TD - Biologie 2024 PDF
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2024
Juliette Aychet
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These are lecture notes from a biology course, covering topics like introduction to biology, cell biology, and reproduction. The course is for a second-year or final year of schooling.
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1 BIOLOGIE TD Juliette Aychet INTRODUCTION But du cours : Remise à niveau en biologie (seconde général...
1 BIOLOGIE TD Juliette Aychet INTRODUCTION But du cours : Remise à niveau en biologie (seconde générale et spécialité svt, ou terminale scientifique) Comprendre les bases biologiques du fonctionnement et développement de l’organisme (notamment du système nerveux et de ses fonctions) et du comportement humain. Biologie cellulaire Biologie du développement Bases génétiques (lois de Mendel et cas particulier) Retard de 15mn = absence + de 2 absences injustifiées = défaillance 1 absence pour un contrôle continu = défaillance Evaluations : Examen final : écrit d’une heure en Janvier Contrôle continu : 4 interros en TD (5/10mn vers la fin de la première heure) -> Toutes les 3 séances : -3ème, 26 septembre -6ème, 17 octobre -9ème, 14 novembre -12ème, 12 décembre Contenu des examens : - Questions de cours - Figures à légender - Exercices + Note de participation -> sur 2 à toutes les séances Liste des légendes à connaitre pour l’examen et CC Liste dans l’annexe 7 du support de cours Sur le diapo : Planche 1 (violet) : planche à étudier Planche 1 (orange) : figures et légendes à connaitre 2 Sommaire Chapitre 1 : La cellule Page 3 - 7 : Cours N°1 (I) - La cellule Page 8 - 11 : Cours N°2 (II) - Les divisions cellulaires Chapitre 2 : La reproduction Page 12 - 17 : Cours N°3 (III) - Gamétogenèse, formation de œuf et embryogenèse Page 18 - 21 : Cours N°4 (IV) - Spermatogenèse et ovogenèse, pt1 Page 22 - 24 : Cours N°5 (IV) - Spermatogenèse et ovogenèse, pt2 Page 25 - 30 : Cours N°6 (V) - Le développement embryonnaire, pt 1 Page 31 - 32 : Cours N°7 (V) - Le développement embryonnaire, pt 2 Page 33 - 34 (VI) - Éléments de génétique, pt 1 Page 35 - ? : Cours N°8 (VI) - Éléments de génétique, pt 1 3 Abréviations : C/ = Cellule Mb = membrane Chr = chromosomes Nb = nombre Spz = spermatozoïde COURS N°1 Chapitre 1 - La cellule (I) - La cellule (a) - Caractéristiques générales Plus petite unité vivante, elle est principalement composée : d’atomes de carbone (C) d’azote (N) d’oxygène (O) d’hydrogène (H) Avec 70% d’eau, et seulement 30% de molécules organiques (dont 15% de protéines et 1% ADN) La cellule est l’endroit où a lieu le métabolisme. Métabolisme : ensemble des réactions chimiques qui se déroulent au sein d’un être vivant pour lui permettre notamment de se maintenir en vie, se reproduire, se développer et de répondre aux stimuli de son environnement. La cellule eucaryote animale et ses différents éléments : (eucaryote = présence de bactéries à l’inverse de procaryote.) Toutes les cellules n’ont pas la même composition, et il y a par exemple celles qui produisent l’énergie. Les principaux éléments d’une cellule : 4 -La Membrane plasmique (la ligne autour, qui la délimite), ou Cytoplasmique, permet échange et interactions entre le milieu extra et intra cellulaire. -> Elle envoient des signaux chimiques pour la communication, et permet le contact a l’extérieur ainsi qu’à réguler ce qui entre et sort. -Le Cytoplasme ou Cytosol, constitue le milieu intérieur de la cellule dans lequel on trouve le cytosquelette (donnant sa forme à la cellule) et les organes cellulaires. -> C’est un milieu aqueux. -Le Cytosquelette, composé de microfilaments (scoubidous), microtubules (filaments de haricots) & filaments intermédiaires, donne sa forme à la cellule. Il permet aussi à la cellule de changer de forme pour se diviser. -Les Organites, structure spécialisée contenue dans le Cytoplasme, et délimitée du reste de la cellule par une membrane. -> Nous allons présenter maintenant les principaux organites et autres structures composant la cellule animale. 1. Les Mitochondries : elles sont des organites cellulaires qui produisent l’énergie cellulaire grâce à la respiration (sous une forme particulière qui est l’ATP = AdénosiNe ou TriPhosphate). 2. L’Appareil de Golgi : sert au tri, au stockage de protéines (dans des vésicules), et à leur libération (exocytose). C’est un organisme qui n’existe qu’en “un exemplaire”. 3. Le Noyau contient l’ADN (qui est la base de l’information génétique), et est ce qui fait que nous sommes dans une cellule eucaryote. Sa fonction est d’empêcher l’ADN de sortir et trier. > Le noyau est aussi le lieu de 2 mécanismes cellulaires fondamentaux concernant l’ADN : 1) la transcription (ADN copié en ARN messager) 2) et la réplication (ADN copié à l’identique). -Le Réticulum endoplasmique est le lieu de la biosynthèse des protéines (traduction des ARNm en protéines grâce aux ribosomes), de la maturation et du transport des protéines vers l’appareil de Golgi. (Pour le partiel : même que sur polycopié). -Les deux Centrioles ont un rôle dans la division cellulaire. Ils sont liés au cytosquelette: ils sont le point de départ pour la formation des microtubules. (b) - Support universel de l’information génétique : l’ADN ADN = Acide DésoxyriboNucléique Constitué de 4 éléments complémentaires, les nucléotides : L’Adénine = A La Thymine = T La Guanine = G La Cytosine = C Règles d’appariements : 5 A>T C Les protéines assurent différentes fonctions dans notre organisme (digestion, système immunitaire, communication cellulaire, etc..) La biosynthèse des protéines est un processus permettant à la cellule de produire des protéines à partir de l’ADN contenu dans le noyau. Il y a deux étapes : —> La Transcription de l’ADN en ARN messager dans le noyau. L’ADN qui ne sort jamais du noyau va être transcrit en une molécule présentant la même information génétique. 