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ConsistentIsland3880

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Université Mohammed Premier

2024

F. Mansouri

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nutrition human nutrition food science biology

Summary

This document provides a support for a Nutrition and Immunology module related to secondary education. It covers fundamental nutrition concepts such as macronutrient and micronutrient needs, digestion, and specific dietary issues like allergies and food fortification.

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Royaume du Maroc ‫اﻟﻣﻣﻠﻛﺔ اﻟﻣﻐرﺑﯾﺔ‬ Université Mohammed Premier ‫ﺟﺎﻣﻌﺔ ﻣﺣﻣد اﻷول‬ École Supérieure de l’Éducation...

Royaume du Maroc ‫اﻟﻣﻣﻠﻛﺔ اﻟﻣﻐرﺑﯾﺔ‬ Université Mohammed Premier ‫ﺟﺎﻣﻌﺔ ﻣﺣﻣد اﻷول‬ École Supérieure de l’Éducation ‫اﻟﻣدرﺳﺔ اﻟﻌﻠﯾﺎ ﻟﻠﺗرﺑﯾﺔ واﻟﺗﻛوﯾن‬ et de la Formation ‫وﺟدة‬ Oujda Licence d’Éducation : Spécialité Enseignement Secondaire Filière : Sciences de la Vie et de la Terre Module M29 : Nutrition & Immunologie Partie I : Nutrition Support du cours F. MANSOURI Année Universitaire 2023-2024 Donner une formation de base en nutrition humaine: } Connaitre les différents nutriments. } Comprendre les besoins en macro-et micronutriments. } Comprendre les changements que les aliments subissent dans le système digestif, leur destination dans le corps humain. } Aborder des sujets spécifiques comme les allergies, carences alimentaires et les fortifications des aliments. 1 } Nutrition et alimentation: Principes généraux } Classes de nutriments } Classification et groupes alimentaires } Notions de besoins et d’équilibre alimentaires } Ration alimentaire chez l’Homme et bases de l’équilibre alimentaire } Intoxications alimentaires et Maladies nutritionnelles } Méthodes d’évaluation de la consommation alimentaire et de la composition corporelle 2 } La nutrition peut être définie comme la science des aliments et sa relation avec la santé. } Elle concerne principalement le rôle joué par les nutriments dans la croissance, le développement et la maintien du corps en bonne santé. 3 } 1 Apports énergétiques } 2 Apport de matières nécessaires à la synthèse de molécules organiques. } 3 Apport de molécules que l’Homme est incapable de synthétiser 4 } 1- Apports énergétiques (notamment synthèse D’ATP) grâce aux réactions d’oxydo réduction respiratoire dans les mitochondries à partir des nutriments. Les principaux déchets étant eau et CO2. } L’ensemble des réactions de dégradation moléculaires produisant de l’énergie dans la cellule correspondent aux réactions de catabolisme. 5 } 2- Apport de matières (squelette H et C) nécessaires à la synthèse de molécules organiques ex synthèse de protéines soit à partir d’acides aminés, entiers ou dégradés en C H et O, apportés par l’alimentation } L’ensemble de ces réactions correspond à l’anabolisme 6 } 3 Apport de molécules que l’Homme est incapable de synthétiser par les réactions d’anabolisme. } Ces composés sont dit composés essentiels ou indispensables ex certains acides gras (linoléique et linolénique) ou certains acides aminés (Lysine, Methionine..), vitamines, sels minéraux. 7 } Aliment: Substances ingérées nécessaires au développement et au fonctionnement de l’organisme. } Chaque aliment correspond à un ensemble de nutriments dans un environnement particulier (matrice). } Nutriment : Substance organique ou minérale, directement assimilable sans avoir subi les processus de dégradation de la digestion. 