chose », la théorie au sens contemporain c’est une activité, elle se confond avec elle. Il faudrait observer que toutes les approches ne sont pas semblables (théorie Marxiste => di entre pratique et théorie, comment peut-elle devenir pratique politique …). HEIDEGGER dit que la théorie moderne est une activité. Lorsque l’on fait une théorie de l’informatisent de la com, il faut les bâtir comme si c’était une activité. Il faut comprendre ce que les médias d’informations font, quel est leur travail quotidien. Dans l’intérêt que l’on concevait une théorie. Observation critique => envers in uence outre- atlantique. 4 fi ff ffi ff fi ff fi fl fi fi fi La théorie se confond mtn avec la pratique, perd de sa force mais critique surtout que cette dernière a été orientée vers un but. Pour lui, le drame de notre époque, est que toute notre vie et toute pensée théorique est orientée vers un but. Lire le sujet est donc de savoir quel est le but d la communication et de l’information. But de l’information est d’informer lol => oui mais peut se demander comment les médias d’information cherche réellement à informer, cherchent-ils à la délivrer. Idée de mettre en forme la réalité, ou aussi comment on la déforme => prise de responsabilité. Si pose idée de qu’est ce que l’information en tant qu’activité, ne peut qu’être le fait d’informer mais le faire aussi d’une certaine manière et dans un but précis. Dans les écoles de pensée, elles ont quasiment toutes émergées dans un but de propagande, pour contrôler la population, pour orienter la lecture des évènements. Ce que les médias et les gouvernements font toujours, question du contenu ne se pose pas => cette propagande semble juste, « démocratique », … Encore de nos jours, nous vivons dans ce contexte de propagande, de manipulations de l’information, et peut se demander si toute activité d’information n’a pas une orientation propagande. Deuxième terme: la communication Sens premier = fait de transmettre, d’envoyer un signal. Distinguer communiquer et informer mais dans le monde animal, lorsqu’un cri résonne vont réagir en fonction de comment le captent (comme nous). Mais à partir du moment où l’on rentre dans une société politique, tout cela rentre dans la propagande. La communication a pour but de manière liée à la propagande, a pour but d’orienter l’interprétation de la réalité pour favoriser le communicant. Dans les entreprises, pv publics etc, retrouve « communication de crise » => toute communication n’est-elle pas liée précisément liée à une crise ? Impression que les communicants interviennent pour rétablir l’image de l’instance communicante. Idée de di user un message … L’émergence de ce champ de travail se met en avant avec une soumission du pouvoir théorique à une réalité économique et politique qui par bien des aspects, perverti l’idée de science et d’homme. 08/10 Le hiatus entre science et pratique se maintient de nos jours, il est dur de maintenir ce niveau d’abstraction est d’aller correctement vers l’expérimentation. KUHN => va publier dans les années 1960 un ouvrage qui va essayer de comprendre comment une discipline peut être reconnue en tant que science => bouquin La révolution des structures des sciences. Il explique qu’il dé nit un certain nombre de choses et notamment la « science normale » => recherche solidement fondé sur un acte fondé su sant pour démarrer par la suite d’autres travaux. Tout travaux s’opère à travers la notion de « norme ». Dans une révolution scienti que, forcément caractère révolutionnaire. En même temps, il y a toujours nécessité qu’elle se distingue à une majorité. Elle est précisément constitutive de la norme et d’un changement de paradigme. Lorsqu’une partie de la communauté de chercheurs vont refuser explications en vigueur et proposer une autre approche. Doit être prouvé par une 5 fi fi ff ffi démarche expérimentale. Faut qu’une majorité change de paradigme et pratiquer nouveau système de pensé. Théorie aux lourdes csq sociétales. Les sciences de l’homme sont-elles des sciences au même titre que les sciences de la nature ? Les sciences de la com portent sur une pratique qui n’est pas simplement humaine. Di érence car lorsque les animaux communiquent/s’informent => but d’in uence que l’on ne retrouve pas chez les animaux. Comment une science de l’homme peut avoir un degré de scienti cité. Une théorie ne devrait