6 Les gènes vont être « copiés » sous la forme d’une molécule appelée ARN messager (ARNm). Ce messager va sortir du noyau par les pores nucléaires (points noirs), et rejoindre le réticulum endoplasmique dans le cytoplasme. Processus de transcription : Une enzyme (protéine) appelée ARN polymérisé se fixe sur la molécule d’ADN et va permettre la transcription. La double hélice d’ADN s’ouvre, et des nucléotides présents dans le noyau (A, U, G, C = adénine, uracile, guanine, cytosine) vont venir s’apparier avec ceux d’un des deux brins de l’ADN (A, T, G, C = Adénine, thymine, guanine, cytosine). Ce brin d’ADN constitue le modèle pour former 1 brin d’ARNm. A>U C La traduction de l’ARN messager en protéine dans le cytoplasme (plus précisément dans le réticulum endoplasmique rugueux) À partir de là, l’ARNm va s’effectuer la synthèse d’une protéine grâce à un RIBOSOME. 5 étapes : 1. L’ARNm sort du noyau et se retrouve dans le cytoplasme 2. Un ribosome se fixe sur l’ARN messager 3. Chaque acide aminé dans le cytoplasme est associé à un ARN de transfert (composé de 3 nucléotides) qui va venir s’associer à 3 nucléotides complémentaires sur l’ARNm. 4. Le ribosome progresse le long de l’ARNm et va associer à chaque codon l’acide aminé correspondant. 5. Quand le ribosome « lit » un codon particulier (UAA par exemple) appelé « codon stop », il se (ex. AUG = la méthionine ». L’ensemble de ces correspondances constitue le code génétique. Pour une protéine donnée, la séquence d’acide aminé est toujours la même et détermine sa fonction. La synthèse de cette chaîne d’acide aminés est codée par un gène. Un gène est un fragment d’ADN, une séquence spécifique de nucléotides (A,T,C,G). L’information génétique est constituée de gènes. 2. Réplication de l’ADN 7 Processus permettant de reproduire totalement (duplication) l’ensemble de l’ADN contenu dans le noyau. Au cours de ce processus, la double hélice d’ADN s’ouvre. -> Des nucléotides vont venir compléter chacun des deux brins d’ADN, permettant la formation de deux nouvelles molécules strictement identiques, contenant chacune un brin ancien et un brin nouvellement formé. Avec la réplication, les chromosomes à 1 chromatides deviennent des chromosomes à 2 chromatides. Pour se développer, se régénérer et se reproduire, un organisme doit répliquer / dupliquer son ADN dans le but de le distribuer à d’autres cellules, ce qui est le rôle du dernier processus cellulaire : la division cellulaire. 8 COURS N°2 (II) - Les divisions cellulaires I - Caractéristiques, réplication et carotype (a) - Caractéristiques générales n : indicateur de nombre de molécules d’Adn (chromosomes) d’un organisme -> variable selon l’espèce Dans une cellule humaine, n = 23 paires de chromosomes Cellules haploïde : cellules à n ADN -> 1 seul exemplaire de chaque gène Cellules diploïde : cellules à 2n ADN -> 2 exemplaires de chaque gène (paires de chromosomes) Cellules somatiques (toutes les cellules qui ne sont pas sexuelles)-> mitose Cellule haploïde SIMPLES chromosomes = n chromosomes (Gamètes —> méiose ( 2 divisions de suite )) Cellule diploïde PAIRES de chromosomes = 2n chromosomes (Cellules somatiques —> mitose) Division cellulaire (mitose) = une cellule mère donne 2 cellules filles ayant un nombre de molécules ADN identique à celui de la cellule mère -> Avant de se diviser, la cellule mère doit donc copier à l’identique chaque molécule d’ADN =réplication) Cellule mère = a besoin de donner autant d’ADN aux deux filles (b) - Réplication ADN -> Sert à avoir suffisamment de cellules pour donner aux filles 1 molécule adn -> 2 molécules ADN Les deux brins s’écartent et l’ADN polymérase (enzyme) ajoute de nouveaux nucléotides complémentaires au brin d’origine. La réplication de l’ADN est semi conservatrice -> 1 brin initial et un brin reconstitué Après la réplication, les chromosomes ont 2 chromatides = molécules d’ADN identiques, reliées par le centromère FORMATION DES CHROMOSOMES METAPHASIQUES Avant toute division cellulaire, la chromatine va se condenser au maximum, on observe alors les chromosomes métaphasiques La condensation est very importante voila 9 (c) - Carotype Caryotype : ensemble des chromosomes d’une cellule Caryotype humain -> 23 paires = 46 chromosomes. 92 chromatides? La moitié vient de l’ovocyte (gamète femelle) et l’autre moitié du spermatozoïde (gamète male) But = faire un gosse et pas un clone Avec sa propre information génétique Dans ces 23 paires : 22 paires d’autosomes (non sexuels) numérotés de 1 à 22. -> Les chromosomes de la même paire sont homologues : ils possèdent les mêmes gènes, mais pas obligatoirement les mêmes allèles (=versions du gène) 1 paire d’allosomes (chromosomes sexuels) : homologues chez la femme (XX) mais pas chez l’homme (XY) Chaque paire de chromosomes contient : 1 chromosome du père + 1 chromosome de la mère II - Mitose et méiose (a) - Cycle haploïde - diploïde : rôle biologique des divisions Cellule oeuf : diploide = résultat de la fécondation entre 2 gamètes (haploïdes) Se divisera par mitose créant toutes les cellules du corps Puis différenciation entre cellules somatiques et cellules germinales (c’est à dire souches des futures gamètes) -> ces deux types de cellules sont diploïdes au départ. Cellules somatiques : toutes les cellules de l’organisme, sauf ovoycites et spermatozoides Replication à l’identique par mitose, cellules à n2 ADN Germinales : vont donner les futures gamètes : ovocytes (femme) ou spz (homme) Replication puis réduction par méiose, pour donner des cellules à n ADN. Les méioses donnerons toujours des cellules haploïdes. Avec la méiose on passe des cellules germinales diploïdes (2n chromosomes) à des cellules haploïdes (n chromosome), qui vont maturer pour donner des gamètes. Une gamète ne peut plus se diviser car trop peu de matériel génétique. La méiose introduit de la variabilité génétique (cf plus loin) Quand 2 gamètes (haploïdes) de sexes différents se rencontrent : fécondation -> Reconstitution de chaque paire de chromosomes : nouvel individu diploïde En conclusion, les divisions permettent de distribuer dans chaque cellule filles un nombre précis d’exemplaires de gènes 10 (b) - La mitose : division à