8 On peut classer les aliments selon leur composition biochimique, leur rôle ou leur origine (détail plus loin). selon origine: } Origine animale, Origine végétale Selon leur composition biochimique: une composition en nutriments voisine ou des modalités de production semblable: } viandes – poissons – œufs, lait et produits laitiers, matières grasses, légumes et fruits, céréales et dérivés – légumineuses, sucres et produits sucrés, boissons 9 Ils correspondent aux composants biochimiques des aliments. Six classes de nutriments: } Eau } Macronutriments: le corps a besoin de ces nutriments en grandes quantités pour fonctionner et se développer - Glucides ou hydrates de carbone - Lipides - Protéines ou protides } Micronutriments: le corps a besoin de ces nutriments en petites quantités pour fonctionner et se développer -Vitamines - minéraux 10 Nutriments 11 Trois types de nutriments : } Nutriments essentiels (indispensables) } Nutriments semi-essentiels (conditionnellement indispensables) } Nutriments non-essentiels 12 Nutriments essentiels (indispensables) qui doivent être obligatoirement apportés par l’alimentation et ne peuvent donc être remplacés par d’autre nutriment ou formés à partir d’autres nutriment. Ex. de nutriments essentiels : à Acides aminés essentiels : Leucine, Isoleucine, Phénylalanine, Thréonine, Tryptophane, Lysine, Valine, Méthionine, Histidine (chez le nourrisson) ; à Acides gras essentiels : Acide linoléique, Acide linolénique, Acide docosahexaénoïque (DHA) ; à Oligoéléments : minéraux et certains vitamines. 13 Nutriments non essentiels (non indispensables) sont synthétisé par l’organisme en quantités suffisantes quelles que soient les circonstances. 14 } Constituent la majeure partie de la graisse corporelle (99%) localisés dans le tissu adipeux (triglycérides) } chez le sujet humain normal, le tissu adipeux représente entre 10 à 15% du poids corporel. 15 } Au niveau des aliments, les lipides peuvent être visibles ou cachés d’origine animale ou végétale: 16 Rôles: } Energétique: 1g de lipides correspond à 9Kcal (triglycérides) } Non énergétique: ØSource et transport vitamines liposolubles:vit A, D, E et K. ØSources d’acides gras essentiels ØConstitution des membranes (Phospholipides, cholestérol). ØPrécurseurs et constituant d’hormones ØPrincipal responsable de la saveur des aliments 17 Définition générale des lipides: } Groupe hétérogène. Composés insolubles dans l’eau et solubles dans les solvants organiques dont la densité est plus faible que celle de l’eau. Classification (plusieurs): } Physiologique : lipides de réserves, lipides constitutifs des membranes, les lipides de revêtement. (*) } Chimiques : *lipides simples (C, H,O) et lipides complexes (C,H,O,N,S,P) *Lipides à base d’acides gras et lipides à base d’isoprène Remarque: activités plus spécifiques (activités hormonales ou vitaminiques). 18 Parmi ces lipides: } les acides gras } les acylglycérides } phosphoglycérides 19 } les terpènes (caoutchouc) } les stéroïdes (cholestérol) } les rétinoïdes (vitamine A) 20 } Association entre un, deux ou trois acides gras et une molécule de glycérol. } On distingue : monoglycérides, diglycérides et triglycérides. } Ce sont les lipides naturels majoritaires, présents dans le tissu adipeux et dans les huiles végétales. 