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This document provides notes on medical conditions and nursing care. It includes information on various diseases such as pancreatitis, peptic ulcers, cirrhosis of the liver, cholecystitis and more. The document also lists the nursing care procedures for these conditions, highlighting the importance of assessing patient needs.

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Royaume du Maroc Ministère de la Santé ISPITS de RABAT annexe de KENITRA Module : Affections médicales et soins infirmiers S/M : SOINS INFIRMIERS EN MEDECINE Semestre : 3 Filière : soins infirmiers Option : SCSF Enseignante...

Royaume du Maroc Ministère de la Santé ISPITS de RABAT annexe de KENITRA Module : Affections médicales et soins infirmiers S/M : SOINS INFIRMIERS EN MEDECINE Semestre : 3 Filière : soins infirmiers Option : SCSF Enseignante responsable :Mme TERFAI JIHANE Introduction Apporter des connaissances indispensables à la compréhension des conduites infirmières permettra la réussite de ce module et montrera que l’étudiant a acquis toutes les connaissances aptitudes et attitude nécessaires pour assurer une PEC globale personnalisé et adapté d’un patient. Il aura dans ce cadre : 1- Contribuer au diagnostic de l’une des affections étudiées ; 2- Adopter la conduite appropriée devant toute affection étudiée ; 3- Assurer les différents soins et thérapeutiques de qualité aux différentes pathologies ; 4- Evaluer les soins dispensés auprès des malades présentant l’une des affections étudiées ; 5- Informer, éduquer et motiver les malades atteints d’une affection et leurs familles en fonction de leurs besoins. SIM de l’appareil digestif PANCRÉATITE 1-Définition : C’est l’inflammation du pancréas 2- Conduite infirmière : A l’arrivée du malade au niveau de l’unité de soins: Faire les premiers gestes à la recherche des signes de choc: pouls, TA, T°, FR ou d’aggravation ; Mettre le malade en diète absolue qui doit être respectée Prendre une voie veineuse et assurer une nutrition parentérale avec compensation des pertes Administrer sous prescription médicale: des antalgies, antibiothérapie Les examens RX: ASP (intestin distendu, écarter d’autres Dg); échographie (calcul coincé); scanner abdominal (confirmer le Dg et évaluer l’importance de la lésion); Rx pulmonaire(épanchement pleural) Les examens sanguins: dosage des enzymes pancréatiques (amylase) + CRP Dans de nombreuses formes cliniques de pancréatites l’intervention chirurgicale s’impose. Ulcères gastroduodénaux 1- Définition: C’est une perte de substance au niveau de la paroi gastroduodénale, il peut prendre plusieurs aspects selon l’importance de la perte de substance. 2- Conduite infirmière :  Atténuer l’angoisse du malade ;  Préparer le malade pour examen exploratoire: fibroscopie digestive ;  Administrer le TTT prescrit par le médecin ;  Expliquer au patient les mesures hygiéno-diététiques: sans acides, épices et graisses ;  S’informer auprès du malade sur la douleur: les circonstances; l’intensité; fréquence ;  Peser le malade 2 fois/semaine ;  Surveiller la T°, le pouls, TA 2 fois/jour ;  Surveiller la survenue des vomissements ;  Signaler au médecin l’apparition des signes d’anomalies: vomissements, douleur épigastrique brutale et violente avec état de syncope ;  Conseiller des petits repas ;  Supprimer les repas tardifs et ne pas coucher après les repas ;  Interdiction de boissons alcoolisées ;  Arrêt du tabac ;  Eviter l’automédication (médicaments contre indiqués) CIRRHOSE DU FOIE 1- Définition : Elle se caractérise par une inflammation chronique qui entraine la destruction des cellules hépatiques et leur régénération anarchique, sous forme de nodules 2- Conduite infirmière : Assurer le confort du malade Prendre les constantes et les noter 2fois/j Assurer la surveillance du TTT prescrit : diurétique Surveiller continuellement l’état du patient et son aggravation Faire le bilan biologique prescrit par le médecin: fonction hépatique, transaminase, TP, ionogramme, urée, groupage, rhésus, NFS Préparer le malade et le matériel nécessaire pour effectuer : la ponction d’ascite Surveiller le poids (anorexie, troubles digestifs) Noter vos observations sur l’appétit et l’évolution de l’asthénie Informer sur un mode de vie sain CHOLÉCYSTITE 1- Définition : La cholécystite est caractérisée par l’inflammation aigue ou chronique de la vésicule biliaire souvent en relation avec une lithiase vésiculaire 2- Conduite infirmière : Installer le malade et atténuer son angoisse Prendre les constantes et les noter: T°, TA, pouls, Signaler au médecin les douleurs et les contractures abdominales et noter les paramètres: heure, circonstances, intensité Mettre à la disposition du malade un récipient pour recueillir les vomissements, noter la fréquence, l’heure, la quantité et la coloration Si vomissements important apparaissent une sonde naso-gastrique pour aspiration digestive douce Mettre en place une voie veineuse Administrer le TTT prescrit par le médecin: antibiotiques, antalgiques Préparer le