l’identique Mitose : division d’une cellule mère en 2 cellules filles identiques (reproduction conforme = même matériel génétique) Concerne les cellules somatiques et les cellules germinales (2n molécules ADN) Grâce au cytosquelette, les chromatides vont se séparer genre arrachées wsh On se retrouve alors avec 2 cellules filles diploïdes Il y a plusieurs phases dans la mitose : 1. Prophase 2. Métaphase 3. Anaphase 4. Télophase 5. Cytodiérèses -> Passer de l’état unicellulaire (cellule oeuf) à l’état pluricellulaire -> accroître et renouveler les cellules de l’organisme (durées de vie illimtées) en conservant qualité et quantité d’information génétique. (c) - La méoise : division non à l’identique 1. Principe général Méiose : division cellulaire permettant une réduction de moitié du nombre de chromosomes. Permet la formation de gamètes (ovocytes, spz, cellules haploïdes), ayant des génotypes différents. Concerne les cellules germinales (lignées de cellules dont sont issues les cellules sexuelles). (1 cellule à 2n chromosomes à 2 chromatides -> 4 cellules à n chromosomes à 1 chromatide) 2. 2 divisions successives Méiose I : phase réductionnelle : séparation des chromosomes homologues Méiose II : phase équationnelle : séparation des chromatides soeurs 3. La méiose : division non à l’identique Planche 5 Phase 1, réductionnelle : séparation des chromosomes homologues -> 2 cellules qui ne sont plus identiques. N chromosomes (haploïdes) à 2 chromatides. Phase 2, équationnelle : séparation des chromatides soeurs (comme dans la mitose) -> 4 cellules à n chromosomes (haploïdes) à 1 chromatide. 11 III - Sources de diversité génétique des gamètes Assortiment indépendant des chromosomes ! Répartition aléatoire des chromosomes homologues d’origine paternelle et maternelle pendant la première division de la méiose. 2 paires de chromosomes -> 4 combinaisons... -> Avec 23 paires de chromosomes j’ai 2 23 possibilités de combinaisons Crossing-over : recombinaisons génétiques = échange de gènes entre deux chromosomes homologues au cours de la première phase de méiose. Après avoir échangé du matériel G, chaque chromosome possède à la fois des gènes appartenant à la lignée maternelle et des gènes appartenant à la lignée paternelle. CONCLUSION La mitose est le mode de reproduction pour certains unicellulaires (bactéries par ex) = reprodction non sexuée. Les individus sont identiques à la cellule d’origine. Mais avec la reproduction sexuée, diversification génétique grâce à : La fécondation : rencontre gamète femelles + gamète mâle = oeuf (nouvel individu). -> Il y a mélange des infos G, dû au hasard de la rencontre des gamètes. Des assortiments aléatoires de chromosomes + crossing over lors de la phase I de méiose. On introduit ainsi de nouvelles combinaisons de gènes, une diversification de l’information génétique -> production d’individus unique -> diversité au sein des populations. 12 Chapitre 2 : La reproduction COURS N°3 (III) - Gamétogenèse, formation de l’oeuf et embryogenèse Cellule de l’organisme formées à partir de la cellule oeuf (zigote) = cellule diploïde issue de la réunion de 2 cellules haploïdes (gamètes) Gamètes élaborées pendant la gamétogenèse =/ selon le sexe -> Spermatogenèse -> formation de spermatozoïdes -> Ovogenèse -> formation des ovocytes L’appareil reproducteur n’est pas selon le sexe, anatomiquement (structure) & psychologiquement (fonctionnement) Points communs entre les deux organes : - Des organes de copulation - Des voies de conduction, transport des gamètes - Des gonades = organes internes où se déroule la gametogenèse, glandes mixtes qui produisent des gamètes et des hormones I - Appareil reproducteur masculin (a) - Formation des gamètes mâles = spermatogenèse Organe de copulation : pénis -corps caverneux -corps spongieux Gonade -testicule Voie de conduction -epididyme -canal déférent -urètre Glandes annexes -glande de Cowper -vésicules séminales et prostate Lobyles testiculaires Tubes séminifères (1 mètre) -> production spermatozoïdes -> cellules de Sertoli (inhibine) Tissus interstitiel -> cellule de Leydig (testostérone) 13 Testicule -> 1000 tubes séminifères Spermatozoïdes : se produisent le long du tube séminifère Ils vont ensuite passer par le réseau de Haller, pour finir dans l’epididyme -> Ensuite continuer par le canal déférent pour être ejecté hors du corps. Les lobules testiculaires sont des sous unitées de tubes seminifères et de tissus interstitiel, qui vont fabriquer (b) - Anatomie Tube séminifères =production spermatozoïde Séparé par les tissus interstitiels contenant les cellules de Leydig (testostérone) -> Epididyme = stockage et maturation final des spermatozoïdes -> canal déférent = urètre =éjaculation du sperme Cellule de Leydig -> sécrétion de testostérone -> autour des tubes séminifères Cellules de Sertoli -> support, protection et nutrition des cellules germinales -> dans les tubes séminifères Cellules souches des spermatozoïdes = spermatogonies Spermatogonies -> spermatogenèse -> spermatozoïdes De la périphérie des tubes vers la lumière des tubes Les spermatogonies (cellules germinales (2n) à l’origine des spz) se fixent très tôt dans les testicules (5ème semaine de développement embryonnaire) -> là où se déroulera la spermatogenèse 14 Pendant le développement pré-natal et tout au long de la vie : mitose des spermatogonies en continu. À la puberté = différenciation en spermatozoïdes + spermatogenèse 4 étapes : -spermatocytes 1, -spermatocytes II, -spermatides -et spermatozoïdes A partir de la puberté : On part de spermatogonie (cellules germinales partie la plus périphérique du tube) diploide, chromosome a 1 chromatide -> Tout le long de l’individu elles vont proférer par mitose pour qu’il y ait toujours un stock important Adolescence -> spermatogenèse Mitose = prolifération & accroissement Spermatogonies (2n, 1 chromatide, 4 à 8 couches de cellules) MEIOSE 1 1 - Spermatocytes I (2n, 2 chromatides) 2 - Spermatocytes II (n, 2 chromatides) MEIOSE II 3 - Spermatides (n, 1 chromatide) 4 - Spermiogenèse -> differenciation