21 Glycérol Mono (a); di (b) et triglycérides (c) 22 } Origine exogène mais surtout endogène à partir des glucides qui se convertissent en lipides en cas d’apport important de sucres. } En cas ou les réserves glucidiques sont insuffisants (sport effort), le corps utilise alors ses réserves lipidiques 23 Réserve énergétique } 95-98% des lipides alimentaires tissu adipeux (graisses de réserve) et dans huiles végétales (graines et fruits oléagineux). } Réserve énergétique importante chez l'homme : (21% de la masse chez l’homme; 26% chez la femme) Isolant thermique et thermogénèse } - Tissu adipeux (animaux hibernants) 24 Les acides gras sont constitués : } chaîne hydrocarbonée de 4 à 36 carbones, saturée ou non, parfois hydroxylée (caractère hydrophobe). } groupement carboxyle (COOH) (caractère acide et polaire) } Les acides gras naturels sont, pour la plupart d’entre eux, constitués d’un nombre pair de carbones. } les acides gras peuvent se trouver à l’état libre (rares cas). } ils sont liés (majorité) au groupement alcool d’une autre molécule : liaison ester carboxylique par l’intermédiaire de leur groupement carboxyle. 25 } Formule générale : Cn H2n O2 } Organisation des carbones de la chaîne saturée : } La structure des différents acides gras saturés n’est différente que par le nombre de carbone de la chaîne hydrocarbonée. } Chaque acide gras pourra être désigné par l’abréviation Cn ou n représente le nombre de carbones de la chaîne (Cn:0). 26 Acides gras saturés 27 (Myeline) 28 29 30 Différentes études avec des résultats très contradictoires: } Relation parallele entre AGS et mortalité coronarienne. } Pas de relation entre apport en AGS et mortalité coronarienne } Relation inverse entre AGS et risque d’AVC (Effet protecteur des AGS sur le risque d’accident vasculaire cérébral) } Quantité légerement croissante d’AGS associée avec une plus faible progression de l’atherosclérose chez des femmes ménopausées. 31 } La chaîne carbonée peut contenir jusqu’à 6 doubles liaisons carbone-carbone. } Quand il y a plusieurs doubles liaisons, celles-ci ne sont jamais consécutives } La présence d'une double liaison dans un acide gras entraîne une isomèrie cis-trans. } La majorité des acides gras naturels sont cis. } AGI représentés par la nomenclature suivante : Cn Δ a,b,c Avec : n = nombre de carbones Δ représente la présence de doubles liaisons carbone-carbone a, b, c = numéro des carbones d’où partent les doubles liaisons 32 33 Acides gras monoinsaturés AGMI 34 } Le plus représentatif : acide oléïque ( acide 9- octadécènoïque) 35 Besoins quotidiens : 8,8g/j Besoins quotidiens : 2g/j 36 La nomenclature « ωz ou nz» : en biologie, les insaturations apparaissent tous les 3 carbones dans l'immense majorité des cas. Ceci permet de les classer en familles. Acide gras Cx:y ωz où : } Cx indique le nombre d'atomes de carbone; } y indique le nombre d'insaturations; } ωz ou bien nz indique la position de la première insaturation en partant du côté opposé au groupe acide. 37 38 Acide linoléique C18:2 w6-9 ou C18:2 n6 ou C18:2 w6 C’est un acide gras en C18 avec 2 doubles liaisons cis aux carbones D9-12 (ou w 6-9) il est abondant dans toutes les huiles végétales C’est un acide gras indispensable : il ne peut pas être synthétisé par les organismes animaux (besoins quotidiens humains : 3-4 g). Dans l’organisme, il conduit à l’acide arachidonique C20:4 w6 par voie enzymatique. 39 Acide arachidonique C20:4 w6-9-12-15 ou C20 :4 w6 Il possède 20 C avec 4 doubles liaisons cis aux carbones D5-8-11-14 (ou w6-9-12-15 ) En l’absence d’acide linoléique dans l’alimentation, l’acide arachidonique devient indispensable à l’organisme 40 41 Acide linolénique C18:3 w3-6-9 ou C18:3 n3 ou C18:3 w3 Il possède 18 C avec 3 doubles liaisons cis aux carbones D9-12-15 (ou w9-6-3) 42 43 44 Devenir métabolique du C18:2 et C18:3 apportés par l’alimentation au niveau de l’organisme Ac a linolénique Homme: très faible bioconversion à partir de l’ a-linolénique acide gras considéré Apport poissons DPA comme indispensable Ac docosapentaénoique Recommandation : 250mg/j C22:5 n-6 45 Ces deux familles entrent en compétition au niveau des D6 et D5- désaturases. } La balance est en faveur de la voie métabolique dont le précurseur est le plus biodisponible } Un excès d’w6 favorisera la synthèse du DPA (C22:5 n-6) au détriment de l’EPA et du DHA. A l’inverse un apport suffisant en w3 favorisera la synthèse de l’EPA et du DHA et bloquera la synthèse des longues chaînes w6 au niveau de l’AA (acide arachidonique) } Recommandations nutritionnelles w6/ w3 = 4 (discorde 2-5) 46 L e Excès w6 47 Prostaglandines Leucotriènes 48 dérivant des w6 dérivant des w3 Prostaglandines type 2 PG type 3 Inflammations Anti inflammatoire Agrégation des plaquettes Anti agrégation Contraction des vaisseaux Dilatation des vaisseaux Une consommation d’aliments riches en w3 favorise la synthèse des PG type 3 et aura donc un effet antitrombogène Il faut toutefois nuancer ces observations car certaines prostaglandines issues de l’AA ont des activités anti-inflammatoires, en particulier dans le cerveau 49 50 } Rôle structural des membranes cellulaires cérébrales (notamment DHA) } Régulateurs de gènes impliqués dans: * métabolisme lipidique et glucidique *différenciation et prolifération cellulaire * Développement cérébral 51 Quelques altérations: } Altération des phénomènes de vision, forte chez le jeune, faible chez l’adulte } Altération de l’audition } Altération des capacités d’apprentissage. 52 Résumé 53 Animal 54 55 Acides gras trans ex acide C18:1D9 trans (acide élaïdique) et C18:1D11trans (ac vaccinique), peu abondants. On les trouve dans lait, beurre, graisses animales (hydrogénation bactérienne dans le rumen des ruminants) mais généré surtout par réactions de transformation technologiques (raffinage et hydrogénation) dans huiles végétales et margarines. 56 Les acides gras trans d'origines technologiques sont associés à une augmentation du risque cardiovasculaire. En revanche, les effets des acides gras trans issus de la biohydrogénation ruminale sont encore mal connus, mais les données épidémiologiques suggèrent un effet plus neutre. 57 } Acides gras conjugués notamment acides linoléiques conjugués CLA (ensemble d’isomères géométriques et de position de l’acide linoléique possédant 2 doubles liaisons conjuguées: 20 identifiés) } Présents dans Produits ruminants (lait, viande) et produit par voie chimique pour des mélanges d’AG utilisés dans les compléments alimentaires commercialises ou par traitements technologiques. 58 Des recherches récentes ont suggéré des effets bénéfiques des CLA sur la santé humaine: § En particulier au niveau du métabolisme lipidique: Parmi les acides gras, le CLA serait le plus puissant inhibiteur de la fatty acid synthetase impliquée dans la lipogenèse, § système immunitaire, § carcinogénèse. 59 60 } Ce ne sont pas les AGS, mais les déséquilibres entre les familles d'acides gras qui auraient un rôle majeur dans la physiopathologie des MCV. } Les AGPI (notamment Omega 3 et 6) sont important mais une surconsommation d’AGPI pourrait augmenter le risque d’athérome et l'oxydation des lipoprotéines. Donc: garder un bon équilibre en acides gras (ex: 25% de poly insaturés, 50% de mono-insaturés, 25% de saturés), respecter un rapport w 6/w 3 proche de 4 et éviter les AGT. 61 } Ce sont des molécules dont la structure de base est un noyau stérol. } Le stérol le plus fréquent est le cholestérol. } Dans le monde animal : les sels biliaires; les vitamines A ,D, E; les hormones sexuelles mâles et femelles…sont des dérivés des stérols. 