malade pour les examens radiologiques Faire un bilan sanguin sur prescription médicale En cas d’intervention chirurgicale, avertir le malade et faire le nécessaire MYCOSES BUCCALES 1-Conduite infirmière : Préparer le nécessaire pour le soin de bouche Pratiquer des soins répétés au moins 4 fois/24h Si patient porteur de prothèse dentaire:  La nettoyer après chaque repas  La faire tremper dans une solution comportant un antimycosique Eviter tout contact ave la maladie (matériel à usage unique) Surveiller l’aspect de la cavité buccale, l’aspect de la langue et l’odeur de l’haleine En cas d’apparition d’anomalies inhabituelles avertir à temps le médecin Éduquer le patient concernant l’hygiène buccale : brossage régulier des dents et de la langue Evaluer l’efficacité du soin, la coopération et la satisfaction du patient. GASTRITE 1- Définition : Une gastrite est une maladie inflammatoire de la muqueuse de l'estomac. 2- Conduite infirmière : a- Mesures hygiéno-diététiques : Suivre un régime équilibré ; Eviter la consommation excessive des épices ; Eviter les aliments très chauds ou très froids ; Eviter la consommation d'alcool et du tabac ; Eviter la consommation excessive de café et de boissons acides ; Eviter la plus possible le traitement prolongé par les anti-inflammatoires Eviter les matières grasses et les huiles Bien mâcher tous les aliments lentement ; Prendre les repas à des heures fixes ; Eviter de boire fréquemment pendant le repas, et de se coucher juste après le repas ; Eviter le sur-mangé (surcharge de l’estomac) ; Eliminer les grignotages entre les repas ; b- Thérapeutique: Administration des antihistaminiques H2 pour diminuer ou de neutraliser l’acidité gastrique Utilisation des antibiotiques en cas d’infection Le Fer aussi est conseillé pour traiter l’anémie (gastrite hémorragique) ; Les antalgiques pour soulager le malade et éliminer la douleur ; Faire des examens biologiques et radiologiques pour diagnostiquer l’état de la maladie ; c- Education du malade : Rassurer le malade et sa famille ; Expliquer au malade ou à sa famille la pathologie ; Lui expliquer l’intérêt de suivre un régime alimentaire, et de respecter les doses médicamenteuses ; Informer le malade sur les complications qu’elles peuvent apparaître en cas de mal traiter ou de la négligence d- Surveillance : La surveillance régulière en consultation périodique à pour but de prendre en charge l’état de santé du malade et l’assuré pour accepter le traitement ; La gastrite est généralement traitée à l’aide de nombreux médicaments, ce qui nécessite une surveillance particulière car toute erreur ou négligence peut être fatale pour le malade ; ENTEROCOLITES 1- Définition : Ce sont toutes les infections de l'intestin grêle et du côlon. Les entérocolites infectieuses sont favorisées par des conditions d'hygiène défectueuse et très souvent secondaires à une contamination alimentaire ou inter-humaine et provoquent des diarrhées aiguës 2- Conduite infirmière : Installer le malade et prendre ses constantes Mettre en route une voie veineuse Faire arrêter toute assimilation alimentaire pendant 24 voire 48 heures de façon à mettre la muqueuse de l'estomac et de l'intestin au repos. Informer le malade sur le repos au lit Assurer l’administration du TTT et sa tolérance: anti diarrhéique, antiseptique intestinal Surveiller l’apparition des signes de déshydratation Surveiller l’apparition des complications (choc septique) Eduquer le malade et son entourage sur les règles d’hygiène SIM de l’appareil génito-urinaire PROSTATITE 1- Définition : La prostatite est une infection aiguë ou chronique de la prostate (glande située sous la vessie). 2- Conduite infirmière :a- Dans la forme aigue:  Installer le malade  Assurer la surveillance clinique : l’état du patient, la douleur, diurèse, les constantes  Réaliser BU, ECBU sur prescription médicale  Administrer et surveiller le TTT prescrit par le médecin  Surveiller l’apparition des complications: rétention urinaire, choc septique, abcès prostatique  Repos au lit  Veiller sur le traitement symptomatique de la fièvre et de la douleur, laxatif en cas de difficulté pur d’aller à la selle  Rapports sexuels protégé en cas de suspicion d’IST Continuer la surveillance:  Immédiate: défervescence thermique, disparition des troubles des urines, ECBU de contrôle (urine stérile)  A distance: surveillance du TTT, ECBU pendant 4 mois b- Dans la forme chronique:  installer le malade  Assurer la surveillance clinique : l’état du patient, la douleur, diurèse, les constantes  Préparer le malade pour le toucher rectal  Veiller à la réalisation des examens sur PM: NFS (hyperleucocytose) VS CRP, ECBU, hémoculture, si sujet jeune prélèvement urétral  UIV: anomalie congénitale cause de l’infection, échographie prostatique (recherche d’abcès), TDM  S’il existe une altération de l’état général une hospitalisation en urgence est nécessaire; CYSTITE 1- Définition : La cystite est une inflammation aiguë ou chronique de la vessie. 