Spermiogenèse = différenciation des spermatides en spermatozoides 1. Regroupement des spermatides autours des cellules de Sertoli 2. Appareil de gogli fusionne pour former l’acrosome (enzymes pour digérer la paroi de l’ovocyte) 3. Formation et allongement progressif du flagelle 4. Formation d’un manchon (chaîne) de mitochondries à la pièce intermédiaire 5. Elimination du surplus de cytoplasme (c) - Organisation générale du spermatozoide 60 micromètre - 4 parties 15 Tête : (5 micromètres) -> noyau chapeauté par l’acrosome (contenant enzymes pour la pénétration de l’ovocyte) + le flagelle (déplacement) 3 parties Dans le flagelle, 3 parties : - Cou (0,5 micromètres) -> centriole antérieur - Pièce intermédiraire (5 micromètre) -> chaînon de mitochondries - Fouet (50 micromètres) -> filament du flagelle Une éjaculation : 200 millions de spermatozoïdes Durée de survie des spermatozoïdes : - Demeurent fécondant 4 à 5 jours - Restent mobiles 8 jours Durée de la spermatogenèse : 72 jours Hormone : molécule sécrétée par une glande, qui circule dans le sang et va réguler l’activité d’un organe ou d’un groupe de cellules (d) - Contrôle hormonal de la gamétogénèse & complexe hypothalamo-hypophysaire Hypothalamus Hypophyse (ou glande pituiaire) Ce complexe va notamment produire des hormones qui vont produire la gamétogénèse -> 5 hormones agissent sur spermatogénèse - Hypothalamus -> GNRH (gonadolibérine), stimule l’hypophyse - Hypophyse -> FSH et LH, stimulent les gonades FSH (folliculo-stimuline) -> Stimule les cellules de Sertoli -> spermatogénèse + sa production qui inhibe LH (hormone lutéinique) -> Stimule les cellules de Leydig -> et donc stimule la sécrétion de testostérone La testostérone active la spermatogénèse + agit sur les caractères sexuels primaires et secondaires. Rétrocontrôle = lorsque les hormones agissent sur les glandes qui les produisent ou stimulent leur production Le rétrocontrôle négatif va inhiber l’hypophyse, donc moins de FSH et LH -> et donc diminuent la production de testostérone -> Cela permet la production continue de spermatozoides et d’hormones en concentration stable Au coeur des organes : le fonctionnement du testicule Https://www.youtube.com/watch?v=BNY-ydKAg6A 16 III - Appareil reproducteur féminin (a) - Ovogénèse En plus de la copulation, la production et la conduction des gamètes, il y a deux fonctions supplémentaires : -c’est le lieu de rencontre des gamètes mâles et femelles (fécondation) -et le siège de la gestation (”grossesse”) Appareil génital interne. La seule partie visible est la vulve. -grandes lèvres, -petites lèvres (protégeant les orifices urinaire et génital) -et clitoris (organe érectile) Système urinaire & système génital bien distincts Contrairement aux hommes chez qui l’urètre sert la sortie de l’urine et du sperme. Vagin + clitoris = organe de copulation l’orifice génital conduit au vagin = début des voies de conduction des gamètes Au fond du vagin = entrée de l’utérus L’utérus comporte 17 -des parois musculeuses (myomètre) dont l’intérieur est tapissé d’une muqueuse (endomètre) richement irriguée par des vaisseaux sanguins Muscle strié : qu’on peut contrôler volontairement Muscle lisse : souvent reliés aux organes vitaux, muslcles cardiaques, utérus, = qu’on ne contrôle pas volontairement... 18 COURS N°4 (IV) - Spermatogenese et ovogenese, pt 1 Formation des gamètes femelles = ovogénèse Contrairement à l’homme, il n’y a pas pas de liaison anatomique entre gonades et voies génitales. Au moment de l’ovulation, l’ovule est éjecté à l’extérieur de l’ovaire et capté par les franges des trompes de Fallope (Pavillon). Point commun entre l’appareil mâle et femelle : Appareils reproducteurs Gonades : là ou se produisent les gamètes (a) - Structure des gonades femeles Ovaires = servent à la gamétogénèse (production d’hormones) Il y a une partie centrale avec le tissu conjonctif = cellules qui vont faire le lien avec la région phériphérique vascularisée et innervée. 19 Région périphérique = contient les follicules ovariens. Dans chaque follicule, une cellule germinale qui pourra donner un ovule (ovocyte II) Plusieurs étapes de développement des follicules = follicules primordiaux, qui vont devenir primaires, secondaires, tertiaire (ou cavitaire) puis ovocyte I et ovocyte 2. (b) - Ovogénèse C’est la formation d’un ovocyte II (gamète femelle) Si on compare aux spermatozoïdes : -elle est beaucoup plus grosse qu’un spz (2mm contre 60 micrometres) -beaucoup plus de cytoplasme car elle a besoin d’avoir beaucoup de réserves -elle n’est pas très mobile, elle n’a pas de structure pour se déplacer (déplacement passif) Stock limité : 2 millions d’ovocytes I à la naissance Le temps d’arriver à la puberté : il en reste 500 mille. c’est à partir de ce stock que les ovules vont être créés. C’est environs 500 ovules à l’échelle de la vie de l’individu. -> le stock est limité car en produire dépense énormément d’énergie. Particularités de l’ovogénèse Elle ne se fait pas toute la vie, pas comme l’homme : mais entre la puberté et la ménopose. Elle se fait par cycle : 28j, un seul gamète produit. À partir des ovogonies (cellules germinales dans les ovaires), 3 étapes moins bien délimitables que chez l’homme : - Multiplication, accroissement, maturation 1ère étape : la multiplication (naissance) Quand le stock de départ de cellules germinales se forme : il se fait avant la naissance Ils répliquent leur ADN pour donner des ovocytes 1 -> Les ovocytes vont être bloqués en début de méiose. 