62 Noyau stérol 63 Le cholestérol est un lipide très important (mais pas un nutriment essentiel parce que le corps produit du cholestérol dans le foie). Il existe sous deux formes dans la cellule : } Forme libre : caractère amphipolaire. } Forme estérifiée : très hydrophobe. 64 Cholestérol : Forme libre Partie apolaire Partie polaire 65 Exemple de Cholestérol estérifié 66 Possède deux rôles essentiels : } Structural : À la fois des membranes cellulaires mais aussi de la couche externe des lipoprotéines plasmatiques (qui permettent le transport des lipides dans le plasma). } Précurseur des autres stéroïdes de l’organisme (hormones stéroïdes, vitamine D, acides biliaires). : 67 Deux Sources: } Synthèse endogène (foie). } Apporté par l’alimentation 68 69 Transport plasmatique des lipides } Distribution des lipides dans l’organisme via le sang par des transporteurs : les lipoprotéines. } Lipoprotéine: structure moléculaire avec des liaisons (non covalentes) entre des lipides et une ou plusieurs apoprotéine(s). 70 Cœur hydrophobe: TG+ ester de cholestérol Extérieur amphipolaire: PLP+ Cholestérol libre + apoprotéines 71 72 Au niveau: } Absorption intestinale } Flux du cholestérol libre inhibe la synthèse de ses récepteurs membranaires au niveau cellulaire } La quantité d’origine alimentaire inhibe sa synthèse endogène } Dégradation en acides biliaires 73 L’apport quotidien cholestérol 200 à 300 mg/j Dosage à 12h de jeun: } Cholestérol total: 30 Obésité 160 161 162 REMARQUE Même taille ou même poids ne signifie pas la même composition corporelle. Le tour de taille permet d'identifier un excès de graisse abdominale. Un tour de taille supérieur à: Ø 102 cm chez les hommes et Ø 88 cm chez les femmes est un indicateur fiable des problèmes de santé reliés à l'obésité abdominale 163 OBÉSITÉ GYNOÏDE ET ANDROÏDE Obésité gynoïde :excès de graisse se situe principalement au niveau des cuisses comme c'est habituellement le cas chez la femme ("culottes de cheval"). Obésité androïde: dépôts de graisses principalement au niveau du ventre (équivalent de l'obésité abdominale) chez l’homme. 164 165 166 SOUS-NUTRITION Elle résulte de: Ø un apport alimentaire insuffisant pour répondre aux besoins énergétiques alimentaires et/ ou Ø une mauvaise assimilation et/ou Ø une mauvaise utilisation biologique des nutriments consommés par suite de maladies 167 SOUS-NUTRITION La sous-nutrition entraine: Ø Un poids insuffisant par rapport à l’âge Ø Une taille trop petite par rapport à l’âge Pour les enfants (6-59 mois), un diagnostic peut être réalisé par mesure anthropométriques (courbe de croissance) 168 169 CARENCES EN MICRONUTRIMENTS ¢ Présence insuffisante de vitamines, minéraux et/ou oligoéléments qui sont indispensables en petites quantités pour le bon fonctionnement, la croissance et le métabolisme d’un organisme vivant. ¢ Cette forme de malnutrition peut survenir même chez des personnes qui ont un poids normal. 170 CARENCES EN MICRONUTRIMENTS ¢ Les carences sont parfois difficiles à détecter sur la seule base de l’apparence physique. ¢ On peut cependant observer pour certaines carences (fer, vitamine A et iode) divers symptômes 171 Symptômes liés aux carences en Fer, vitamine A et iode Fer Vitamine A Iode Faible taux Cécité crépusculaire Fatigue extrême d’hémeglobine Développement Goitre Paume des mains et osseux ralenti paupières inférieures Risque de déficience pales Faiblesse du cérébrale au cours du système immunitaire développement du fœtus et Fatigue et baisse de la des jeunes enfants productivité