2- Conduite infirmière : - Installer le malade et atténuer sa douleur - Prendre les constantes et les noter - Assurer l’hydratation continue du malade - Surveiller la diurèse et la quantifier. - Prendre une voie veineuse pour l’administration du médicament - Assurer la surveillance de médicament - Surveiller l’apparition d’hématurie - Assurer la continuité de la surveillance du malade a-IEC du malade: Habitudes hygiéno-diététiques : - Boire suffisamment (1,5 l d'eau par jour), - Uriner fréquemment/jour, - Porter des vêtements larges, des sous-vêtements en coton plutôt qu'en nylon, - Réduire les problèmes de constipation en favorisant une alimentation riche en fibres Limitation des facteurs aggravants : -Constipation, hygiène intime excessive ou négligée URÉTRITE 1- Définition : L'urétrite est une inflammation de l'urètre, la voie conduisant l'urine de la vessie au méat urinaire 2- Conduite infirmière :  Prendre les constantes et les noter ;  Assurer les examens prescrits par le médecin ;  Prendre une voie veineuse et démarrer le TTT prescrit (antibiotiques) ;  Assurer la surveillance continue: constantes, TTT ; Assurer l’éducation du malade:  La maladie, les causes, les complications,  Les mesures préventives: Eviter les rapports contaminants jusqu'à la guérison (préservatifs), traitement systématique du ou des partenaires, s'assurer de la bonne observance du traitement, répéter les cultures une semaine après le traitement L'insuffisance rénale 1-définition : L’insuffisance rénale est un état pathologique durant lequel les reins ne peuvent plus assurer leur travail de filtration sanguine. 3-Conduite infirmière : Prendre les constantes et les noter. Préparer le malade aux examens biologiques prescrits par le médecin Evaluer l’équilibre hydrique : pesées rapprochées, manque d’élasticité de la peau et des œdèmes, prise régulière des constantes, dyspnée Assurer la limite des apports liquidiens Prodiguer des soins buccaux fréquents, ou inciter le malade à les effectuer Evaluer l’état nutritionnel: variations du poids, résultat des examens paracliniques (urée, créatinines,…) Surveiller l’apparition des facteurs qui contribuent à réduire l’apport nutritionnel: anorexie, nausée, vomissement, non-respect du régime, stomatite Donner des aliments à forte teneur énergétique, normalisé en protéine, pauvre en sodium et en potassium Etre à l’affut des signes de carence en protéine: œdème, cicatrisation lente Surveiller et prévenir les complications: ECG, Radiographie du thorax, Echographie abdominale sur avis médical a-Education du malade et de sa famille:  Expliquer la maladie, les causes, les complications, le TTT, évolution  Insister sur le respect du régime, TTT  Expliquer les signes d’aggravation et de risque  Respecter le calendrier des RDV  Informer le malade sur les modifications du: mode de vie, la vie professionnelle  Conseiller l’activité physique  Assurer l’autonomie du malade Orchite-épididymite 1- Définition : L’infection des testicules et/ou de l’épididyme se rencontre à l’occasion d’une maladie sexuellement transmissible. 2- Conduite infirmière : Prendre les constantes et les noter Assurer la réalisation des examens biologiques : ECBU, hémocultures si signes de gravité, NFS, ionogramme sanguin, CRP. Prendre une voie veineuse Assurer l’administration des ATB, antalgiques, AINS avec évaluation Favoriser le repos au lit Favoriser l’absence de rapport ou rapports protégés jusqu’à guérison. Si persistance du syndrome infectieux, préparer le malade à une échographie testiculaire (recherche d’un abcès). ECBU 4 à 6 semaines après l’arrêt du traitement Port d'un slip serré afin de limiter la douleur SIM DES AFFECTIONS ENDOCRINIENNES L'OBÉSITÉ 1- Définition : L'obésité est une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé 2- Conduite infirmière : Eduquer le malade sur l’importance d’un régime équilibré et une activité physique Ne jamais prendre un produit d’amaigrissement sans avis médicale ; Sensibiliser sur les différents risques de l’obésité Éviter que l'acte alimentaire devienne un acte de plaisir. Recommander l’avis d’un nutritionniste pour le suivi, la surveillance et l’évaluation Si avis chirurgical assurer une surveillance continue Le diabète sucré Le diabète dit sucré est une maladie liée à un mauvais fonctionnement des mécanismes biologiques de régulation de la glycémie. La glycémie étant la concentration de glucose dans le sang. Dans la surveillance clinique:  Prendre les constantes et les surveiller :T°, TA, pouls,FR  la courbe du poids  La diurèse  L’état du malade: conscience, haleine, la déshydratation, apparition des lésions Dans la surveillance biologique sur PM Dans la surveillance RX :FO, ECG, urographie… Dans la surveillance thérapeutique: Respecter la PM: dose, horaire, voie d’administration (protocole) Contrôler l’efficacité du TTT Surveiller l’apparition des effets indésirables S’informer sur le régime alimentaire Eduquer le malade diabétique sur:  Hygiène individuelle corporelle  Hygiène des pieds: propreté des pieds(laver à l’eau tiède et bien sécher, mettre des chaussettes en fil, porter des chaussures confortablement en cuir, soins des ongles non traumatisant.  