Suivi du matériel et logistique PDF

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This document provides information on maintenance, equipment, and logistics. It discusses different types of equipment and their classification. It also covers various aspects of equipment failure and maintenance.

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. Chapitre IV: Suivi du matériel et logistique …………………………………………………………………………………………………………………………… Chapitre4 : Suivi du matériel et logistique I. Connaissance et comportement du matériel I.1 Connaissance du Matériel I.1.1 Classification...

. Chapitre IV: Suivi du matériel et logistique …………………………………………………………………………………………………………………………… Chapitre4 : Suivi du matériel et logistique I. Connaissance et comportement du matériel I.1 Connaissance du Matériel I.1.1 Classification De par la variété des industries concernées la nécessité de posséder un service Maintenance efficace, le matériel à entretenir sera lui aussi d’une très grande diversité. le parc Matériel est doc classer comme suite : - Matériel de production - Equipement Techniques Matériel Parc matériel PériphériqueInstallations Equipement Généraux Figure IV.1 : Classification du Matériel ▪ Le Matériel de Production Géré par le chef de production, il contient toutes les machines, isolées ou intégrées, qui permettent la fabrication des différents produits, ou qui permettent de rendre le service voulu. ▪ Le Matériel périphérique Les équipements : générateurs d’énergie, pompe d’alimentation, chaudière, compresseur … Les aménagements : canalisation de fluide, lignes électriques …. ▪ Les installations Les bâtiments (sol ; toits ; issues), les routes, les réseaux informatique et téléphonique … I.2 Comportement du matériel I.2.1 Définition d'une panne et d'une défaillance Une panne est une non-conformité qui nécessite une intervention de maintenance non prévue pour y remédier, alors que le terme défaillance englobe toute forme de non-conformité à un critère de performance défini. [M. NASRI]. Une défaillance est une perte de fonction. La norme AFNOR définit la défaillance comme une altération ou une cessation d’un bien à accomplir une fonction requise.. I.2.2 Elément de connaissance d'une défaillance La synthèse de l’analyse qualitative et quantitative mettra en évidence, les défaillanceset leurs combinaisons qui compromettent la sûreté de fonctionnement du système ainsi que lescomposants les plus critiques ou les missions les plus importantes du système. Seront alorsdégagées les améliorations techniques susceptibles d’augmenter la fiabilité, la disponibilité, la Maintenabilité ou la sûreté. [P. LYONNET] Une analyse post défaillance doit comporter les six éléments de connaissancepermettant de comprendre aussi bien l'environnement du système lors de sa perte de normalitéque les mécanismes ayant engendré la défaillance. Cela afin d’apporter des remèdes durables et des mesures d’organisation pour éviter la Réapparition de la défaillance, ou pour atténuer ses effets. I.2.3 Typologie des défaillances Il existe deux types de défaillances : La défaillance catalectique complète et soudaine qui est due a une rupture brusque et la défaillance par dérive qui est due à un phénomène d’usure. I.2.4 Causes de défaillance Ce sont des circonstances liées aux plusieurs facteurs c'est ce que nous présentons dans la Figure IV.2 Figure IV.2 : Les causes de défaillance. I.2.5 Les Modes de défaillances Le mode de défaillance est défini par la norme NF x 60-010 :" Effet par lequel une défaillance est observée". Les principaux modes de défaillances sont divisés dans les trois catégories suivantes : ▪ la santé – matière Il s’agit de défauts préexistants dans les pièces en service. Il apparaît suite à un défaut soit lors de l’élaboration de la matière, soit lors de l’élaboration de la pièce finie, ou lors du montage. ▪ Les modes de défaillances mécaniques 1- Les modes de défaillances inhérents au fonctionnement : Elles apparaissent suite à : L'usure ; une surcharge ; une fatigue (thermique et mécanique) ; un fluage ; un choc ; une fissuration ; l’abrasion ; l’érosion ou à la corrosion. 2- Les modes de défaillances inhérents au matériau : Défaut de mise en œuvre, défaut de Fabrication (défaut d'usinage, de traitements thermiques, de soudure…). 