Problématique et questions de recherche en démarche quantitative - SCS-2550.4 PDF

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This document presents a lecture on the quantitative research methodology.  The presentation covers topics such as problem formulation, conducting research, quantitative data analysis, and hypothesis development. It details various aspects of the methodology and includes practical examples of how to apply the concepts discussed.

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PROBLÉMATIQUE ET QUESTIONS DE RECHERCHES EN DÉMARCHE QUANTITATIVE SCS-2550.4 BUTS DE LA QUANTIFICATION Éviter la subjectivité et tendre vers l’objectivité Recherche de l’objectivité par  la précision.  La comparaison. FORMULATION D’UN PROBLÈME DE RECH...

PROBLÉMATIQUE ET QUESTIONS DE RECHERCHES EN DÉMARCHE QUANTITATIVE SCS-2550.4 BUTS DE LA QUANTIFICATION Éviter la subjectivité et tendre vers l’objectivité Recherche de l’objectivité par  la précision.  La comparaison. FORMULATION D’UN PROBLÈME DE RECHERCHE EN DÉMARCHE QUANTITATIVE Pour entamer une recherche, il faut établir l’existence d’un problème sur lequel la recherche va travailler. Rappel : Un problème est un écart entre une situation actuelle insatisfaisante et une situation idéale recherchée. UN PROBLÈME EST DONC UNE SITUATION INSATISFAISANTE EN RAPPORT AVEC DES NORMES EN VIGUEUR DANS UNE SOCIÉTÉ DONNÉE. EX. LA CRIMINALITÉ. La situation désirable = société sans crime et situation insatisfaisante : société avec un % élevé des crimes. Donc pour démontrer l’existence d’une situation insatisfaisante, il faut 2 éléments de preuve : Les statistiques pour poser le problème : exemple 40 % des personnes sont délinquants eu 2020 comparativement à 10 % en 2010. Les conséquences néfastes sur la société : déstabilise la société; dépenses accrues de l’état pour endiguer le phénomène. LA DÉMARCHE : DU GÉNÉRAL AU PARTICULIER Toute recherche emprunte la démarche de l’entonnoir; du général au particulier. Donc, un problème est saisi d’abord un niveau du général. Exemples de général :  Géographique : Le taux de criminalité élevé au plan mondial vs au Canada (particulier) ou le taux de criminalité au Canada vs à Ottawa (particulier).  Sociodémographique : la délinquance chez les hommes vs la délinquance chez les hommes de 16 à 25 ans à Ottawa.  Thème : pauvreté vs niveau d’instruction. RECENSION DES ÉCRITS SUR LE PROBLÈME DE LA CRIMINALITÉ  L’élaboration d’un problème de recherche en bonne et due forme exige la maîtrise du thème dans lequel on veut insérer sa recherche par la lecture continue et soutenue en vue de cerner globalement l’évolution du débat sur un problème dans un domaine donné.  Exemple : le problème de la criminalité.  RÉCENSION DES ÉCRITS SUR LA CRMINALITÉ : lire pour savoir tout ce qui a été dit et trouvé dans ce débat.  Le but DE RECENSION : éviter le plagiat, l’originalité, améliorer et actualiser les connaissances. Première revue de la littérature  Ce passage en revue du corpus théorique sur le thème abordé peut vous aider dans la prise de décision finale de mener oui ou non la recherche.  À cette étape, on ne lit pas tout le matériel,  Consulte uniquement les ouvrages généraux afin de repérer les dimensions, les éléments et angles d’études possibles;  Cette consultation permet aussi de déterminer les types de relations qui existent entre les éléments du problème général à traiter. IDENTIFICATION DU PROBLÈME GÉNÉRAL 1. LES DONNÉES STATISTIQUES ET LES TENDANCES.  Exemple de problème : chez Durkheim, l’état pathologique d’une situation sociale détecté grâce aux tendances statistiques est un bel exemple.  Exemple : la première revue montre une tendance suivante de la criminalité dans le monde en 10 ans. 2000 : 10 crimes; 2001 : 11 crimes, 2002 : 12, 2003: 9; 2004: 10; 2005: 60; 2006: 8; 2007: 12; 2008: 11; 2009: 8; 2010: 13.  État pathologique en 2005 avec 60 crimes, c’est intriguant; c’est problématique, car le chiffre traduit une situation insatisfaisante. Ici, l’idéal serait 0 crimes ou encore la moyenne de 10 crimes par année. 2. Les conséquences tant économiques que sociales néfastes sur la sociétés : augmentation du budget pour lutter contre la délinquance alors que cet argent pourrait être investi en santé et déstabilisation de la société. DU PROBLÈME GÉNÉRAL À LA QUESTION GÉNÉRALE DE RECHERCHE  L’étape 1 a servi à cerner les dimensions et les thèmes généraux de notre problème.  