2ème étape : étape d’acroissement (puberté) : mise en route du cycle menstruel. Sur les ovocytes 1, seulement une quinzaine va grossir et maturer 3ème étape : maturation (ovulation) 1 seul ovocyte 1 va reprendre la méiose pour donner un ovocyte 2 (haploïde) toujours avec 2 chromatides puisque la méiose n’est pas complétée. -> Si la fécondation à lieu, l’ovocyte II finit la méiose II et donne un ovotide (n, 1 chromatide) + un globule polaire 2 -> Si pas de fécondation, élimination. Annexe 5 : comparaison ovogenèse et spermatogenèse 20 Homme : - production de millliards de spz toute la vie, - processus continu, - différenciation spermatide -> spermatozoïdes, - étapes bien délimitées. Femme : - stock limité et beaucoup vont dégénérer, - processus continu, - pas de différenciation : ovotide = gamète, - étapes peu délimitées. Ovogénèse : folliculogénèse Follicule ovarien (F) = ovocyte et enveloppe de cellules folliculaires (nourricières) Folliculogénèse = processus de maturation du follécule primordial en follicule mûr. 5 étapes STADE 1 1 ovocyte (2n, 2 chromatides) + cellules folliculaires (fournissent les éléments nécessaires à sa croissance + hormones) STADE 2 À la puberté, à chaque cycle jusqu’à la ménopause, quelques follicules grossisesent -> follicule primaire L’ovocyte I est plus gros et les cellules folliculaires plus nombreuses STADE 3 Follicule secondaire : apparition d’une membrane / paroi = c’est la zone pellucide autour de l’ovocyte I. STADE 4 Follicule tertiaire ou “cavitaire” : cavité formée (remplie de liquide folliculaire). Les cellules folliculaires s’organisent en couches de cellules : c’est ce qu’on appelle les thèques. On différencie : - Les thèques externes - Les thèques internes (qui sécrètent des oestrogènes, préparant l’ovulation) - La zone granuleuse avec des cavités à l’intérieur. STADE 5 (final) Follicule de Graaf ou “mûr” : 1 seul follicule par cycle. La cavité s’agrandit jusqu’à isoler l’ovocyte I, retenu par un mince cordon de cellules follicules. Autour de la zone pellucide : la corona radiata. 21 Ovulation : le follicule s’ouvre et libère l’ovocyte (2n, 2 chromatides) -> reprise de la méiose I -> ovocyte II (n, 2 chromatides) -> récupéré par le pavillon des trompes de Fallope. Après l’ovulation, formation du corps jaune : le follicule vide se referme et se transforme : -> les cellules de la zone granuleuse deviennent des cellules lutéiniques. Cellules lutéiniques = produisent la progestérone (hormone qui prépare l’utérus à la gestation) (si on fait chuter la progestérone pendant la grossesse, = avortement) Si pas de fécondation, dégénérescence du corps jaune, plus de progestérone. 22 COURS N°5 (IV) - Spematogenese et ovogenese, pt 2 (a) - Controle hormonal de l’ovogenèse et cycle menstruel Cycle hormonal : variation cyclique des hormones Cycle ovarien : 14 premiers jours Après : ovulation (follicule mature qui relache des ovocyte 2) 1 - PHASE FOLLICULAIRE Rétrocontrôle positif L’hypophile produit de + en + de FSH et LH -> Ce qui stimule la croissance de follicule -> Et ainsi stimule la formation d’oeustrogènes Il y a de + en + d’oeustroggène : sous son effet, l’endomètre va se re epaissir. Il va y avoir un rétrocontrôle positif des oeustrogènes sur la production du LH : + il y a d’oeustrogènes, + cela va stimuler l’hypophile qui va produire + d’oeustrogènes, donc + de LH. Le but est de faire augmenter très rapidement le taux de LH de manière exponentielle, jusqu’à atteindre un pic. Ce pic de LH va déclencher l’ovulation. 2 - PHASE LUTEINIQUE Une fois que l’ovocyte va relacher le follicule 2, il va se relacher et donner un corps jaune : c’est la phase lutéinique Il va continuer a produire des oeustrogènes et également produire de la progestérone La progestérone, contrairement aux oeustrogènes, va produire un rétrocontrôle négatif : progestérone -> diminution du taux de LH/FSH Cela évite qu’un autre follicule arrive à maturité. : il ne faut pas qu’il y ait d’hormones qui re stimulent l’ovaire, si le corps se prépare à accueillir une grossesse. Un des principes de contraception hormonale : donner une grosse production de ces hormones pour éviter la maturation des follicules) ______ À partir de là, 2 possibilités : soit une grossesse, soit pas de grossesse. Si pas de fécondation : dégénérescence des corps jaunes -> Arrêt de la production de progestérone -> Plus de rétrocontrôle négatif sur l’hypophase -> Re augmentation de la production de LH/FSH Si fécondation : la gestation commence -> L’embryon secrète le HCG (Hormone Chorionique Gonadotrophique) -> Cet HCG maintient le corps jaune (environ 2 mois) -> Ensuite, le placenta prend le relais pour la production de progestérone -> Cette progestérone à taux constant maintient la grossesse. 23 (b) - La fécondation Fécondation = fusion d’un gamète mâle (spz) avec un gamète femelle (ovocyte II) (Rappel : gamètes = cellules haploïdes, 1 seul exemplaire de chaque chromosome) 1. Pénétration du spz dans l’ovocyte II 2. Fusion des noyaux = caryogamie, regroupement des 2 lots de chromosomes maternels et paternels. = zygote (ou cellule oeuf), diploïde. L’ovocyte II est expulsé lors de l’ovulation À ce moment là, il est récupéré par le pavillon de l’oviducte pour qu’il puisse entrer dans les trompes de Fallope. -> Il va ensuite y avoir une migration de plusieurs heures (12-24h) jusqu’au lieu de la fécondation : l’ampoule de l’oviducte. Les spermatozoïdes vont d’ébord être déposée dans la glaire cervicale (sur 200 millions, seulement 200 arriveront à l’ampoule de l’ovocyte) Glaire cervicale : - rôle de filtre quantitatif (99% des spz restent coincés) - et qualitatif (seuls les plus “normaux” et mobiles vont arriver à l’ampoule). Pendant leur trajet dans l’utérus, dernière transformation des spz La capacitation = décondensation du noyau + modification de la membrane plasmique pour permettre la fusion avec l’ovocyte II : c’est le pouvoir fécondant. 1ère étape : Ovocyte II (bloqué en métaphase II) + 1er globule polaire En périphérie, près de la membrane : les granules corticaux (vésicules contenant protéines & sucres) Autour de la zone pellucide : couronne de cellule folliculaires -> C’est un système de protection du gamète. 2ème étape : les cellules folliculaires se rétractent au contact des spz, ce qui les rapproche de la paroi de l’ovocyte 3ème étape : Certains spz, grâce à la poussée de leurs flagelles, pénètrent entre les cellules folliculaires. 4ème étape : Le premier spz à arriver au contact de la zone pellucide libère les enzymes de son acrosome, ce qui perfore la zone pellucide, et ainsi permet le contact avec la membrane plasmique. 