3- Les modes de défaillances inhérents à l’environnement : Défaut de montage, abrasion, Corrosion. ▪ Les modes de défaillances électriques Ces défaillances surgissent suite à la rupture d’une liaison électrique, au collage, à l’usure de contact ou au claquage d’un composant. Les modes de défaillances sont donc en rapport avec le processus de dégradation. La figure IV.3, illustre les liens étroits et les interrelations qui existent entre ces divers concepts : Figure IV.3 : Causes, Effets et modes de défaillance. I.2.6 Classification des défaillances Le cadre de référence de la classification des défaillances que nous présentons à la figureIV.4 est répartir en sept familles et 17 causes. Figure IV.4 : Classification des défaillances I.2.7 Le taux de défaillance. ∙ Définition Le taux de défaillance, noté λ(t), est un indicateur de fiabilité qui représente : - soit un taux supposé constant de défaillances par unité d’usage exprimé sous la forme générale : nombre de défaillances sur un intervelle de temps = nombre de survivants au début de la période X intervalle de temps d′utilisation S’exprime le plus souvent en « pannes par heure ». - Soit la fonction λ(t) qui représente une proportion de survivants à l’instant t, tirée d’un échantillon. [P. LYONNET, M. THOMAS]. ∙ Durée de vie d’un équipement La variation de la fonction λ(t) d’un équipement le long de sa durée de vie est connue par une courbe en forme de « baignoire ». Elle se caractérise par trois périodes distinctes : Jeunesse, Maturité et Vieillesse de l’équipement. Chaque période ayant ses types de défaillances propres. Figure IV.5 : Courbe en baignoire d’un système -Période de jeunesse : C’est une période de rodage et d’adaptation et aussi de mise en service et réglage. Caractérisée par : des défaillances « précoces », un taux de défaillance décroissant et une période très courte ; - Période de maturité ou vie utile : C’est une période de rendement optimal du matériel. Les défaillances apparaissent sans dégradations préalables donc des défaillances aléatoires Et un taux de défaillance sensiblement constant. Nous nommerons« hypothèse exponentielle » le fait de considérer λ constant sur la période de vie utile ; - période de vieillesse ou d’usure : C’est aussi une période d’obsolescence qui se caractérise par : un mode de défaillance prédominant, visible, entraine une dégradation accélérée, un taux de défaillance croissant. A un certain seuil de λ(t), le matériel est mort il est alors déclassé (réformé), c’est pourquoi durant cette période le service maintenance augmente les études technico-économique afin de décider sur la réforme du matériel au moment opportun.. ∙ Calcul du taux de défaillance - Analogie : taux de défaillance et vitesse en mécanique. Par analogie, nous commençons par les notions mécaniques de vitesse : Une vitesse moyenne = , puis, faisant tendre Δt vers 0, au temps). dt Une vitesse instantanée = dX , (dérivée de l’espace par rapport En fait le taux de défaillance représente la « vitesse d’arrivée des pannes ». Nous définirons donc un taux moyen de défaillance pendant un intervalle (t, t + Δt), puis un taux instantané lorsque Δ t →0. λ (t) caractérise la probabilité de défaillance dans l’intervalle Δt de dispositifs ayant survécu à l’instant t. - Calcul du taux de défaillance moyen Cas 1 : les éléments défaillants sont remplacés dans l’intervalle Δt. N0 : nombre initial de dispositifs, Ns (t) : nombre de survivants à l’instant t, Ns (t + Δt) : nombre de survivants à l’instant t + Δt, C(Δt) = Ns (t) – Ns (t + Δt) : nombre de défaillants pendant Δ t. Dans ce cas le lot de dispositif est constant (N0 = Ns (t)), le taux de défaillance moyen sur l’intervalle Δt est : λ(t)=( ) Cas 2 : les éléments défaillants ne sont pas remplacés (ou ne sont pas réparés) dans l’intervalle Δ t. Dans ce cas, (N0 ≠ Ns (t)), la fonction N(t) est décroissante. Le taux de défaillance moyen sur l’intervalle Δ t est : λ(t)= ( ) – ( + ) ⋅. Ce taux de défaillance est une valeur moyenne sur une période Δt connue. II Fonction Logistique de maintenance La fonction Logistique est une fonction transversale, qui influence la