pas s’autoproclamer science. Doit répondre à des critères de falsi abilité => POPPER. Doit s’interroger sur les SIC en tant que SH. Mais débat autour du sujet, de l’expérimentalité. Les penseurs occidentaux ont mis en avant que tout travail de science contenait un point … FOUCAULT => théoricien des idées. Pour lui => société est une société coercitive, trouve un moyen de muscler ceux qui ne répondent pas à cette norme. Question qu’il va poser à l’histoire de la folie à Normale Sup. Histoire d’un carnaval en suisse où les fous de l’hôpital prennent le contrôle de la ville (cf saturnales à Rome, les fous qui deviennent les normaux en prenant le contrôle de la ville). Va s’intéresser à incarcération psychiatrique, carcérale, ouvrage pas ni sur sexualité … Dans ouvrage les mots et les choses revoit alors le concept de la science. Il met dans l’histoire des sciences des périodes de rupture/ des avancées assez brutales, ces avancées présentent une nouvelle approche/socle ou s’articulent les connaissances => l’épistémé. Depuis le M-A, trois épistémé se sont succédées. 1ère => notion de ressemblance = consiste à observer les ressemblances dans les objets dans la nature. Essayer d’expliquer ces ressemblances. Essayes à ce moment-là d’observer des similitudes, d’énoncer des lois. Pas très loin car pas de volonté de construire une réalité di érente. 2nd => XVIIème siècle, moment où on va plus loins dans recherche des similitudes et utilise ces ressemblances pour modi er dé nition de la réalité et donne une norme à celle-ci. Va présenter une classi cation de la réalité. Théorisé par Carl VONLIN (suédois). Va collectionner des végétaux. 3ème => L’historicité va s’immiscer dans tous les savoirs => idée que l’homme lui-même peut être objet de science. Dimension de ré exivité qui va perturber son oeuvre. L’introduction d’une dimension historique permet d’avoir une prétention de faire une science de l’homme mais donne étude de l’histoire en tant que science. Foucault part de ces bases et va essayer d’interpréter les idées de l’homme comme une gure théorique comme une certaine disposition des savoirs comme déterminante. Est-ce qu’au fond une science ne pourrait pas être vu comme un changement de conscience. Ce serait la pratique scienti que qui ferait l’étude de la connaissance et le sujet de la connaissance. Science => histoire d’une périodicité rationnelle ?? => intègre défaite de la pensée. Idée de dire prenons ce qui faisait obstacle et intégrons-le à la démarche. In uence entre sujet et objet est que la science quand elle est développée est le cas d’une communauté de chercheurs et est in uencée elle-même. Approche où les sciences humaines peuvent s’arroger où les sciences de la nature elle-même ont une approche humaine. Elles doivent elles-mêmes intégré des principes égologiques, culturels et politiques => e et boomerang. Ne peut pas avoir de démarche scienti que sans qu’il résulte de celle-ci un engagement. Toute position critique a une in uence sur la position qu’elle entoure mais aussi que cette théorie oblige 6 fl ff fi fi fl fi fi fi fl fi ff fi fl fl fi fi ff à l’auteur à s’engager dans la société. Toute personne qui mène un travail de recherche mène un travail social dans lequel il agit et dont il est a ecté par son discours. Critique épistémologique va avec une critique sociale. L’a rmation des TIC dit qlq chose de la société française de la n des années 60-70. L’information et la communication sont mises en avant dans une volonté politique. Oriente vers l’idée que les SIC sont les symptômes de notre américanisation, de colonisation culturelle. Souvent ces théories viennent des USA et donc mettent en avant forte théorie américaine. KARL OTTOAPEL (1922 - 2017). La controverse expliquée - comprendre - une approche pragmatico-transformentale. 3 méthodes scienti ques possibles => part des travaux d’un historien prussien (PRUSER) => - Méthode spéculative = conçue sur un mode philosophico-théologique - Méthode mathématico-physique - Méthode historique 3 actions dans le champ des sciences: - connaître - Expliquer - Comprendre Approche scienti que qui explique et en SH plus de la compréhension. De là que APEL va proposer sa propre approche de l’information et de la communication et va déterminer la façon dont nous traitons les SIC. 7 fi fi ff fi ffi

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