Les lectures des ouvrages généraux ont permis de constater que la CRIMINALITÉ a augmenté partout dans le monde.  Notre problème général de recherche se lit comme suit:  La criminalité est un problème, car elle cause des dépenses, une décohésion, elle est source d’une dysfonctionnement social. Du problème général à la question générale  Le problème, c’est l’accroissement de la criminalité.  Toutefois, une recherche répond à une question, par conséquent, l’étape suivante est la transformation de notre problème sous forme de question.  Attention à la formulation de la question de recherche en démarche quantitative :  Types de questions : quel est le profil de ? Quels sont les facteurs associés à un phénomène ? Ou encore  Y-a-t – il une corrélation entre le taux de criminalité et l’appartenance idéologique d’un pays ? FORMULATION DU PROBLÈME SPÉFICIQUE 1. Une première façon de justifier un travail de recherche est de relever une lacune dans les travaux antérieurs sur le sujet.  D’où, importance de parcourir la littérature antérieure sur le sujet, c’est ce qu’on appelle la revue de la littérature.  Dans ce cas, le problème de recherche est une lacune constatée dans les analyses ou les conclusions antérieures portant sur ce thème.  Par exemple, supposons que, selon les conclusions des travaux antérieurs sur la CRIMINALITÉ, les causes pointées sont la pauvreté pour certains et le niveau de scolarité pour d’autres, mais la société a évolué, il n’y a plus de pauvreté, mais la criminalité ne cesse de croître.  Donc, moi, je vais chercher la véritable raison. PROBLÈME SPÉCIFIQUE  Ces lacunes peuvent être d’ordre méthodologique dans des travaux antérieurs,  donc leurs conclusions devraient être remises en question.  Ce problème de méthode de nature variée peuvent résulter d’un cadre opératoire incohérent, des lacune au moment de collecter les données, ou encore de l’application d’une mauvaise technique.  Par exemple, une recherche conclut que les CRIMINELS sont des individus qui ont été maltraités dans leur enfance alors des études qualitatives démontrent le contraire. PROBLÈME SPÉCIFIQUE 2. Ou encore en réduisant le problème à un niveau plus petit (géographique, de genre, d’âge). 2. Dans cette démarche, j’accepte que le problème existe. Si le problème existe au plan mondial, donc il doit exister au Québec, alors, je vais étudier le phénomène au Québec. Ou encore, je vais étudier le phénomène au Québec en focalisant sur la CRIMINALITÉ chez les filles ou chez les jeunes adolescents. 3. La démarche du générale vers le particulier est une démarche en entonnoir dont l’objectif est de mieux circonscrire le problème pour mieux l’étudier en profondeur, car trop gros est difficilement compréhensible. Problème spécifique 4. Une quatrième façon de formuler un problème spécifique de recherche est de constater une absence totale ou partielle de connaissances ou d’analyses sur le thème qu’on veut traiter.  Par exemple, des études sur la délinquance non existante dans mon pays, ma région.  Par conséquent, je décide d’investiguer si les mêmes causes trouvées ailleurs peuvent être à l’origine de la délinquance dans une culture différentes, par exemple, dans les pays d’Afrique subsaharienne. spécifique de recherche en démarche quantitative  Souvenez-vous et gardez en tête que but d’une recherche est de répondre à une question de recherche.  C’est pourquoi, le problème spécifique posé doit être transformé en question afin de donner la possibilité à votre travail de recherche de voir le jour.  Sans question, pas de recherche.  Ainsi, le problème appréhendé à Ottawa est le taux de criminalité galopante (17 % en 2022 par rapport à 10 % en 2021).  Maintenant, il faut transformer ce problème en question à laquelle le travail de recherche consacrera ses efforts pour y répondre. spécifique de recherche en démarche quantitative  On sait que le problème est le taux de criminalité galopante.  Parce que notre étude veut comprendre ce problème pour le résoudre, plusieurs manières de comprendre ce problème s’offre è nous, mais cela dépend de ce que nous avons trouvé dans la revue de la littérature.  Lacunes : les études antérieures ne parlent de la criminalité en généra à Ottawa, on en connaît pas les auteurs, alors je décide d’investiguer sur le QUI (profil) des responsables des crimes afin d’émettre une théorie.  Ma question : quel est le profil des criminels à Ottawa ?  