performance de l’ensemble de l’entreprise. Longtemps considérée comme une fonction secondaire, son rôle a été remis en avant depuis une trentaine d’années. En effet, les entreprises utilisent le temps comme une arme stratégique pour se différencier de leurs concurrents (on parle de chrono-compétition) et la logistique y joue naturellement un rôle important. II.1 La définition La fonction Logistique se donne pour mission d’optimiser l’ensemble des flux physiques et informationnels de l’entreprise : L’importance de la fonction Logistique peut s’appréhender à plusieurs niveaux : en amont de l’entreprise : gestion des flux en provenance des fournisseurs au sein de l’entreprise : gestion des stocks, manutention des composants, gestion des flux informationnels en aval de l’entreprise : stockage des produits, transport vers les distributeurs et vers les clients. Sur le plan de la production, la logistique détermine les relations entre les différents ateliers et conditionne nettement le rythme et les délais de production. Sur le plan commercial, la logistique va avoir un impact sur les délais pour livrer les produits aux clients, en limitant au maximum les ruptures de stocks. Sur le plan financier, la logistique par l’optimisation des flux et des stocks (c’est à dire n’avoir ni trop, ni pas assez de stocks) va permettre de réduire les charges de l’entreprise. Sur le plan stratégique, la mise en place d’une fonction logistique efficace va permettre à l’entreprise de se défendre dans le cadre de la « chrono-compétition ». La fonction Logistique s’attaque à deux grands types de flux : des flux matériels et des flux d’informations. II.2 La gestion des flux matériels par la fonction logistique L’action de la logistique peut s’appréhender à travers deux dimensions : une dimension technique : la logistique regroupe les activités classiques de transport comme le stockage, l’utilisation des machines de transport et de levage, mais aussi l’aménagement des locaux afin d’optimiser les flux de composants. A cela s’ajoute la gestion des retours liés au service après vente.. une dimension fonctionnelle : la logistique est une fonction très transversale. Elle va donc optimiser globalement le réseau de circulation des flux de composants et produits. II.3 La gestion des flux d’informations dans l’entreprise Les flux matériels dans l’entreprise ne sont possibles que s’ils sont accompagnés de flux d’informations : pour passer les commandes pour accuser réception pour informer sur l’état des stocks. Des logiciels aident les responsables de la fonction à prévoir les besoins des différents services afin de prendre de l’avance dans les commandes. L’efficacité de ces logiciels est conditionnée par : une codification des flux un bon réseau de transmission des données (intranet,…) un système de lecture automatique des flux (code-barres,…) II.4 Le rôle fondamental de la logistique dans l’entreprise-réseau Fondamentale et transversale, la fonction Logistique a une place bien à part dans l’entreprise. Cette place est renforcée avec l’essor des entreprises-réseaux. Les entreprises-réseaux sont des entreprises qui ont réduit au maximum leurs activités et font appel à des sous-traitants pour l’ensemble de leur activité. L’exemple le plus connu est celui de Dell, l’entreprise américaine célèbre pour ses ordinateurs, qui ne fabrique absolument rien. Dell se contente de centraliser les commandes et de donner des ordres, le reste est fait par des sous-traitants. On comprend alors l’importance majeure de la logistique dans ce type d’entreprise. II.5 La recherche de la flexibilité dans la logistique Compte tenu des besoins en matière de flexibilité de l’entreprise, la chaine logistique a elle aussi dû s’adapter. Alors que par le passé, les flux étaient organisés soit très en avance soit à la dernière minute, la tendance actuelle est à la recherche de prévisions concernant les flux. A l’aide de systèmes informatisés reliant les entreprises et les fournisseurs, les commandes peuvent être passées aux meilleurs moments pour mieux répondre aux besoins des consommateurs. Les spécialistes parlent alors d’une gestion en flux tendus.

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