au travail Ces carences sont les plus importantes pour la santé publique mais on peut rencontrer d’autres carences plus ou moins fréquentes selon les habitudes alimentaires et le pouvoir d’achat des populations 172 CONCLUSION Plusieurs régimes proposés mais meilleur conseil: les clés de l'équilibre alimentaire, se faire plaisir en respectant: ¢ Diversification alimentaire: qui inclut différents groupes alimentaires, variété des plats ¢ Maintien des repas structurés : horaire, composition ¢ Utilisation de l'étiquetage nutritionnel ¢ Pratiques culinaires limitant la valeur énergétique ajoutée ¢ Maintien de la convivialité (famille, restauration collective) ¢ Activité physique 173 Composition Corporelle et Évaluation de l’Etat Nutritionnel 174 174 COMPOSITION CORPORELLE ¢ Elle permet de préciser la répartition du tissu adipeux, les rôles métaboliques et les conséquences pathologiques de l'excès de tissu adipeux sous-cutané et péri-viscéral. ¢ La mesure de la composition corporelle est un élément essentiel de l'évaluation de l'état nutritionnel 175 COMPARTIMENTALISATION DE L'ORGANISME ¢ Le poids (la masse corporelle) représente un ensemble très hétérogène. ¢ Les modèles d'étude de la composition corporelle les plus utilisés sont physiologiques fondés sur la notion de « compartiment » : à On regroupe sous le nom de « compartiment (masse) » certains éléments ayant une valeur physiologique voisine (par exemple, le compartiment graisseux). 176 COMPARTIMENTALISATION DE L'ORGANISME Ø le modèle à deux compartiments, sépare le poids en masse grasse et masse non grasse : à la MG correspondant aux triglycérides stockés dans les adipocytes. Ø les modèles à trois compartiments prennent en compte en plus la masse calcique osseuse et distinguent masse grasse et masse maigre. Ø les modèles à quatre compartiments séparent la masse maigre en masse cellulaire (l'essentiel des protéines de l'organisme) et eau extracellulaire. 177 TECHNIQUES DE MESURE Ø Seule l'analyse anatomique (dissection) permettrait d'obtenir la masse des différents compartiments. Ø Toutes les méthodes sont des approches indirectes, avec des niveaux d'agressivité, de précision, d'exactitude et de simplicité de mise en œuvre variables. Ø La méthode d'utilisation clinique la plus courante pour l'évaluation de la composition corporelle globale est l'anthropométrie. 178 MESURES ANTHROPOMÉTRIQUES POIDS ¢ La mesure du poids se fait sur un pèse-personne calibré, idéalement chez un individu en sous-vêtements et, si possible, le matin à jeun et vessie vide. ¢ Le poids mesuré doit être comparé à un poids antérieur pour établir une cinétique du poids : stabilité, perte ou prise de poids. ¢ La perte de poids est le critère essentiel du diagnostic de dénutrition. Dans ce cadre, il faut : Ø rechercher le poids de forme ou poids habituel ou poids avant la maladie ; Ø déterminer la vitesse d'installation de la perte de poids, car cela influe sur le pronostic: une perte de poids de 5 kg en six mois est moins délétère (diminution préférentielle de la masse grasse) qu'une perte de poids de 5 kg en quinze jours (diminution prédominante de la masse maigre); 179 MESURES ANTHROPOMÉTRIQUES INDICE DE MASSE CORPORELLE ¢ L'indice de masse corporelle (IMC), ou index de Quételet, est calculé à partir du poids en kilogrammes sur la taille en mètre au carré : IMC = Poids/Taille2 (en kg/m2). ¢ L'IMC permet de préciser le niveau de corpulence et de quantifier le niveau de dénutrition ou d'obésité. ¢ Les seuils de dénutrition sont les mêmes chez l'homme et chez la femme mais varient en fonction de l'âge. 180 MESURES ANTHROPOMÉTRIQUES PLIS CUTANÉS Ø Cette méthode repose sur l'hypothèse que le tissu adipeux sous-cutané reflète une proportion constante de la MG totale (environ 50 %). Ø Elle évalue la somme d'une double couche de peau et l'épaisseur de la graisse sous-cutanée. Ø La mesure s'effectue avec un compas spécial (compas de Harpenden, adipomètre) sur quatre sites principaux : pli cutané tricipital, bicipital, sous-scapulaire, supra-iliaque. 