Respect du régime diabétique Alimentation équilibrer sur le plan calorique Apprendre au diabétique à s’auto injecter en respectant la dose, l’asepsie, et le changement des lieux d’injection Apprendre au diabétique à s’auto surveiller : *pour apprécier la glycémie capillaire *pour dépister l’infection de la peau DIABÈTE INSIPIDE 1- Définition : Le diabète insipide est une maladie endocrinienne rare qui résulte de l'impossibilité de concentrer les urines. 2- Conduite infirmière :  Etablir une courbe de diurèse, poids  Surveiller la soif, polydipsie, sécheresse buccale, TA, l’agitation, l’angoisse liés à la déshydratation  Préparer le malade au test de restriction hydrique (Pratiqué à l'hôpital pour prendre en charge rapidement une possible déshydratation, il consiste à priver de boisson la personne pendant au moins huit heures. Il s'agit de voir si la suppression de boissons permet la concentration des urines. Ce test permet de distinguer le diabète insipide de la potomanie, maladie psychiatrique caractérisée par une prise de boisson importante sans qu'il existe d'anomalies de la production d'hormone).  Eduquer le patient sur sa maladie et son TTT  Réhydratation du patient (apport de quantités importantes d'eau) par perfusion si nécessaire.  PEC de la cause du diabète insipide.  Administration d'hormone antidiurétique (Desmopressine) L'hyperthyroïdie 1- Définition : L'hyperthyroïdie est définie par la sécrétion d'une trop grande quantité d'hormones thyroïdiennes dans l'organisme : thyroxine (T4) et tri-iodothyronine (T3). 2- Conduite infirmière :  Prendre le pouls, la T, le poids  Faire les examens biologiques sur avis médical  Préparer le malade pour la scintigraphie thyroïdienne, échographie  Installer le malade dans une chambre à température ambiante  Surveiller régulièrement le poids, T, pouls, diarrhée  Insister le malade sur l’observance du TTT  Si avis chirurgical préparer le malade L'hypothyroïdie 1-Définition : L'hypothyroïdie est définie par hypofonctionnement d'hormones thyroïdiennes 2-Conduite infirmière :  Prendre le pouls, T°, le poids  Faire les examens biologiques et Rx  Administrer le TTT substitutif des hormones (Lévothyrox) sur PM  Simultanément surveiller: pouls, TA, ECG  Installer le malade dans une pièce assez chauffée  veiller sur l’observance du TTT: à vie, respect du RDV, de préférence le matin avant le repas Le syndrome de cushing 1- Définition : On parle de « syndrome de Cushing » lorsqu’un patient présente un ensemble de manifestations cliniques (symptômes et/ou signes) qui sont apparues parce que son organisme a été soumis à un excès durable d’hormones à action « glucocorticoïde ». La manifestation la plus visible est l’apparition d’une obésité de la partie supérieure du corps et un aspect bouffi du visage (obésité facio-tronculaire). 2- Conduite infirmière :a-A l’arrivée du malade:  Prendre les constantes: T°, TA, Pouls, FR  Faire une sonde urinaire  Faire les examens biologiques: ionogramme (sodium, potassium, glycémie), dosage de cortisol dans le sang et les salives  Préparer le malade pour les examens Rx: scanner surrénalien est fait si on recherche un adénome ou une tumeur maligne de la surrénale ; imagerie par résonance magnétique (IRM) hypophysaire. Elle permet de visualiser des lésions de très petite dimension.  Surveiller l’état du malade et noter les modifications morphologiques (obésité facio-tranculaire, atrophie), cutanées (fragilité cutanée, acné) et psychiques (anxiété, irritabilité, trouble de sommeil, difficulté de mémoire, sensation d’épuisement…)  Administrer des anticortisoliques de synthèse (mitotane)  En cas d’échec préparer le malade pour une éventuelle intervention chirurgicale (surrénalectomie). L’insuffisance corticosurrénale 1-Définition : Appelé également maladie d’Addison, c’est une maladie endocrinienne rare est en rapport avec une insuffisance des glandes corticosurrénales. 2-Conduite infirmière : Apres hospitalisation la mise en condition du malade:  prendre une voie veineuse  Prendre une sonde gastrique  Prendre une sonde urinaire  Mise sous scope si nécessaire  Faire le bilan sanguin sur PM: NFS, Ionog sanguin et urinaire, glycémie, dosage hormonal (ACTH) a-La surveillance clinique:  Etat de conscience: agitation, confusion, obnubilation voire coma  Etat hémodynamique: pouls filant et rapide, hypotension, cyanose, extrémités froide, pincement de la différentielle, T° diminuée ou augmentée, polypnée b-La surveillance Biologique: glycémie, ionogramme sanguin et urinaire,… c-La surveillance RX: ECG d-Mesures de réanimation :  Libérer les voies aériennes  Oxygénation  Correction des troubles hydro-électrolytiques:  Si collapsus: perfusion 500cc en 20 min  Réhydratation: par SG isotonique 2L dans les deux premières heures, par 24H: 6-8L dont la moitié sera compensée dans les6 à 8 premières heures e-Traitement hormonal : Hydrocortisone:  100mg en bolus toutes 2-4h  lorsque la gravité initiale est maitrisée 100mg 6-8h en IM, 200mg/j le lendemain Et dégression