Réduire le problème à un niveau plus petit : les travaux antérieurs ont travaillé sur le profil des criminel à Ottawa et ont montré que les jeunes commettent plus de crimes que les personnes un peu plus âgées.  Ma question : je décide d’y aller par tranches d’âge et je pose cette question spécifique : quelle est l’ampleur de la criminalité chez les jeunes de 15 à 25 ans à Ottawa ?  Nouvelle recherche pour l’avancement des connaissances : aucune recherche n’a traité de facteurs qui expliquent la criminalité, ma question : quels sont les facteurs associés à la hausse de la criminalité à Ottawa ? HYPOTHÈSE  La formulation d’une hypothèse est l’étape suivante obligatoire en recherche quantitative.  Nous avons dit qu’une recherche répond toujours à question spécifique, oui, mais la recherche quantitative a une particularité…L’HYPOTHÈSE DE RECHERCHE.  En effet, en recherche quantitative, le chercheur ou la chercheure répond anticipativement à la question posée dans le travail et donc,  Le but de la recherche est de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse de recherche.  C’est pourquoi, comme dit dans le cours, la question de recherche en démarche quantitative doit être posée de façon appropriée afin de permettre la formulation de l’hypothèse. Formulation de l’hypothèse Le travail de recherche en méthodologie quantitative débute par la formulation d’une hypothèse. Une hypothèse est une réponse anticipée à la question spécifique. Caractéristiques de l’hypothèse. Une hypothèse comporte 2 parties importantes : 1. Une variable indépendante (celle qui influence, ne dépend d’aucune autre variable) 2. Une variable dépendante (celle qui dépend de la variable indépendante) HYPOTHÈSE QUESTION 1 : quel est le profil des criminels à Ottawa : HYPOTHÈSE POSSIBLE : Il y a une relation entre la criminalité et le sexe (dans le cas présent, la chercheure croit que ce sont les garçons qui commettent les actes criminels). Autre formulation de l’hypothèse : Le sexe influence la criminalité : la chercheure va comparer le nombre de crimes des garçons à celui des filles durant des années pour valider son hypothèse. Deuxième hypothèse possible : il y a une relation entre la criminalité et l’âge ou l’âge influence la criminalité. Question 2 : Quelle est l’ampleur de la criminalité chez les jeunes de 15 à 25 ans ? Hypothèse de recherche : il y a une relation entre la jeunesse et la criminalité ou la jeunesse favorise la criminalité. Question 3 : quels sont les facteurs qui sont associés à la criminalité à Ottawa ? Hypothèse : La pauvreté favorise la criminalité ou il y a un lien entre la pauvreté et la criminalité. COMPOSANTES DE L’HYPOTHÈSE  Une hypothèse renferme 2 variables:  L’âge favorise la criminalité. Caractéristique de l’hypothèse: 1. Les 2 variables doivent être unies par une relation d’influence;  Dans cette relation d’influence, la variable indépendante influe sur la variable dépendante.  Utilisation d’un verbe exprimant une relation d’influence de la variable indépendante sur la variable dépendante. Par exemple, déterminer, influencer, influer, contribuer, expliquer, etc. RÖLE DE L’HYPOTHÈSE  De façon générale, L'hypothèse remplit trois rôles : 1. Établir des relations entre des faits, des variables ou des concepts et guider vers l'élaboration d'une loi expliquant et généralisant, à plusieurs situations données, les résultats auxquels on a abouti. 2. Orienter la sélection des faits à observer, des données à rassembler en vue de répondre aux questions centrales posées dans le problème de recherche. 3. Apporter des indications précises quant au terrain sur lequel portera la recherche et, par voie de conséquences, sur le choix de la méthode, des techniques et des instruments à envisager pour conduire à la confirmation ou l'infirmation des relations énoncées. CRITÈRES DE L’HYPOTHÈSE 1. Être vérifiable. l'hypothèse doit être basée sur un appareil conceptuel dont les fondements sont clairs, univoques et dont la formulation satisfait aux critères de communicabilité et d'opérationnalité exigés par la communauté scientifique du domaine concerné. Par exemple, une hypothèse du genre « Les meilleures mères de famille ont plus de chances de donner les meilleurs élèves » n'aurait strictement aucune validité car les éléments en cause (meilleures mères et meilleurs élèves) relèvent plus du jugement que du concept. 