181 MESURES ANTHROPOMÉTRIQUES PLIS CUTANÉS Ø À partir du logarithme de la somme de ces quatre plis cutanés, en tenant compte de l'âge et du sexe, une formule permet d'obtenir la densité corporelle. Ø La matière grasse est déterminée via l'équation de Siri. % Matière grasse = 100 x ((4,5 / densité corporelle) – 4,5) 182 MESURES ANTHROPOMÉTRIQUES CIRCONFÉRENCE MUSCULAIRE BRACHIALE Ø La circonférence musculaire brachiale (CMB) permet d'estimer la masse maigre. Ø Elle est calculée à partir du périmètre brachial et du pli cutané tricipital (PCT). CBM (cm) = Périmètre brachial (cm) – 3,14 x PCT (cm) 183 MESURES ANTHROPOMÉTRIQUES CIRCONFÉRENCE MUSCULAIRE BRACHIALE Ø Le périmètre brachial est mesuré au milieu du bras non dominant complètement relâché, entre l'acromion et l'olécrane. 184 ANTHROPOMÉTRIE TOUR DE TAILLE Ø Le tour de taille permet d'estimer la répartition du tissu adipeux. Ø Utile à l'évaluation du risque métabolique et cardiovasculaire qui existe même en l'absence d'obésité. à Ce risque est augmenté lorsque la masse adipeuse prédomine à la partie supérieure du corps (obésité androïde) et en particulier au niveau viscéral abdominal. Ø La mesure du tour de taille a surtout un intérêt quand l'IMC est inférieur à 35 car, au-delà, le tour de taille est presque toujours augmenté. 185 MESURES ANTHROPOMÉTRIQUES TOUR DE TAILLE Ø La mesure est faite à l'aide d'un mètre ruban non élastique, enroulé (sans serrer) horizontalement autour du tronc, à mi- distance entre le rebord costal inférieur et l'épine iliaque antérosupérieure. Ø Les seuils associés à une augmentation du risque de pathologies métaboliques et vasculaires selon la Fédération internationale du diabète sont de 94 cm chez l'homme et 80 cm chez la femme. 186 INTÉRÊT DE LA MESURE ¢ Premier bilan d'obésité ou de maladie métabolique (diabète de type 2 notamment): Ø poids, taille, IMC, tour de taille. à permet de classer l'obésité (classes 1 à 3) et de définir si l'excès de masse grasse est à répartition androïde (intra- abdominale du fait du tour de taille élevé) ou gynoïde (sous- cutanée, tour de hanche > tour de taille). Ø Dans des circonstances particulières : densité osseuse. ¢ Dénutrition : Carence d’apports pure, exemple anorexie mentale : trouble du comportement alimentaire essentiellement féminin. 187 FACTEURS DE VARIATION DE LA COMPOSITION CORPORELLE ¢ La composition corporelle varie en fonction de nombreux facteurs, tels que : Ø l'âge : l'avancée en âge se traduit par une réduction de la masse maigre, particulièrement musculaire, et une augmentation de la masse grasse; Ø le sexe : à corpulence égale, les femmes ont une adiposité plus élevée que les hommes; Ø le niveau d'activité physique; Ø les apports alimentaires; Ø l'origine ethnique : les sujets d'origine asiatique ont, à corpulence égale, une adiposité plus élevée que les sujets d'origine caucasienne; Ø le statut hormonal : ménopause, hormone de croissance, cortisol, androgènes. 188 Mesure de la composi/on corporelle Tableau : Principales méthodes de mesure de la composi3on corporelle globale et 3ssu cibles.

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