progressive jusqu’à 30 à40mg par VO  Minéralocorticoides: une ampoule 12 à 24h f-Traitement préventif :  Complication de décubitus: escarre, thromboembolique…  Education du patient: corticothérapie bien indiquée et jamais d’arrêt brutal, majorer les doses du traitement substituf par avis médical CAT devant les TTT LES ANTICOAGULANTS a-Bute de la surveillance  Connaitre l’efficacité de la thérapeutique  Eviter ou dépister rapidement les accidents b- Surveillance clinique : Les hémorragies, Les troubles digestifs, Les accidents d’intolérance à l’héparine: céphalées, nausées, vertiges, éruption… c- Gestes à éviter pouvant entrainer un risque hémorragique  Les injections IM  Extraction dentaire  Intervention chirurgicale  En cas d'oubli, ne jamais prendre de double dose, continuer la dose prescrite  Ne jamais modifier le traitement (Signaler au médecin les effets indésirables).  Ne pas prendre de médicaments sans avis médical.  Ne jamais prendre d'aspirine, ni ses dérivés. Cela va potentialiser l'action des anticoagulants. d-En cas d’accident hémorragique : Arrêter le traitement immédiatement sur avis médical ; Administrer l’antidote sur avis PM: Pour l’héparine: sulfate de protamine Pour l’anti-vit K: le Vit K e-Surveillance biologique  Sur PM: TCK, NFS, TP, l’INR  Les contrôles sont journalier le début du TTT puis variable en fonction de la stabilité des résultats biologiques  Les modifications de la posologie seront en fonction du contrôle biologique LES ANTI-INFLAMMATOIRES a-Définition : Les anti-inflammatoires sont 2 grandes classes : les anti-inflammatoires stéroïdiens (ou corticoïdes) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ou AINS). b-Conduite à tenir devant les antis inflammatoires stéroïdiens (corticoïdes) :  Régime alimentaire et supplémentations : Le régime alimentaire à suivre n'est pas très bien connu mais en général on conseille:  Régime riche en calcium.  Apports de vitamine D. Régime pauvre en sel et en sucre Avant de débuter le traitement : Anamnèse: rechercher un ulcère, des troubles psychiatriques, une ménopause, une hypertension, un foyer infectieux.  Pendant le traitement :  Respecter la PM: posologie et horaire  Surveiller le poids, la pression artérielle, l'état cutané, la glycémie, la tolérance du traitement, taille, diurèse  Administrer des pansements gastriques si nécessaire Conseiller une seule prise le matin.  Assurer une surveillance biologique  Assurer une surveillance radiologique:Rx de poumon, Rx du rachis (ostéoporose), TOGD (ulcère).  Fin du traitement : Pas d’arrêt brusque du traitement mais diminution progressive des doses car risque d’insuffisance surrénalienne c-Conduite à tenir devant les antis inflammatoires non stéroïdiens : Avant le traitement :  S’informer avec prudence auprès du malade, sur les antécédents d’ulcère, ou d’hémorragie digestive, d’insuffisance cardiaque, ou rénale, sujet âgé…  Procéder à l’arrêt immédiat du traitement en cas de réaction allergique, ou troubles sévères. Au cours du traitement:  Contrôle de l’efficacité du TTT  Recherche des effets indésirables  Surveillance biologiques en cas de TTT prolongé LES DIURETIQUES a-Définition : Les diurétiques sont des médicaments qi sont destinés à provoquer une déplétion hydro-sodée. Ils augmentent la diurèse de 24h de façon significative b- Conséquences pharmacologiques: Traitement de l’hypertension Traitement des œdèmes Dans l’insuffisance cardiaque Traitement de l’œdème aigu du poumon Dans l’insuffisance rénale aigue c- Avant l’administration du TTT: L’infirmier doit : Savoir dans quel but le traitement a été donné. Connaître les effets cliniques souhaités chez le patient. Connaître les effets indésirables. d- Au cours du TTT: Recherchées les effets cliniques souhaités: -Augmentation importante de la diurèse (1 à 1,5L) -La tension artérielle doit baisser (surtout le maxima) donc surveiller la tension artérielle. -Disparition des œdèmes des membres inférieurs s'il y en avait, diminution de l'ascite, disparition de l'OAP (une perte de poids). Régression très rapide de la dyspnée si OAP et progressive plusieurs jours si insuffisance cardiaque Le dépistage des effets secondaires: -Risque de déshydratation : persistance du pli cutané, baisse de la tension artérielle, langue sèche. -Dépistage précoce des déséquilibres ioniques: ionogramme sanguin -En cas de ce déséquilibre avertir le médecin pour corriger les pertes Contrôler la glycémie et l’uricémie avant le TTT, au bout d’une semaine de TTT puis tous les mois. -Les interactions médicamenteuses sont très nombreuses donc il ne faut pas prendre des médicaments sans prescription. - Surveiller particulièrement les personnes âgées e-Conseils aux patients: L’infirmière informe le patient de la nécessité: De prendre les diurétiques le matin plutôt que le soir, afin d’éviter les levers nocturnes et les fuites urinaires en cas d’incontinence ; De se peser et de contrôler la pression artérielle régulièrement durant le traitement Des rendez-vous réguliers chez le médecin permettent la surveillance du traitement. LES