2. Être spécifique. Une hypothèse devrait traduire la réalité précise et particulière. Par ex, Le degré d'information contribue à l'élévation du degré de participation politique. Les facteurs « degré d'information » et « degré de participation » sont ici trop vagues, trop généraux. CRITÈRES DE L’HYPOTHÈSE 3. Être rattachable à une théorie existante et reconnue. Une hypothèse ne peut se concevoir hors de tout champ conceptuel donné et connu. Elle ne peut non plus se concevoir en termes contradictoires ou fantaisistes par rapport à ce qui est, jusque-là, prouvé et reconnu par la communauté comme scientifique. 4. Être justifiée. toute hypothèse doit être accompagnée de justifications : Quels sont les éléments, les relations causales, les observations, les présomptions, les combinaisons... qui ont conduit le chercheur à émettre telle supposition plutôt que telle autre ? Quelles sont les connaissances préalables qui en sous-tendent la validité théorique ? LA NOTION DE VARIABLE  Variable : une caractéristique qui peut supposer plus d'un ensemble de valeurs auquel il est possible d'attribuer une mesure numérique.  La taille, l'âge, le revenu, la province ou le pays de naissance, les années d'études et le type de logement sont tous des exemples de variables.  VARIABLE CATÉGORIQUE ou VARIABLE QUALITATIVE : une variable catégorique peut être nominale ou ordinale.  Une variable nominale décrit un nom ou une catégorie. Contrairement à une variable ordinale, les noms ou les catégories possibles ne suivent pas un ordre naturel.  Exemple : le sexe et le genre de logement. VARIABLE ORDINALE : une variable dite catégorique dans laquelle les catégories possibles peuvent être classées dans un ordre spécifique ou dans un ordre naturel quelconque.  Exemple : la variable « comportement » est ordinale parce que la catégorie « Excellent » est meilleure que la catégorie « Très bon ». On n'y trouve un certain ordre naturel, mais celui-ci est limité par le fait que nous ne savons pas dans quelle mesure le comportement « Excellent » est meilleur que le comportement « Très bon ». VARIABLE NUMÉRIQUE ou VARIABLE QUANTITATIVE : variable qui peut supposer un nombre infini de nombres réels.  Exemple : l'âge ou le nombre de membres d'un ménage. Attention : toutes les variables décrites par des nombres sont des variables numériques. Par exemple, le niveau de satisfaction décrite par une valeur allant de 1 à 5. La variable « satisfaction » est une variable ordinale. Les variables numériques peuvent être continues ou discrètes.  VARIABLE CONTINUE si elle peut supposer un nombre infini de valeurs réelles.  Exemple : La distance, l'âge et la température. La taille d'un élève, par exemple, est une variable continue, parce qu'elle peut être de 1,6321748755... mètre (m).  La mesure d'une variable continue est toujours une approximation discrète.  VARIABLE DISCRÈTE ne peut revêtir qu'un nombre défini de valeurs réelles.  Exemple : la note accordée par un juge à un gymnaste à une compétition. La plage varie de 0 à 10 et la note ne comporte jamais plus qu'une décimale (p.ex., une note de 8,5).  On peut aussi grouper des variables discrètes pour en faciliter la manipulation.  Variable indépendante : la variable qui est contrôlée et manipulée par l'expérimentateur.  VI varie sans être influencé par les autres paramètres du problème. VI est représentée par X.  Variable dépendante est la variable qui est mesurée par l'expérimentateur.  VD varie sous l'influence de la variable indépendante. VD est représentée par Y.  On a dit qu’une Variable est une caractéristique qui prend plus d'un ensemble de valeurs, ainsi, les indicateurs permettent à la variable de varier, de changer de valeur. DE LA VARIABLE À L’INDICATEUR – LA NOTION D’INDICATEUR  Les indicateurs servent à opérationnaliser les variables. C’est une manifestation observable d’un concept.  Ce sont des éléments clés qui vous permettent d’infirmer ou de confirmer votre hypothèse.  Sans les indicateurs, pas de liens entre les variables dans le temps alors que la démarche quantitative repose sur la comparaison, la causalité, les indicateurs permettent cette comparaison, l’établissement de cette relation de cause à effet qui, du reste, ne repose que sur les faits (données).  Par exemple, pour affirmer que le revenu influence la propension à la criminalité, il faut comparer les comportements de plusieurs individus. INDICATEUR de revenu = argent ou salaire. 2000; 3000; 5000, 60000; 100000; 500000. On peut aussi grouper ces indicateurs : 1000 – 10000; 11000 – 50000, etc. INDICATEUR de criminalité : nombre de crimes.  