24 5ème étape : Le spz fusionne sa membrane plasmique avec celle de l’ovocyte II. Le matériel G du spz est aspiré à l’intérieur, et cela déclenche 2 choses (étape 6 & 7) : 6ème étape : éclatement des granules corticaux entre la zone pellucide et la membrane plasmique : cela rend la zone imperméable aux autres spz -> Cela forme la membrane de fécondation (ou membrane vitelline) 7ème étape : L’ovocyte II reprend & finit la méiose II -> ce qui donne un ovotide, + un second globule polaire. À ce stade, l’ovotide est une cellule possédant 2 noyaux = pronuclei (un pronocleus qui vient du père et un de la mère) 8ème étape : les 2 pronuclei sont programmés pour migrer au centre de la cellule -> rencontre 9ème étape : Leurs membranes nucléaires disparaissent, et les chromosomes maternels et paternels se réunissent = caryogamie. Final : stade de l’oeuf = zygote (2n) 30h après la première mitose = début du développement embryonnaire (c) - matériel génétique de l’oeuf 1 Ovocyte II (n ADN) + 1 spermatozoïde (n ADN) = 1 zygote (2n ADN) 25 26 COURS N°6 (VI) - Le développement embryonnaire, pt 1 (a) - Le développement embryonnaire L’oeuf fécondé va venir s’implanter dans l’utérus. -> Car c’est dans celui-ci qu’il va y avoir la nutrition et l’oxygénation de l’embryon. 0-2 mois : embryon (développement embryonnaire = mise en place de 90% des structures). 2-9 mois : foetus (développement foetal) Première semaine après la fécondation Dans la trompe de Faloppe de base, l’oeuf va migrer vers l’utérus. 1er : segmentation (mitose qui commence) 2nd : migration tubulaire (migration de l’oeuf vers l’utérus) 3ème : début de nidation (il sera dans la cavité) 1er jour après la fécondation La segmentation = suite rapide de mitoses, sans changement de volume de l’oeuf. Pendant celle-ci, va également se produire une migration de l’oeuf vers l’utérus. 30h après la fécondation = zygote, 1 cellule Production d’une mitose = 2 cellules blastomères 40h après la fécondation, 2 cellules Seconde mitose = 4 cellules blastomères 60h après la fécondation, 4 cellules Troisième mitose = 8 cellules. blastomères À partir de 2 cellules, c’est une cellule topitotente. -> Chacune est capable d’engender et créer les cellules de l’embryon. 4ème jour, stade MORULA Il y a 16 cellules (64 blastomères), c’est le stade MORULA. C’est une boule compacte de cellules, toujours de la même taille. -> Première cellules qui composent l’oeuf = blastomères. 5ème jour, stade BLASTOCYSTE 32 cellules, c’est le stade BLASTOCYSTE. - Première différenciations des cellules (légère) - Formation de cavité 1 : couche de cellules internes = bouton embryonnaire (qui formera l’embryon) 2 : zone pellucide = membrane de fécondation 3 : couches de cellules externes nouricières = trophoblastes (qui formeront le placenta et les autres annexes embryonnaires) 4 : cavité remplie de liquide = blastocèle 27 28 6ème - 7ème jours, début de nidation. Début de nidation. Nidation = implantation du blastocyste dans l’endomètre, grâce aux enzymes des trophoblastes (qui font le lien entre la mère et l’embryon). L’endomètre va être la source des nutriments et de l’oxygène. À ce moment là, il est très développé et épais, puisque le corps jaune produit de la testostérone et stimule beaucoup l’endomètre. -> L’embryon secrète le HCG (Hormone Chorionique Gonadotrophique) -> Cet HCG maintient le corps jaune (environ 2 mois) -> Ensuite, le placenta (grâce aux cellules trophoblastes) prend le relais pour la production de progestérone -> Cette progestérone à taux constant maintient la grossesse. 2ème semaine, fin de la nidation Fin de la nidation Formation du disque embryonnaire (première étape pour que les cellules puissent s’organiser de façon logique et ainsi créer le corps). Début de la troisième semaine Gastrulation = mise en place des principaux tissus embryonnaires. Différenciation, les cellules se précisent de + en plus. -> Le disque embryonnaire contient au départ 2 feuillets (épiblaste et hypoblaste) -> La gastrulation donne 3 feuillets : l’ectoderme et le mésoderme (formés à partir de l’épiblaste) et l’endoderme (à partir de l’hypoblaste). 29 14ème - 20ème jour (planche 21) Etape 1 : formation de la ligne primitive Au départ, l’oeuf est en coupe. Puis, le disque embryonnaire s’allonge et une rangée de cellules se creuse en se déplacant pour s’enrouler et ainsi former la ligne primitive. Les cellules migrent à l’intérieur le long de cette ligne, formant la chorde dorsale (tube) qui donnera plus tard la colonne vertébrale. -> Il commence à y avoir une organisation des cellules. Axe dorso-ventral -Côté ectoderme : dos -Endoderme : ventre, abdomen... Antéro-postérieur -Tête -Queue Gauche-droite -> Tout commence à prendre forme. Etape 2 : différenciation des cellules en 3 feuillets embryonnaires Ectoderme (=extérieur) Mésoderme (=milieu) Endoderme (=intérieur) 18ème - 22ème jour Nerulation = formation du tube neural et du système nerveux, à partir de la région dorsale et de l’ectoderme. Système nerveux central : cerveau et moile épinière. Système nerveux périphérique : neurones La nerulation se fait à partir de l’ectoderme. 1 - Plaque neurale = simple couche de cellules aplaties de l’ectoderme (région dorsale) 2 - Formation d’une crête 3 - La plaque se creuse pour former un sillon de la partie céphalique (tête) à la partie caudale (”queue”) = gouttière neurale 4 - les deux crêtes vont se rejoindre et se souder pour reformer un tube neural, qui rentre à l’intérieur de l’embryon. -> il va se fermer aux deux extrémités (tête et queue) pour former le système nerveux central (SNC) 30 4ème semaine (b) - Devenir des feuillets embryonnaires et organogénèse Ectoderme -> tégument (peau, poils, ongles) et système nerveux Mésoderme -> squelette, muscles, organes génitaux, système cardio-vasculaire Endoderme -> système digestif, glandes annexes, système respiratoire Le tube neural se referme à ses 2 extrémités entre la 3ème et la 8ème semaine. Extrémité céphalique : -> Vésicules céphaliques (bourgeonnement, bulle qui se fond d’un côté du tube qui va donner les différentes structures du cerveau). -> Ce sera le futur encéphale (tout ce qui va être dans la boîte craniène). Extrémité caudale : -> Formation de la moelle épinière (colonne vertébrale) 5ème - 6ème semaine 5ème semaine : des premières vésicules se forment. c’est le bourgeonnement du tube neural. Il y a à ce moment 3 vésicules dans la partie céphalique. 