DIGITALLIQUES a-Définition : Un digitalique est une classe thérapeutique de médicament utilisée en cardiologie. Il améliore le fonctionnement du cœur par les mécanismes suivants appelés la «Règle des 3 "R"»: -Renforcement des contractions du cœur, - Ralentissement de la fréquence cardiaque, -Régularisation du débit. b- conduite infirmière : Perte du poids, disparition des œdèmes, augmentation de la diurèse Amélioration de la respiration Régularisation du rythme et fonction cardiaque Surveillance des signes digestifs Réaliser les examens biologiques: dosage plasmatique, kaliémie, calcémie En cas de complication : Avertie le médecin Arrêter le TTT momentanément jusqu’à l’arrivée du médecin Mise en route du TTT prescrit Surveillance du: pouls FR TA ECG Conseils au patient : Conseiller la prise du TTT au cours des repas, toujours au même moment Expliquer au malade l’utilité de prise régulière de traitement Eviter la consommation d’excitants, les efforts physiques Au cours de traitement, évaluer les effets indésirables Assurer les examens biologiques sur avis médical Évaluer la réponse positive à la digitalisation : ralentissement du rythme cardiaque, diminution de dyspnée et œdèmes; diurèse fréquente et normale LES ANTIMITOTIQUES a-Définition : Les antimitotiques sont des médicaments utilisés pour traiter des cancers. b- Avant l’administration du TTT:  Informer le malade et sa famille sur le but du TTT, sa durée, les réactions et les séquelles tardives  Assurer une surveillance clinique: pouls, TA, T, diurèse, poids, détecter les signes d’infection, réactions allergiques, neurologiques, troubles digestives, asthénie.  Assurer la surveillance biologique  Vérifier la conformité de la prescription: protocole précis indiquant le nom, le prénom, âge, taille, la date de la cure, sa durée, posologie  Le local de la préparation doit être à l’abri des déplacements d’air  La préparation des produits de chimiothérapie est effectuée sous une hotte à flux laminaire (sécurité/qualité)  S’habiller en uniforme convenable: Blouse à manches longues, poignets resserrés, gants à usage unique, les manchettes des gants en dessus, Bonnet, masque, lunettes de protection, ni fumer, ni manger, ni boire, ni bijoux, ni vernis c-Pendant l’administration  Surveiller les effets altérant: hypotension artérielle, nausées, vomissements, diurèse, spasme thoracique, extravasation  Surveiller la perfusion: fuite, l’état cutané local et périphérique, la perméabilité du cathéter  Surveiller les paramètres vitaux: T°, TA d-Pendant l’inter cure :  Informer le malade sur les effets retardés et conseiller l’utilisation sur PM des antiémétiques, bain de bouche, anti-diarrhéique.  En cas d’extravasion: arrêt du TTT et avertir le médecin, injecter le SS9% et l’antidote du produit utilisé. CAT devant les ponctions/biopsie La sonde naso-gastrique 1- Définition : Le Sondage naso-gastrique est l’introduction d’une sonde dans l’estomac par voie nasale (ou buccale). 2- Indications : Lavage de l’estomac Aspirations de liquide ou hémorragie gastriques Introduction de traitement Alimentation et hydratation 3- Contre-indications :  Lésions hémorragiques de l’œsophage (VO) et /ou de l’estomac ;  Interventions chirurgicales et/ou affections de l’œsophage ;  Intervention ou infection grave de la région maxillo-faciale et ORL ;  Douleurs intenses à l’introduction de la sonde 4- Préparation du matériel :  Une protection à mettre sur le thorax du malade  Une sonde naso-gastrique  Un lubrifiant : ampoules de vaseline ou spray  Des compresses + Une seringue de 50 ml  Une paire de gants + Un stéthoscope  Le matériel pour réaliser un soin de narines et de la cavité buccale  Un haricot en cas de nausées ou vomissements  Du sparadrap pour fixer la sonde  Éventuellement un verre d’eau 5- Préparation du malade : Communiquer l’intérêt du soin au patient Lui demander de ne jamais arracher la sonde Lui expliquer le déroulement du geste Susciter sa coopération(collaborer à avaler) Le patient conscient sera installé en position assise ou demi- assise, l’inconscient en PLS On procèdera d’avance au nettoyage des narines et de la cavité buccale. La protection est installée sur le thorax du malade. 6- Risques et complications : Fausse route de la sonde dans la trachée ou enroulement dans la gorge Risque d’escarre ou de lésion du nez Douleurs de gorge, douleurs à la déglutition Risque de lésion de la muqueuse gastrique La sonde peut se boucher Déshydratation 7- Soins et Surveillance : Soins de nez : minimum une fois par jour Soins de bouche : minimum 2à3 fois par jour Vérifier et surveiller: la position de la sonde, chaque jour La perméabilité de la sonde (pas bouchée) Le liquide aspiré: couleur, aspect, quantité l’apparition d’effets secondaires (douleurs, nausées, hémorragie, transit, température, lésions…) Changer le sparadrap s’il est sale ou décollé. 