HYPOTHÈSE : Il y a une relation entre La pauvreté et la criminalité ou la pauvreté influence la criminalité. VARIABLES INDICATEURS VARIABLE INDÉPENDANTE - Revenu : le salaire gagné Pauvreté (100 $ vos 1000$; 2000$ vs 3000$) VARIABLE DÉPENDANTE : Nombre de meurtres : 20 Criminalité meurtres vs 40 Les échelles de mesure Définition : « Mesurer, c’est attribuer un nombre à un objet de façon à représenter un attribut. » L’attribut Exemple : Question : Quel âge avez-vous ? Réponse : 22 ans L’objet Le nombre ÉCHELLES DE MESURE La technique quantitative est utile pour comparer, pour la précision. Pour comparer, il faut transformer les réponses qualitatives en données quantifiables. MESURER ? POUR QUANTIFIER L’étude des variables utilise des outils de mesure. On ne peut mesurer le degré de stress avec le même outil que celui utilisé pour mesurer le poids d’un individu. Il existe 4 types différents de mesure associés à des types de variables différentes:  L’échelle Nominale  L’échelle Ordinale  L’échelle d’Intervalles  L’échelle de Rapports Les propriétés fondamentales des nombres L’identification : les nombres reflètent des quantités distinctes. L’ordonnancement : les nombres reflètent des quantités croissantes. L’égalité des intervalles : les différences entre les nombres sont comparables. L’égalité des ratios : les rapports entre les nombres sont comparables. VARIABLES QUALITATIVES 1. Échelle nominale : - Ce sont des échelles qui permettent de classer les sujets dans des catégories qui sont exclusives.  Chaque observation se trouve dans une catégorie et une seule.  On les utilise pour classer des individus dans des catégories précises. Un individu dans une catégorie seulement et une seule.  Exemple : Sexe (F ou M). Jean ne peut appartenir à la fois à la catégorie M et F. Les échelles nominales Exemple : Vous êtes : un homme une femme Les nombres ne servent qu’à identifier, à distinguer les objets. D’autres symboles pourraient être utilisés. Ce sont des échelles non métriques. Toute transformation qui préserve le caractère unique des objets est acceptable (transformation distinctive). VARIABLES QUALITATIVES 2. Échelle ordinale : lorsque les modalités de la variable peuvent être hiérarchisées, c’est-à-dire si elles présentent entre elles une relation d’ordre. 1. Très insatisfait 2. Insatisfait 3. Moyennement satisfait 4. Satisfait 5. Très satisfait Les échelles ordinales Exemple : Pour vous, le magasinage représente : une activité sans aucun intérêt ; une activité d’intérêt moyen ; une activité de grand intérêt. Les nombres sont des rangs qui permettent d’ordonnancer les objets par rapport à l’attribut. Les différences entre les objets quant à l’attribut mesuré ne peuvent être évaluées. Ce sont des échelles non métriques. VARIABLES QUANTITATIVES 1. Échelle d’intervalle : si les écarts entre les modalités sont comparables, c’est- à-dire si les distances qui les séparent sont régulières. 2. On peut comparer les graduations par soustraction.  Exemple : échelle de température 1. 10 degré 2. 5 degré 3. 0 degré 4. -5 degré 5. -10 degré Les échelles d’intervalles Ce sont des échelles où l’ordonnancement des objets par rapport à l’attribut mesuré est connu, où on peut évaluer les différences entre les objets quant à l’attribut mesuré, mais où on ne peut pas évaluer la « quantité » absolue d’attribut (zéro arbitraire). L’intervalle entre A et B = intervalle entre B et C Ce sont des échelles métriques. 43/41 VARIABLES QUANTITATIVES 2.Échelle de ratio ou rapport : Échelle de rapport L’échelle de rapport possède toutes les propriétés des échelles d’intervalle à quoi s’ajoute l’existence signifiante d’un zéro absolu.  Exemple : le poids 1. 20 kg 2. 30 kg 3. 40 kg 4. 50 kg 5. 80 kg Les échelles de ratio Exemple : En moyenne, combien de fois allez-vous magasiner dans des magasins comme Zellers, Sears, Wal- Mart et La Baie ? Indiquez le nombre de fois par semaine par mois, par année (choisissez l’intervalle de temps qui vous convient). fois par 45/41 Les échelles de ratio (suite et fin) Très semblables aux variables d'intervalle; En plus de toutes les propriétés des variables d'intervalle, elles comportent un point nul absolu identifiable; le zéro qui est le point de référence est réel. Mais aussi, tiennent compte des rapports tels que x est deux fois davantage que les exemples typiques de y. Ce sont des échelles métriques. 46/41

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