6ème semaine : 5 vésicules 31 Partie céphalique Futur cerveau, tronc cérébral 1. Télencéphale (ce qui donnera les hémisphères du cerveau) 2. Diencéphale (partie interne du cerveau) Tronc cérébral et cervelet 3. Mésencéphale 4. Métencéphale 5. Myélencéphale Partie caudale Il n’y a pas de vésicules formés. Ils donneront la future moelle épinière. Qu’est ce que le cerveau ? Le cortexe (séparé en 2 hémisphères) À l’intérieur, le diencéphale (thalamus, hypothalamus et hypophyse) Mésencéphale Pont Bulbe rachidien Qui fait le lien avec la moelle épinière 32 COURS N°7 (VII) - Le développement embryonnaire, pt 2 3ème semaine (a) - Formation des annexes embryonnaire Vésicule vitelline -> Elle se réduira, et donnera un cordon ombilical = lien entre embryon et placenta. Amnios Délimite la cavité amniotique (bulle remplie de liquide qui protège l’embryon des chocs et infections). Placenta Permet les échanges embryon - organisme maternel Il est formé par des cellules du trophoblaste, et des cellules de l’endomètre. Il va permettre : Des échanges gazeux (O2 et CO2) Donner des nutriments Il est perméable à certains virus (VIH) et substances toxiques (nicotine, alcool)... (b) - Développement de l’embryon et du fœtus 2 premiers mois = embryon -> principales ébauches organiques. J0 -> Fécondation J6 -> Nidation J15 -> Gastrulation (cavité cardiaque + système auditif) J26 -> Neurulation (tube neural) + bras et structures de la vision J30 -> jambes + poumon + battement cardiaques + olfaction J35 -> cerveau J40 - > mains J50 -> coeur formé J60 -> séparation des doigts + chez les mâles, formation des testicules 33 M3 -> caractéristiques humaines : formation et différenciation des gonades M4 -> sexe reconnaissable + appareil circulatoire en place M5 -> premiers mouvements + réactions auditives et tactiles M6 -> premiers réflexes + développement des muscles M7 -> poids > 1kg. Croissance + dernière maturations des poumons M9 -> fœtus à terme, accouchement Résumé 1ere semaine : migration tubaire & segmentation - début de nidation 2ème semaine : formation du disque embryonnaire - fin de nidation Début 3ème semaine : gastrulation Fin 3ème semaine : neurulation À partir de la 4ème : organogenèse : annexes embryonnaires : développement de l’embryon & du fœtus 34 (VIII) - Éléments de génétique, pt 1 I - Introduction : relation phénotype-génotype, généalogie et tableaux de descendance Génétique = science de l’hérédité, de la transmission de caractères héréditaires des parents à leurs descendants. Chaque individu est issu d’une cellule unique (zygote). Chaque caractère héréditaire dépend de la transmission des gènes à ce zygote (portion d’ADN codant pour une protéine). L’ensemble des gènes d’un individu constitue son programme génétique = génome. La génétique est une science née au XIXème siècle. Grégoire Mendel (1822 - 1884), “père de la génétique”, publie en 1865 “expérience sur l’hybridation des plantes” -> étude quantitative de l’hérédité des pois -> 3 lois qui posent les fondements de la génétique Phénotype = ensemble des caractères héréditaires visibles, permettant de reconnaître un individu -> Caractères morphologiques (ex : couleur des yeux, cheveux...) -> Caractères physiologiques (ex : groupe sanguin) -> Caractères comportementaux Le phénotype est déterminé par le génotype Génotype = ensemble de l’information génétique (gènes) contenue dans les chromosomes, et qui est responsable d’un caractère donné. -> ce qui code pour le phénotype Phénotype = expression du génotype, ce qui se voit Relations phénotype-génotype Gènes et allèles 100 à 1000 recettes de gènes par chromosome -> Chaque gène occupe un emplacement précis sur le chromosome = le locus Différentes versions d’un gène = les allèles Allèle = séquence d’ADN légèrement différentes, qui résultent d’une mutation génétique, pouvant mener à un changement du caractère codé Allèles = possibilités Mais une personne ne va exprimer qu’une seule de ces possibilités Génotype homozygote pour un caractère = les 2 allèles présents sur les chromosomes homologues sont strictement identiques, et codent donc pour 2 expressions identique d’un même caractère phénotypique. 35 Génotype hétérozygote pour un caractère = les 2 allèles présent sur les chromosomes homologues sont différents, et codent donc pour 2 expressions différentes d’un même caractère phénotype Génotype hémizygote pour un caractère = un seul allèle car un seul exemplaire du gène, le second étant absent sur un chromosome de la même paire -> dans le cas des chromosomes X et Y 36 Cours N°8 (VIII) - Éléments de génétique, pt 2 (a) - Dominance et récessivité Quand on observe un génotype hétérozygote, si un seul des 2 caractères s’exprime au niveau du phénotype Allèle dominant = celui qui s’exprime Allèle récessif = celui dont l’expression est masquée Un phénotype dominant peut résulter de génotypes différents. On ne peut pas savoir pour un phénotype dominant s’il est hétérozygote ou homozygote. Si l’on voit un chat tout blanc (un phénotype récessif), cela résulte forcément d’un génotype homozygote récessif. G2N, génotype. Si l’on s’intéresse à 2 caractères, il y a 4 combinaisons possibles. Il décrit d’abord le génotype diploïde, puis haploïde. Ensuite, on représente toutes les rencontres possibles entre les gamètes. 