8- Ablation de la sonde : Sur prescription médicale Expliquer au patient Prévoir mouchoirs, compresses, protection, sac poubelle Retirer le sparadrap; retirer la sonde Soins de nez et de bouche Evacuer les déchets (sac rouge) Nettoyer et ranger le matériel Notification du soin 9- Eléments de traçabilité  Nom, prénom de l’opérateur  Date et heure de pose  Type de sonde utilisée  Distance du tube inséré  Indication (but) de pose de la sonde  Méthode(s) utilisée(s) pour vérifier l'emplacement de la sonde  Anomalies ou obstacles rencontrés Le lavage gastrique 1- Définition : C’est la mise au niveau de l’estomac d’une sonde adaptée à un entonnoir pour évacuer le contenu gastrique. 2- Indications :  Avant les interventions sur l’estomac  En cas d’intoxication (diminuer la quantité de toxique absorbé)  En cas d’hémorragie digestive 3- Contre –indications :  Intoxication par produits caustiques  Ulcère gastrique connu  Varices œsophagiennes  ATCD de chirurgie gastrique 4- Conduite à tenir : a-Préparation du patient :  Expliquer le déroulement et le but du soin pour préparation psychologique du patient  Installer en position ½ assise s’il est conscient ou en décubitus dorsal s’il est inconscient. b-Préparation du matériel  Matériel pour tubage gastrique  Broc contenant l’eau tiède  Entonnoir+raccord+ Sonde de gros calibre  Cuvette ou appareil d’aspiration  Lubrifiant  Stéthoscope c- Technique  Mettre la serviette autour du cou du patient  Désinfecter les mains et préparer le matériel dans le plateau stérile  Mettre les gants  Placer la sonde comme en tubage gastrique  Fixer avec du sparadrap  Adapter l’entonnoir au raccord puis à la sonde  Placer l'entonnoir à la hauteur du thorax du patient et débuter le lavage avec un petit volume de 50-100 ml  Baisser l’entonnoir pour récupérer le liquide de lavage (Prélever du liquide pour l'examen toxicologique)  Continuer jusqu’à ce que le liquide devienne clair tout en surveillant l’état du patient et la survenue de nausées ou vomissements  Clamper la sonde et la retirer d’un mouvement rapide (sauf en cas d’hémorragie on garde la sonde pour d’autres lavages)  Si le retour du liquide ne se fait pas bien, modifier un peu la position de la sonde ou exercer une pression sur l'estomac  Essuyer le patient et le réinstaller  Noter le soin et ranger le matériel d-Surveillance :  Les constantes : pouls, TA, FR, T°  L’emplacement de la sonde  La diurèse  L’état de conscience  Tout signe d’asphyxie La ponction d’ascite 1-Definition : C’est un acte médical qui consiste à introduire un trocart dans la cavité péritonéale pour évacuer le liquide pathologique y existant. 2- Indications : Le but de cette ponction est soit:  Evacuatif (soulagement)  Thérapeutique (injection de médicaments en cas d’ascite infectieuse ou néoplasique)  Diagnostic (prélèvement pour analyses chimio-bactériologiques 3- Intérêt de la ponction :  Cette ponction améliore la respiration du patient  Apaise les DL abdominales et confère un mieux être  Souvent associé à un régime désodé et à des diurétiques réduisant les œdèmes  Mais cet acte présente un grand risque infectieux d’où une asepsie rigoureuse 4-Matériel : a/ Pour antisepsie de la peau: Compresses stériles Antiseptiques Gants stériles et non stériles b/ pour ponction et analyse : Trocart stérile Seringue de 20cc Tubes (biochimie, cytologie…) c/ Pour ponction évacuatrice: Champ stérile Tubulure Dispositif de recueil Seringues de 50cc 5- Rôle infirmier ; a. Informer le patient b. Le peser et mesurer son périmètre abdominal c. Prise des constantes d. Installation du patient en décubitus dorsal ou latéral gauche e. Protéger le lit d’une protection f. Assister le médecin 6- Site de ponction : a. Le site de ponction se situe aux 2/3 à partir de l’ombilic d’une ligne reliant celle-ci avec l’épine iliaque antéro-supérieure 7- Cas de ponction évacuative : L’infirmier veillera à: a. connecter la tubulure avec le bocal b. Fixer le trocart avec compresses et sparadraps c. Installer le patient confortablement d. Régler le débit (1L/h) de la ponction e. Démarrer une perfusion de plasma 8- A la fin de la ponction : a. Médecin retire le trocart d’un mouvement sec b. Massage du point de ponction (pour éviter la fuite du liquide à l’extérieur ou dans la paroi abdominale) c. Peser le malade et mesurer le périmètre abdominal d. Laisser le patient allongé car examen fatigant 9- Incidents et accidents : a. Ponction blanche b. Hémopéritoine: Par ponction d’un vaisseau c. Douleurs péritonéales avec sueurs, pâleur, tachycardie, baisse de la TA d. Perforation intestinale donnant: liquide brun noir + douleurs péritonéales e. Infection du point de ponction (élévation de la T°) f. Fuites du liquide d’ascite. 10- La surveillance : a. Réinstaller d’abord le patient en position latérale(cela évite les fuites) b. contrôler l’étanchéité du système c. Vérifier l’apparition de douleurs abdominales d. Surveiller la perfusion de plasma qui doit apporter 8 g d’albumine pour chaque litre de liquide prélevé. 