37 (b) - Hérédité intermédiaire et codominance Codominance = au lieu d’avoir un caractère phénotypique qui domine l’autre, les deux s’expriment. Ex : groupe sanguin humain. O récessif mais A et B codominants : Allèle A + Allèle B -> groupe AB Caractère intermédiaire = expression intermédiaire des deux allèles du gène. Ex : pelage de souris : allèle poil noir + allèle poil blanc = pelage gris Planche 29 38 (c) - Généalogie et tableaux de descendance Pour étudier la génétique humaine, on se base sur la généalogie. Le lien génétique entre les générations successives est fait via les gamètes. Pour un même gène, chaque gamète ne contient qu’un seul des 2 allèles présents chez un individu. Pour retrouver le génotype, il faut constituer un tableau de descendance pour s’intéresser à l’information génétique présente chez chacun des parents. Dans le tableau, chaque case correspond à la rencontre d’un type de spermatozoïde avec un type d’ovule, donc chaque case correspond à un des œufs probables (et donc au génotype des enfants possibles du couple). 39 II - Mise en évidence des lois de Mendel Travaux de Mendel : croisement de plantes (petit pois) avec différents caractères 1 - isolement de lignées homozygotes 2 - hybridation : croisement de deux homozygotes différents 3 - autofécondation des descendants pendant plusieurs générations Quantification des individus exprimant les différents caractères à chaque génération (a) - Première et deuxième lois : Monohybridisme Monohybridisme = croisement entre deux lignées homozygotes qui diffèrent par un seul caractère Croisement de parents mendéliens (homozygotes) = génération P Première génération de descendants = hybride F1 P x P = F1 40 F1 x F1 = F2 (75% de phénotype noir, 25% de phénotype blanc). F2 x F2 de phénotype blanc récessif = F3, 100% de phénotype blanc. = Lignée d’homozygotes récessifs. F2 x F2 = F3 deuxième possibilité : 25% blanc, 75% noir. -> en regardant la descendance (genre 4 chats, dont 1 blanc), on peut déduire que les deux parents F2 sont hétérozygotes. Si le génotype d’un individu est inconnu, on peut effectuer un croisement test (”test cross”) -> On le croise avec un individu homozygote récessif (un seul type de gamètes, allèle récessif). Ainsi, le phénotype des descendants reflète le génotype des gamètes de l’individu à tester. Exemple : “Back-Cross”, ou rétrocroisement : croisement entre un individu F1 ou F2 avec un homozygote (Parent mendélien). Première loi de Mendel : loi d’uniformité des hybrides de 1ère génération Le croisement de deux lignées homozygotes différentes par un seul caractère donnera des hybrides de 1ere génération (F1) tous semblables entre eux (hétérozygotes). - Si les hybrides ont un phénotype semblable à un des deux parents, il existe une dominance et une récessivité des caractères. - Si les hybrides sont différents des deux parents, il existe une codominance des caractères ou une hérédité intermédiaire. Deuxième loi de Mendel : loi de répartition des caractères parentaux Le croisement de deux individus hétérozygotes (F1) donnera une génération F2 avec des phénotypes hétérogènes, dans les proportions suivantes : 25% d’individus semblables à la lignée maternelle homozygote (P) 25% “ “ paternelle homozygote (P) 50% “ “ semblables à la génération F1 hétérozygote 41 A FAIRE : EXERCICE 7 42 Cours N°9 (VIII) - Loi de Mendel Troisième loi de Mendel : dyhybridisme Dyhibridisme = croisement entre deux lignées homozygotes qui diffèrent par deux caractères Expérience de Mendel : croisement de deux variétés de pois de lignées homozygotes (”pures”) différentes par la forme (lisse ou ridée) et par la couleur (jaune ou verte). C’est toujours un croisement Mendélien. Constat : 100% pois lisses et jaunes Déductions : 1er caractère (forme) Dominant = lisse = L Récessif = ridé = l 2èùe caractère (couleur) Dominant = jaune = J Récessif = vert = j Explication à posteriori : JAUNE VERT G2n = JJ LL G2n = jj ll Gn = JL Gn = jl Mendel laisse les individus F1 Les phénotypes parentaux + nouveaux phénotypes PLANCHE 33 ??? Lorsque j’ai 2 caractères déterminés par des gènes sur des paires de chromosomes différentes Séparation indépendante des chromosomes durant la méiose -> 4 types de gamètes possibles Lorsque l’on croise 2 lignées homozygotes différant par au moins 2 caractères, on voit apparaître en F2 de nouvelles combinaisons de caractères par rapport à celles existant chez les parents. En effet, les allèles sont hérités de façon indépendante les uns des autres, par les générations suivantes. Pour deux caractères, pour lesquels on observe 2 allèles chacun -> 4 types de gamètes -> 4x4 = 16 combinaisons génétiques -> 4 phénotypes (distribution 9/16 ; 3/16 ; 3/16 ; 1/16) 43 Cours N°11 (VIII) - Loi de Mendel Planche 34 bis Létalité Un allèle est létal lorsqu’il entraîne la mort de l’individu porteur homozygote Létal = mort au stade prénatal ou avant maturité Sub-létal = mort après l’âge de la reproduction Si allèle récessif, hétérogénéité = porteur sains, mais peuvent transmettre l’allèle à leurs enfants Si all_le dominant, hétérozygote ) porteurs de malformations, d’anomalies Si la mortalité est prénatale, cela modifie les proportions de phénotypes attendues dans la descendance selon les loi Si on observe plutôt 2/3 Aa et 1/3 aa, c’est que aa est létal 2 eme cas particulier Liaison génétique Rappel : 3ème loi de mendel basée sur l’indépencande des gènes (=lorsqu’il se trouvent sur des paires de chm différentes) MAIS des gènes situés sur une même paire de chm tendent à se transmettre ensemble (sauf en cas de crossing-over) = lisaison génétique Exception à la 3ème loi de mendel, ségrégation indépendante entre couples d’allèles Exemple chez les drosophiles P x P Corps gris, ailes longus X corps noir, ailes courtes GGLL ggll F1 Corps gris et ailes longues -> caractère dominant CgLl 4 : hérédité liée au sexe Gènes allosomiques = portées par les chm sexuels Chez l’humain 23ème paire de chromosome détermine le sexe XX et XY 44 Développement gonades mâles seulement si présence gène SRY, sur chmm Y Daltonisme : défaut de vision des couleurs Causé par un allèle récessif d’un gène du chm x Majorité des daltoniens sont des hommes (car hémozygotes) (c) - autre formes d’hérédité Hémophilies a et b : défaut de coagulation du sang pouvant causer hémorragies, idem n’affecte pratiquement que les hommes (hémozygotes). Femmes hétézozyg = porteuses saines Femmes homo = létal au stade embryonnaire