11- Surveillance des risques : a. Risque d’hypovolémie :surveiller la TA b. Risque hémorragique: ascite rouge surveiller la TA (tachycardie), cyanose, agitation. c. Risque d’infection : surveiller la T°, le point de ponction et la douleur d. Risque de déshydratation :vérifier l’état cutané, diurèse (anurie) 12- Transmissions : a. Heure et date de la ponction b. Nom du réalisateur c. Volume de l’ascite évacuer d. Aspect et coloration du liquide e. Périmètre abdominal avant et après l’évacuation f. Poids avant et après l’évacuation g. Perfusion posée Ponction pleurale 1-Définition C’est un acte médical qui consiste à introduire un trocart ou une langue aiguille au niveau des plèvres pour évacuer un épanchement liquidien 2- Indications :  Exploratrice  Vérification de l’existence d’un épanchement liquidien  Etude du type du liquide: (séreux, fibrineux, purulent, hémorragique)  Examen de la constitution du liquide : ( constitution chimique et cytobactériologique)  Evacuatrice  Dyspnée importante  Cyanose  Tachycardie  Insomnie  Thérapeutique  Injection d’ATB  Lavage de la plèvre 3-Contre-indications :  Troubles de l’hémostase  Insuffisance cardiaque avancée  Défaillance respiratoire grave  Malformation des côtes 4- Matériel :  Xylocaïne à 1 %  Bétadine + Compresses stériles  Tubulure stérile  Bocal ou poche  Tubes stériles pour prélèvements  Seringue de 10 cc pour anesthésie locale  Seringue pompeuse pour aspiration  Seringue de 20 cc pour prélèvement  Aiguille et trocart de Boutin,deKuss, ou de Bernoux  Nécessaire pour pansement  Protection  Autre matériel standard 5-Préparation préalable Faire:  Rx pulmonaire  Bilan d’hémostase  Groupage sanguin  Dispenser une prémédication si besoin  Assurer une bonne préparation psychologique  Installer le patient:  Patient assis au bord du lit, les bras reposant sur un oreiller posé sur les genoux  Ou Assis dans son lit, les bras reposant sur table adaptable  Ou allongé dans le lit sur le côté sain, le bras du côté à ponctionner est relevé au-dessus la tête 7-Incidents et accidents  Ponction blanche  Hématome  Lipothymie, cyanose  Toux sévère  Hémoptysie passagère 8- Surveillance : Réinstaller le patient en position assise ou ½ assise et Surveiller:  Les constantes  Faciès du patient, coloration des téguments  Les crachats et noter les quantités  Le site de ponction (saignement, inflammation)  Faire une Rx pulmonaire de contrôle  Signaler toute anomalie 9- Traçabilité & transmissions :  Heure et date de la ponction  Nom de l’opérateur  But de la ponction  Volume du liquide et son aspect  Poids avant et après l’évacuation  Examens ou analyses effectués  Incidents et accidents survenus  TRT éventuellement administr La biopsie du foie 1- Définition : Geste médical qui consiste à préleve un fragment du tissu hépatique en vue d’un examen histologique. 2- Indications : Hépatites chroniques Cirrhose du foie Cancer hépatique Hépatomégalie de cause indéterminée. 3- Contre-indications : Trouble de l’hémostase Kyste hydatique du foie Angiocholite par obstruction des voies biliaires Ascites importantes Tumeur hépatique hyper vascularisée. 4- Préparation du malade : a) Les jours précédant l’examen : Faire un bilan d’hémostase complet. Effectuer le bilan rénal standard Demander un groupage sanguin et facteur rhésus. Demander une échographie rénale récente. b- Le matin de l’examen : Le malade doit être hospitalisé Lui administrer un hémostatique (vit k) sur prescription médicale Le rassurer: prémédication possible Lui demander de rester à jeun Le faire vider la vessie c-Installation du malade Le malade est installé dans son lit au mieux sur une table d’examen : En décubitus dorsal avec légère rotation vers la gauche La tête est totalement tournée vers la gauche Le bras droit est relevé, main sur la tête. 5- Matériel : a- Nécessaire pour asepsie : – Alcool à 70. – Alcool iodé ou Bétadine – Compresses, gants et champs stériles. – Pinces stériles. b- Nécessaire pour anesthésie locale : – Seringue de 20cc + aiguilles sous cutanées – Xylocaine à 1% c- Nécessaire pour la ponction et le prélèvement : - lame de bistouri - aiguille à biopsie - mandrin spécial pour ponction de fragment - seringue de 10ml -Flacon avec liquide fixateur (liquide de Bouin) -Bon d’examen + étiquette 6- Rôle infirmier après le geste : Pratiquer une pression au point de ponction pendant un quart ¼ h (pour favoriser l’hémostase) Placer le malade en décubitus latéral droit, le bras droit collé à la paroi thoracique Permettre au patient de manger après deux heures Envoyer le prélèvement au laboratoire 7- Incidents et accidents:  Douleurs dans la région sous-costale droite avec irradiation vers l’épaule.  Lésions des vaisseaux intercostaux  Lipothymie  Péritonite.  Hémorragie interne.  Perforation de la vessie 8- Surveillance  Le malade doit rester couché en décubitus latéral droit pendant 6 heures.  Le repos strict au lit est impératif pendant 24h.  Vessie de glaces localement, antalgiques sur prescription médicale.  Surveiller pouls et TA toutes les ½ heure pendant 2 heures, puis toutes les heures 6h  Avertir le médecin en cas de chute de la T.A, tachycardie, douleur abdominale ou thoracique.  Contrôler l’aspect des urines  Eviter l’exercice physique pendant une semaine.

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